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Pour le général Jean-Paul Palomeros, ancien chef d’Etat-major de l’armée de l’air, «l’Iran aurait beaucoup à perdre s’il commençait à embraser la région».

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Transcription
00:00Vous savez, le risque, il ne cesse de monter.
00:03On accumule effectivement les forces.
00:05Elles ont une vocation dissuasive et elles sont présentes.
00:09Je crois qu'à chaque fois qu'effectivement un événement se produit,
00:13on monte dans l'échelle des risques.
00:16Donc, il n'est pas étonnant de voir les Américains déployer assez massivement des forces
00:21qui sont à la fois des forces défensives, mais aussi des capacités d'attaque.
00:24Ça a été rappelé sur le sous-marin nucléaire des Tomahawks en particulier.
00:30Très précis et très efficace.
00:32Donc, on a aussi des forces, il faut s'en souvenir,
00:35elles ont agi lorsque l'Iran a attaqué l'Israël au mois d'avril.
00:40On a des forces en Jordanie en particulier pour les Français
00:43qui ont été impliqués dans cette défense.
00:45Donc, c'est aussi un effort collectif.
00:48Est-ce que l'Iran va prendre le risque d'aller plus loin que ce qu'il avait fait en avril ?
00:54Allez, on va espérer que non.
00:56L'espoir n'est pas une stratégie.
00:58Mais enfin, l'Iran a beaucoup à perdre malgré tout,
01:01s'il commençait à enflammer trop la région.
01:05Le risque, c'est évidemment des attaques simultanées,
01:08des différentes factions, je dirais, ou parties.
01:13Les Houthis d'un côté, le Hamas, le Hezbollah,
01:16mais ça ne semble pas vraiment parti pour ça.
01:19Donc, vigilance et surtout dissuasion.
01:22Le mot est prévention, dissuasion.
01:25Il faut faire peur si on veut diminuer le risque.
01:29Finalement, c'est toujours la même méthode.
01:31On montre ses muscles pour ne pas avoir à s'en servir si possible.

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