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00:00Très bon lundi matin avec nous sur RTL. Suite de cette matinale spéciale, on continue d'entretenir la flamme olympique au lendemain de la cérémonie de clôture.
00:07A mes côtés ce matin, Jean-Michel Rascol, bonjour.
00:09Bonjour Stéphane.
00:10Grâce à vous, je le signale, en studio avec nous ce matin sur RTL, deux des plus beaux symboles de ces Jeux.
00:16Je vous laisse l'occasion de nous les présenter.
00:19Oui, les Jeux sont passés comme un éclair laissant sur son passage une pluie de médailles et des souvenirs pour la vie.
00:24Et à l'origine de ce spectacle unique, il y a deux silhouettes qui portent la flamme dans la nuit humide jusqu'à son écrin des Tuileries.
00:32Ils sont là avec nous ce matin.
00:34Bonjour Marie-Jo.
00:35Bonjour.
00:36Bonjour Teddy Riner.
00:37Bonjour à tous les deux.
00:39Alors le 26 juillet dernier, le monde vous a vu, des milliards de téléspectateurs vous ont observé, enviés.
00:45Que reste-t-il de ce moment, Marie-Jo ?
00:48Alors pour moi, c'est quelque chose qui me marquera en fait pour toute ma vie.
00:54Sincèrement, d'être là avec Teddy qui est un Godoubrian comme moi, c'était quelque chose de très, très émouvant, de très fort.
01:10C'était un très beau message en fait, vraiment pour toute la France, pour le monde entier.
01:19Pour moi, je l'ai déjà dit et répété, en fait c'est même mieux qu'une quatrième médaille d'or.
01:27C'est quelque chose de grandiose.
01:30Et franchement Teddy, je pense que là tu peux la rajouter à toutes ces médailles que tu as déjà.
01:39Ça en fait une de plus.
01:42Aux quatre médailles d'or et à toutes les autres, Teddy.
01:45Oui, forcément.
01:47C'était quelque chose d'extraordinaire de pouvoir partager ça avec Marie-Jo.
01:52C'est vrai, on vient de la même île.
01:54Mais moi, c'est encore plus particulier puisque Marie-Jo, quand on me parle de Jeux Olympiques,
01:58le premier souvenir qui me vient, c'est elle en train de trancher la ligne d'arrivée.
02:01Donc être avec la grande sœur du sport français, c'est quelque chose d'extraordinaire.
02:06C'est quelque chose d'irréalisable, André.
02:09Parce que jamais j'aurais pensé que je serais à côté d'elle pour vivre ce grand moment.
02:13Jamais j'aurais pensé à des Jeux de cette manière-là.
02:17Et en fait, ces Jeux Olympiques ont été juste les plus beaux que j'ai jamais vus.
02:23Et puis quand je parle avec certains qui en ont fait autant pendant leur carrière,
02:27qui ont vu peut-être les cinq derniers Jeux,
02:29ils me disent « Non, la vérité, vous avez fait quelque chose de grand, de beau et c'était magique. »
02:34Donc je pense que tous ceux qui ont participé à ces Jeux Olympiques peuvent être fiers d'eux.
02:39Marie-Jo, vous avez ensuite profité de ces Jeux.
02:41Et Teddy les a en quelque sorte construits.
02:44Alors c'est vrai que moi j'étais la supportrice de toutes les équipes de France.
02:50Parce que je suis allée presque partout encourager les athlètes.
02:55Moi j'ai pris ce rôle vraiment au sérieux.
02:58J'étais derrière eux.
03:00Toute l'énergie, tout ce qu'on pouvait leur donner, je pense que c'était important.
03:06Donc ça me faisait plaisir d'être là.
03:10J'ai vécu des Jeux magiques, incroyables.
03:14Et sincèrement, comme tu le dis, ce sont les plus beaux.
03:18En fait, moi mes premiers Jeux remontent à 88.
03:22Et j'ai raté que ceux de Tokyo.
03:25C'est seulement...
03:29Vraiment, c'est les plus beaux.
03:31Les Jeux à Paris, les Jeux dans la ville, c'est les plus beaux.
03:34Et je vois que tu as réagi 88.
03:37Alors, est-ce que tu étais né ?
03:40C'est fou. C'est dingue.
03:42Là, t'as mis une date, tu m'as assommé.
03:46Teddy, dans le dojo, c'était pas gagné d'avance.
03:48Il y avait eu une énorme envie.
03:50Mais il fallait construire cette victoire.
