• il y a 4 mois
Médaillée de bronze en plongeon avec la Team GB, Andrea Spendolini-Sirieix est revenue sur un sujet qui lui tient particulièrement à coeur, la santé mentale des athlètes. La Britannique, qui a admis avoir eu des pensées suicidaires après les JO de Tokyo, estime que les athlètes doivent "se sentir suffisamment à l'aise" pour s'ouvrir davantage quant à leurs doutes et aux moments difficiles qu'ils traversent.

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Transcription
00:00Je ne pense pas que les athlètes doivent être plus ouverts.
00:02Je pense que c'est à eux de décider s'ils se sentent confortables en disant de leur propre santé mentale,
00:08car c'est quelque chose de très délicat.
00:11Nous, les athlètes, nous avons cette sorte de plateforme et cet accès.
00:17Je pense que c'est très puissant quand un athlète parle de sa santé mentale,
00:23parce que beaucoup de temps, on pense que les athlètes sont super humains et qu'ils peuvent faire tout,
00:28et qu'ils ne se battent pas, alors qu'en réalité, je pense qu'on se bat silencieusement,
00:32parce qu'on ne veut pas que les gens pensent qu'on est faibles,
00:35ou qu'on ne veut pas qu'ils s'inquiètent de nous,
00:40et je pense vraiment que l'illumination des luttes que nous traversons nous humanise,
00:46et ça nous apporte un sujet qui est vraiment nécessaire.
00:52La santé mentale a vraiment de la place, et ça peut créer ou détruire un être humain.
00:57Et c'est simplement apporter cet aspect humain aux athlètes en général.

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