• il y a 2 mois

Chaque jour, entre 9h et 9h30, retrouvez Pascal Praud dans L'Heure des Pros en direct sur CNews et Europe 1. Ce lundi, il revient sur l'explosion de l'antisémitisme en France et sur l'attaque de la synagogue de la Grande Motte.
Retrouvez "L’Heure des Pros" sur : http://www.europe1.fr/emissions/lheure-des-pros

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00:00Bonjour à tous et bienvenue, heureux de vous retrouver en ce lundi matin, même si les vacances c'est bien aussi.
00:14Cherche Premier Ministre, désespérément, comme annoncé, aucune coalition n'est possible.
00:21Lucie Castex a inventé un poste que la Ve République n'avait pas prévu.
00:27Elle joue ce rôle avec une prétention, une arrogance, une morgue qui n'a d'égal que l'antipathie que Mme Castex inspire.
00:36La droite refuse l'union des droites. Jusqu'ici, cette stratégie l'a conduite à la position du Strapentin.
00:42Le Rassemblement National est hors jeu. Il attend son moment. S'il parvient un jour au pouvoir, ce sera tout seul.
00:48La Macronie est exsangue. Le Président de la République inaugurera les chrysanthèmes.
00:53Elles seront les fleurs de son quinquennat. Ce gouvernement démissionnaire expédie les affaires courantes.
00:59Le prochain fera ce qu'il peut, c'est-à-dire pas grand-chose. Il n'y a plus qu'à attendre, soit la prochaine dissolution,
01:06soit 2027 avec un deuxième tour, Le Pen-Mélenchon, qui paraît ce matin le scénario le plus probable.
01:13En attendant, les sujets graves qui menacent la France et qui inquiètent les Français,
01:19à savoir l'immigration, la délinquance, l'insécurité, l'islamisme, resteront sans réponse, faute de capes clairement définis.
01:29Je rappelle que l'auteur présumé de l'incendie à la Grande-Motte est algérien, en situation régulière,
01:34comme le terroriste de Solingen est syrien, ayant bénéficié du droit d'asile en 2022,
01:40quand il est entré en Allemagne. Il ne s'agit donc pas d'immigration illégale,
01:44mais d'hommes que la France et l'Allemagne ont accueillis sur leur sol.
01:49L'immigration légale en Europe est un sujet central qui interroge les peuples.
01:54Ainsi va la France dans cette rentrée 2024 entre incertitude et inquiétude.
01:59Le pire n'est jamais certain, et c'est pour cette raison qu'il faut faire bouger les choses, s'adapter, ne pas se résigner sans doute.
02:07Bonne rentrée à tous.
02:22Bonjour à tous.
02:23A l'une de l'actualité, on n'en sait plus sur les intentions de l'assaillant de la synagogue de la Grande-Motte.
02:27Gérald Darmanin a annoncé hier soir que l'individu attendait les fidèles.
02:31Avec une hachette à la Grande-Motte, l'émotion est toujours vive.
02:34Beaucoup de personnes sont venues exprimer leur solidarité à l'égard de la communauté juive.
02:38Écoutez-les au micro d'Axel Reboux.
02:40Moi, j'étais à Strasbourg ou à Paris.
02:43Mais dans le fond, à chaque fois, nous avons voulu manifester notre solidarité avec le peuple juif.
02:51Ils sont nos frères, nos frères aînés.
02:54Et chaque fois qu'il y a quelque chose de grave qui se passe dans notre beau pays de France, nous souffrons.
03:02Comme eux, mais nous souffrons beaucoup.
03:05En politique, les consultations se poursuivent à l'Élysée.
03:08L'Élysée aujourd'hui, Emmanuel Macron pourrait annoncer un non pour Matignon dans les prochains jours.
03:12En attendant, le chef de l'État reçoit à 9h30 la présidente de l'Assemblée nationale.
03:17À 10h45, le RN.
03:18À midi, Éric Ciotti.
03:19Et puis enfin, le président du Sénat, Gérard Larcher, à 17h.
03:22Et puis à l'international, les vols entre Paris, Tel Aviv et Beyrouth sont suspendus.
03:27Depuis hier, Air France et Transavia ne desservent plus ces deux villes depuis la capitale.
03:31Et ce, jusqu'à ce soir au minimum.
03:33Les compagnies aériennes l'ont annoncé hier après l'aggravation des tensions au Proche-Orient.
03:37C'est à vous, Pascal, pour l'heure des pros.
