• il y a 3 mois
Après leur performance impressionnante aux Jeux Olympiques de Paris 2024, l'équipe de France masculine de basket peut légitimement rêver du titre olympique. Voici quelques éléments qui soutiennent cette ambition :

Un effectif de haut niveau : L'équipe française dispose d'un mélange idéal de talents exceptionnels et d'expérience, avec des joueurs comme Victor Wembanyama, Rudy Gobert et Nicolas Batum

.
La progression de jeunes talents : Des joueurs comme Bilal Coulibaly (20 ans) apportent une nouvelle dynamique à l'équipe
.
L'expérience des compétitions majeures : Plusieurs joueurs ont déjà participé à des Jeux Olympiques, notamment Nicolas Batum qui en est à ses 6èmes JO
.
L'avantage du terrain : Jouer à domicile peut être un facteur motivant supplémentaire pour l'équipe.
Un parcours prometteur : Si l'équipe a réussi un exploit pour atteindre ce stade de la compétition, cela démontre leur capacité à performer sous pression.
La structure du tournoi : Avec 12 équipes réparties en trois groupes de quatre, et un système de qualification pour les quarts de finale qui inclut les deux meilleurs troisièmes, la France a de bonnes chances d'avancer dans le tournoi

.

Cependant, il faut garder à l'esprit que la compétition reste très relevée, avec d'autres nations fortes comme les États-Unis. De plus, l'équipe française a connu des difficultés lors de sa préparation, avec des défaites contre le Canada, l'Allemagne et la Serbie. En conclusion, bien que le chemin vers l'or olympique reste difficile, l'équipe de France de basket a certainement le potentiel et les moyens de rêver du titre, surtout après avoir réalisé un exploit dans le tournoi.

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Transcription
00:00La France peut-elle désormais rêver du titre ?
00:03Et à cette question, deux chroniqueurs ne sont pas d'accord.
00:05Ça aussi j'ai toujours rêvé de le dire.
00:07Duel !
00:09La France peut-elle rêver du titre ?
00:11Dev Apadou pense que oui,
00:13l'optimisme à ma gauche,
00:15Hugo Guimet pense que non.
00:17L'habillage va s'installer, vous le savez.
00:19Vous avez 30 secondes chacun qui commence.
00:21Ils ne savent pas, ils ne savent pas.
00:23Ben euh...
00:25C'est hyper dur, je serai incapable de faire des choix dans la vie.
00:28Dev, on a choisi pour moi dans l'oreillette.
00:30Dev, commence.
00:32Il est mignon ce duel.
00:34Oui, je crois qu'ils peuvent en rêver.
00:36C'est une équipe qui aurait dû imploser
00:38après ce qui s'était passé
00:40au sein de l'équipe, les déclarations.
00:42Et non, en fait, elle s'en est servie,
00:44elle s'est remobilisée, il y a eu des choix forts.
00:46Beaucoup de joueurs ont bien répondu.
00:48Ils ont répondu aussi à l'intensité du Canada,
00:50qui est une des équipes les plus intenses du monde,
00:52si ce n'est la plus intense du tournoi.
00:54Quand tu peux survivre à ça
00:56et le faire avec la bannière,
00:58sans un grand Wembley, dont on peut imaginer aussi
01:00qu'il peut monter de niveau,
01:02tous les rêves sont permis.
01:04Au moins jusqu'à la finale, et après sur un match,
01:06allez savoir, le basket est un sport d'adresse,
01:08donc pourquoi pas ?
01:10A vous, Hugo.
01:12Justement, c'est un sport d'adresse,
01:14et je crois que les Américains, ils ont des shooters,
01:16c'est inégalable, en tout cas chez nous,
01:18on n'a pas les mêmes.
01:20Ils ont fait un énorme match.
01:22J'avais la chance d'être à Bercy,
01:24mais les États-Unis, ils ont vraiment trop de marge.
01:26Vraiment trop de marge sur toutes les équipes.
01:28Ils ont encore mis 35 points au Brésil.
01:30La France, déjà, il va falloir passer.
01:32L'Allemagne, qui nous a mis un éclat
01:34sur le dernier match.
01:36Et si ça passe contre l'Allemagne,
01:38les États-Unis, c'est tout simplement injouable.
01:40Une médaille d'argent, ce serait déjà extraordinaire.
01:42Dev Apadou face à Hugo Guillemet.
