Ludovic Pinganaud, ancien pompier, expert en gestion de crise, était l'invité du Live BFM.
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00:00Comment est-ce qu'on répartit les forces entre pays ? Là, il y a déjà plusieurs pays qui vont prêter main forte à la Grèce.
00:06Comment on décide de combien de sapeurs-pompiers partent sur place ?
00:09Alors, il y a deux choses. Il y a d'abord ceux qui demandent et ceux qui répondent.
00:13Ceux qui demandent évaluent le besoin en personnel, le besoin en moyens terrestres, le besoin en moyens aériens,
00:21et en font la demande auprès de l'Europe, qui, par l'intermédiaire de son centre de coordination, va solliciter les pays membres.
00:27Dans ce cadre-là, chaque pays va évaluer sa capacité à répondre aux besoins, s'il veut répondre aux besoins et s'il peut répondre aux besoins.
00:33La vraie difficulté dans ces cas-là, c'est « est-ce que nous pouvons, nous, la France, envoyer des moyens en renfort en Grèce
00:40à partir du moment où nous sommes, nous aussi, concernés par le risque feu de forêt ? ».
00:45En ce moment, très peu de feux de forêt sont en cours dans le sud de la France.
00:50Et donc le ministre de l'Intérieur et la direction générale de la Sécurité civile et de la gestion des crises
00:56ont donc fait le choix d'engager ces 180 sapeurs-pompiers, cette cinquantaine d'engins, cet hélicoptère.
01:02Mais ce sont des choix tactiques, des choix stratégiques, répondre aux besoins sans pour autant fragiliser notre couverture opérationnelle.