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Hardtalk: L’économie mauricienne : le modèle actuel, les alternatifs. Les augmentations du salaire minimum garantie, des pensions et autres allocations sociales, le réajustement salarial, les allocations du CSG, le paiement du rapport du PRB…. Autant de facteurs internes qui affectent notre pays, et qui ont été exacerbés par des facteurs externes tels l’augmentation du fret, les conflits globaux, la dévaluation de la roupie. Comment négocier tout cela, et quel rôle les PME, les sociétés manufacturières et exportatrices auront-ils à jouer. Des questions qui seront au centre des débats ce mercredi après-midi de 17h30 à 19h00 dans l’émission Hardtalk. Les invités : le Dr Vishal Jaunky, économiste, le Dr Rungen Rengassamy expert-comptable et Amar Deerpalsing, chef d’entreprise et représentant des PME. Rendez-vous de 17h30 à 19h00. ⌚ Vous pouvez participer à notre émission en appelant au 213 7777 à partir de 18h00.

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00:00:00Chers auditeurs, bonsoir et bienvenue dans l'émission Hard Talk.
00:00:29Aujourd'hui, le 21 août 2024.
00:00:34Alors, qui nous peut causer aujourd'hui une sale émission, c'est l'économie mauricienne.
00:00:37Le modèle actuel, l'alternative, l'augmentation du salaire minimum garantie,
00:00:43la pension, les allocations sociales, réajustement salarial, l'allocation CSG,
00:00:48le paiement du rapport, le POB, les facteurs internes qui peuvent affecter nos pays
00:00:53et qui sont exacerbés par des facteurs externes comme l'augmentation des frais,
00:00:57les conflits dans le monde, l'évaluation de l'ARUPI et comment négocier tous ces facteurs-là
00:01:05et quel rôle l'entreprise, surtout les PME, les sociétés qui produisent, les manufacturiers
00:01:11et les sociétés qui exportent, quels sont leurs rôles pour jouer.
00:01:15Et donc, pour développer un petit peu ce thème-là, nous avons avec nous en studio
00:01:21le Dr. Vichal Junkie qui est un économiste.
00:01:24Dr. Junkie, bienvenue dans l'émission.
00:01:27Bonsoir, Limney. Bonsoir, les sociétés du top FM.
00:01:29Alors, nous avons aussi le Dr. Ranga Samy qui est un expert comptable.
00:01:34Et, docteur, bienvenue dans l'émission.
00:01:37Bon après-midi, Limney.
00:01:38Et donc, un petit peu plus tôt, Amar Deyaparasinghe qui est un chef d'entreprise
00:01:43et représentant de Banpeme, l'est pour rejoindre nous dans l'émission pour participer au débat, justement.
00:01:49Alors, me rappelez-vous, dès le début, qu'ils étaient capables d'appeler nous sur le 213 77 77 à portière
00:01:54de 6 heures à 18 heures, ils appelaient nous pour ce commentaire, justement,
00:01:59là où c'est qu'ils nous faisaient débattre.
00:02:00Alors, nous, nous commençons un petit peu quand nous causent l'économie mauricienne.
00:02:04Nous connaîtrions Maurice Fingin sur l'indépendance en 1968.
00:02:1067, c'est notre année, en 68.
00:02:13Et donc, c'est le début, justement, d'un Maurice indépendant avec un moment
00:02:20que nous devions choisir, quel type d'économie nous impliquer.
00:02:24Alors, il y en a deux experts dans le domaine.
00:02:28Peut-être au départ, même, vous pouvez nous expliquer qui type d'économie nous tiennons
00:02:31et comment ça a pu se développer au fil des années.
00:02:34Peut-être, Rengen, si vous le pouvez, vous pouvez peut-être commencer vous-même.
00:02:39Oui, merci, Linné.
00:02:41Bon, nous, Maurice, comme vous le connaissez, c'est un petit pays.
00:02:46C'est un petit pays, un petit lit.
00:02:48Mais quand même, nous, depuis l'indépendance jusqu'à maintenant, nous sommes extrêmement développés.
00:02:54Nous pouvons dire que, dernièrement, nous sommes passés par la COVID.
00:02:57Nous sommes pour une économie de haute revenu, une économie développée.
00:03:04Mais nous avons commencé, bien sûr, après l'indépendance, une économie agriculteure.
00:03:09Une économie agriculteure, après une vie industrielle comme textile,
00:03:16un secteur manufacturier, après une vie en secteur financier, en gros.
00:03:22Et puis, nous avons notre seafood hub, etc., qui nous a développés.
00:03:26Et malheureusement, pour mon opinion, avec la COVID-19,
00:03:32comme si l'élan-là, on pensait pas continuer, pas continuer.
00:03:37Et le gouvernement, qui nous disait qu'il avait une priorité après cette pandémie-là.
00:03:45Mais quand même, si nous comprenons, nous, avec les autres pays,
00:03:49nous ne pouvons pas dire que nous ne dormons pas bien.
00:03:53Nous ne dormons pas bien relativement.
00:03:55Nous, le monde, nous pouvons vivre.
00:03:57Nous pouvons vivre bien.
00:04:00Nous pouvons regarder, par exemple,
00:04:02si vous regardez combien de lotos on peut vendre en 2023.
00:04:06On a encore à peu près 28 000 lotos, 9 enregistrés.
00:04:09Et qui, je pensais, ne nous plaignaient pas trop.
00:04:15Nous avions apprécié ce qui nous arrivait.
00:04:17Bien sûr, il y a beaucoup de travail à faire.
00:04:19Très bien.
00:04:19Vichal, donc, comment vous vous trouvez, l'économie-là,
00:04:23depuis le début, quand vous avez commencé ?
00:04:26Oui, bien sûr, nous nous sommes diversifiés.
00:04:29Nous avons l'industrialisation.
00:04:31C'est grâce à des évaluations qui se sont faites dans les années 80.
00:04:36Et ça nous permet, le secteur manufacturier, d'évoluer.
00:04:41Et puis, nous, bien sûr, nous avons le service touriste,
00:04:45et le service financier.
00:04:47Et puis, bien sûr, nous pouvons faire un autre secteur,
00:04:52c'est-à-dire l'économie bleue.
00:04:54Mais malheureusement, pour l'instant,
00:04:55nous ne pouvons pas trop trouver ça.
00:04:56D'accord.
00:04:57Très bien.
00:04:57Merci beaucoup, Vichal.
00:04:58Alors, entre-temps, Amaud y est passé.
00:05:00Il finit de rejoindre nous,
00:05:01chef d'entreprise et représentant de Banque PME.
00:05:03Amaud, bienvenue.
00:05:04Merci, merci.
00:05:04Vous finissez d'accepter l'invitation aujourd'hui.
00:05:07Merci, merci, je t'aime.
00:05:09Un petit peu en retard.
00:05:12Non, c'est pas grave.
00:05:13Alors, justement, nous finissons d'abord un petit peu l'émission
00:05:16en parlant de l'évolution de l'économie mauricienne.
00:05:20Nous, des invités, finissent déjà par parler de leurs visions,
00:05:24comment ça finit de passer,
00:05:26ou en 68, quand Maurice gagne l'indépendance,
00:05:30et jusqu'à aujourd'hui,
00:05:31qui finit de passer en termes d'économie ?
00:05:34Bon, l'économie que moi, je connais, c'est l'économie essentiellement monoculture,
00:05:41donc la canne, depuis des cents ans.
00:05:44Donc, après, bien sûr, finit là l'éducation gratuite.
00:05:50C'est en 76, donc avant sa période là.
00:05:57Donc, je pense que c'est ça qui finit avec le développement qu'il nous trouve aujourd'hui.
00:06:01Je pense que ça partait dans l'éducation gratuite à l'époque.
00:06:05Je connais bien qu'à l'époque, par exemple,
00:06:07les gens, tu peux privilégier à un garçon,
00:06:10donc là, tu le fais, même si tu fais la pièce intelligente.
00:06:13Et des fois, tu peux l'abandonner en coup de route
00:06:18parce qu'il a des difficultés financières,
00:06:20parce qu'il n'a pas payé l'école, etc., etc.
00:06:22Comme on le connaît,
00:06:23tu en as juste trois, quatre, l'école, le gouvernement pour les garçons,
00:06:25et peut-être un ou deux, même un seul, l'école pour les filles,
00:06:30qui a fait ça, la petite bourse,
00:06:33donc qui va bénéficier de l'école là.
00:06:37Donc, pour moi, c'est ce qui fait une déclenche
00:06:40pour qu'il nous finisse dans la diversification économique à Maurice.
00:06:45Et c'est grâce à l'éducation gratuite.
00:06:49Et après, nous finissons avec l'université gratuite.
00:06:52Et après, bien sûr, ça nous permet
00:06:54d'avoir une industrialisation,
00:06:56mais c'est une industrialisation primaire.
00:06:58Donc, il y a énormément de conditions qui sont mises en place
00:07:01pour qu'il y ait des investissements étrangers à l'avenir.
00:07:04Mais c'était surtout pour le cheap labor.
00:07:06C'était travailler dans la zone franche.
00:07:09Ce n'était pas quand même un parti de plaisir,
00:07:11mais quand il y a beaucoup de monde qui se retrouve en extrême difficulté à cette période-là,
00:07:16je pensais qu'il n'y avait pas d'autre choix.
00:07:17Et donc, ça, c'était un lieu au bout du tunnel.
00:07:22Mais après, on trouvait qu'il arrivait.
00:07:23Et c'est beaucoup ce qu'on a fait.
00:07:25Mais il y a aussi d'autres enfants qui prennent l'avantage de l'éducation gratuite,
00:07:29qui viennent soit dans le professionnel
00:07:31ou à travers une meilleure éducation, un meilleur emploi.
00:07:36Et donc, c'est pour ça qu'aujourd'hui,
00:07:38nous avons trouvé beaucoup de secteurs à développer à Maurice,
00:07:41et surtout beaucoup de secteurs à Côte-à-Côte-Blanc.
00:07:44Donc, c'est pour ça qu'il y a beaucoup de monde qui est en extrême difficulté à l'époque.
00:07:47Les autres enfants font beaucoup de progrès.
00:07:50Et voilà où nous sommes aujourd'hui.
00:07:53Mais là, maintenant, depuis quand même une dizaine d'années ou une quinzaine d'années,
00:07:57nous avons trouvé que l'économie est stagnée complètement.
00:08:00C'est-à-dire qu'il n'y a aucun pilier économique qui est en train de se développer.
00:08:03Nous causons beaucoup, beaucoup d'affaires.
00:08:06Je me suis dit que ça, je me suis pensé que c'était un ministre silence qui disait
00:08:09« Le pauvre, il sortit quand il revient à Paris pour lui. »
00:08:11Je lui ai encore parlé.
00:08:14Très bien. Alors, justement, votre film commence en 68.
00:08:19Côte-Maurice tient une mono-économie.
00:08:21Nous, tu dépends du secteur sucrier qui tient un pilier,
00:08:26vraiment le seul pilier qui nous tient là à cette époque-là.
00:08:29Et donc, pendant les années 70, finit là une île maurice grandissant.
00:08:35Et ce n'est qu'au début des années 80 qu'il nous trouve sa développement
00:08:40dans industrialisation avec le secteur textile qui finit par prendre de l'emploi
00:08:45et aussi le secteur touriste qui finit monter.
00:08:48Alors, à cette époque-là, nous, l'économie, nous revenons majoritairement
00:08:54de ce secteur-là, n'est-ce pas ?
00:08:57Oui.
00:08:58Donc, ce type d'économie-là, comment on l'appelle ça ?
00:09:02Une économie industrielle, ça veut dire qu'il dépend de l'industrie ?
00:09:05Dans les années 80, oui.
00:09:07Ça veut dire qu'il y a pratiquement beaucoup de pays autour de ça.
00:09:11C'est pendant l'année extraordinaire qu'on arrive à Maurice.
00:09:13Donc, une économie basée sur l'école, après une fin de guerre,
00:09:16après une certaine industrialisation, mais une industrialisation primaire.
00:09:21C'est-à-dire qu'il faut faire une opération industrielle
00:09:26qui est basée sur une main-d'oeuvre bon marché.
00:09:29Et c'est ça qui est triste parce qu'il n'a pas fait une passe
00:09:33au deuxième palier de l'industrialisation.
00:09:35C'est-à-dire qu'il reste dans cette industrialisation à côté du cheap labor.
00:09:39Aujourd'hui, nous n'avons plus de cheap labor dans Maurice.
00:09:41Donc, tout ça, c'est une ligne fermée.
00:09:42Si vous voulez, c'est un gros groupe qui nous fait causer,
00:09:44qui nous amène dans cette industrialisation-là.
00:09:46C'est inexistant en Maurice aujourd'hui.
00:09:48C'est délocalisé.
00:09:49Il y a d'autres pays qui ont encore des cheap labor
00:09:53parce qu'ils sont basés sur ce système-là.
00:09:55Donc, ce qui fait que nous, malheureusement,
00:09:58nous pouvons progresser comme les autres pays.
00:09:59Par exemple, si vous allez dans un pays comme à Singapour,
00:10:01comme en Malaisie, comme en Afrique du Sud ou tout autre,
00:10:03vous pouvez faire beaucoup d'activités industrielles,
00:10:06mais pas sur le deuxième, troisième, quatrième, cinquième palier.
00:10:10Donc, si vous voulez, il y en a par exemple pour faire le développement software,
00:10:13il y en a pour faire le hardware,
00:10:15il y en a pour faire les produits électroménagers,
00:10:17pour faire tout ce genre d'histoires-là,
00:10:18mais il n'y en a pas pour tout en Maurice.
00:10:19Il n'y en a absolument rien.
00:10:21Donc, si vous allez dans un pays comme en Chine, comme en Inde,
00:10:23vous trouvez qu'ils passent à deuxième, troisième, quatrième, cinquième palier.