01:44Vous votez, bien sûr, pour savoir
01:46qui vous a le plus convaincu.
01:48Et vous, Président, qui vous a convaincu ?
01:50Je comprends les arguments d'Hugo.
01:52C'est vrai.
01:54C'est la réalité des choses.
01:56Mais, à un moment, j'ai envie d'être fou.
01:58Ces JO nous ont porté dans une dimension
02:00assez incroyable depuis 15 jours.
02:02On a l'impression de vivre un peu sur un nuage.
02:04Donc, à un moment, il faut accepter
02:06peut-être l'incroyable truc, le rêve.
02:08Ce n'est pas l'assurance qu'ils vont gagner.
02:10Mais pourquoi il ne se passerait pas un truc incroyable ?
02:12Ce qu'ils ont fait, en plus, aujourd'hui, en défense,
02:14c'est vraiment incroyable.
02:16Face à une équipe comme le Canada,
02:18dont on sait aussi qu'il faut être costaud, solide.
02:20Le fait d'avoir trouvé les systèmes qui ont fonctionné aujourd'hui,
02:22on peut toujours se dire...
02:24Les Américains peuvent être aussi dans un jour...
02:26On l'a vu contre le Sud-Soudan.
02:28C'était en préparation, évidemment.
02:30Il faut dire la vérité aux gens aussi, Hervé.
02:32Finale olympique avec la Dream Team.
02:34Je veux bien que vous rêviez.
02:36Je vais citer un grand auteur de l'émission
02:38qui s'appelle Grégory Schéder.
02:40Il était 22h30.
02:42Je me souviens très bien.
02:44Il a dit, je peux vous dire une chose.
02:46S'il y a une équipe qui ne gagnera pas,
02:48je ne sais pas si c'est le meilleur à gagner.
02:50Il l'a redit d'un seul coup.
02:52Finalement, c'était un 2 contre 1.
02:54Je donne ma voix à Dave.
02:56Même si la réalité va peut-être nous rattraper assez vite.
02:58Vincent Poirier, je vous vois sourire
03:00en écoutant Hervé Penaud.
03:02Il a senti.
03:04C'est Grégory Schéder.
03:06Et vous, vous donnez votre point à qui ?
03:08Qui vous a convaincu ?
03:10Je pense qu'aujourd'hui,
03:12on a le droit de rêver.
03:14Les Etats-Unis ont une équipe vraiment incroyable.
03:16Mais c'est un match.
03:18C'est un match.
03:20Il peut se passer plein de choses.
03:22C'est toujours ultra motivant de jouer
03:24une équipe comme ça.
03:26Ça développe chez les joueurs
03:28une envie encore plus.
03:30Et la capacité de faire plus d'efforts.
03:32Dans le match, c'est très intense.
03:34J'ai envie de croire.
03:36J'ai envie d'y rêver.
03:38On a déjà fait une finale olympique
03:40contre les Américains.
03:42Ce n'était pas la même équipe.
03:44Je pense que c'est là
03:46où on aura besoin de l'expérience de tout le monde.
03:48De jouer en NBA comme des joueurs de Hauling.
03:50Et pour faire le match le plus complet possible.
03:52Après, ça va jouer à peu de choses.
03:54Mais j'y crois.
03:56Georges, vous y croyez vous aussi ?
03:58Non, mais rêver...
04:00On peut toujours rêver.
04:02Il y a un truc un peu irrationnel dans le rêve.
04:04C'est l'intitulé de la question.
04:06C'est l'intitulé de la question.
04:08Il se dédouane.
04:10Dans le basket,
04:12le rapport de force est souvent respecté.
04:14Ce n'est pas du foot.
04:16Je pense qu'il y a encore
04:18peut-être trop peu de choses pour qu'on ait
04:20suffisamment de certitude
04:22avant de penser à
04:24une possible médaille d'or.
04:26Avant le match d'aujourd'hui,
04:28toute la préparation nous avait donné
04:30beaucoup d'inquiétudes sur le jeu,
04:32sur l'association qu'on pouvait avoir
04:34entre Wemby et Rudy Gobert.
04:36On a commencé à changer les choses aujourd'hui.
04:38On ne va pas oublier peut-être
04:40qu'on s'est passé avant sur un match.
04:42J'espère que oui, mais on n'a pas suffisamment
04:44de certitude pour que je me dise
04:46qu'on est capable d'enchaîner un deuxième match
04:48face à l'Allemagne,
04:50qui nous a mis plus de 14 points, je crois.