03:52Que ce soit avec le poids, avec la technique, ce fameux Kumikata,
03:55l'art de poser ses mains sur le kimono de l'adversaire.
03:57Tout était réuni.
03:59Tout était réuni.
04:00Après, si on fait un petit remake en arrière, il y a eu du boulot.
04:05Tout ce qui s'est passé en individuel ou par équipe a été travaillé.
04:11Qu'est-ce que je peux dire ?
04:12À un moment, j'en pouvais plus.
04:14J'avais envie de souffler dans cette préparation.
04:16Et à chaque fois que j'avais des petits coups de mou,
04:18ou que j'étais externué, je me disais, tu sais pourquoi tu le fais.
04:22Et franchement, je suis content d'avoir écouté mon staff au millimètre près.
04:26Parce que tout ce qui s'est passé, tout ce qui m'a permis de gagner,
04:30c'est toutes ces choses où je me revois en train de suer,
04:33de reprendre mon souffle, de trouver l'oxygène nécessaire
04:35pour pouvoir continuer à faire ce que mon staff me demandait.
04:38Donc franchement, un grand bravo à toute cette équipe qui m'entoure.
04:42Et je suis content d'avoir pu trouver les clés sur chacun de mes combats.
04:48Il y a les deux médailles d'or.
04:50La première, c'est vous à 100%, je dirais.
04:54La deuxième, il a fallu construire et que, face au Japon en finale,
04:59les circonstances deviennent favorables.
05:01Vous n'êtes plus maître de votre destin.
05:03Ah oui, carrément. Lorsque je vois qu'on commence à tourner à 3-1
05:07et qu'on est en train de voir cette finale s'éloigner,
05:09je n'ai pas beaucoup douté parce qu'il fallait remotiver les troupes.
05:12Tant que ce n'est pas fini, moi, tout est possible.
05:14Mais 3-1, je me suis dit, oula, ça ne prend pas le bon chemin.
05:18Il fallait remobiliser les troupes, il fallait que chacun,
05:21les derniers points qui pouvaient nous faire encore croire à cette victoire,
05:24fassent leur job.
05:26C'est là qu'intervient.
05:28Et ce n'est pas ceux qu'on pensait.
05:31Et franchement, ce jeune garçon, Gaba,
05:34il nous a rendu fiers, il nous a rendu l'envie
05:39et cette magie d'aller chercher cette médaille.
05:42Et ça rend encore la chose encore plus belle quand il y a toute cette difficulté.
05:46Alors oui, on va nous dire qu'on est vraiment des sados,
05:49mais une victoire facile n'aurait pas été pareille
05:53que ce qu'on allait puiser chacun en nous
05:57pour aller chercher cette belle médaille.
05:59Il y a le scénario incroyable, le tirage au sort électronique
06:02qui vous désigne, vous Teddy Riner,
06:05à nouveau face à Saito le Japonais pour le combat décisif.
06:08La vérité, j'ai du mal encore à y croire
06:11parce que c'est tellement...
06:14Je me demande si ce n'est pas fait exprès,
06:16qu'on me renvoie encore au charbon.
06:18Après, bien sûr, moi quand il faut y aller, j'y vais.
06:22Surtout quand on voit les yeux, les regards,
06:26les dernières paroles de mes camarades pour aller chercher cette médaille.
06:30Donc voilà, moi je voulais que tout le monde rentre avec
06:33cette belle médaille d'or autour du cou, avec un titre olympique
06:36et surtout cette joie que j'ai pu ressentir la veille.
06:39Retrouver les sourires sur les visages de mes camarades.
06:42Moi c'était mon objectif et on l'a fait.
06:46On a réussi et c'était que plus beau pour tout le monde.
06:50C'était juste incroyable pour certains de l'équipe.
06:55J'avais eu quelques mots en matinée où j'en avais dit, voilà,
06:59cette médaille d'or, on peut aller la chercher.
07:01Il va falloir faire un gros travail d'équipe,
07:04battre les uns pour les autres,
07:06mais je vous promets que vous aurez la même joie
07:08et vous aurez le même sourire que moi
07:10et ça effacera toutes les négativités de la semaine.
07:14Et à la fin de la journée, j'aurais dit, je vous l'avais pas dit.
07:17Et c'est vrai que c'était juste...
07:19Mais c'est beau de les voir avec le sourire,
07:21c'est beau de les voir avec pour certains deux médailles,
07:24et c'est surtout beau de fêter tous ensemble,
07:27sans avoir ce regard un petit peu dans le vide
07:31où tu fais pas partie de la fête,
07:33où t'as des remords parce que t'as loupé quelque chose.