00:10:27Et c'est ça qui nous appelle l'industrialisation 2.0, 3.0, enfin...
00:10:30Donc, nous ne restons pas en 0.0.
00:10:32Non, 0.0.
00:10:34Alors, Vichal Tunki, quand nous trouvons ça l'évolution,
00:10:40donc au début des années 80,
00:10:42là, on peut l'apprendre, il crée la richesse dans Maurice
00:10:45et que malgré qu'il s'est, comme on dit, « cheap labour »,
00:10:49mais beaucoup de familles sont capables de vraiment progresser
00:10:52grâce à sa première stage d'industrialisation.
00:10:56Bien sûr, parce que suite à, comment dire, le développement du secteur,
00:11:02c'est dans plusieurs familles qui sont capables de bénéficier
00:11:05en termes d'augmentation de pouvoir d'achat
00:11:08et ainsi de suite, ils ont carrément investi dans l'éducation de leurs enfants.
00:11:11Et, comme M. Selezia m'a rebondi,
00:11:14c'est que l'éducation est un grand atout pour cette famille-là.
00:11:20Et moi, je pensais que ça peut continuer.
00:11:24Vous connaissez, la culture mauricienne est basée
00:11:26beaucoup, beaucoup sur l'éducation des enfants.
00:11:29Alors, je pensais que ça, c'est un secteur vraiment promoteur.
00:11:36Mais pour l'instant, est-ce que nous avons passé
00:11:40l'autre phase du développement ?
00:11:42C'est une question qui nous pose, justement, qui nous pose...
00:11:44Parce qu'il y a quatre, comment dire, piliers majeurs de l'économie.
00:11:47Oui, il y en a quatre piliers majeurs,
00:11:49c'est-à-dire que le textile en cause de l'enrollement, il fait tout.
00:11:53Le pilier, c'est surtout le tourisme et le secteur financier
00:11:59qui peut soutenir l'économie-là.
00:12:04Et donc, Dr Rangan Rangasamy,
00:12:08donc, sa évolution-là, elle est faite pendant les années 80.
00:12:12À la fin des années 80, il nous fut trouvé que,
00:12:15déjà, le textile s'est pris, il commençait à essouffler.
00:12:18Le secteur sucrier, lui aussi,
00:12:22au lieu d'y prendre l'ampleur, il commençait à descendre.
00:12:25Donc, est-ce qu'à ce moment-là, l'économie toujours dépend de sa industrialisation ?
00:12:32Oui, ce qui nous manquera, d'une cause, c'est, tout à fait,
00:12:36l'économie, sa évolution morista, c'est assez basique.
00:12:40Il commence ça dans toute l'économie.
00:12:42Il commence avec, comment on dit,
00:12:46c'est qu'il chipe là-bas.
00:12:47Avec, il y a, où il expande, où il produit,
00:12:50et bien, le coût de l'ébole a augmenté.
00:12:52C'est là que le coût de l'ébole a augmenté.
00:12:54Après, il y a, dans les années 80, le textile était protégé aussi.
00:12:57Il y avait plusieurs protocoles, etc.
00:13:00Mais avec ça, il démantelait.
00:13:01Et puis, le coût de l'ébole a monté.
00:13:05Tout à fait normal.
00:13:07Alors, quand il montait, bien sûr, il n'était plus productif
00:13:09pour sa gamme de produits-là.
00:13:11Et là, on l'a délocalisé à Madagascar, etc.
00:13:15Et là, nous, nous faisions aller dans l'autre gamme.
00:13:19Et, bon, peut-être que nous ne pouvons pas le faire, si ça continue là.
00:13:23C'est pour ça qu'il fallait avoir l'occasion, comme vous l'avez dit tout à l'heure,
00:13:25de faire une restructuring des secteurs.
00:13:29Mais quand nous venons dans l'année 2000, la montée,
00:13:34quand nous avons un secteur qui est développé comme Seafood Hub,
00:13:38même l'offshore, l'offshore est augmenté.
00:13:41Mais malheureusement, l'offshore, il n'est pas en place à quantité de monde.
00:13:45Là, il n'y a pas une masse d'employés.
00:13:48Mais quand même, nous avons des gens qui sont gradués.
00:13:51Nous avons un comptable, un expert comptable, un avocat.
00:13:54Je dirais qu'il y a eu un rappel assez conséquent.
00:13:57Nous nous trouvons dans un jump, dans la wealth, dans la ladder,
00:14:05qui est arrivée, qui est bien un bénéfice pour le pays.
00:14:09Bien sûr, comme vous l'avez dit tout à l'heure, nous n'avons pas eu l'occasion d'expandir ça.
00:14:13Bien sûr, il faut bien restructurer, réadapter.
00:14:17Et pour que nous continuions de progresser.
00:14:19Il y a beaucoup de secteurs qui sont développés tout à l'heure.
00:14:22Donc, avec le début de la fin du secteur textile,
00:14:31il finit bien justement l'offshore.
00:14:34Le tourisme prend de l'ampleur aussi.
00:14:36Donc, nous toujours, gain ou révenue, demande source de services et de produits qui nous énoncent.
00:14:43Et jusqu'à quand ça finit continuer et quand l'économie finit prendre le tourné ?
00:14:50Non, c'est-à-dire que nous devons comprendre qu'il y a aussi beaucoup d'usines qui commencent à fermer.
00:14:57C'est-à-dire qu'ils retrouvent autant de difficultés parce qu'ils ont des coûts d'opération au fil du temps.
00:15:04Ils n'ont plus qu'à faire des compétitions sur la scène internationale,
00:15:07c'est-à-dire sur le marché international, avec les coûts qui sont passibles.
00:15:12Il y a que Maurice nous retrouve loin avec tout le reste du monde.
00:15:17C'est-à-dire que nous importons toutes nos matières premières,
00:15:21nous importons toutes nos machines, toutes nos technologies.
00:15:25Et tous nos clients sont bien loin.
00:15:28Et comme vous le trouvez, Maurice n'est plus intéressé au travail de nos usines.
00:15:33Ça, c'est un fait.
00:15:34Et aujourd'hui, comme vous le connaissez, pratiquement toutes nos usines emploient nos expatriés.
00:15:39Donc, on va ajouter toutes ces compétences.
00:15:41Ça, en somme, ça n'a pas fait aucun sens pour une enceintalité d'usines.
00:15:43Maurice nous a mis les matières premières, nous a mis les technologies,
00:15:45nous a mis les machines, nous a mis tout le monde.
00:15:47Et tous nos usines sont loin.
00:15:49Et nous les avons exploités.
00:15:51Nous connaissons ce qui se passait dans le monde par rapport au problème de frais,
00:15:55de connexion maritime, de connexion aérienne.
00:15:57Et aujourd'hui, nos clients ont gagné des produits très, très vite.
00:16:00Donc, nous les avons exploités par avion, ce qui coûte énormément.
00:16:04Donc, ce qui fait que nous avons perdu notre base industrielle première.
00:16:08Et nous n'avons pas fait une passe au deuxième palier.
00:16:12Donc, finalement, nous finissons avec un affaiblissement de nos...
00:16:19de nos...
00:16:22D'ailleurs, si vous regardez l'investissement même dans l'industrialisation à Maurice,
00:16:29c'est un investissement privé,
00:16:31vous trouverez qu'il a décliné, décliné, décliné au fil des années.
00:16:36Et les contributions de nos secteurs manufacturiers dans l'économie mauricienne,
00:16:42ils aussi finissent en diminuant, en diminuant, en diminuant.
00:16:44À un moment donné, nous sommes presque à 30%.
00:16:47Aujourd'hui, nous sommes à peine à 12% ou 11%.
00:16:50Et donc, ce qui fait que c'est un secteur qui malheureusement n'est pas soutenable dans le temps.
00:16:59Et éventuellement, comme on m'a dit avant,
00:17:01malheureusement, nous finissons quand même dans l'éducation.
00:17:04Et donc, nous, malheureusement, on profite de sa possibilité
00:17:10pour qu'ils soient capables d'avoir une qualification beaucoup plus avancée
00:17:18qui puisse nous permettre, parce qu'il n'est pas obligé,
00:17:20si on a des ressources humaines, on ne peut pas développer de nouveaux piliers.
00:17:23Donc, ces ressources humaines qualifiées-là peuvent nous permettre,
00:17:25aujourd'hui, dans le secteur TIC, dans le secteur financier.
00:17:32Et là, malheureusement, peut-être que les Italiens nous croient comme ça,
00:17:36c'est qu'aujourd'hui, maintenant, nous mangeons,
00:17:40nous sommes un mangement employable dans le monde, aussi.
00:17:44Et aujourd'hui, nous mangeons qualifiés,
00:17:47et je ne suis pas obligé, aujourd'hui, de travailler à Maurice.
00:17:51Donc, c'est aussi, nous croyons que les Italiens, oui.
00:17:54Alors, au début des années 2000, justement,
00:17:59ce changement-là commence à opérer.
00:18:01Nous commençons à trouver les autres secteurs qui commencent à apparaître,
00:18:06mais toujours dans le secteur productif,
00:18:08c'est-à-dire qui nous produit un service dans le tourisme,
00:18:17dans le secteur financier, dans les TIC, aussi.
00:18:20Nous trouvons des commentaires développés.
00:18:22Et toujours, donc, ce qui est amené, c'est-à-dire nous entrons,
00:18:29il y a toujours des panneaux-là, majoritairement.
00:18:31Et puis, doucement, doucement, ça finit baissé.
00:18:36Aujourd'hui, en 2024, quel est l'impôt, vous l'avez mentionné,
00:18:40quel est l'impôt du secteur industriel dans l'économie mauricienne ?
00:18:47Donc, comment expliquer ?
00:18:48Donc, l'impôt, malheureusement, il est en diminution.
00:18:54Et ça, c'est un mauvais signe, parce qu'il y a un mauvais signe.
00:18:57Plus on a l'économie diversifiée, plus on a l'économie résiliente.
00:19:03Plus on a l'économie qui dépend de l'eau, un secteur particulier,
00:19:07qui est longtemps dépendant de l'eau, la canne, un cyclone passé,
00:19:10qui nous récolte abîmé, l'économie souffère.
00:19:13Plus on a des clients qui viennent avec de nouvelles négociations,
00:19:18prix baissé, l'économie souffre.
00:19:20Mais plus on a beaucoup de piliers,
00:19:22c'est mieux parce que la structure de l'économie devient plus solide.
00:19:26Donc, perdre un secteur de l'économie, ce n'est pas une bonne affaire.
00:19:30Au contraire, vous en renforcez-lui.
00:19:33Peut-être que la direction que ça a été,
00:19:36nous avons tout le monde qui est capable de dire que c'est un secteur industriel primaire
00:19:42qui n'est pas durable, dans aucun pays, il n'est pas maintenu.
00:19:44Vous l'obligez à un deuxième palier avec un deuxième palier
00:19:48parce que l'aspiration de la population a augmenté.
00:19:51Si vous voulez aller à un coup de linge,
00:19:55vous vous dites à un enfant de faire 4 ou 5 ans, de faire des graines,
00:19:57à un coup de linge, il vous dit non, naturellement.
00:19:59Donc, vous allez dans vos affaires,
00:20:02vous faites un produit à plus haute valeur ajoutée
00:20:06qui peut permettre de rémunérer,
00:20:07et surtout le statut de la personne qui travaille là-bas.
00:20:11Il y a un meilleur statut.
00:20:12Il ne faut pas nous parler de dire qu'il se casse, casse, casse.
00:20:15Des fois aussi, vous allez voir qu'il y a des gens qui veulent se sentir honorés
00:20:19quand ils peuvent faire un travail honorable.
00:20:20Et non pas faire un travail basique alors qu'il est hautement qualifié
00:20:23parce qu'il peut diminuer ce valeur.
00:20:26Ce n'est pas correct ça.
00:20:28De l'autre côté, nous nous trouvons aussi à travers le COVID
00:20:31qu'il y a une économie fragile par rapport au secteur du tourisme.
00:20:35Quand vous avez une surdépendance dans un secteur,
00:20:38surtout un secteur de services, parce qu'il y a un secteur de services,
00:20:41c'est un secteur qui bouge le plus rapidement possible.
00:20:44Quand il y a une base industrielle, pour transférer une base industrielle,
00:20:46il prend beaucoup de temps.
00:20:47Il ne peut pas le faire du jour au lendemain.
00:20:49Si vous avez un bureau offshore,
00:20:51il y a beaucoup de touristes qui vont à Madagascar, à Hollande,
00:20:54pour faire une semaine.
00:20:55Il ne peut pas faire une semaine avec 2 000 ou 3 000 employés.
00:20:59Par exemple, si les touristes sont là,
00:21:02nous ne souhaitons pas rien,
00:21:05mais comme le pays fait des actes de terrorisme,
00:21:07les touristes disparaissent du jour au lendemain.
00:21:10Il y a des gens qui finissent réservés, qui cancellent tous leurs affaires.
00:21:13Et autour de ce pays-là, ce tourisme affecte énormément.
00:21:17Et autour de l'économie aussi, ça affecte énormément.
00:21:19Donc, moi, ce que je veux dire, c'est que nous devons faire tout ce qui est possible
00:21:26pour qu'il y ait encore plus de piliers économiques.
00:21:30C'est-à-dire qu'il nous faut développer notre potentiel.
00:21:32Il ne faut pas oublier qu'il y a l'île Maurice.
00:21:34Il paraît qu'il y a une autre situation géographique qui était là-bas.
00:21:37Pour nous, c'est l'île de l'océan Indien.
00:21:40Et d'ailleurs, là, on trouve qu'il y a un problème dans le Canal Suez, etc.
00:21:44N'est-ce qu'à part profiter de cette situation-là pour attirer beaucoup plus de bateaux et de trafic maritime.