03:39Eh bien, merci beaucoup, Marine.
03:41Heureux de vous retrouver également ce matin, comme Élisabeth Lévy, que vous connaissez,
03:44Chélipe Guibert, Philippe Belger, Nathan Devers,
03:46Charles Alloncle, qui est député à droite.
03:50Absolument, du groupe d'Éric Ciotti.
03:52Exactement, de l'héros.
03:53Et vous nous parlerez, puisque vous êtes le député sur...
03:57Dans votre circonscription, il y a eu cet attentat terroriste ce vendredi.
04:02Vendredi ?
04:03Absolument.
04:04Et on vient d'apprendre qu'il y a eu une fusillade sur le parking de la dune.
04:08Pardonnez-moi, samedi.
04:09Il y a eu une nouvelle fusillade avec un mort et un blessé en urgence absolue,
04:12qu'on vient d'apprendre il y a quelques minutes.
04:14C'est effectivement quelque chose qui va nous intéresser.
04:17Michel Chevalet va être là dans une seconde pour parler de ces astronautes bloqués dans l'espace.
04:22On va en parler dans quelques secondes.
04:24Mais puisque Michel semble avoir autant de mal à venir sur ce plateau
04:28que les astronautes à quitter leur station,
04:33je vais peut-être commencer par ce qui s'est passé à la Grande-Motte
04:36et on va voir le sujet de Maxime Legay.
04:38L'enquête en cours.
04:46Après l'interpellation du principal suspect,
04:49l'enquête se poursuit dans l'attaque de la synagogue de la Grande-Motte.
04:53L'individu aurait vraisemblablement reçu l'aide de complices.
04:57Il y a sans doute des personnes qui l'ont aidé, d'une manière ou d'une autre,
05:00à venir sur le site, à repartir, peut-être même à voir,
05:02puisque c'est une synagogue assez confidentielle.
05:04Ça a été très bien dit dans notre reportage, elle était enfermée.
05:08Et puis surtout, il y a eu un drame sans doute évité,
05:10comme l'a dit hier le Premier ministre,
05:12puisqu'il se cache, au moment où il met le feu,
05:14dans cette synagogue où des gens habitent, notamment le rabbin, juste au-dessus.
05:17Et il attend sans doute, c'est ce qu'on imagine avec sa hache, sa hachette,
05:21la sortie des personnes, il les guette.
05:22Et comme les gendarmes arrivent très très vite,
05:24moins de deux minutes sur place, il s'en va, il s'enfuit.
05:26Le mis en cause est un Algérien de 33 ans.
05:29En situation régulière, il est arrivé sur le territoire français en 2018,
05:33en passant par l'Espagne.
05:35Sur les réseaux sociaux, il partage du contenu pro-palestinien,
05:39mais était jusqu'alors inconnu des services de renseignement.
05:43En raison de son état de santé, et selon nos informations,
05:46le suspect n'a pas encore été entendu sur le fond par les enquêteurs.
05:50Au total, quatre personnes sont actuellement en garde à vue.
05:55Donc, le député de Montpellier,
05:57je voulais savoir comment les uns et les autres réagissent sur le terrain ?
06:00Sur le terrain, l'émotion...
06:02Beaucoup d'effroi, beaucoup de surprises.
06:04L'émotion est extrêmement vive,
06:05parce que la Grande-Notre connaît sans doute cette station de balnéaire.
06:08C'est très paisible pendant l'été.
06:10Il y a beaucoup de fêtes votives aussi autour,
06:12qui célèbrent les traditions pendant tout l'été.
06:14Après, un acte terroriste ne prévient jamais.
06:18On ne sait jamais où ni quand.
06:20Mais l'émotion est vive.
06:21Depuis samedi soir, il y a eu des rassemblements devant la Synagogue.
06:26Ce soir, à partir de 19h,
06:28devant la Synagogue, avec le maire,
06:30on organisera également un nouveau rassemblement.
06:32J'espère qu'on sera les plus nombreux possibles.
06:34Mais l'émotion, même si le suspect a été appréhendé,
06:37est encore extrêmement vive.
06:38Je voulais justement qu'on voit un sujet de Denia Tengour
06:41sur l'émotion à la Grande-Notre,
06:42et puis cette cité si particulière,
06:45dont on a beaucoup parlé,
06:46parce que c'est une cité avec un trafic de drogue extrêmement important.
06:50À Nîmes ?