07:36Non, ça efface tout et c'est tout le monde qui est content,
07:39c'est toute une fédération, c'est toute une nation qui est contente
07:41et c'était... waouh !
07:43C'était dingue !
07:44Comment se sent ce matin le plus grand judoka de tous les temps ?
07:48Il se sent un petit peu fatigué,
07:50parce que la cérémonie d'hier,
07:52c'est vrai qu'elle était encore émouvante,
07:54et du coup, encore des impressions plein la tête.
07:58Et la petite fête aussi, non ?
07:59C'est vrai que je t'en parle beaucoup en ce moment,
08:01mais j'ai vraiment envie de fêter pleinement cette médaille,
08:05parce que c'est vrai que tout au long de ma carrière,
08:07c'était pas évident.
08:08A chaque fois, on referme vite le livre,
08:10et puis on se reconcentre.
08:12Là, je prends le temps parce qu'en fait,
08:14il me reste quatre ans,
08:15et chaque année, je vais profiter pleinement
08:17de toutes ces nouvelles choses qui vont m'arriver dans ma vie.
08:21Après la liesse, il y a eu le partage,
08:23et ce voyage en Guadeloupe.
08:25Un voyage qui vous a ému, Marie-Josée Pérec ?
08:27Oui, beaucoup.
08:28En fait, les Guadeloupéens sont comme ça.
08:31Moi, ça m'a rappelé la première fois
08:34que j'ai gagné une médaille olympique,
08:37où la Guadeloupe était de l'aéroport à ma ville, à Bastère.
08:43Il y avait une haie d'honneur, c'était un truc de dingue.
08:45En fait, ils savent faire ça.
08:48Ils sont chauvins.
08:54Pour eux, c'est tellement important.
08:56En fait, c'est une île où les gens sont très sportifs,
09:00où ils suivent toute l'actualité du sport.
09:04Ils sont passionnés.
09:09Chaque sportif guadeloupéen est vraiment fêté
09:13à la hauteur de leur résultat.
09:17C'était un moment de folie, de dingue.
09:21J'ai halluciné encore une fois.
09:23On a du mal à décrire ce qui s'est passé, Teddy.
09:26Ce bus impérial, le stade qui était plein.
09:29Moi, je ne m'attendais pas du tout à ça.
09:32Moi, d'habitude, à chaque fois, on fait la fête à l'aéroport.
09:34Et puis après, je fais mes vacances tranquilles.
09:36Les gens, tout au long de la semaine de mes vacances,
09:39je vais sur différentes opérations
09:41où je passe dire bonjour, je salue les gens.
09:44Mais de là à voir tout ça,
09:46tout le peuple fêter, danser,
09:49me saluer, m'honorer de cette manière,
09:51je ne m'y attendais pas.
09:52Ensuite, vous êtes revenu, vous avez profité des Jeux.
09:55On vous a vu au premier rang,
09:56à la finale de basket France-États-Unis
09:59avec vos copains.
10:01Il y avait Thierry Henry, il y avait Omar Sy.
10:03J'ai même vu Antoine Dupont.
10:05Oui, on était tous.
10:07Déjà, improbable.
10:09France-États-Unis, Jeux Olympiques,
10:12finale de dingue.
10:15La vérité, j'entendais à ma droite, à ma gauche,
10:17ça va être dur.
10:18J'entendais dans les gradins, aller l'estate.
10:21Non, non, non, c'est la France.
10:23On peut y croire, c'est les Jeux.
10:24Et moi, j'y ai cru jusqu'à la dernière deux minutes
10:27avant que Steph nous éteigne.
10:32Steph Curin avec ses trois points phénoménales.
10:35Mais voilà, c'était malgré tout un très beau match.
10:39J'ai l'habitude de voir des matchs,
10:40mais là, il y avait une intensité.
10:42Ça a joué fort, ça a joué vite.
10:45Les deux n'avaient pas envie de perdre,
10:46les deux voulaient gagner.
10:48C'est aussi ça, la magie des Jeux,
10:50c'est de voir des gars, des filles se battre
10:54pour aller chercher cette belle médaille d'or,
10:56tout donner.
10:57C'était incroyable aussi, ça.
10:58L'un comme l'autre, vous auriez pu jouer au basket ?
11:00À ce niveau-là ?
11:01Non, pas à ce niveau-là.
11:05Moi, je ne crois pas.
11:08Je ne me suis pas trompée de sport.