00:21:53Mais malheureusement, nous, les pôles, c'est un des pôles le moins efficient.
00:22:00Même nos voisins, la Réunion, Madagascar, peuvent être beaucoup plus efficients que nous.
00:22:04Donc, nous ne pouvons pas profiter de la situation.
00:22:06Même quand nous voulons qu'il y ait nos national carriers,
00:22:09quand nous voulons qu'il y ait nos avions, mais quand nous voulons savoir ce qui peut se passer
00:22:12et quels sont les problèmes que nous pouvons gagner, etc.
00:22:15nos voyageurs, nous trouvons qu'il n'est pas à la hauteur d'un pays qui peut aspirer à un pays fort dans sa région-là.
00:22:23Malheureusement.
00:22:24Vichard, est-ce que nos secteurs, nos piliers, sont toujours fragiles ?
00:22:30C'est-à-dire que, quelque part, dès le début même,
00:22:33nos secteurs ne font pas une base solide pour être capables de progresser ?
00:22:38Oui. Avant de me servir au monde, je vais dire ce que M. Ndiaye a dit avant.
00:22:41Vous connaissez, il y a plusieurs secteurs qui ont une contribution dans nos valeurs ajoutées brutes.
00:22:48C'est-à-dire, les valeurs ajoutées brutes, quand on calcule avec,
00:22:51on retient la taxe et on ajoute un subside,
00:22:54c'est ce qu'ils nous appellent le PIB, c'est-à-dire le Produit Intérieur Brut.
00:22:59Moi, j'ai envie de faire, j'ai envie de brosser un tableau pour vous.
00:23:01Quand nous trouvons que l'agriculture contribue 0,1% du PIB,
00:23:07du Valeur Ajoutée Brute, c'est-à-dire JVA, qu'on va appeler ça,
00:23:12et puis de l'éducation qui apporte 0,2%,
00:23:17contribue 0,2% de la même santé et puis même action sociale, 0,3%,
00:23:23transport 0,3% pareil, et ainsi de suite, l'information 0,4%,
00:23:28et restauration 1%, secteur financier 1%, et la construction 2,2%.
00:23:36Ça peut démontrer que nous pouvons diriger le pays, quelle direction nous pouvons prendre.
00:23:40Est-ce que c'est une direction qui est soutenable,
00:23:44si nous commençons à investir dans ce secteur de la construction ?
00:23:48Je ne peux pas penser que le modèle économique ne peut pas arriver de la même façon.
00:23:53Nous ne pouvons pas nous développer.
00:23:55Vous avez la construction, c'est une ville, un secteur qui est en progrès.
00:24:01Et là, c'est pas un secteur qui est durable dans le temps.
00:24:07Oui, dans le temps, il n'y a pas un secteur prometteur.
00:24:10Et comme on peut le dire…
00:24:12Mais c'est vraiment besoin d'une bonne infrastructure, bien sûr.
00:24:15Nous avons besoin d'une bonne infrastructure,
00:24:17mais seulement ce qui peut apporter une augmentation de ce secteur,
00:24:21c'est bien sûr, nous ne connaissons que plusieurs…
00:24:28projet IOS, Integrated Resource Scheme,
00:24:32qui peut booster le secteur de la construction.
00:24:34Mais justement, peut-être une petite parenthèse, quand vous parlez d'IOS, etc.,
00:24:39quel est l'apport direct dans l'économie quand vous parlez d'un projet comme ça ?
00:24:43Bien sûr, il apporte un emploi, il apporte aussi un certain prestige au pays.
00:24:52Mais bien sûr, il y a une limite, parce qu'il y a un petit pays.
00:24:55Le territoire.
00:24:56Le territoire est très petit, et nous ne pouvons pas l'exploiter à fond.
00:24:59Et nous avons une ressource humaine, qui est bien éduquée maintenant.
00:25:05À cause de ça, nous pouvons trouver des problèmes structurels.
00:25:07Ce n'est pas pour le travail dans le secteur manufacturier.
00:25:10Il y a des professionnels qui ont une formation dans l'informatique,
00:25:16comme software engineer, mais ce n'est pas pour ça.
00:25:20Ce n'est pas pour le travail dans le secteur manufacturier.
00:25:22C'est un peu mismatch aussi.
00:25:23Voilà, il y a du genre.
00:25:25Docteur Rengasamy, quand ou à cause justement de sa fragilité de nos piliers,
00:25:34qui nous fait une découverte, justement, parce que quelque part,
00:25:37personne n'a pensé que le secteur touristique était capable de tomber pendant la COVID.
00:25:41Pourtant, il est arrivé.
00:25:43Il fait une cause aussi du secteur textile, qui fait aussi connaître un déclin
00:25:47par rapport à l'emploi, qui est cher aujourd'hui.
00:25:53Des localisations devant l'industrie.
00:25:55Donc, est-ce que les autres secteurs qui viennent à la Cannes sont encore vivants?
00:26:00Mais est-ce qu'il y a peut-être un petit peu moins de fragilité que dans les autres secteurs?
00:26:05Oui, et bon, dans le secteur, comment dire, manufacturier,
00:26:12je ne peux pas dire que le service est fragile.
00:26:16Je peux dire que dans tout secteur, tout business, il y a un lifetime.
00:26:21L'économie n'est pas comme ça.
00:26:23Avec le monde, il n'y en a pas du tout.
00:26:25C'est un peu comme ça.
00:26:27Avec le temps et avec la compétition.
00:26:29Enfin, on peut prendre l'exemple du textile.
00:26:32On est compétitif, mais après, Bangladesh est compétitif.
00:26:36Alors, c'est comme ça.
00:26:39C'est une sorte de lifetime cycle, comme on dit.
00:26:43Ce qui nous fait remplacer les nouveaux secteurs,
00:26:48où nous sommes dans différents segments d'activité.
00:26:54C'est dans ce sens-là que nous devons aller.
00:26:57Alors, il n'y a pas de mauvaises choses là-dedans.
00:26:59Et bon, nous revenons à l'année 2000,
00:27:04quand nous diversifions un peu.
00:27:06Le secteur financier, IT, etc.
00:27:11Et bien, etc.
00:27:13On a développé là-bas.
00:27:16Et bien, nous venons avec la demande internationale.
00:27:20Qui peut demander ?
00:27:22Et nous avons trouvé ce secteur IT là.
00:27:25Quand nous venons dans les meilleurs marchés,
00:27:27comparé aux autres sociétés, c'est pareil.
00:27:29Pour un certain type de travail.
00:27:32C'est-à-dire qu'on n'y peut qu'au secteur IT dans Mauritius.
00:27:35Il n'y a pas qu'un compagnie, par exemple,
00:27:37avec ce qui se fait en Europe, en Inde.
00:27:39Le métier, aujourd'hui à Mauritius,
00:27:42c'est un back-office employé qui est là majoritairement.
00:27:45Tout à fait. Ça nous permet de redévelopper le plus beau.
00:27:47Le type, la qualité.
00:27:49Mais ça aussi, il nous faisait commencer par quelque part.
00:27:51Nous commençions par le look.
00:27:53Par exemple, moi je commençais par le textile.
00:27:55Le niveau, le niveau des produits.
00:28:01Et nous commençons par le niveau des services.
00:28:05Bien sûr, nous faisions monter.
00:28:07Ça nous permettait de peser.
00:28:09Après, on pouvait faire le restructuring du secteur.
00:28:11Un certain nombre d'années après les débuts de l'informatique aujourd'hui,
00:28:15ce qui est énorme, justement,
00:28:17ça a monté en grève.
00:28:19Bien sûr, bien sûr.
00:28:21Très bien.
00:28:23Alors là, nous arrivons dans les années début 2010,
00:28:29que l'économie, encore une fois,
00:28:31elle prend l'autre direction.
00:28:33Cette fois-ci, elle nous trouvait
00:28:36qu'au niveau des entrants,
00:28:41là, ce n'est pas ce secteur-là qui est primaire.
00:28:46Nous revenons quand il sortit,
00:28:48à partir des années 2010,
00:28:50à monter.
00:28:52Michel.
00:28:54Oui, je n'ai pas beaucoup revenu.
00:28:56Toujours avec le même pilier, même.
00:28:58C'est l'agriculture.
00:29:00L'autre pilier, c'est le manufacturier.
00:29:02Et puis, les touristes et le secteur financier.
00:29:04Ce qui est dommage dedans,
00:29:06c'est qu'à partir de 2010,
00:29:08c'est que nous n'avons pas trouvé les autres piliers.
00:29:10Le pays commence à se développer
00:29:12à partir que nous avons l'éducation gratuite
00:29:14et puis que les jeunes,
00:29:16maintenant, se trouvent dans une situation,
00:29:18comment peut-on dire,
00:29:20dans un job mismatch.
00:29:22À partir de 2010, c'est ça le problème.
00:29:24Nous trouvons un problème
00:29:26quand nous avons un chômeur structurel.
00:29:28Un chômeur structurel, c'est-à-dire
00:29:30dans la qualification de la personne,
00:29:32qui n'est pas capable
00:29:34de trouver un job qui lui mérite.
00:29:36Alors,
00:29:38comme on dit,
00:29:40ça fragilise un secteur.
00:29:42Quand il y a assez,
00:29:44comment dire, de travailleurs dans le secteur
00:29:46qui peuvent arriver,
00:29:48c'est là qu'on trouve une augmentation
00:29:50des travailleurs étrangers.
00:29:52Comme c'est le cas dans le tourisme,
00:29:54actuellement, les jeunes,
00:29:56c'est pareil, un petit peu comme le textile, n'est-ce pas ?
00:29:58Ce qui vient de passer dans le tourisme.
00:30:00C'est-à-dire qu'ici,
00:30:02nous comprenons l'évolution
00:30:04de la société
00:30:06et qu'on voit l'évolution
00:30:08de l'écosystème,
00:30:10de l'économie que nous avons ici.
00:30:12D'un côté, il y a une population
00:30:14qui, comme on dit, à mesure du temps passé,
00:30:16qui a une nouvelle aspiration.
00:30:18Et cette nouvelle aspiration-là
00:30:20est très justifiée
00:30:22et un peu normale
00:30:24qui, comme on l'explique,
00:30:26quand il y a une nouvelle génération,
00:30:28quand je peux faire
00:30:30une étude dans une certaine direction
00:30:32et une étude un peu plus poussée,
00:30:34il est tout à fait logique
00:30:36qu'il faut attendre
00:30:38que ces jeunes qui pourront
00:30:40sortir du marché du travail-là
00:30:42soient différents des générations
00:30:44et des générations avant.
00:30:46Donc, il y a un travail
00:30:48qui pourrait se faire.
00:30:50Et d'ailleurs, aujourd'hui, nous retrouvons,
00:30:52même si nous sommes dans le taux de chômage
00:30:54le plus bas à Maurice,
00:30:56mais quand on regarde à l'intérieur,
00:30:58quand on regarde les détails dans ce bas-là,
00:31:00on est étonné de voir
00:31:02que la majorité des gens
00:31:04qui sont au chômage
00:31:06aujourd'hui, ce sont les jeunes.
00:31:08Donc, ce qui provoque ça,
00:31:10ce qui provoque ça,
00:31:12c'est qu'un côté,
00:31:14une aspiration
00:31:16de la nouvelle génération
00:31:18qui peut venir plus haute
00:31:20et nous n'avons pas pu développer
00:31:22l'économie, nous n'avons pas pu développer
00:31:24dans une direction
00:31:26qui peut nous donner plus d'opportunités
00:31:28par rapport à cette aspiration
00:31:30et par rapport à cette qualification.
00:31:32Et qu'est-ce qui nous permet de faire ça?
00:31:34C'est parce qu'il nous faut
00:31:36développer un nouveau pôle économique,
00:31:38parce qu'il y a un pôle économique
00:31:40qui peut fragiliser,
00:31:42qui, avec le temps, peut effriter
00:31:44les jeunes, pas beaucoup autant
00:31:46les jeunes dans notre secteur,
00:31:48qui, même peut-être dans notre famille,
00:31:50il y a des gens qui perdent leur travail
00:31:52ou qui perdent leur temps de service
00:31:54et qui finissent par mourir.
00:31:56Parce qu'il y a une fermeture
00:31:58dans ce secteur-là.
00:32:00Quand on parle du secteur agricole,
00:32:02on sait combien de jeunes s'écrivent
00:32:04et qui finissent par mourir.
00:32:06Donc, qui est-ce
00:32:08dans ce secteur-là qui est capable
00:32:10d'attirer ces nouveaux jeunes-là
00:32:12aujourd'hui, surtout quand ils sont stigmatisés
00:32:14par rapport à ce qui vient de passer dans le passé?
00:32:16Donc, nous, ce qui nous inquiète,
00:32:18c'est l'avenir. Et quand nous inquiétons
00:32:20l'économie depuis dix dernières années,
00:32:22nous trouvons l'économie
00:32:24qui est stagnée, mais seulement
00:32:26qui peut progresser à travers
00:32:28la consommation, qui peut progresser
00:32:30à travers la bétonisation
00:32:32du pays, et
00:32:34qui peut vendre ses produits
00:32:36béton aux étrangers.
00:32:38Quand nous avons commencé, nous nous sommes dit
00:32:40comme ça, il n'y a rien à faire. Et c'est très
00:32:42juste de vous dire qu'il n'y a rien à faire
00:32:44dans la prison pour les gens riches.
00:32:46C'est-à-dire qu'il n'y a pas de place
00:32:48où exclusivement les gens riches restent
00:32:50et les gens pauvres.
