• il y a 3 mois
Véronique Chartier, vice-présidente de l'Union Parisienne, sur le retour des consommateurs de crack après la fin des Jeux olympiques : «Pour nous, rien n'a changé. Je crains le pire».

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Transcription
00:00Oui, tout à fait d'accord. Nous, de toute façon, moi j'habite à Crimée, on est proche de Staline-Crac.
00:07Ça n'a jamais changé. À deux pas de la fan zone, le trafic de stupéfiants continue, il y a toujours des craqueurs.
00:17Donc pour nous, ou des craqués comme vous voulez, pour nous rien n'a changé.
00:22Je vais vous donner un exemple précis. En bas de chez moi, à Crimée,
00:27il y a un groupe de toxicos qui avait disparu. L'un m'avait dit qu'il était hébergé, moi j'ai cru que c'était définitif.
00:35Après la cérémonie de clôture, le lundi matin, ils étaient revenus sur un matelas devant la porte.
00:42Et à chaque fois, il y a des nouvelles têtes, ils ramènent des nouvelles personnes, des nouvelles personnes qu'on ne sait pas d'où ils sortent.
00:54Donc je crains le pire, ça va sortir de partout. De toute façon, nous, je vous le dis tout de suite,
01:00c'est vrai que c'était un peu une parenthèse enchantée parce que des policiers, on était aux anges, on leur disait mais restez, restez.
01:08On en avait un au mètre carré. Plus les soldats de Vigipirate, même à un moment je me suis dit ça un peu trop.
01:17Mais de toute façon, ce n'est pas la police qui va régler le problème.
01:21Les toxicomanes, la plupart des gens là, c'est des gens qui se sentent seuls,
01:26c'est des gens qui n'ont pas de famille et qui restent en groupe parce qu'ils veulent recréer cet espace familial qu'ils n'ont pas.
01:34Et dedans, il y a des gens qui souffrent de troubles psychiatriques.
01:38Oui, finalement, c'est l'accompagnement.
01:40Même s'ils sont conscients qu'ils consomment de la drogue parfois, tellement ils sont complètement défoncés.

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