11:10Moi, je pense que j'ai fait le bon choix aussi.
11:12C'est vrai, je me souviens,
11:14quand j'étais plus jeune,
11:15ils voulaient me recruter.
11:18Même si je suis un grand rêveur
11:21ou bien un amoureux du sport,
11:23je n'ai aucun regret.
11:24J'aime tellement le judo
11:25que je n'ai même pas envie de me dire
11:27où j'aurais pu.
11:28Marie Jour, qu'est-ce qui vous étonne le plus
11:30chez Teddy Wiener ?
11:33Déjà, sa longévité, son envie.
11:37Sa détermination.
11:40Mais en fait, c'est la Guadeloupe
11:45qui est comme ça, je crois.
11:47Quand on regarde l'histoire du sport guadeloupéen,
11:52je crois qu'on a 17% des médailles
11:58comparées à chaque département.
12:06Vraiment, c'est un département qui aime le sport,
12:11où les gens ont cette envie d'être grands,
12:16de marquer l'histoire.
12:18Je ne sais pas, ça vient d'où ?
12:20Il faudrait peut-être qu'on cherche,
12:23mais pour l'instant, on n'a pas la réponse.
12:25C'est dans la nourriture.
12:27C'est vrai que c'est un état d'esprit,
12:30je pense, qui est différent.
12:32Les gens ont un mental très fort.
12:38Ils ont envie de briller.
12:41C'est une source d'inspiration,
12:44Marie-Jo, pour vous, Teddy ?
12:46Ça l'a été, bien sûr, quand on est porté
12:48par des grands champions.
12:50Des grands champions, on va dire ça.
12:52Vous faites partie de Marie-Jo ?
12:54Oui, bien sûr.
12:56Après Marie-Jo, ça a été France 98.
13:00Parce que quand on vit la Coupe du Monde à la maison,
13:04et qu'on est un enfant qui aime le foot,
13:07qui aime le sport,
13:09et qu'il y a un événement comme ça,
13:11t'es porté, t'as envie toi aussi
13:13de réaliser de grandes choses.
13:15Je sais que ces Jeux Olympiques
13:17vont porter toute une jeunesse,
13:19vont porter des gens qui vont avoir envie
13:21de se dépasser, parce qu'on a montré
13:23que c'était possible.
13:25Vous vous rendez compte, la moisson
13:27de médailles qu'on a fait,
13:29le kimono est votre plus beau costume,
13:31mais ne sera-t-il pas un peu usé
13:33dans 4 ans ?
13:35Vous aurez alors 39 ans.
13:37Même s'il est usé,
13:39qu'est-ce que je m'en fous ?
13:41J'ai fait le plus dur, franchement,
13:43j'ai fait 5 Jeux Olympiques,
13:45j'ai ramené 7 médailles olympiques,
13:47dont 5 en or.
13:49Aujourd'hui, c'était déjà avant
13:51du plus.
13:53Alors là, ça va être du plus, plus, plus.
13:55J'aimerais bien aller en moonwalk à Los Angeles.
13:57Vous voyez ce que je veux dire ?
13:59Le plaisir de découvrir les Jeux Olympiques
14:01en 2028 au State, parce que ça va être quelque chose.
14:03On va prendre du plaisir,
14:05et à ce moment-là, on verra ce qu'il faut
14:07pour se préparer. Pour l'instant, j'ai le temps, je profite de ma médaille,
14:09de ces médailles, pardon, respectons.
14:11Mais voilà, chaque son son temps.
14:13Ça peut arriver vite,
14:15mais je profite pour l'instant, je surfe sur ma vague.
14:17Au retour de Tokyo, vous disiez
14:19que la France n'était pas une grande nation
14:21de sport, que son ancrage dans la société
14:23n'était pas assez marqué.
14:25Est-ce que ces Jeux, cette pluie
14:27de médailles, ces records battus,
14:29vont changer les choses ? J'espère bien.
14:31J'espère bien. Ça va créer un
14:33engouement. Je pense que le gouvernement va faire
14:35en sorte de continuer de
14:37mettre les choses en place, des dispositifs
14:39pour que la population
14:41et que les infrastructures se développent encore plus.
14:43J'en doute pas, j'en suis persuadé.
14:45On a un héritage. On a un héritage
14:47qui est fort, qui a été visible.
14:49On n'est pas en train de créer
14:51de toutes pièces quelque chose.
14:53On a laissé une trace. Maintenant, il faut
14:55se servir de ça pour impulser.
