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Transcription
00:00Bonsoir à tous et merci d'être venus aujourd'hui pour cette émission sans détour.
00:05C'est un plaisir de vous retrouver dans ce programme sans détour.
00:10Toujours un plaisir de nous retrouver devant vos petits écrans.
00:13Mesdames, Messieurs, bonjour et ravie de vous retrouver pour un autre numéro de votre émission sans détour.
00:19Comme vous le savez, nous avons beaucoup de choses à discuter aujourd'hui.
00:24Mais avant tout, je voudrais vous parler de l'organisation de Badjit Fosé.
00:31Je vais vous parler de l'organisation et je vais commencer par Adja Rougiyatou Ndiaye.
00:54Elle est au sein de Badjit C'est Réal et elle est aussi coordonnateur de C'est le budget.
00:58Nous allons commencer par Adja.
01:03Expliquez-nous les raisons qui vous ont motivés à mettre en place le club budgétaire.
01:11Et quel est votre objectif pour le club?
01:15Le club jeune de suivi budgétaire a été mis en place par l'ONG Badjit.
01:20Badjit est une organisation non-gouvernementale
01:24avec la vocation de promouvoir la bonne gouvernance et l'engagement citoyen à travers les nouvelles technologies.
01:30A la base, Badjit n'avait pas de cible spécifique.
01:34Nous avons ciblé des jeunes et une autre partie de la population.
01:38Mais en faisant des observations, on s'est dit qu'il est temps de mettre en place un club de suivi budgétaire.
01:44La première motivation est qu'il y a un manque de représentativité des jeunes.
01:49Nous n'avons pas gêné les grandes assemblées nationales, les conseils environnementaux ou les collectivités territoriales.
01:58On s'est dit que c'est pas normal que 70% de la population n'ait pas accès à ce pouvoir de décision.
02:06La deuxième motivation est l'ignorance des jeunes.
02:11J'ai fait mes études à l'école supérieure de Dakar.
02:15Mais dans mes premières années, j'ai entendu des étudiants dire qu'il n'y avait pas de bourse.
02:20Ils se sont dit qu'ils devaient faire des grèves parce que la bourse n'était pas disponible.
02:23Je pense que c'est la première chose qui nous a mis à l'oreille.
02:26A l'université, le plus haut niveau d'études, il n'y a pas de bourse.
02:31Il n'y a pas d'impôts, on ne sait pas s'ils sont des contribuables ou non.
02:37Il y a l'impôt d'anesthésie et la TVA indirecte.
02:40Peu importe ce que c'est, tu paies l'impôt.
02:44La bourse est ton financement.
02:46Tu cotises pour nos étudiants et quand on fait un écharpe, on cotise pour nous-mêmes.
02:52C'est pour ça qu'il faut que les jeunes sachent ce qu'est la finance publique et le financement de l'Etat.
02:58On a aussi vu l'immigration clandestine.
03:04Plus de 50.000 jeunes ont disparu en mer entre 2022 et 2024.
03:12Si on sait qu'ils ont le pouvoir de décision et qu'ils sont concernés par l'Etat
03:18et qu'ils décident par exemple des programmes destinés aux jeunes tels que Fongib ou DER
03:23quels sont les programmes pour lesquels ils devraient aller
03:25je pense que c'est là qu'on va voir les leviers qu'ils peuvent activer pour changer les choses.
03:32C'est ça qui nous a motivés à créer le club.
03:35L'objectif du club est de créer un cadre d'échange et de partage entre les jeunes
03:39pour qu'ils puissent savoir où se trouve l'Etat et ses responsabilités en tant que citoyens.
03:53Vous pensez que l'atteinte de ces objectifs a permis un renforcement de la compétence des jeunes sur les budgets?
04:03Oui bien sûr parce que nous avons commencé nos activités en juin 2023.
04:07De juin 2023 à juillet 2024, on est allé à Indalit en face avec les étudiants de l'UQAD.
04:15On est allé à Douta Seikh, à Guédiouai avec les jeunes de l'UBG.
