• il y a 3 mois
#Lfriimedia
Transcription
00:00Le Mali et le Sénégal, c'est un seul et même peuple, nous partageons tellement de choses qu'on
00:12ne peut pas les énumérer ici. Cet entretien a été très insultif, nous a permis de passer en revue
00:18toutes les questions de l'heure, de discuter de manière ouverte, non pas de manière protocolaire
00:24ou solennelle, mais en frères. Parce que comme je l'ai dit, quand je viens ici, je suis chez moi,
00:29on a parlé sans filtre, comme on dit, pour échanger sur les grandes questions de l'heure,
00:35aussi bien au niveau national, au Sénégal comme au Mali. Il ne me sera jamais reproché,
00:42on ne sortira jamais une seule déclaration que j'avais faite avant, qui diffère des déclarations
00:48que j'ai faites aujourd'hui. Sous notre régime, ces genres de pratiques ne pourront jamais
00:54prospérer et personne ne passera par le Sénégal pour soit déstabiliser le Mali ou aucun autre
01:00pays frère, ou alors lui imposer des sanctions de cette nature. Cela n'a pas changé, ça ne changera pas.
01:06Nous sommes tous des pays souverains, nous nous respectons, nous devons nous respecter dans nos
01:12choix souverains et nous respectons le Mali dans ses choix, nous respectons le Burkina dans ses
01:18choix, nous respectons tout le monde, des choix que nous comprenons. Beaucoup de règles ont été
01:22commises par les chefs d'état de la CDAO et que souvent on s'est intéressé beaucoup plus aux
01:26symptômes qu'aux causes réelles qui nous ont conduit à cela. Cela n'a pas changé chez nous.
01:32Il faut que nous mettions les émotions de côté et que nous travaillions sur la base de
01:38préoccupations concrètes. Si on se dit panafricanisme, tout panafricanisme doit avoir comme seul et
01:43unique objectif de réunir les Africains au-delà de nos divergences. Le présent a été très ouvert,
01:51on a eu une discussion très franche, très fraternelle et j'apprécie bien.

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