14:57Marie-Jo, l'héritage, c'est le défi ?
14:59C'est sûr que c'était
15:01l'un des héritages. C'était
15:03justement de mettre la population
15:05à faire de l'activité physique,
15:07à ce que les enfants
15:09embrassent justement
15:11plus le sport,
15:13qu'on puisse découvrir
15:15de nouveaux talents.
15:17C'est vrai qu'avec des résultats
15:19comme ceux-là, forcément,
15:21les enfants vont frapper aux portes
15:25des clubs,
15:27des piscines,
15:29et c'est ce qu'on veut.
15:31C'est comme ça qu'on va
15:33trouver,
15:35détecter de nouveaux jeunes
15:37qui vont grandir
15:39dans nos équipes de France
15:41et nous faire rêver.
15:43On fait tout ça, pourquoi ?
15:45Parce que ça donne du bonheur
15:47aux gens. Regarder les sourires,
15:49les gens sont joyeux,
15:51ils sont heureux,
15:53ils passent un moment de folie,
15:55ils oublient leur quotidien
15:57qui est super dur.
15:59Je trouve que
16:01rien que ça,
16:03ça motive déjà,
16:05quand on sait que ça fait
16:07autant de bien aux gens.
16:09On fait du bien aux autres,
16:11et en même temps, on se fait du bien.
16:13Quoi demander de plus ?
16:15On termine par quelques images,
16:17qui vous marquent la mémoire
16:19quand je vous pose la question ?
16:21Les images des Jeux ?
16:23Forcément,
16:25Teddy, Léon,
16:27Pauline,
16:31il y en a beaucoup.
16:37La vérité, ça a commencé avec
16:39la flamme.
16:41La flamme, ça a été quelque chose.
16:43Ensuite, j'ai envie de te dire,
16:45ce moment où les bleus ont brillé,
16:47c'était extraordinaire. Je les vois célébrer,
16:49je vois l'émotion, le public,
16:51dans chaque aréna,
16:53c'était quelque chose.
16:55J'ai rarement vu ça.
16:57J'espère vraiment que ça va être quelque chose
16:59pour les Paralympiques, parce que nous,
17:01les Jeux Olympiques, c'est quelque chose.
17:03On a fait quelque chose de grandiose,
17:05on est tous très contents, mais eux, c'est juste extraordinaire.
17:07C'est eux les vrais champions,
17:09ça va commencer pour eux.
17:11Ce que les gens ne comprennent pas,
17:13c'est que nous,
17:15on regarde les para-athlètes
17:17en disant que
17:19ce sont nos héros.
17:21Parce que nous, on sait ce que c'est
17:23que de s'entraîner tous les jours
17:25avec un handicap.
17:27C'est des super-héros.
17:29Pour nous, ce sont les Avengers.
17:31Il y a un troisième invité.
17:33Troisième invité qui vient s'inviter.
17:35Vous invitez Teddy Riner,
17:37et moi au dernier moment.
17:39Vous êtes toujours le bienvenu.
17:41Il vient de couper une balle.
17:43Je viens de monter au filet.
17:45Le problème, c'est que là,
17:47félicitations,
17:49je te suis depuis très longtemps.
17:51C'est quelqu'un d'incroyable, de gentil,
17:53de généreux.
17:55C'est notre petit nounours.
17:57Quand on te voit,
17:59on peut imaginer que c'est un bon nounours,
18:01un bon Teddy Bear, comme on dit.
18:03On aimerait bien le prendre dans nos bras.
18:05Sauf qu'on ne peut pas.
18:07En tout cas, quel exploit.
18:09Je peux vous dire une chose.
18:11Moi qui le suis, malheureusement,
18:13depuis très longtemps,
18:15dès l'adolescence, dès son apparition
18:17chez les poids lourds,
18:19j'étais au bord du tatami.
18:21Il était déjà comme ça.
18:23Sa grande qualité, c'est de rester simple
18:25et de conjuguer l'humilité à tous les temps.
18:27Je pense que vraiment, tu vas l'affaire là.
18:29Mais Henri, on vous retrouve dans quelques instants.
18:31Jean-Michel, Marie-Jo, on vous regarde en studio.
18:33RTL au coeur des Jeux.
18:35La dernière, ce matin, ce sera après 8h30.
18:37Merci infiniment d'être venu.
18:39Bonne vacances, on vous dit ça ?
18:41Profitez !
18:43Deux épaules qui claquent sur un tatami jaune.
18:45Une signature indélibile pour Paris 2024.