04:20On est allé à l'ESP, à l'Université.
04:23On est allé aussi à l'UGB, l'Université Gaston Berger.
04:26Avec toutes les rencontres qu'on a eu à faire avec les étudiants, on s'est rendu compte qu'ils en savaient très peu.
04:32Mais on s'est rendu compte qu'ils en savaient beaucoup sur les budgets.
04:36Je pense qu'on a pu renforcer leur capacité et je pense qu'il n'y a jamais eu de rencontre comme celle-ci.
04:40Si tu es allé à l'UBG, tu n'as pas rencontré personne.
04:43Si tu es allé à l'UBG, tu n'as pas rencontré les questions concernant les finances publiques.
04:49Est-ce que tu as rencontré les jeunes qui ont participé à la fête?
04:53Bien sûr, on est allé à Guédiouai avec les jeunes de l'UBG.
05:00La première chose qu'on a fait avec eux, c'est demander leur âge et leur emploi.
05:06On a vu que la majorité n'avaient pas un vrai emploi.
05:10Donc on s'est rendu compte qu'ils n'étaient pas contribuables et qu'ils n'avaient pas d'impôts.
05:15Alors qu'ils étaient des jeunes de l'UGB.
05:17On a pu parler avec eux pour leur expliquer qu'ils font partie de la finance publique.
05:24Ils ont même été surpris de savoir qu'ils ont le droit de faire leur comptabilité pour l'année.
05:32C'est un droit qu'ils ont en tant que citoyens.
05:35Je pense que c'est la plus grande interaction que nous avons avec les étudiants de la banlieue.
05:41Est-ce que vous avez des résultats positifs sur ça?
05:44Bien sûr, on a créé un groupe Whatsapp avec près de 200 membres.
05:49On a vu que les jeunes ont commencé à s'intéresser énormément à la participation des jeunes au développement.
05:58L'adoption d'une monnaie locale ou non, la dette publique etc.
06:02On fait en sorte qu'ils comprennent beaucoup de choses sur la finance publique.
06:07Pour qu'ils prennent des décisions sur leur avenir et qu'ils comprennent ce qu'il y a à savoir sur les finances.
06:18Abdel Kader, vous avez parlé de l'objectif de l'université Gaston Berger à Saint-Louis.
06:27Quelle formation proposez-vous aux étudiants?
06:34La dernière fois qu'on est allés à l'UGB, on a parlé avec les étudiants.
06:42On a été surpris par leur teneur intellectuelle.
06:47On a fait un travail très profond pour parler de la dette publique.
06:56On leur a dit qu'on devrait l'aborder avec l'Etat et l'institution pour financer les jeunes.
07:04Mais on n'a pas pu le faire car les étudiants ont des connaissances.
07:10Et tout ce qui relève de la gestion publique, on l'a bien maîtrisé.
07:15C'est ce qu'on a vraiment besoin de parler.
07:16Adja, quelle est l'initiative du grand prix de l'UBC?
07:24Le grand prix, c'est la compétition des jeunes.
07:28On s'est dit que les jeunes n'aiment pas lire et qu'on allait le faire.
07:32Donc, on s'est dit de joindre l'utile à l'agréable pour faire sortir leur talent et sensibiliser eux-mêmes.
07:41On s'est dit de créer un prix pour toutes les catégories.
07:45Musique, art, rédaction d'articles, design, etc.
07:48On s'est dit de faire ce que l'on pouvait mais autour du budget de l'Etat.
07:53De faire de la sensibilisation ou quelque chose à titre informatif.
07:56Après ça, on va choisir de nominer et de faire une grande compétition en public.
08:01On peut prendre quelqu'un ou quelqu'un de sa catégorie pour avoir sa récompense.
08:06Raphaël Kader, quelles sont les grandes lignes des perspectives du club?
08:13Je pense que c'est Adja qui maitrise ces grandes lignes car elle est pilotée par un autre club.