00:32:52Donc, là,
00:32:54les gens pauvres qui travaillent,
00:32:56les barrières, les baisses barrières,
00:32:58etc. Mais nous ne pouvons pas créer
00:33:00cette qualité d'économie-là, parce que cette qualité
00:33:02de travail-là, vous créez un travail plus domestique,
00:33:04ou un travail pour avoir la sécurité,
00:33:06les barrières, les baisses barrières,
00:33:08ou bien vous créez un travail plus ordinaire,
00:33:10etc. Alors que nous, nous-mêmes,
00:33:12nous pouvons aller étudier,
00:33:14nous pouvons être des gens professionnels,
00:33:16et nous pouvons faire cette qualité de développement-là.
00:33:18Maintenant, pour construire cette qualité
00:33:20que nous avons, quand nous allons où,
00:33:22nous avons une équipe de travail. Donc, il n'y a pas la même opportunité
00:33:24pour les gens pauvres, pour un travail
00:33:26dans la construction, même si c'est du short-term.
00:33:28Parce qu'il n'est pas
00:33:30pérenne, c'est-à-dire qu'il n'est pas pour un job.
00:33:32Éventuellement, nous tous
00:33:34connaîtrons un pays qui grandit, ou pas pour
00:33:36continuer. Maintenant, quand vous avez
00:33:38l'apport de sa
00:33:40valeur ajoutée, comme un camarade
00:33:42peut le dire, quelle valeur ajoutée?
00:33:44Tout matériau de construction,
00:33:46importé. Tout matériau,
00:33:48importé. Tout ce qui nous peut disposer,
00:33:50c'est nous la terre, c'est nous
00:33:52l'espace qui nous est là, et qui est resté
00:33:54à Maurice. Et aussi, il ne faut pas oublier
00:33:56ce qui s'est amené
00:33:58et aujourd'hui
00:34:00inflige dans les gens
00:34:02ce problème qu'ils ont commencé
00:34:04à faire, pour avoir une propriété
00:34:06et une demeure à Maurice.
00:34:08Moi, je me dis, au fin du tour,
00:34:10quand tu peux rester, quand tu peux rester,
00:34:12quand tu es là, tu peux rester.
00:34:14Quelqu'un qui est venu, qui est dans ce terrain,
00:34:16qui construit, qui travaille, ce que tu veux faire,
00:34:18je me pose la question, est-ce qu'il y a des gens qui font ce travail-là
00:34:20aujourd'hui? Est-ce qu'il y a des gens qui font ce même travail-là
00:34:22aujourd'hui? Est-ce qu'ils sont capables
00:34:24d'acheter leur place-là? C'est la même question
00:34:26que je vous pose aujourd'hui. Et là, vous ne connaissez pas
00:34:28une ville plus pauvre, ou bien une ville plus riche.
00:34:30Alors, on va commencer par dire justement
00:34:32qu'il nous commence
00:34:34des pannes de revenus
00:34:36à travers la consommation
00:34:38dans les années 2010
00:34:40à monter, un petit peu avant même.
00:34:42Et là, ça fait un progrès, ça veut dire
00:34:44qu'à partir de ce moment-là,
00:34:46c'est la consommation qui dirige un petit peu
00:34:48l'économie. Donc,
00:34:50quel est le souci
00:34:52avec ça? Parce qu'il y a du monde qui consomme,
00:34:54parce qu'il y en a l'argent, il y en a les moyens
00:34:56de consommer, mais quand on
00:34:58cause une économie, quand on a une société
00:35:00qui majoritairement
00:35:02gagne son revenu de la consommation,
00:35:04il y a un danger aussi, ça.
00:35:06Oui, bien sûr, parce que
00:35:08quand on peut seulement consommer,
00:35:10on ne peut pas produire assez.
00:35:12Il crée une instabilité,
00:35:14il crée un déséquilibre, comme on l'a trouvé.
00:35:16Parce que la plupart du
00:35:18même produit, c'est ce qui arrive à nous importer.
00:35:20Et on n'est pas assez
00:35:22investi, comme on dirait,
00:35:24dans attirer
00:35:26des étrangers pour venir investir dans Maurice,
00:35:28par exemple.
00:35:30Pour moi, les trois choix sont simples.
00:35:32Parce que si on a la consommation,
00:35:34on a l'investissement, on a
00:35:36les
00:35:38dépenses du gouvernement,
00:35:40et puis on a,
00:35:42comment dire,
00:35:44le net export, c'est-à-dire
00:35:46l'exploitation retient l'importation.
00:35:48C'est un déficit commercial.
00:35:50C'est un déficit commercial.
00:35:52Mais si on peut augmenter
00:35:54continuellement la consommation,
00:35:56et puis on peut, comme on dirait,
00:35:58attirer les investisseurs,
00:36:00ça crée un déséquilibre.
00:36:02Tout le monde sait, on ne peut pas produire assez
00:36:04dans le pays. 90% du même
00:36:06produit, c'est,
00:36:08comme on dirait, nous importer.
00:36:10Très bien. Nous ferons une pause.
00:36:12Pub & Conti
00:36:14nous débattent
00:36:16justement sur l'économie, et aussi
00:36:18nous demandent aux auditeurs
00:36:20qui ont envie de participer
00:36:22à l'émission de nous téléphoner. Nous prenons une pause
00:36:24tout de suite et nous revenons après.
00:36:40Top FM
00:36:42Top FM
00:36:44Top FM
00:36:46Top FM
00:36:48Pour ma famille, une bonne santé
00:36:50passe avant tout. Et j'ai choisi
00:36:52les céréales Witabix parce que j'ai
00:36:54notre application Top FM Radio
00:36:56sur App Store, Play Store
00:36:58et sur aussi Huawei App Gallery.
00:37:00Top FM Live TV,
00:37:02une grande première.
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00:37:08Maurice. Découvrez
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00:37:18factuelle et crédible.
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00:38:07Top FM
00:38:08Top FM
00:38:09Top FM
00:38:10Top FM
00:38:11...
00:38:29Musique épique
00:38:32-"Hard Talk", Hard Talk.
00:38:35...
00:38:41De retour dans l'émission Hard Talk.
00:38:42Quand nous avons causé l'économie avec nos 3 invités,
00:38:45donc le Dr Vichal Janky, le Dr Rangan Rangasamy
00:38:49et Amor Dierbassing.
00:38:51Quand nous avons fait un tour de l'horizon
00:38:54depuis que Maurice a sorti, quand il est arrivé.
00:38:58Maintenant, nous causons aujourd'hui.
00:39:00Nous causons dans les 2 dernières années, jusqu'en 2024.
00:39:05Quand l'économie l'a trouvée, exactement, le Dr Rangan Rangasamy,
00:39:09quel modèle économique peut-il travailler aujourd'hui ?
00:39:14Bon, et actuellement,
00:39:17je retourne à ce que l'a dit mon camarade,
00:39:20relativement, quand il peut y aller,
00:39:24au niveau de l'économie, je dirais la production.
00:39:27C'est vrai, nous devons engager plus de production.
00:39:31Et quand l'économie peut y aller,
00:39:33le nombre de secteurs peut toujours marcher,
00:39:35le tourisme peut toujours marcher.
00:39:38Et les secteurs financiers peuvent toujours marcher.
00:39:41L'IT peut toujours marcher.
00:39:43Mais bien sûr, c'est vrai,
00:39:47nous pouvons bâtir beaucoup de consommation.
00:39:53Et baissement, nous devons aussi étendre un petit peu la conception.
00:39:57La conception de l'économie internationale
00:40:01qui nous a impacté à Maurice.
00:40:06Nous avons cette géopolitique, la guerre, etc.
00:40:09Et quand, normalement, le prix peut monter, etc.,
00:40:12parfois, le gouvernement doit trouver une priorité.
00:40:15Et bien sûr, peut-être que vous voyez ça en détail,
00:40:20il y a, pour le moment, dans le contexte,
00:40:22probablement, il peut privilégier un petit peu la consommation,
00:40:26parce que le prix peut monter, etc.
00:40:28Mais c'est vrai, de l'autre côté,
00:40:32nous devons continuer de bâtir la production.
00:40:34C'est la production, c'est ça qui est sustainable,
00:40:37pour faire l'économie marcher tout le temps.
00:40:40Mais actuellement, nous avons une situation un petit peu délicate
00:40:45qui peut arriver, actuellement, avec toute la guerre ukraine, etc.
00:40:49Et je pense que l'économie peut faire...
00:40:54Le gouvernement peut faire ce qu'il est capable de faire.
00:40:57Et bien sûr, il faut faire attention à la production.
00:41:01Très bien. Alors, je vous demande, justement, à mon départ,
00:41:05où est l'échec de l'économie, aujourd'hui,
00:41:09dans quelle direction nous allons, quand nous nous retrouvons ?
00:41:12Et peut-être, après le Bukos, la direction qui nous prend,
00:41:16mais là, là, là, Valérie Dijon,
00:41:17quand vous prenez un snapshot de ce que l'économie était,
00:41:20quelle est la situation ?
00:41:22Bon, moi, je crois que quand on regarde
00:41:25les débats fondamentaux économiques en Russie,
00:41:29je pense qu'il y a beaucoup de débats fondamentaux rouges.
00:41:35C'est-à-dire, quand on regarde la dette publique,
00:41:37vous trouvez que c'est une dette publique très élevée.
00:41:39Quand on regarde la dette de la population,
00:41:43dans notre individualité, la dette domestique,
00:41:47vous trouvez qu'elle est très élevée.
00:41:49Quand vous regardez nos balances commerciales,
00:41:51vous trouvez des déficits.
00:41:53Et quand vous regardez, par exemple,
00:41:56qui, par rapport à ce qu'on peut consommer aujourd'hui,
00:42:00même en produits alimentaires, dépasse 75 %.
00:42:04Et comme je disais, nous devons apprendre la leçon de la pandémie,
00:42:07parce qu'il y a beaucoup de disruption dans notre système d'alimentation.
00:42:13Parce que nous souffrons, par exemple, la population souffre
00:42:17quand, à un moment donné, vous trouvez une dette de l'huile
00:42:20qui n'arrive pas à 150, 180 roupies,
00:42:23et vous trouvez qu'un organe du gouvernement
00:42:25doit intervenir pour qu'il puisse faire une stabilisation.
00:42:28Le gouvernement doit donner un subside à l'impôt de la dette.
00:42:31Tout cela, mais il y a des gens qui se sont fait provoquer
00:42:34et des pénuries qui se produisent par rapport à la population qui souffre.
00:42:38Moi, je pensais que le gouvernement et que l'autorité
00:42:42pouvaient réagir par rapport à ça.
00:42:44Qu'au moins, ils aient pris un œil ouvert.
00:42:46Au moins, ils pouvaient comprendre que c'était au moins une opportunité
00:42:50qui présente à la population mauricienne.
00:42:52Et que le gouvernement peut investir,
00:42:54ou donner un incentive pour investir massivement,
00:42:58pour, au moins, qu'ils soient capables de nourrir nos populations,
00:43:01même si nous connaissons l'amant de staple food,
00:43:03qui n'est pas encore produit à Maurice.
00:43:04Mais au moins, sa surdépendance qui nous était aujourd'hui là,
00:43:08nous étions capables de diminuer sa indépendance.
00:43:10Et c'était l'opportunité aussi.
00:43:12Vous connaissez, nous venons d'une industrie de transformation
00:43:14et de conservation des produits alimentaires à Maurice.
00:43:16Comment est-ce possible, ça ?
00:43:18Nous commençons avec plus de 200 ans de l'histoire
00:43:21comme étant un pays agricole.
00:43:23Et aujourd'hui, nous-mêmes, pas capables de produire,
00:43:25nous mangeons des produits agricoles.
00:43:27Donc, ça, c'est la première chose.
00:43:29Moi, j'en ai beaucoup connu, par exemple,
00:43:30qui n'ont pas eu le droit d'importer pour les frigorifiés à Maurice,
00:43:33ce qui est interdit.
00:43:34C'est vrai qu'on va dire qu'on finit dans une pénurie,
00:43:36maintenant qu'il y a un autre gouvernement qui dit
00:43:38qu'il peut autoriser, à travers certaines applications.
00:43:42Mais c'est une aberration d'un pays comme ça, dans Maurice.
00:43:45Quand vous imaginez, nous perdons si une bonne convention
00:43:50avec un bon pays comme la Chine, comme l'Inde,
00:43:54libre-échange, alors qu'à Maurice,
00:43:56vous n'avez pas le droit d'importer poulet frigorifié.
00:43:59Moi, je ne comprends pas pourquoi on n'a pas le droit
00:44:01d'importer poulet frigorifié,
00:44:03alors que nous nous retrouvons dans une pénurie.
00:44:07Aujourd'hui, nous pourrions agir par rapport à ça.
00:44:10Et aussi, je ne comprends pas pourquoi on n'a pas le droit
00:44:13d'importer poisson frigorifié.
00:44:16Et ça, c'est une autre aberration.
00:44:18On se rend compte que dans l'espace géographique,
00:44:23Maurice est un peu restreint.
00:44:24On se rend compte qu'il y a 1 milliard de produits de la mer
00:44:28qui sont importés à Maurice, alors qu'ils ne sont entourés que d'eau.
00:44:30Et nous vendons, pour dire qu'il y a de l'espace d'eau
00:44:36un des plus grands dans le monde.
00:44:37Mais je pense que c'est une bonne opportunité.
00:44:40Donc, pour vous, aujourd'hui, comme vous le finisiez de dire,
00:44:44les indicateurs sont au rouge.
00:44:46Pas vraiment qu'ils soient au rouge, mais ce n'est pas correct.
00:44:49C'est-à-dire que ce n'est pas un mauvais indicateur,
00:44:52mais qu'il demande à être amélioré pour qu'il vienne dans le droit chemin.
00:44:55Il n'est pas vraiment au rouge,
00:44:56malgré qu'ils nous disent qu'il y a un downgrade, des fois.
00:45:02Mais il n'est pas vraiment au rouge comme dans certains pays.
