• il y a 3 mois
Muriel Hurtis, ancienne sprinteuse et médaillée de bronze à Athènes en 2004, était l'invitée du Live BFM.

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Transcription
00:00En athlée, Muriel Hurtys, comment vous expliquez les résultats un petit peu décevants de la France ?
00:06C'est un sport universel, peut-être le plus universel de tous, un sport très concurrentiel,
00:11dit aussi Marie-Jo Pérec dans Le Parisien ce matin.
00:14Oui, il y a beaucoup de concurrence.
00:16Après, on a une équipe de France jeune qui se construit, on a vraiment du potentiel,
00:21peut-être un peu prématuré, un petit peu tôt pour ces Jeux de Paris 2024.
00:27Il reste encore quelques épreuves et j'espère qu'on va aller chercher les médailles qui nous manquent.
00:33Je pense à Gabriel Duhal sur 800 m, à Clément Ducos sur 400 m qui nous a fait une superbe course pour entrer en finale.
00:42Et puis, on a une culture aussi de relais.
00:43Donc, j'espère qu'on va aller chercher quelques médailles.
00:47Mais c'est une équipe de France qui se construit progressivement et qui va performer.
00:53Avec beaucoup d'attente et donc une forme de pression considérable.
00:56Marie-Jo Pérec, toujours elle, dans Le Parisien, elle écrit ceci.
00:59Certains avaient une petite chance de briller.
01:01Ils ont pris de plein fouet cette pression qui parfois transcende, mais parfois aussi tétanise.
01:06C'est vrai, ce n'est pas facile de courir aussi à domicile.
01:09Ça dépend des athlètes.
01:10D'autres vont se transcender, vont être portés par le public.
01:13D'autres vont être un peu tétanisés.
01:16Moi, j'ai eu la chance de faire des championnats du monde en France en 2003.
01:21Et l'effervescence du public nous a vraiment aidés.
01:25On a fait à ce moment-là un record de médailles pour l'athlétisme sur des championnats du monde.
01:30Donc, le public peut aider à domicile.
01:33On a plutôt tendance à briller que l'inverse.
01:37Mais certains athlètes peuvent aussi passer à côté.

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