06:51Absolument, absolument.
06:53Cité, on sait qu'elle est difficile.
06:55Apparemment, le terroriste serait aussi résident de la Grande-Notre et de Nîmes.
07:00Il a des complices qui auraient été interpellés,
07:02qui se sont interrogés.
07:03Mais oui, c'est une cité très difficile.
07:04Et je le disais, la mise en perspective de ces faits est extrêmement intéressante.
07:08C'est une immigration qui est légale.
07:11Ce monsieur est Algérien,
07:13est arrivé sur le sol de France en 2010.
07:15Donc, il ne s'agit pas d'une immigration illégale.
07:17Et je faisais le parallèle avec Solingen,
07:19parce que Solingen, c'est également un Syrien qui a eu le droit d'asile.
07:23Donc, au cœur de nos sociétés en Europe,
07:26il y a l'immigration légale.
07:29Légale, c'est très important de le dire,
07:31parce que légale, c'est encore autre chose.
07:32Mais il y a cette immigration légale
07:35qui nous interroge et qui interroge tous les peuples
07:37et qui, sans doute, n'est pas prise en compte
07:39au plus haut niveau aujourd'hui de tous les États européens.
07:42Et vous avez raison, c'est là où les bras nous en tombent.
07:44On parle souvent beaucoup d'immigration illégale,
07:46mais on voit que le système est fondamentalement vicié,
07:48parce que dans les 500 000 personnes
07:50qu'on fait venir sur le territoire,
07:52de façon légale,
07:54certains sont des islamistes radicaux.
07:57Donc, le modèle doit être interrogé de fond en comble.
07:59Et il y a beaucoup, évidemment, de sujets également,
08:01puisqu'il y a cet antisémitisme d'atmosphère qui existe.
08:04Et Gérald Darmanin, d'ailleurs, il faut le saluer,
08:06a pris la parole hier soir sur France 2.
08:08On peut d'ailleurs l'écouter immédiatement, Gérald Darmanin,
08:10puisque cet antisémitisme d'atmosphère,
08:13on sait comment il existe,
08:16par qui il est propagé.
08:18Et bien sûr, le lien est toujours...
08:20On le sait, mais on ne l'entend pas.
08:22On l'entend, d'ailleurs.
08:24Gérald Darmanin l'a dit,
08:26et je vous propose de l'écouter.
08:27C'était hier soir au journal de France 2.
08:29Et depuis le premier semestre,
08:31depuis le 1er janvier de cette année,
08:32les choses ne se sont pas calmées.
08:33Bien au contraire, il y a quasiment 200 %
08:35d'augmentation de ces actes.
08:37Les deux tiers des actes anti-religieux,
08:39il y a des actes contre les chrétiens,
08:40contre les musulmans,
08:41ils sont évidemment tous ignobles,
08:42mais les deux tiers des actes anti-religieux
08:44sont contre les juifs.
08:46Et donc moi, je veux redire,
08:47en tant que ministre de l'Intérieur,
08:48depuis quatre ans,
08:49à la demande du président de la République,
08:50notre grande fermeté face à tous les actes antisémites.
08:55Et là, on va écouter Gérald Darmanin,
08:57qui précisait cet antisémitisme d'atmosphère.
09:01On voit bien qu'il y a une partie de la gauche,
09:04malheureusement,
09:05qui tient ce discours d'encouragement,
09:07de haine envers nos compatriotes juifs,
09:09quand on n'est pas capable de qualifier d'antisémite
09:11ce qui s'est passé.
09:12Mettre le feu, de façon volontaire,
09:14à une synagogue où le rabbin, sa famille,
09:17habite en attendant avec une hache,
09:20c'est un acte antisémite,
09:21il faut le dénoncer comme tel.
09:22Sinon, on crée une suspicion,
09:24et une confusion des genres,
09:25et je pense que les Français attendent,
09:27et notamment nos compatriotes juifs,
09:28qu'on mette des mots sur les choses.
09:29Ça, c'est intéressant.
09:30Pourquoi c'est intéressant ?
09:31Parce que la mise en perspective de l'information
09:33dépend parfois des médias.
09:34Ce matin, nos amis de France Inter…
09:35Vous avez entendu le mot, là ?
09:37Il parle d'antisémitisme,
09:38est-ce que vous avez entendu le mot « islamiste » ?
09:41Est-ce que vous avez entendu
09:42qu'il était drapé dans un drapeau palestinien ?