00:45:05Mais il n'y a pas besoin de continuer dans cette voie-là
00:45:08parce qu'il n'y a pas besoin d'aller dans cette voie-là.
00:45:09C'est mon expert économique pour le Canada.
00:45:12C'est nous qui continuons qui pourrons y arriver.
00:45:13Nous vous demandons, Vichal, explique-nous, justement.
00:45:16Oui, monsieur environnemental, ce que M. Amorim a dit.
00:45:19Pour moi, sincèrement,
00:45:21il y a une surindépendance sur la consommation.
00:45:25C'est ça qui peut créer sa fragilité dans ce secteur-là.
00:45:29Parce que quand il y a une surindépendance sur la consommation,
00:45:31ce qui arrive,
00:45:33c'est que la plupart des produits ne sont pas assez diversifiés.
00:45:36Ils ne sont pas assez produits.
00:45:38Et puis, ça crée des problèmes inflationnistes.
00:45:42C'est ça qui nous est trouvé en ce moment-là.
00:45:45Nous payons impôts d'inflation
00:45:47parce qu'une Européenne dévaluée par presque 50 %,
00:45:50alors que le monde pensait...
00:45:52Si, nous, nous avons un indicateur macroéconomique qui est rouge.
00:45:56Premièrement, quand on cause la dette, c'est énorme.
00:46:01La dette, c'est énorme.
00:46:03Il y a à peu près 400 000, peut-être, habitants.
00:46:07Et quand on cause l'inflation, il y a la pente.
00:46:10On peut trouver une inflation qui...
00:46:12Chaque jour, on peut trouver un prix péchanger qui est incontrôlable.
00:46:17La récupération est continuellement dévaluée.
00:46:19Une autre chose encore, la perception de la corruption qui est augmentée.
00:46:25C'est assez grave pour un pays comme le Maurice.
00:46:30Vedemme classifie nous comme un pays autocratique.
00:46:35Alors, pour moi, sincèrement, il y a beaucoup d'efforts à faire
00:46:39pour régler certains problèmes qui nous peuvent arriver à ce moment-là.
00:46:44Oui, Reng.
00:46:45Moi, je peux...
00:46:48Bon, le fait qu'il y ait un débat, je ne suis pas trop d'accord.
00:46:52Je ne suis pas trop d'accord qu'il soit rouge.
00:46:55Il n'est pas vraiment rouge quand on compare avec les autres pays,
00:46:59et même dans le contexte qu'on peut vivre.
00:47:02Et si je peux dire, la dette...
00:47:05La dette, beaucoup payée, parce qu'on fait de la dette.
00:47:08Parce qu'il y a une fermeture du pays.
00:47:13Et pas juste nous, beaucoup de pays qui ont fermé.
00:47:15Et c'est la France, même, qui a un réchauffement de la dette de plus de 100 %.
00:47:20Mais là, on a à peu près 100 % de GDP.
00:47:24Là, on a à peu près 70 %, etc.
00:47:26Il peut y avoir un déclin, la tendance.
00:47:30Et maintenant, on a la dette du domicile.
00:47:33La dette du domicile, ce n'est pas une dette qu'ils prennent pour ranger la maison.
00:47:38C'est pour la résidence, c'est l'investissement.
00:47:42Ce n'est pas une dette pour faire un consommation, je ne sais pas quoi.
00:47:47Alors, nous comprenons ce qui est fondamental.
00:47:51Là, nous sommes bien prudents.
00:47:54Mais seulement quand même, il n'est pas ça rouge.
00:47:56Maintenant, l'importation, tout le temps, Maurice,
00:47:58tout le temps, c'est un déficit très balance.
00:48:02Tout le temps, c'est déficitaire.
00:48:03Pas à ce niveau qu'il nous est là aujourd'hui.
00:48:05Justement, parce que je suis d'accord avec vous.
00:48:07Pas à ce niveau-là, parce que le contexte, aussi, il est différent.
00:48:09Il n'est pas pareil comme à l'année 80 ou l'année avant.
00:48:13Mais, vous êtes comme un poulet.
00:48:15Bon, en partie, je suis d'accord, mais en partie, je ne suis pas d'accord.
00:48:19Parce que poulet, vous savez, si nous voulons protéger notre pays,
00:48:21il y a beaucoup de pays, même l'Amérique,
00:48:23qui ne met pas de tarifs pour protéger ce pays,
00:48:27pour protéger l'industrie.
00:48:29Et si je ne me trompe pas, poulet, nous sommes autosuffisants.
00:48:33Encore autosuffisants.
00:48:35Mais malgré l'adhérence quotidienne à ce déficit...
00:48:39Il y a une augmentation.
00:48:40D'après, ce qui nous fait comprendre,
00:48:42c'est qu'il y a une augmentation dans la consommation.
00:48:44Dans la consommation.
00:48:45Qui crée...
00:48:46Et puis, aussi, il y a un genre de panic buying, aussi, de certaines personnes.
00:48:51D'après ce qui nous fait comprendre.
00:48:53Tout à fait.
00:48:54Mais, je pensais, il n'y a pas une affaire temporaire, probablement.
00:48:57Il est répétitif, ce qui nous comprend, aussi,
00:49:00parce que, normalement, dans une période de l'année,
00:49:03la production de poulet est diminuée.
00:49:05Parce que, pour des raisons météorologiques,
00:49:08par exemple, en hiver,
00:49:09les poules prennent un peu plus de temps pour les reproduire, etc.
00:49:13Mais, le fait est qu'il y a une situation avec une réaction.
00:49:18C'est-à-dire que, si on prend cette parenthèse-là, aujourd'hui,
00:49:23du poulet, peut-être moins des oeufs, mais du poulet,
00:49:27quand les producteurs sont capables de régler la situation
00:49:31dans quelques semaines, 2 à 3 semaines.
00:49:34Mais, en même temps, le gouvernement a ouvert la porte
00:49:37pour importer des produits figurifiés pour mettre sur le marché, temporairement.
00:49:43Mais, tout ça, il crée une imbalance dans la situation.
00:49:46C'est-à-dire que, le temps qu'il importe pour les larves amène l'immorice.
00:49:50La situation peut-être déjà réglée.
00:49:53Probablement.
00:49:54Oui, oui, oui, tu as tout à fait raison du point.
00:49:57Mais, moi, ce qui me permet de dire, il n'y a pas besoin de prothèses.
00:50:00Parce que, déjà, notre imbalance n'est pas bonne.
00:50:02Le déficit est bercé, c'est d'accord.
00:50:04Il n'y a pas besoin de continuer d'ouvrir le marché.
00:50:07À partir, nous, il y a une certaine limite de protection
00:50:11pour les prothèses de l'emploi, etc.
00:50:14C'est ça.
00:50:15Alors, mon vie, peut-être, j'étais un peu...
00:50:17Un petit seul, excuse-moi.
00:50:19Un petit seul.
00:50:20Bon, il n'y a pas besoin de dire, comme on dit,
00:50:23de dire les rouges partout.
00:50:25Encore une fois, nous, l'IMF, et même, on me dit,
00:50:27moi, il me donne un bon bon...
00:50:29Mettez-en un bon bon rapport
00:50:31de l'économie mauricienne.
00:50:33Alors, il ne faut pas être trop...
00:50:36Absolument. Très bien.
00:50:37Il nous apprend les choses dans la balance, bien sûr.
00:50:40Mais, mon vie, j'ai quelques chiffres avec vous
00:50:43avant qu'ils nous rentrent dans un petit peu
00:50:46comment, pour financer, justement, tout ce qu'il nous peut faire aujourd'hui.
00:50:49Quelques chiffres.
00:50:50Nous avons à peu près 559 000 employés dans le Maurice, actifs.
00:50:56Nos balances commerciales,
00:50:58nous avons un déficit pour 16,4 milliards d'euros.
00:51:04Nous importations
00:51:06les 26,8 milliards d'euros.
00:51:10Nous consommations les 105 milliards d'euros.
00:51:15Et nous sommes capables de continuer avec ces chiffres-là.
00:51:17C'est un chiffre assez faux
00:51:21à mon avis, parce qu'il n'y a aucune commande sur les autres.
00:51:25Et quand vous venez dire, justement,
00:51:26que ces chiffres-là,
00:51:28vous les aiment, ce n'est pas le cas.
00:51:32Oui, effectivement.
00:51:35C'est un ouvrier, comment dire,
00:51:37c'est-à-dire qu'il nous connaît ces chiffres-là,
00:51:39il nous donne des indications
00:51:41et, comment dire, nos fondamentaux économiques
00:51:46tels qu'ils sont, comment dire, ils ne sont pas dans le rouge.
00:51:49Mais, si nous ne faisons pas attention
00:51:51et nous ne savons pas dans quelle direction,
00:51:53je ne laisse pas un économiste
00:51:55qui est attitré, capable de nous dire
00:51:58dans quelle direction nous pouvons aller.
00:51:59Je ne suis pas un économiste, je suis un observateur.
00:52:02Donc, je dis que ce sont des chiffres fausses,
00:52:04mais l'interprétation, bien sûr,
00:52:06nous laissons à un spécialiste.
00:52:09Donc, moi, je pensais qu'il y avait l'opportunité à Moïse
00:52:15qui, malheureusement, ne peut pas prendre l'avantage.
00:52:20Et c'est ça qui me pose le plus de soucis.
00:52:22Parce que, vous savez, quand le temps passe
00:52:24et qu'il y a cette opportunité-là,
00:52:27l'opportunité-là, elle paraît éternelle.
00:52:29C'est-à-dire, dans le sens que,
00:52:30s'il n'y a pas l'opportunité de prendre l'avantage
00:52:33dans le temps qu'il faut prendre l'avantage,
00:52:34il y a une compétitivité qui peut prendre l'avantage avec vous.
00:52:37Donc, là, on va dire qu'on ne perd rien, tout, jamais.
00:52:40Parce qu'il va pouvoir faire compétition avec sa compétitivité-là
00:52:43où toujours il y a un désavantage,
00:52:44le fait qu'il y ait une démo avant vous.
00:52:46Alors, ça veut dire qu'aujourd'hui,
00:52:49nous nous trouvons dans un corps fou
00:52:52que nous devons prendre une décision,
00:52:55une bonne décision, une décision quand même courageuse,
00:52:58pareil comme on a pris dans le passé.
00:53:00Des fois, il y a beaucoup de critiques
00:53:02quand on prend cette même décision-là dans le passé.
00:53:05Quand on construit, par exemple, Cyber City.
00:53:08Beaucoup de monde qui peut construire.
00:53:10Quand on lance l'autoroute, beaucoup de gens peuvent construire l'Ozon.
00:53:13Voilà, donc, tout ça-là, malheureusement,
00:53:16n'est pas pour venir du ciel.
00:53:19Vous devez prendre cette même décision-là.
00:53:20Et si vous ne prenez pas cette décision,
00:53:23vous vous retrouverez dans encore plus de difficultés.
00:53:26Mieux vaut, dans le secteur privé, nous dire,
00:53:28mieux vaut prendre dix décisions,
00:53:29même si on prend des mauvaises décisions-là,
00:53:31parce qu'il n'y a pas que des mauvaises-là,
00:53:32il y a huit bonnes-là.
00:53:34Parce que si vous ne prenez rien, il y a huit bonnes-là.
00:53:35Je ne suis pas surpris, là.
00:53:37Donc, on va dire que rester stagnant,
00:53:41ce n'est pas une solution, parce que stagner, c'est reculer.
00:53:45Donc, moi, je veux qu'il y ait Bill Morris
00:53:46avec une certaine positivité, avec une certaine confiance,
00:53:51qui, demain, nous pouvons vivre dans un pays encore meilleur
00:53:53de ce qu'il était aujourd'hui.
00:53:55Mais seulement, il n'est pas pour venir de meilleurs,
00:53:56c'est en espérant qu'il est pour venir de meilleurs.
00:53:58Nous avons besoin de travail, nous avons besoin de persévérer,
00:54:01et il ne faut pas nous relâcher et nous dire, bon,
00:54:04OK, ça peut faire bien, ça peut faire bien,
00:54:06alors qu'il nous connaît,
00:54:08qu'il est capable de bien améliorer
00:54:10de ce qu'il déjà peut faire bien.
00:54:12Il est capable d'assurer un meilleur avenir
00:54:15pour la génération qui peut venir demain.
00:54:17Et qu'il est capable de retenir plus de gens
00:54:20qui ont envie que Morris puisse y aller,
00:54:22beaucoup peuvent y aller, comme il nous connaît.
00:54:23Et pas seulement les jeunes, les moins jeunes aussi.
00:54:25Un professionnel qui a un bon carrière, Morris,
00:54:28il va trouver l'opportunité d'y aller,
00:54:30parce qu'il va trouver des enfants,
00:54:32d'autres enfants qui ont un bon avenir, Morris.
00:54:35Donc, nous voulons rétablir sa confiance.
00:54:38Nous voulons montrer aux Mauriciens
00:54:40que ce pays-là, il fait bon vivre
00:54:43et qu'ils ont une très bonne opportunité
00:54:45et qu'ils sont capables de faire confiance
00:54:47aux gens qui peuvent nous guérir
00:54:48et qui nous permettent d'avoir une bonne direction.
00:54:50Ce pays-là, il a beaucoup de progrès
00:54:52qu'il est encore capable de faire
00:54:54et d'assurer un avenir pour la génération qui peut venir.
00:54:57Moi, je trouve que c'est ce qu'il nous faut faire.
00:54:58Et puis, il y a d'autres façons de le faire.
00:55:00Un pote qui veut assurer ou donner de l'assurance
00:55:03à sa population-là
00:55:05a une façon de vivre mieux qu'elle l'était aujourd'hui
00:55:10et qui a encore beaucoup plus d'opportunités
00:55:13qui peuvent venir à travers des projets de développement,
00:55:17à travers des développements de nouveaux piliers
00:55:19et aussi consolider les piliers qu'il nous a déjà.