04:52J'ai envie d'y croire,
04:54mais pour l'instant, je n'ai pas suffisamment
04:56d'éléments qui me permettent
04:58d'avoir des certitudes pour renverser une montagne.
05:00C'est plus qu'une montagne.
05:02C'est peut-être la meilleure équipe des Etats-Unis
05:04qu'on a vu depuis trois Jeux olympiques.
05:06On ne parle pas de...
05:08C'est que comme l'équipe de France...
05:10Alors évidemment, ce ne sont jamais les mêmes équipes,
05:12mais quand même, la mystique avant,
05:14c'était que les Américains étaient invincibles,
05:16en tout cas pour nous.
05:18Et comme le fait de les avoir battus
05:20il n'y a pas si longtemps que ça,
05:22tu enlèves un peu cette mystique-là.
05:24Quand ils vont rentrer sur le terrain,
05:26c'est jamais par bonheur qu'ils sont en finale
05:28face à eux, parce qu'effectivement,
05:30il faut d'abord être en finale.
05:32Mais il n'y aura pas ce truc de
05:34« c'est une mission impossible ».
05:36Bien sûr, ça compte, évidemment.
05:38Une partie de l'avantage que tu as,
05:40c'est dans le couloir, quand tu croises les mecs.
05:42Si à ce moment-là, c'est des mecs
05:44que tu n'as jamais battus
05:46ou que tu te sens à des kilomètres,
05:48le match, tu l'as presque perdu avant de rentrer sur le cours.
05:50Mais là, ils savent qu'ils l'ont déjà fait.
05:52Peut-être pas tout à fait face à cette équipe,
05:54mais ils l'ont déjà fait. Ça peut compter aussi à la marge.
05:56Tidiani, dodeline de la tête, je vous donne la parole
05:58dans une seconde.
06:00Romain en aigle.
06:02L'aigle dodelinant.
06:04Chacun ses compétences.
06:06Oui, on a eu une réaction, Anne-Sophie,
06:08celle d'Evan Fournier, le joueur de l'équipe de France,
06:10qui a parlé notamment de la solidarité
06:12au sein du groupe. Et pendant ce match,
06:14depuis deux ans, il m'est arrivé beaucoup de choses.
06:16Mais jamais je ne perdrai ma confiance. J'ai été discret
06:18tout le match. Ça m'a donné des opportunités pour la fin.
06:20Malgré tout ce qui s'est dit et passé,
06:22on est resté solidaire avec le staff.
06:24Et pour recontextualiser un petit peu,
06:26Evan Fournier, qui était au centre
06:28d'une petite querelle, on va dire, avec
06:30Vincent Collet, parce que Vincent Collet, on va dire,
06:32a décidé de tout miser sur la défense par rapport à ce tournoi.
06:34Et Evan Fournier, après le dernier match de poule
06:36face à l'Allemagne, avait déclaré qu'on ne pouvait pas
06:38jouer que sur la défense et que la meilleure défense, c'était l'attaque.
06:40Il y avait eu un petit quiproquo, on va dire.
06:42Et on a vu sa rage sur le terrain,
06:44sur le parquet. Aujourd'hui, c'était
06:46assez impressionnant. Pas de quoi vous convaincre
06:48pour les voir en finale.
06:50Non, pour le moment, moi, je fais
06:52pas partie des rêveurs, mais
06:54je ne m'interdis pas
06:56de revoir ma position si...
06:58Après le match, c'est vous qui gagnez !
07:00Ah oui, je reviens.
07:02Et s'ils perdent, moi, pareil.
07:04Moi, je ferai pareil s'ils perdent.
07:06Déjà, une fois qu'on aura éventuellement battu l'Allemagne.
07:08Parce que là, j'ai l'impression qu'on va aussi un petit peu
07:10vite en besogne.
07:12On pose la question.
07:14Moi, en tout cas, ma réponse, c'est de me dire que
07:16aujourd'hui, j'ai surtout vu un changement
07:18dans l'attitude. C'est-à-dire que
07:20oui, dans le jeu, on a vu des choix forts de Collet.
07:22On a vu certains joueurs s'affirmer.
07:24Mais moi, je trouve que vraiment, ce qui a été frappant,
07:26c'est le côté, limite, l'équipe
07:28vexée, piquée, d'avoir été
07:30déconsidérée par son
07:32propre public, même, parce que médiatiquement
07:34parlant, en gros, on a dit qu'ils allaient prendre une rousse
07:36et que, limite, il ne fallait pas venir voir le match.
