• il y a 3 mois
La vie d'un locataire d'une résidence sénior de Sainte-Marie a basculé en février dernier. Alors que le septuagénaire se trouvait dans l'ascenseur quand celui-ci est allé taper le plafond avant de chuter à toute vitesse. L'homme qui garde des séquelles a déposé plainte à l'encontre de son bailleur.

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Transcription
00:00On est rentré dans l'ascenseur, il y avait un jeune qui venait voir sa grand-mère.
00:04Il est débarqué pour le deuxième étage.
00:07Il m'a remonté pour le troisième étage.
00:09En arrivant au deuxième étage, l'ascenseur a commencé à ouvrir la porte, mais pas normal.
00:15Il avance et il rame.
00:17Et quand il est sorti, l'ascenseur l'a refermé.
00:20Il l'a ramé toujours.
00:22Il n'a pas pris son cours normal pour monter au troisième, pour déposer en moins.
00:25Il a monté à la vitesse, à une grande vitesse.
00:29Et quand il est monté à une grande vitesse, il n'a pas arrêté non plus, il a monté
00:32et il a tapé le plafond.
00:33Quand il a tapé le plafond, le portail et le portillon en haut l'ont ouvert.
00:37Donc, il avait tous les squelettes de l'ascenseur.
00:41Et comme il était dans un coin, il avait des mains courantes, il a tenu les mains courantes.
00:47Parce que si il n'avait pas tenu les mains courantes, il aurait fait un coup de lapin.
00:49Donc, il a compris ça, il a bien tenu les mains courantes qui étaient dans l'ascenseur.
00:57Et l'ascenseur l'a battu dans le plafond et la porte l'a ouverte.
01:01Quand il a été battu dans le plafond, il est redescendu tout d'un coup.
01:05Tout d'un coup, il a fait noir.
01:07Et à un moment donné, il a ressauté et ça lui a fait un choc.
01:09La porte l'a ouverte avec un bruit infernal.
01:13À la vitesse qui était bien, il a eu le choc que je lui avais donné, mais à un moment donné, oui.
01:16Quand je l'ai ressauté...
01:19Comment ça dans l'ascenseur, bien sûr ?
01:21Je l'ai reçu, mais là, comme dit le patois créole, il a cassé le bruit.
01:31Donc, je lui ai dit que je l'avais emmené à Boé-Sapé à la mort.
01:34Parce que la hauteur de la sortie, la vitesse qui a descendu,
01:39si je n'étais pas, excusez-moi l'expression, si je n'étais pas un homme molle,
01:44je l'aurais été goûté.
01:46Et en arrivant ici, je suis tombé sur mon lit.
01:49Les douleurs commencent dans la main.
01:51Et c'est le lendemain que j'ai pu me lever.
01:56Mes jambes étaient paralysées, d'un côté.
01:58Il n'y a pas de mouvement colombien tébral, carrément.
02:01J'ai eu le choc, le choc émotionnel.
02:04Jusqu'à maintenant, je le ressens à la nuit.
02:09Parce qu'il n'y a pas tout le temps, mais...
02:12bien des fois, c'est fait de cauchemars.
02:14Et depuis ce jour-là, parce que je ne finirai plus dans l'ascenseur,
02:18la SIDR n'a même pas venu là pour demander ce qui se passe.
02:23La SIDR, elle est combien de temps ?
02:25Là, elle rentre.
02:27Après, dans deux ou trois mois, elle va à la glaçasse.
02:31Là, elle va revenir.
02:32Mais où est le responsable d'ici ? Le responsable des personnels ici ?
02:37Mais il ne faut pas oublier, monsieur et madame de la SIDR,
02:39monsieur et madame de n'importe qui, c'est nous qui payons les autres.
02:44Parce que nos locataires, ils payent et ils veulent être payés.
02:46Parce que c'est très rare, moi.
02:48Parce que comme ils ont mes enfants, mes petits-enfants, ils viennent là, avec ça.
02:52Papi n'en a pas besoin, ça, lui.
02:55Mamie n'en a pas besoin, c'est 3K, là.

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