00:55:22Il y a un milieu qui nous est déjà là
00:55:25et il y a des opportunités, comme on l'explique,
00:55:28qui sont devant la porte et qui ne sont pas capables de s'en aller.
00:55:32Michel, mon ami, vous, économiste de formation,
00:55:35donc, peut-être, c'est vous qui êtes capables de donner la réponse.
00:55:37Je pense qu'on peut citer les chiffres qu'on peut citer.
00:55:41Ces chiffres-là, qu'est-ce que ça signifie
00:55:44quand on les dit d'une façon simple, de tous les jours ?
00:55:49Oui, bien sûr, parce qu'on trouve ces chiffres-là.
00:55:52Pour moi, c'est assez allant.
00:55:54Je vous le dis assez sincèrement,
00:55:55parce que nous devons trouver une façon absolument
00:55:58de régler les problèmes qui nous peuvent se faire face.
00:56:00Le premier problème qu'on peut trouver,
00:56:03tout le monde peut subir un problème-là, c'est...
00:56:06Le coût de la vie.
00:56:07Le coût de la vie peut aussi augmenter.
00:56:09Le pouvoir d'achat peut aussi baisser.
00:56:11Il faut trouver une solution pour ça, mais...
00:56:14Bon, M. Ammane brosse un tableau bien, bien optimiste.
00:56:18Moi, j'apprécie.
00:56:20Mais dans le récent budget,
00:56:23on ne trouve aucune mesure qui...
00:56:25qui...
00:56:27qui nous propose de faire face à ces mêmes problèmes-là.
00:56:32Alors, je pense qu'il y a de ça.
00:56:35Sincèrement, on peut trouver une augmentation du revenu.
00:56:38Oui, on dit ça, du revenu.
00:56:40Mais comment on peut gagner une augmentation du revenu ?
00:56:44C'est à travers...
00:56:45On va parler de ça juste après,
00:56:46mais quelque part, j'ai envie de savoir
00:56:48pour où les choses sont au rouge.
00:56:51Partout, il y a des indicateurs au rouge.
00:56:54Moi, je suis sincère,
00:56:55mais il y en a qui me trouvent assez à la vente,
00:56:57surtout la dette publique.
00:56:59Deuxièmement, nous comprenons qu'il y a une perte de 50 % de ces valeurs.
00:57:03Et il peut continuer...
00:57:04Moi, je pense qu'il faut prédire qu'il peut continuer à perdre ces valeurs.
00:57:08Parce que c'est un modèle économique qui n'emploie rien.
00:57:11Parce que l'année prochaine,
00:57:12il y a une augmentation du revenu du gouvernement.
00:57:15Mais il ne peut pas produire.
00:57:16Il a créé un nouveau pilier.
00:57:18On peut dire un nouveau pilier,
00:57:19mais moi, je trouve qu'un nouveau pilier ne produit rien.
00:57:21Comment on augmente ce revenu ?
00:57:23C'est à travers la taxe.
00:57:25Alors, nous y trouvons, ces derniers mois,
00:57:29une série d'augmentations.
00:57:34Avant, nous prenons une pause-pub et nous revenons tout de suite.
00:57:44Hard talk, hard talk.
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00:58:03La première radio-TV de Maurice.
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00:58:14et l'info complète.
00:58:25De retour dans une émission Hard Talk aujourd'hui.
00:58:28L'économie mauricienne avec nos trois invités,
00:58:30le docteur Vishal Janki, le docteur Rangan Rangasamy
00:58:34et Amao Diabasingh.
00:58:35Juste avant la pause,
00:58:36nous typiquement rentrons dans un aspect économique de Maurice,
00:58:41c'est-à-dire que dans les derniers huit, dix mois,
00:58:45nous trouvons une série d'augmentations
00:58:49parmi le salaire minimum garanti, les pensions
00:58:55et tout cela finit avec aussi une certaine aide,
00:59:02un soutien étatique pour payer ces augmentations-là.
00:59:07Je prends un exemple.
00:59:08Le salaire minimum aujourd'hui est de 17 000 roupies,
00:59:12avec 3 000 roupies d'une aide qu'appelle le CSG
00:59:15qui augmente le salaire minimum et devine 20 000 roupies.
00:59:20Pour les pensions, nous connaîtrons en janvier prochain
00:59:24la pension de vieillesse pour augmenter par 500 roupies,
00:59:28si je ne me trompe pas, pour la base,
00:59:30les autres prestations sociales aussi pour augmenter.
00:59:33Et là, il y a toujours cela,
00:59:36le premier ministre financer pour le secteur privé,
00:59:41le PIB pour payer en décembre 2025,
00:59:46mais rétroactivement jusqu'à janvier 2025,
00:59:49un an barqué pour les fonctionnaires.
00:59:52Mais aussi, il y a le rétablissement,
00:59:54c'est-à-dire le réalignement salarial qui finit fait,
00:59:59qu'il y a une augmentation, pour certains,
01:00:03entre 600 et 2 925 roupies,
01:00:08pour d'autres, il y a un point fixe,
01:00:10exactement, vous pouvez voir les chiffres devant moi.
01:00:12Donc, c'est beaucoup de dépenses.
01:00:18Ou qu'un chef d'entreprise, à mon avis,
01:00:22quand il y a tout ce qui finit augmenté,
01:00:26est-ce qu'il est capable de soutenir cette augmentation ?
01:00:30Le gros problème, c'est que quand on fait un business,
01:00:35on ne peut pas dire que c'est un business,
01:00:38on a besoin de visibilité.
01:00:40D'ailleurs, quand on fait un business,
01:00:41on a besoin d'un business plan,
01:00:44et naturellement, en cours de route,
01:00:45on doit réaménager le business plan
01:00:47par rapport à tous les changements qui arrivaient en cours de route.
01:00:52Mais aujourd'hui, malheureusement,
01:00:54nous retournons dans une situation
01:00:57que personne n'est capable de dire où on peut aller.
01:01:03Vous savez, quand on vient avec le minimum wage,
01:01:07il y a une consultation avec tout le secteur économique américain,
01:01:11et là, il y a un consensus qui nous prévoit un salaire minimum
01:01:16qui pourrait être imposé à partir du 1er janvier 2020.
01:01:22Et le National Wage Consultative Council,
01:01:25qui est une instance qui fait la consultation,
01:01:27apprenne la loi qui régule ce salaire minimum-là.
01:01:31Et la loi-là dit que la prochaine révision salariale
01:01:36du salaire minimum à Maurice peut être faite en 2025.
01:01:40L'année dernière, en 2023,
01:01:43un ministre a décidé, pour un moyen de régulation,
01:01:47de demander à cette instance de donner un award
01:01:49pour un salaire minimum en 2023 plutôt que en 2025.
01:01:54Il donne ce chiffre-là.
01:01:55Ce chiffre-là est imposé.
01:01:58Donc, nous ne sommes pas dans 2025, c'est imposé en 2023.
01:02:02Maintenant, on se rend compte que ce chiffre-là,
01:02:05qui est supposé être applicable à partir du 1er janvier 2024,
01:02:10on finit par avoir une compensation pour l'inflation.
01:02:15C'est-à-dire qu'on n'a pas encore commencé.
01:02:18On finit par avoir l'inflation, on a une perte de pouvoir d'achat,
01:02:21on a une compensation, tout, en 2015, 2016, 2005.
01:02:24Pas fini.
01:02:26Le ministre, à l'époque, disait comme ça,
01:02:29que le rapport du National Wage Consultative Council,
01:02:33parce qu'il y a un problème de relativité,
01:02:35peut être publié en mars.
01:02:37Vous savez qu'un ministre d'un pays aussi respecté que Maurice,
01:02:40il dit qu'un rapport peut être publié en mars.
01:02:43Je vous explique ce rapport-là, publié en mars.
01:02:46Parce qu'un ministre, ce n'est pas n'importe qui.
01:02:49Aujourd'hui, nous avons, en août,
01:02:53venu avec une formule mathématique
01:02:57pour vous dire qu'on pense,
01:03:00qu'on travaille par rapport à la relativité à travers une formule.
01:03:03Et cette formule-là,
01:03:05quand vous faites ce calcul, vous trouvez qu'il y a environ 3 000 roupies.
01:03:09Donc, vous faites ces 3 000 roupies que le gouvernement peut payer
01:03:12pour travailler là,
01:03:13vous pouvez nous payer ça.
01:03:15Parce que quand vous payez 16 000, 5 000, 17 000, 3 000,
01:03:18le gouvernement peut nous en donner 20 000.
01:03:21Et quand les libéraux payent ce qu'ils peuvent travailler,
01:03:23c'est-à-dire que le gouvernement paye ce qu'ils peuvent travailler,
01:03:25ce qu'ils peuvent fonctionner, ils payent 5 %.
01:03:28Et quand vous prenez 17 000, 15 000, 16 000,
01:03:30vous ne payez pas 5 %, vous savez à quel chiffre vous gagnez.
01:03:32Vous n'avez pas gagné 3 000.
01:03:34Et vous savez quand vous faites ça.
01:03:36Et ça, c'est intériminaire.
01:03:38Ça veut dire qu'on gagne une augmentation en janvier,
01:03:41le salaire minimum.
01:03:42On gagne une augmentation du salaire minimum pour comparaison salariale.
01:03:45On gagne une formule mathématique pour corriger l'anomalie.
01:03:50Le rapport peut être publié bientôt là.
01:03:51Parce que ça, ce n'est pas final, ça.
01:03:53Ça, c'est intérimaire, ça.
01:03:55Et là, vous prenez la tripote,
01:03:56on descend pour comparaison salariale, pour l'inflation,
01:03:59qui est arrivée durant l'année-là.
01:04:01Comment vous dirigez une entreprise, hein ?
01:04:04Comment vous faites ça, hein ?
01:04:05Explique-moi comment vous faites ça.
01:04:07Parce que nous tous connaissons une entreprise,
01:04:09soit elle lui offre un service, soit elle lui offre un produit.
01:04:14Mais vous vendez à l'avance, ça.
01:04:16Quel service, ça, quel produit, là ?
01:04:18Vous, le client, vous ne vendez pas à l'avance, ça.
01:04:20Vous faites un contrat, vous ne vendez pas à l'avance.
01:04:22Si vous dites, moi, je vous propose un carreau,
01:04:23je suis d'accord avec votre prix, là, moi,
01:04:25même si je peux faire les 70 %.
01:04:27Mais comment vous travaillez dans ce pays-là ?
01:04:30Comment une entrepreneure peut travailler dans un pays-là
01:04:32quand dans une année, vous avez quatre, cinq augmentations ?
01:04:37Alors que la loi tire,
01:04:39la loi est votée et tire,
01:04:41qui peut arriver dans cinq ans.
01:04:43Il ne fallait pas faire ça, au Piorbi,
01:04:44de lui donner un rapport intérimaire.
01:04:46Il fallait le faire dans ce secteur privé.
01:04:48Si vous n'étiez pas un Piorbi, là,
01:04:49pas un employé du gouvernement, ça, c'est plus facile.
01:04:52Personne ne fait ça.
01:04:53Téléphone, M. le directeur Piorbi,
01:04:54il lui donne un rapport intérimaire, là, là, là.
01:04:56Moi, je suis largement un fonctionnaire.
01:04:58Il ne fallait pas le faire.
01:05:00Ça qui me pose la question.
01:05:02Pourquoi le burdeon comme ça nous ?
01:05:04Est-ce qu'on a envie de tuer toute une petite entreprise dans Maurice ?
01:05:06Parce que c'est un bien arrivé.
01:05:08Et quand une petite entreprise peut mourir dans Maurice,
01:05:10à qui profite le crime ?
01:05:12Ça aussi peut poser la question.
01:05:14Je vais vérifier dans la pandémie.
01:05:16Pendant la pandémie,
01:05:20combien le gouvernement peut assister à une petite entreprise
01:05:22pendant la pandémie ?
01:05:23Et combien il peut assister avant la pandémie ?
01:05:26Vous pouvez tenir pour quoi ?
01:05:28Pour voir comment le gouvernement
01:05:30peut favoriser une grande entreprise
01:05:32ou une petite entreprise dans des situations difficiles dans le pays.
01:05:36Vous pouvez tenir pour voir ça.
01:05:37Et quand vous voyez tout ce que le gouvernement fait,
01:05:40j'ai jamais vu un gouvernement dire qu'il mettait une mesure
01:05:45exclusivement pour les riches pour une grande entreprise.
01:05:48Je n'ai jamais vu ça.
01:05:49Tout le temps, on trouve un gouvernement qui vient avec une mesure
01:05:51pour donner exclusivement les plus pauvres,
01:05:53exclusivement les plus petits.
01:05:55Mettre 80 millions d'euros pour un MIC,
01:05:5714, il faudrait vous faire 100 millions d'euros pour un nouveau.
01:06:00Si vous faites moins, soit vous gagnez.
01:06:01Vous venez vous dire que pour faire Smart City,
01:06:04si vous prenez 50% de la terre, vous n'avez pas qu'à faire l'application.
01:06:08Qu'est-ce que vous pouvez dire ? Tout se plante, il y en a 10, 15.
01:06:10Vous dites non, vous n'avez pas qu'à le faire.
01:06:12Qu'est-ce que vous pouvez dire ?
01:06:13Alors, pour moi, ce genre d'affaires-là,
01:06:16c'est assez dérangeant.
01:06:17Dans un pays comme Maurice,
01:06:20c'est extrêmement dérangeant.
01:06:22Quand vous avez ce genre de policiers qui favorisent...
01:06:24Ce qui, aujourd'hui, nous pose la question,
01:06:27il y a beaucoup de camarades qui nous posent la question,
01:06:28est-ce qu'il y a un state capture dans Maurice ?