08:18Mais si on écoute ce qu'elle a dit et si on suivre le travail qu'elle a fait
08:24on verra que les perspectives ne sont pas liées à la connaissance budgétaire au Sénégal.
08:29Surtout pour les jeunes et les jeunes femmes.
08:32Et aussi pour la redevabilité.
08:35Que ce soit au Sénégal ou au Niagara, tous les politiciens devraient parler à Adja.
08:43On verra ce qu'elle va dire et si elle n'y est plus, on verra.
08:48D'accord Adja, surtout sur l'implication des jeunes.
08:52On a un club restreint de 200 membres mais notre objectif est d'être un club régionaux.
09:01Chaque région avec ses problèmes car les jeunes sont soulevés à chaque rencontre.
09:07Ce sont les problèmes des collectivités territoriales.
09:09Pour l'instant, on est juste plus axés sur le budget de l'Etat
09:14mais on veut aller plus en profondeur pour les collectivités territoriales.
09:17Pour que chaque citoyen, chaque jeune sache que les collectivités
09:21ont un budget et qu'ils doivent dépenser.
09:24On veut que les jeunes sachent qu'ils sont concernés.
09:28Je me dis qu'il y a un manque de représentativité
09:32mais les jeunes ne sont pas là pour s'occuper d'eux-mêmes.
09:35Ils veulent s'occuper d'eux-mêmes pour qu'ils puissent aller à l'Assemblée Nationale
09:38et se présenter comme débutants.
09:40Ils veulent s'occuper d'eux-mêmes et avoir de la place.
09:44C'est un peu ça le but du club, on veut que les jeunes soient impliqués dans la vie sociétale
09:50pour que tout le monde sache qu'ils sont concernés.
09:53D'accord, où commencez-vous avec le budget mensuel?
09:58Je vais laisser la parole à Kader.
10:00Je pense que le webinaire Seine-Budget doit d'abord définir le tour.
10:06Seine-Budget sait ce qu'il y a, c'est son budget.
10:10Le point de départ est qu'il y a un désintérêt concernant le budget au Sénégal.
10:18Je pense que c'est un manque d'informations.
10:22Il y a aussi un manque d'informations concernant l'instance.
10:27On a lancé Seine-Budget ce mois dernier, je pense que c'était la première édition.
10:35Ca a parlé de tout ce qui est impact des instances qui financent les jeunes.
10:39Comme par exemple DER, FONJIP, ANPEJ et d'autres.
10:44Le point de départ est très important.
10:46Après avoir fait une observation avec le directeur, je le salue de passage.
10:50On a d'abord décidé de savoir ce qu'est Seine-Budget.
10:55Où devons-nous aller pour pouvoir parler avec l'autorité budgétaire.
10:59Mais aussi, il faut avoir de la devabilité.
11:02Pour le budget, il faut utiliser les technologies.
11:08La technologie est en cours de développement.
11:11Mais on planifie d'en faire plus pour que tout le monde puisse l'utiliser.
11:15La première fois qu'on a parlé, il y a eu des professeurs qui ont participé.
11:20Comme Ali Ounfal, je le salue de passage.
11:23Comme Mingi Ndiaye qui est une représentante des femmes.
11:26Il y a aussi Koumél Ni Amacham.
11:30On a parlé de nombreux thèmes et de nombreux points.
11:33Je pense que cette question m'a permis d'en parler.
11:36Effectivement, votre conclusion est la première édition.
11:40Pour la première édition, notre conclusion est
11:43qu'il faut fusionner les entités financières au Sénégal.
11:48Un exemple pertinent est DER.
11:53Avec un financement de 30 milliards en mai 2018.
11:587 ans après, on se retrouve selon l'ANSD avec 23,2% de taux global de chômage.
12:05Surtout pour les femmes et les enfants.
12:0836,7% de taux de chômage contre 13,3% de chômage pour les hommes.
12:15Je pense que les chiffres parlent d'eux-mêmes.
12:18Dans les zones rurales, 31,7%
12:23et dans les zones urbaines, 17,5%.
