Marc Petit était l’invité de La Matinale Eté sur CNEWS ce jeudi 8 août. «J’ai subi trois agressions en tant qu’élu, je suis équipé d’un bip anti-agression», a affirmé le maire de Claira dans les Pyrénées-Orientales.
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00:00Effectivement, c'est malheureusement la troisième agression que je subis en tant qu'élu.
00:05La première, c'était par des gens du voyage.
00:07La deuxième, par un dealer où on a demandé de cesser son activité.
00:13Et le troisième, par un estivant qui est venu, on va dire, perturber le voisinage.
00:21Et cela paraît fou aujourd'hui, mais le résultat de tout ça,
00:24c'est que vous êtes équipé d'un bip anti-agression.
00:27Expliquez-nous concrètement comment ça marche, un bip anti-agression.
00:31Écoutez, un bip anti-agression, j'ai rentré plusieurs numéros au niveau du logiciel.
00:37C'est le bouton d'alerte, protection des élus, Warimi.
00:41On rentre plusieurs numéros de téléphone et si jamais, effectivement, on se fait agresser,
00:45on appuie trois fois sur le bip et automatiquement, l'appel est enregistré.
00:51Nous sommes géolocalisés pour dire qu'il y a une intervention des forces de l'ordre rapide et efficace.
00:58Je trouve ça quand même incroyable qu'on soit aujourd'hui, malheureusement,
01:01obligés de s'équiper de ce type de matériel.
01:03Je tenais à remercier l'État qui met à disposition des élus ce type de dispositif.
01:09Mais après, malheureusement, une fois qu'on commence à agresser aussi les forces de l'ordre,
01:12les pompiers, le personnel soignant ainsi que les enseignants,
01:16ça devient quand même un peu compliqué pour nous,
01:19parce qu'ils sommes au premier front avec les citoyens.