07:38Donc moi, en fait, j'ai besoin d'avoir un deuxième match
07:40pour voir si c'était une réaction d'orgueil
07:42ponctuelle ou s'il y a vraiment
07:44quelque chose qui s'installe sur une dynamique
07:46de 2-3 matchs. Et si, contre l'Allemagne,
07:48t'arrives à montrer les mêmes choses,
07:50à remettre ces ingrédients-là en termes de mentalité
07:52et de jeu, avec toujours ces choix forts,
07:54là, effectivement, on pourra se dire qu'on a
07:56peut-être des bases un peu plus solides et rêver
07:58peut-être un petit peu moins d'aliment.
08:00Nous, on est partis du postulat que
08:02ce qu'ils ont montré là, ce qu'ils n'avaient pas montré
08:04depuis des semaines, on se dit, OK,
08:06maintenant, ils tiennent peut-être quelque chose.
08:08Et c'est sur cette base-là qu'on imagine
08:10que, si ils reproduisent ce match-là,
08:12il n'y a pas la ligne droite de Longchamp entre l'Allemagne et le Canada,
08:14c'est le même genre d'équipe, je veux dire, en termes de niveau,
08:16à mon avis,
08:18ils peuvent se qualifier contre l'Allemagne,
08:20avec ce contenu-là.
08:21Vincent Poirier, vous avez le mot de la fin
08:23sur l'attitude.
08:25Ça aussi, ça vous a frappé à vous,
08:27l'attitude, la rage, notamment
08:29d'Evan Fournier, mais pas que sur le parquet aujourd'hui.
08:33Oui, j'ai vu un banc qui vivait,
08:35un banc qui vivait chaque action défensive,
08:37chaque action offensive,
08:39qui vivait chaque point.
08:41Et ça, c'est important dans une équipe,
08:43d'apporter cette énergie-là, et en plus
08:45des supporters aussi.
08:47C'est quelque chose, il faut que l'équipe
08:49se nourrisse de ça. On joue à domicile,
08:51donc c'est un avantage pour nous.
08:53Ça serait un avantage jusqu'à la fin
08:55si on n'y va.
08:57Il faut qu'ils continuent sur cette
08:59rage, parce que c'est ça qui va leur donner
09:01le plus de confiance.
09:03En tant qu'équipe, je pense que c'est un point
09:05important de montrer à l'autre
09:07qu'on est tous unis.
09:09Je les voyais se tenir,
09:11se prendre sous les bras,
09:13avant la fin du match. C'est ça, c'est des signes
09:15d'une équipe unie et soudée
09:17et qui n'a qu'un but.
09:19J'espère qu'ils vont garder la même attitude.
09:21Il y a eu des histoires,
09:23comme vous l'avez dit, entre Vincent et Evan.
09:25Tout ça, ça fait partie de la vie d'un groupe,
09:27ça fait partie d'une compétition
09:29et ça sert à ça aussi,
09:31ça sert à construire une équipe.
09:33Et souvent, c'est comme ça
09:35que se finissent les belles histoires,
09:37entre guillemets. C'est quand juste avant,
09:39il y a eu des petits problèmes, des trucs, des machins
09:41et qu'à la fin, tout se résout
09:43et ça aide tout le monde à aller dans le même sens.
09:45Merci beaucoup
09:47Vincent Poirier d'avoir été
09:49avec nous pour débriefer
09:51cette victoire de l'équipe de France
09:53de basket et cette qualification.
09:55C'était bien, vous vous êtes régalé.
09:57Vous avez vu des stars, Hugo ?
09:59Ils l'ont vu déjà, ils étaient contents de te voir.
10:01Les auxiliaires
10:03de l'équipe du square.
10:05Will Smith m'a arrêté.
10:07Non, mais on n'a plus le temps.
10:09C'était une boutade.
10:11On n'a pas parlé de l'ambiance.
10:13C'est extraordinaire.
10:15Si on peut rêver, c'est grâce à ça.
10:17À certains moments, ça les a paralysés.
10:19Ils perdaient des ballons, ils ont envoyé des ballons
10:21directement en touche, des joueurs
10:23chevronnés de NBA. Moi, j'avais jamais vu ça.
10:25Ils ont été pris à la gorge aussi
10:27par le public.

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