12:26C'est une disparité énorme et c'est ce que nous avons déjà parlé.
12:29Comme je vous l'ai dit, il y a des professeurs, des représentants de la société civile
12:35et aussi des étudiants et certains qui n'ont même pas de travail.
12:40Vous savez que votre idée est de fusionner ces entités,
12:43créer des espaces jeunes et aussi promouvoir encore mieux
12:47l'importance de l'inclusion budgétaire dans les réseaux sociaux
12:50parce qu'il y a une bombe de jeunes qui est en train de se préparer sur les réseaux.
12:54Brice Koué, je le salue de passage, a dit que c'est une bonne idée
12:58et Amodou l'a bien soutenu.
13:00Je pense que c'est une bonne idée et une conséquence.
13:04On ne peut pas éviter de tirer comme conclusion.
13:07Que voulez-vous faire pour soutenir votre audience
13:11surtout pour les femmes?
13:13Merci pour cette question très importante.
13:16Quand nous aurons terminé notre réunion,
13:19nous avons souligné que nous voulons travailler avec toutes les femmes
13:23et plus précisément les Badié Nougor, les organisations des femmes au Sénégal.
13:29Nous allons aussi intensifier notre communication dans les réseaux sociaux
13:32et j'espère qu'avec l'aide du Sénégal News, nous pourrons faire mieux.
13:36Nous voulons aussi avoir une présence dans les communautés locales
13:40car c'est très important de communiquer avec ceux qui sont dans les communautés locales.
13:45Je pense que c'est ce que nous avons déclaré comme stratégie.
13:48Est-ce que vous pourriez nous en parler sur la conception de la vidéo
13:54et sur l'interactif qui a les mêmes objectifs?
13:58La vidéo va aussi sur le budget du Sénégal.
14:04Nous utiliserons les technologies qui sont à notre disposition
14:09pour diffuser les infos relatives au budget au Sénégal
14:14car tous les enfants du Sénégal doivent savoir où se trouve leur classe.
14:18Où est-ce qu'elle se trouve et comment est-elle gérée?
14:21Nous avons aussi créé une vidéo sur l'IRL.major du budget
14:29sur Wallof qui est publiée sur les réseaux sociaux.
14:33C'est le Wallof qui représente l'interactivité.
14:37Si vous le faites en français, il y a 10% de Sénégalais qui ne parlent pas français.
14:43Si vous le faites en Wallof, il y a 100% de Sénégalais globalisés.
14:48Merci beaucoup pour l'information.
14:52Je vous laisse maintenant.
14:59Je veux juste vous exhorter à venir vers l'information.
15:05L'information est disponible à vous.
15:09Tout ce qu'on fait sur le site du ministère des finances
15:13on fait juste de la simplification pour que tout le monde sache
15:17que si vous ne parlez pas le français, il y a des vidéos en Wallof
15:21ou si vous ne connaissez pas le français, il y a des vidéos en Wallof.
15:26Vous êtes vraiment consacrés à tout ce que j'avais à vous dire.
15:33Je n'aime pas les chiffres mais je vais adhérer.
15:37C'était un plaisir.
15:38C'était un plaisir et je pense qu'il n'y a rien à ajouter à ce qu'Adia m'a dit.
15:43Tout ce que je veux dire c'est que je remercie toute l'équipe de Badjit.
15:46Je veux aussi dire à tous ceux qui travaillent et surtout ceux qui n'y travaillent
15:51qu'il faut vraiment s'occuper de ce qui se passe.
15:55Et c'est pour cela qu'on est là.
15:57Comme vous l'avez dit, vous allez rejoindre les Badjits littéraires et scientifiques.
16:04Je n'aime pas les chiffres mais on va essayer de rejoindre l'équipe.
16:11Comme on l'a déjà fait, je pense que vous êtes dans le secteur formel comme informel.
16:19Vous pourrez rejoindre les Badjits littéraires et scientifiques.
16:26D'ici là, portez-vous bien et passez une excellente journée.

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