01:06:32Est-ce que vraiment, ce pays-là est dirigé pour ce genre de gens
01:06:35qui nous trouvaient pour diriger ce pays-là,
01:06:36ou bien est-ce qu'il est dirigé pour les autres genres de gens ?
01:06:39Quand le gouvernement passe la loi en Inde,
01:06:41comme ça, pour donner le Wage Assistance Scheme,
01:06:45après, si vous faites profit, vous avez un retournement.
01:06:47Après, vous trouvez le même ministre qui vient dire,
01:06:50non, pas besoin de retourner, etc.
01:06:51Vous pouvez faire beaucoup de profit, vous.
01:06:52Tout le monde connaît que vous pouvez faire beaucoup de profit.
01:06:54Vous n'avez pas nécessairement besoin de donner des cadeaux.
01:06:57Est-ce que vous comprenez qu'il peut arriver dans ce pays-là ?
01:06:59Je me demande, Théorien Nganatamé,
01:07:02vous êtes aussi un chef d'entreprise, tout à fait,
01:07:04avec ce qui, justement, Amarof Indien, nous,
01:07:08est-ce qu'on a le même regard quand on peut quitter Bank Itself ?
01:07:12Non, je suis d'accord avec Amar, il fait un coup, définitivement, il fait un coup.
01:07:17Mais je crois que le gouvernement, s'il reconnaît ça,
01:07:20si je ne me trompe pas,
01:07:22je l'espère, il peut venir avec un Scheme
01:07:25pour aller dire, je fais ce coup-là,
01:07:28dire, je ne t'en dis pas, si je ne me trompe pas.
01:07:30Mais mon coup, là, c'est qu'à la fin de ce mois-ci,
01:07:36les entreprises du privé ont une obligation légale
01:07:40de payer aux autres banques employées le nouveau salaire du mois d'août,
01:07:45mais aussi le BAC-P du mois de juillet.
01:07:50Plus tôt que cet après-midi,
01:07:51nous avons fait une cause avec une association d'entrepreneurs de PME
01:07:57qui dit, nous, je traiterai trop d'eux dans une situation extrêmement difficile,
01:08:01et les autres pays demandent, justement, qu'ils extendent ce délai-là
01:08:04pour que, déjà, le Scheme qui l'a émarré
01:08:07peut, au fait qu'il ne peut pas encore dévoiler,
01:08:10au moins, les rendre en vigueur
01:08:11et qu'ils occupent un petit peu de clarté pour qu'on puisse le faire.
01:08:15Moi, je suis d'accord avec vous.
01:08:17Moi aussi, moi-même, l'entreprise, comment vous dire,
01:08:21c'est que le coup n'est vraiment pas plaisant
01:08:28pour faire la paix de deux mois de ce coup d'envoi, c'est vrai.
01:08:31Et je pensais, enfin, j'espérais que le gouvernement,
01:08:34vous avez réagi, il n'y avait pas encore une régulation en Côte d'Azur.
01:08:38Nous avons pensé qu'on allait le faire.
01:08:40C'est une conférence de presse qui m'a dit, ça faut mille, etc.
01:08:44Et c'est vrai, il y a trop de choses, moi, je pense, oui,
01:08:47il y a trop de choses qui se passent.
01:08:49Et vous avez réagi, tout à fait,
01:08:51parce que beaucoup d'entreprises, définitivement, n'ont pas compris.
01:08:55Définitivement, je suis d'accord avec vous.
01:08:56Richard.
01:08:58Oui, premièrement, le salaire minimum, il crée une anomalie.
01:09:03C'est ce que nous trouvons là.
01:09:05C'est d'accord avec ça, nous avons reçu récemment un ajustement
01:09:08de la relativité salariale.
01:09:11Qu'est-ce que ça veut dire, ça ? C'est tout simplement,
01:09:12nous pouvons essayer de faire l'équilibre là,
01:09:15parce qu'il y a une anomalie entre le salaire inférieur
01:09:19et le travail supérieur qui peut arriver là.
01:09:22Si nous ne pouvons pas faire l'ajustement là,
01:09:24les travailleurs d'un niveau supérieur,
01:09:27ils sont des autres démotivés,
01:09:29parce qu'ils n'ont plus de responsabilité
01:09:31qu'avec un travail au niveau inférieur à cause du salaire.
01:09:35Pour autant qu'il nous vienne avec ça,
01:09:37l'ajustement du salaire, de la relativité du salaire.
01:09:42Mais le problème dedans,
01:09:43c'est que pour les travailleurs qui payent moins de 50 000,
01:09:48c'est le premier problème.
01:09:51Et puis, quand nous trouvons...
01:09:54Pour moi, quand on a une théorie économique
01:09:59qui est basée sur une théorie, par exemple,
01:10:01quand on cause l'offre et la demande,
01:10:02comme M. Ramon peut le dire,
01:10:04si à chaque fois, on trouve que le coût de production
01:10:07peut augmenter, puis on l'élimine.
01:10:08Mais qu'est-ce qui peut arriver sur l'équilibre
01:10:09entre l'offre et la demande ?
01:10:12C'est ça qui détermine plus ou moins un salaire
01:10:14dans une entreprise, dans une organisation.
01:10:17Deuxièmement, il y a la flexibilité du salaire.
01:10:20La flexibilité salariale s'impose sur la compétence
01:10:23et la productivité.
01:10:25Mais si nous pouvons mettre
01:10:28une sorte de plancher salarial,
01:10:33qu'est-ce qui arrive là-dedans ?
01:10:34Ça peut créer encore une démotivation et un chômage.
01:10:39Et puis, quand nous vivons avec...
01:10:42Par exemple, quand nous causons le capital humain,
01:10:44nous pouvons investir dans l'éducation.
01:10:46Mais si, comme je disais,
01:10:47il est basé seulement sur un certain groupe de personnes,
01:10:50mais qu'est-ce qui peut arriver sur ce groupe de personnes-là ?
01:10:52Est-ce qu'ils peuvent aussi investir eux-mêmes ?
01:10:54Encore une fois, il crée une néficience.
01:10:57Il crée la démotivation.
01:10:58Et puis, là, nous prenons plutôt le salaire...
01:11:02Comme on dira, le living wage, le salaire vital.
01:11:06Est-ce qu'un salaire de minimum wage
01:11:09est aligné avec le salaire vital ?
01:11:12Est-ce qu'il y a un calcul différent
01:11:13pour développer le salaire vital ?
01:11:15Oui, parce que ce qu'on trouvait,
01:11:17je me le disais tout récemment,
01:11:18dans des journaux,
01:11:20on trouve que le living wage est à peu près à 22 000 roupies.
01:11:26Alors...
01:11:27Plus ou moins avec le minimum wage ?
01:11:29Oui, à 20 000 roupies.
01:11:30Et aussi, ils ont venu avec un genre de...
01:11:34Comment se dirait ?
01:11:37Un salaire obligatoire qui a un diplôme à 23 000 roupies
01:11:42et un degré à 25 000 roupies.
01:11:44Mais ça, pour créer, je pense, une distorsion dans le marché.
01:11:49Parce qu'éventuellement, beaucoup font un pop-up
01:11:52à faute d'un travailleur...
01:11:54Est-ce que pour...
01:11:56Moi, je pense, aux deux chefs d'entreprise,
01:12:01quand on nous dit qu'un jeune qui a un diplôme,
01:12:04ou, par exemple, on peut dire,
01:12:06si le travail qu'il a donné, il nécessite un diplôme,
01:12:10ou un degré à 23 000,
01:12:11est-ce qu'il n'est pas tiers des jeunes aujourd'hui ?
01:12:14Les jeunes diplômés et les jeunes qui ont 20 degrés.
01:12:17Oui, moi, je pense qu'en tant que chef d'entreprise,
01:12:22si on demande le choix
01:12:25pour employer un superviseur qui fait Form 5 ou HEC,
01:12:32payer 20 000 roupies,
01:12:35et aussi prendre un diplômé à 23 000 roupies,
01:12:39ou un degré à 25 000 roupies,
01:12:41quand on entreprene un peu de nouveau, la réponse est assez claire.
01:12:45Oui, ça, c'est la première chose.
01:12:48Mais ce qui est le plus important,
01:12:50et ce qui dérange moi le plus,
01:12:52c'est que tous ces problèmes qu'on peut faire face aujourd'hui,
01:12:57c'est le fait d'être quelqu'un.
01:13:00Il peut arriver comme ça.
01:13:02Il y a quelqu'un qui a changé sa régulation.
01:13:09Et qui, peut-être, n'a pas assez réfléchi
01:13:12les répercussions de ce changement-là.
01:13:15Et qui finit par dire qu'il y a quelque chose qui peut arriver,
01:13:18et qui ne peut pas arriver, et qui ne peut pas arriver,
01:13:21et qui ne connaît pas ce qui va arriver.
01:13:24Vous comprenez ?
01:13:25Donc, si ça va nous affaire, c'est très, très grave.
01:13:29On ne peut pas dire que tout le temps,
01:13:32par exemple, le balance de paiement est mauvais.
01:13:36Mais pas tout le temps, nous prenons la banque et la devise.
01:13:41Nous ne pouvons pas dire que tout le temps, c'est mauvais.
01:13:44Nous ne pouvons pas poser la question, est-ce qu'il faut payer ça ?
01:13:47Ou bien concrétiser ça ?
01:13:49Vous comprenez ? Parce que moi, quand je pose cette question,
01:13:52moi aussi, je dis à des gens,
01:13:53« Hé, il paraît normal, ton numéro de taux qui est arrivé,
01:13:57tu as payé, et tu sais,
01:13:58c'est facile, c'est le 9, 15 secondes.
01:14:01Tu rentres, tu prends ta casse, tu prends le 9, tu vas,
01:14:03en seconde, tu as payé.
01:14:05Donc, c'est pour ça que, en ce moment, je me disais,
01:14:07est-ce que l'endettement des banques de ménagers,
01:14:11le niveau d'endettement des banques de ménagers,
01:14:12est-ce que les gens ne peuvent pas vivre au-dessus de leurs moyens ?
01:14:16Aujourd'hui, quand vous avez le prix des assurances,
01:14:21c'est énorme, parce que moi, pour pratiquement les mêmes valeurs,
01:14:25mon prix est presque doublé.
01:14:28Donc, est-ce qu'il y a un problème à ce niveau-là ?
01:14:34Je peux pas répondre à ça,
01:14:35parce que je ne suis pas un spécialiste dans l'endettement.
01:14:38Mais disons, quand même, en tant qu'observateur,
01:14:40il y a beaucoup d'affaires, beaucoup de comportements
01:14:42qui sont un peu dérangeants dans le pays.
01:14:47Et ce qui, aujourd'hui, nous permet d'élever une population défaite,
01:14:52c'est-à-dire qu'on ne peut pas croire dans l'épargne,
01:14:56c'est-à-dire qu'on ne peut pas croire dans le saving,
01:14:59ce que nos parents nous montrent,
01:15:00parce qu'il y a beaucoup de monde dans le secteur privé
01:15:04qui contribue à notre plan de pension,
01:15:07qui gagne notre pension,
01:15:09et que notre pension ne doit pas être annualisée,
01:15:11c'est-à-dire qu'elle ne doit pas être sujette à notre compensation
01:15:13par rapport à l'inflation.
01:15:15Donc, ils déterminent, pensionnent,
01:15:18et cette pension-là, 50% de cela,
01:15:20aujourd'hui, elle vaut peut-être 50% de ce valeur.
01:15:23Et ça m'a dit, vous n'avez pas souffert.
01:15:25Parce qu'ils ont toujours gagné leur pension.
01:15:27Ils ont dévalué leur pension
01:15:29par rapport à ce système économique qui nous est là.
01:15:32D'un côté, l'inflation, compensation,
01:15:34l'inflation, compensation, mais sa pension, elle n'est pas gagnée.
01:15:38Vous pensez que ça va dire qu'il y a des gens qui contribuent à la NPF,
01:15:40comme moi, qui ont gagné un prix de leur pension
01:15:42par rapport à quand ils étaient poids.
01:15:44Peut-être que 50% de cela, c'est ce qu'ils ont vaut,
01:15:46ce qu'ils ont vaut aujourd'hui, pas vaut non rien.
01:15:49Est-ce qu'il vaut la peine de contribuer ? Vous commencez.
01:15:51Je ne sais pas, tu prends mon loisir, je vais faire autre chose avec ça.
01:15:54Donc, tout ça, aujourd'hui, il y a beaucoup de questions.
01:15:57Malheureusement, je ne suis pas un économiste, je ne sais pas comment répondre à ça.
01:16:00Est-ce que ça, tout ça, n'a pas permis une perte de confiance dans le pays,
01:16:03une perte de confiance dans le système économique,
01:16:06une perte de confiance dans les gens qui pédalisent nos pays
01:16:10et aussi dans les institutions ?
01:16:13C'est la question à se poser.
01:16:14Me tourner vers le docteur Nganwa Ngasani,
01:16:17aussi, on a une faible entreprise.
01:16:20Aujourd'hui, on me pose la même question qu'il pose à moi.
01:16:26Quelque part, est-ce que c'est soutenable, tout ça ?
01:16:30Donc, définitivement,
01:16:33pour ce barème d'augmentation-là,
01:16:37définitivement,
01:16:40bon, on ne peut pas dire que ce n'est pas soutenable,
01:16:41mais c'est vrai que le coût est assez haut.
01:16:47Alors, comment on va dire ?
01:16:48Bon, disons qu'au niveau micro,
01:16:52disons au niveau de l'entreprise, par exemple,
01:16:55définitivement, quand on trouve un gradué,
01:17:00nous vous appelons 25 000,
01:17:01et qu'il y a trop grand d'expérience,
01:17:04définitivement, nous ne pouvons pas le prendre.
01:17:06Deuxièmement, nous ne pouvons pas le prendre,
01:17:09et nous pouvons commencer à couper nos effectifs
01:17:16et nous pouvons trouver d'autres alternatives, OK ?
01:17:22Et ça, c'est vrai, c'est ça.
01:17:25Mais deuxièmement, bon, c'est ça, le gouvernement...
01:17:29Enfin, le gouvernement qui est à la tête,
01:17:33qui nous bien biser augmente la production, OK ?
01:17:36Nous bien biser augmente la production,
01:17:38sinon, il n'est pas plus soutenable,
01:17:39c'est ce que je pensais, moi.
01:17:41Il n'est pas plus soutenable
01:17:43si nous ne pas augmenter la production
01:17:45et la productivité aussi.
01:17:47Nous biser la technologie,
01:17:49nous biser dans un nouveau secteur,
01:17:52et c'est ça, là, nous vivons...
01:17:54Si nous augmentons le coût d'un côté,
01:17:56nous biser augmentent, comment dire, le coût, le demand,
01:17:59nous biser augmentent le supply, nous biser augmentent la production.
01:18:02Alors, nous biser vivent avec le restructurement de l'entreprise.
01:18:07Il y a eu l'occasion, je suis bien content de décortiquer ça.
01:18:12Et, bon, écoutez,
01:18:16je comprends un petit peu la philosophie du gouvernement,
01:18:20les prix peuvent augmenter partout.
01:18:23Alors, il y a des prix, par exemple,
01:18:24dans les zones de la médecine, ça peut augmenter tellement,
01:18:27la quantité peut augmenter,
01:18:29l'assurance peut augmenter au niveau international.
01:18:31Alors, pas qu'à faire, non, il y a ça.
01:18:32Alors, il faut qu'on augmente le salaire
01:18:35pour qu'à part les démunis, qu'à part vivre bien, etc.
01:18:38Mais, bien sûr, l'autre côté, il y a ce revers,
01:18:42c'est qu'une petite entreprise, bien sûr, elle peut souffrir, etc.
01:18:46Alors, nous biser, on augmente la production.
01:18:48Si on regarde un petit peu la politique aussi,
01:18:50nous, dans le PMSD,
01:18:52nous prenons pour la technologie,
01:18:56l'artificiel intelligent,
01:18:58nous prenons pour, bien dit, bien équipé pour le travail
01:19:01et l'environnement productif.
01:19:03Pour la productivité, c'est absolument important.
01:19:06Et nous biser, nous biser, nous biser à produire,
01:19:09on demande nouveau secteur et secteur public.
01:19:13Bon, secteur public, moi, d'accord, c'est une augmentation.
01:19:16Et puis, en biser, nous biser en courant,
01:19:19le secteur public est un secteur très important dans le pays.
01:19:22Si le secteur public n'est pas heureux,
01:19:24personne n'est pas heureux,
01:19:25bien sûr, nous biser avec la production et la productivité.
01:19:30Alors, tous les trois font face à l'économie bleue,
01:19:34ou font dire qu'ils pourront s'empiler dans l'économie d'aujourd'hui.
01:19:38Amor fait dire qu'il peut y avoir une valeur ajoutée,
01:19:42parce qu'aujourd'hui, il n'importe pas le produit de la mer,
01:19:46pourtant, il y a un espace énorme.
01:19:48Et Vichard aussi fait une cause, là.
01:19:51C'est gouvernement après gouvernement qui fait une cause, là,
01:19:56qui fait que ce secteur-là est un secteur productif
01:20:00et qu'il y a même quelque chose.
01:20:02Vichard, on commence avec vous.
01:20:05Comment est-ce qu'on développe ce secteur de l'économie bleue ?
01:20:08Nous biser, on fait quelque chose qui s'appelle la baisse durable.
01:20:12Nous biser, on préserve le stock maritime.
01:20:17En ce moment, il est exploité par les autres nations,
01:20:21comme la Chine, Taïwan, ou même l'Union européenne,
01:20:25qui baisent leur pêche dans les zones économiques exclusives.
01:20:31Et ça, si nous réussissons à produire notre propre...
01:20:37l'industrie de la pêche, par exemple,
01:20:40nous entraînons, nous formons des personnes
01:20:44pour faire du pêche dans notre mer,
01:20:47nous donnons des formations et nous créons de l'emploi pour ces personnes-là.
01:20:52Deuxièmement, je pense que nous biser,
01:20:55on trouve aussi un niveau de tourisme durable.
01:21:01C'est très important, parce que nous dépendons beaucoup des touristes.
01:21:05Peut-être qu'il y a, comme tu le disais,
01:21:07une sorte de sortie pour observer les dauphins, les baleines.
01:21:11Ça se fait, oui, mais seulement, il y a la même réglementation.
01:21:16Et puis, une autre chose, pourquoi pas l'énergie renouvelable
01:21:19à travers l'énergie de la mer, de l'épargne ?
01:21:23Et vous pensez, plusieurs pays peuvent adopter ça,
01:21:26mais malheureusement, nous n'en comptons pas tant sur ce secteur.
01:21:30À un moment donné,
01:21:31le fin de l'Hitler est là dans la mer pendant ses croissants.
01:21:34Il y a d'autres produits de la mer qui ne sont pas exploités aujourd'hui.
01:21:39Est-ce que c'est un secteur qui nous caractérise ?
01:21:41Ah oui, essentiellement, c'est un...
01:21:45Nous pouvons faire de belles découvertes.
01:21:46Je pense que nous avons beaucoup de minerais de valeur
01:21:49dans nos zones exclusives maritimes.
01:21:52Nous ne pouvons faire aucune exploration jusqu'à aujourd'hui.
01:21:54Et je pense que l'Hitler, pour qu'il nous investisse
01:21:59à travers la technologie,
01:22:02acquérir la technologie et soutenir les pays amis
01:22:05qui pourraient nous aider dans cette aventure-là.
01:22:10Mais aussi, ce qui est important,
01:22:12parfois, je regarde des documentaires sur la pêche, justement,
01:22:17et je regarde la pêche dans la mer du Nord.
01:22:21Je commence à penser que je vais savoir une pêche à l'Est
01:22:23qui ne va pas avoir de mauvaise température la semaine prochaine.
01:22:29Non, mais c'est vrai.
01:22:31Depuis que je connais,
01:22:32chaque baiser nous donne un petit cas de mauvaise température à l'avance.
01:22:36Moi, moi, tout le temps, dans sa philosophie,
01:22:38je dis que quand on a un problème, on élimine ce problème-là
01:22:40et on ne passe pas jusqu'à ce qu'on nous donne un panadol
01:22:42pour que ça nous donne un petit soulagement.
01:22:46Je me demande comment je peux avoir un documentaire
01:22:48qui fait qu'il n'y ait pas d'équipe de pêche
01:22:50au lieu qu'il n'y ait pas de mauvaise température à l'avance.
01:22:51Il n'y a pas d'équipe de telle façon qu'il n'y a pas de mauvaise température
01:22:54ou de mauvaise température ou de n'importe quelle température,
01:22:56sauf qu'il y a un cyclone de classe 3, 4, 4, extrême,
01:23:02qui fait que nous ne sommes pas capables de faire ça.
01:23:04On ne peut pas comprendre qu'il ne soit pas capable d'investir,
01:23:05par exemple, dans son bateau de pêche industriel
01:23:09et qu'il ne soit pas capable d'avoir une bateau-usine
01:23:13stationnée dans une zone là-bas qui peut faire tout son processing.
01:23:18Il ne doit pas avoir un bateau qui peut faire l'habitaillement
01:23:20pour lui et sa bateau-là tous les jours, quotidiens.
01:23:25Il doit avoir un bateau sorti là,
01:23:27il y a la pêche, il y a la campagne,
01:23:29après un mois, il pourrait tourner.
01:23:31Il y a des poussances sales,
01:23:33il y a des gens malades qui ont tourné,
01:23:34quand ils ont compris qu'ils allaient, ils ont commencé à tourner.
01:23:37Et c'est vraiment mon petit bonheur.
01:23:40Franchement, je ne sais pas,
01:23:42peut-être que j'ai un esprit un peu trop avancé, je ne sais pas.
01:23:45Ou peut-être que je pense un peu dans une façon un peu
01:23:49« out of the box », comment dire.
01:23:51Et franchement, je ne comprends jamais,
01:23:53mais c'est mon petit péril, malheureusement,
01:23:54donc je ne comprends pas trop,
01:23:55c'est juste un point de vue de business.
01:23:58Et je ne comprends pas du tout, du tout, du tout.
01:24:01Quand on regarde le secteur agricole,
01:24:04c'est pire, c'est vraiment pire.
01:24:08Quand on regarde aujourd'hui, je me demande ma statistique,
01:24:13vous connaissez aujourd'hui nos rendements pour hectares,
01:24:16pour les mois qui sont 30 ans de cela, vous connaissez ça ?
01:24:20Michelin est productif, il augmente la production.
01:24:24Avec la production de Cannes, avec la production d'ici,
01:24:27nous n'arrivons pas aux mois qui sont la moitié
01:24:29qui nous sont faits produire 30 ans de cela.
01:24:31C'est terrible ce qui est arrivé dans ce pays-là.
01:24:34L'importation pour nos consommations quotidiennes
01:24:38n'est pas qu'à assurer.
01:24:41C'est un drame.
01:24:44Un jour, il y a un bazar autour de Carotte qui peut vendre 10 rupees par livre.
01:24:47Un jour, il y a des livraisons qui peuvent vendre 100 rupees par livre.
01:24:49Nous sommes dans un secteur de conservation,
01:24:51nous sommes dans un secteur de transformation à Maurice.
01:24:55Vous ne pouvez même pas comprendre,
01:24:57moi je vous ai déjà montré des photos,
01:24:59moi je suis dans Infinity Mall,
01:25:01moi je suis dans Supermarché M. Ambani Reliance.
01:25:07Un jour, ils ont vendu 5 rupees à Maurice, 25 rupees.
01:25:11Je peux vous dire, je peux vous dire, dans Carotte là,
01:25:14je peux vous dire, je peux vous dire, ça arrête dans 6 mois,
01:25:16je peux vous dire, dans Supermarché M. Ambani,
01:25:195 rupees à Maurice, 25 rupees.
01:25:22Qui est-ce qui a fait cela ?
01:25:24Le marketing,
01:25:25les commerçants qui contrôlent le prix,
01:25:27ils contrôlent le prix du secteur privé,
01:25:30le marketing ne peut pas le contrôler.
01:25:32Vous avez vu les photos là, s'il vous plaît.
01:25:34Très bien, merci beaucoup M. Ambani.
01:25:36À cause de l'inflation, le gouvernement a même créé l'inflation.
01:25:38Alors, le dernier mot, je vais le laisser avec vous,
01:25:42en regardant les amis,
01:25:44quand le Pékin, justement, augmente la productivité,
01:25:48d'une cause, l'économie bleue,
01:25:50mais il y a les autres secteurs, comme l'agriculture,
01:25:51qui sont capables de permettre, par exemple, une autosuffisance
01:25:55dans certains produits.
01:25:56Beaucoup de politiciens font une cause bleue,
01:25:58mais beaucoup aussi d'économistes font une cause bleue.
01:26:01Tout à fait.
01:26:02Est-ce que c'est quelque chose de réalisable ?
01:26:06Non, il est réalisable, mais bien sûr, il y a les fonds,
01:26:09il y a l'investissement,
01:26:11il y a un attirement jeune, aussi, dans ce secteur-là.
01:26:15Et, comme on dit, l'âne à mort,
01:26:17nous apprenons un petit peu avec l'âne.
01:26:19Quand il y a de la technologie qui peut être utilisée
01:26:22au niveau de l'agriculture,
01:26:23il y a beaucoup de production qui est faite.
01:26:28L'agriculture, quand il y a beaucoup de technologie high-tech,
01:26:32les jeunes s'y attirent.
01:26:34Et puis, l'université ne connaît pas le niveau
01:26:37de ce programme qu'elle fait au niveau de l'agriculture,
01:26:41qui est très, très, très faible.
01:26:44Et, même, comment dire,
01:26:46pour la blue économie, aussi,
01:26:50côté seafood, etc.,
01:26:51nous faisons...
01:26:53Qu'est-ce que c'est ?
01:26:55Premièrement, nous passons par la formation, définitivement.
01:26:58Nous formons nos jeunes
01:27:00et nous attirons nos jeunes pour rentrer dans ce secteur-là.
01:27:03Et, de l'autre côté,
01:27:06nous faisons un investissement côté technologie, etc.
01:27:10Comme on dit, c'est quand il y a la peste, la mer,
01:27:14et c'est un autre aspect important.
01:27:16Sécurité.
01:27:18Nous faisons nos ressources,
01:27:20nous faisons notre gâteau, etc.,
01:27:23qui protège, premièrement,
01:27:25une zone économique qui est assez vaste.
01:27:28Nous faisons des efforts et nous investissons dans ce secteur-là.
01:27:32Et on a toute l'opportunité
01:27:36pour développer et pour être successeux.
01:27:41Très bien. Merci beaucoup, messieurs.
01:27:42Nous arrivons à la fin de l'émission.
01:27:44C'est une phase très, très rapidement.
01:27:47Donc, M. Aljamki, merci beaucoup pour votre présence.
01:27:49Dr Ngang Ngang Ngasami et aussi Amir El-Farsi.
01:27:52Merci pour votre contribution.
01:27:54Alors, mercredi prochain, Dimu Jandi sera de retour.
01:27:58Vous pouvez reprendre sur l'émission, bien sûr.
01:28:02Vous nous remplacerez aujourd'hui.
01:28:03Je vous souhaite une très bonne soirée
01:28:04et je vous donne rendez-vous, moi, personnellement,
01:28:06samedi matin pour l'Evê Morisse.
01:28:09Bonne soirée encore une fois.
01:28:41Nos animateurs, vos hits musicals...

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