09:44Excusez-moi.
09:45Moi, depuis deux jours, je me dis,
09:46on est reparti pour un tour.
09:48J'entends sur France Inter
09:50que le problème de la France,
09:51c'est l'islamophobie,
09:52en général, entre un attentat en Isle antisémite
09:54et le fait qu'on pose la question de l'islamophobie
09:57comme étant la priorité,
09:58il se passe quelques jours.
09:59Je veux dire, je n'ai absolument pas,
10:01très peu, entendu ce mot.
10:03Alors justement, c'est intéressant,
10:04puisque vous parlez de France Inter,
10:05et moi aussi, ça m'a marqué ce matin,
10:07et on en parle tous les matins,
10:08mais c'est intéressant de le dire.
10:09C'est-à-dire que chacun choisit
10:11l'angle qu'il veut
10:13pour expliquer la situation française.
10:16Et bien sûr, France Inter,
10:17le problème, c'est l'islamophobie.
10:18C'était ce matin Aurélien Bélanger
10:20qui était sur le service public.
10:21C'est vos impôts, c'est vous qui payez.
10:25Il y a une islamophobie extrêmement forte
10:27qui travaille la société française,
10:28une islamophobie qui est devenue
10:31de passion populaire,
10:33elle est devenue une passion d'intellectuel.
10:35Et l'islamophobie, aujourd'hui,
10:36quand on allume un certain nombre
10:38de chaînes de télévision,
10:39elle est extrêmement présente sur les plateaux,
10:42et ceci est une anomalie.
10:43Et il me semble que la société française
10:46était malade de cette islamophobie,
10:48et que des personnes l'avaient
10:50volontairement attisée.
10:52De verre, c'est toujours la même question,
10:54c'est Antonio Gramsci qui a dit ça
10:57et résumé ça très bien,
10:58la bataille des idées,
10:59la bataille des idées en France,
11:00elle est gagnée depuis bien longtemps,
11:02avec les universitaires, les artistes,
11:05les écrivains, les journalistes, etc.
11:08Avec ce que dit M. Bélanger,
11:09qui en est à l'expression.
11:11Il est philosophe, mais pour lui,
11:12le problème, c'est l'islamophobie.
11:14En l'occurrence, je n'ai pas lu son livre.
11:16Là, vous venez de l'entendre.
11:17Bien sûr.
11:18Ne vous défaussez pas.
11:19J'en ai lu des extraits,
11:20j'ai entendu ce qu'il disait.
11:22En fait, ce qu'il dit est faux, d'abord.
11:24Oui.
11:25Ce qu'il dit est factuellement faux.
11:26Ce que j'allais dire, c'est que...
11:27C'est quand même important de dire
11:28ce qu'il dit est faux.
11:29Il n'y a pas d'islamophobie
11:30sur les plateaux de télévision.
11:31Oui, bien sûr.
11:33C'est important de le dire.
11:34La démarche d'Aurélien Bélanger
11:36a été d'écrire un livre
11:37sur le printemps républicain.
11:38Oui.
11:39En montrant que le printemps républicain,
11:41d'hérésie du Parti socialiste,
11:42comme il le dit,
11:43je le cite entre guillemets,
11:44est devenu une sorte d'organe
11:47qui a créé l'extrême droitisation
11:49de la France
11:50et qui est devenu presque
11:51l'organe de pensée du Rassemblement national
11:53ou de la prise du pouvoir
11:55du Rassemblement national en France.
11:56Et ça, c'est étonnant comme méthode.
11:58Parce que le printemps républicain,
12:01on peut avoir
12:02tous les désaccords qu'on veut,
12:03et moi j'en ai plein avec eux,
12:04mais ils ont toujours été,
12:05au contraire, viscéralement...
12:06Mais Nathan,
12:07pourquoi il écrit ce livre
12:08s'il ne l'écrit pas,
12:09il n'est pas sur France Inter
12:10et il est reçu nulle part ?
12:12Mais pardonnez-moi de le dire comme ça.
12:14C'est-à-dire que c'est
12:15ce qu'on appelle la bataille des idées
12:17et la bataille des idées,
12:18si vous n'êtes pas dans la DOXA,
12:20vous n'existez pas.
12:21Pourquoi un jour de rentrée,
12:22M. Bélanger,
12:23que personne ne connaît,
12:24est sur France Inter ?
12:25Pour expliquer que la société française
12:27est islamophobe.
12:28Trois jours après un attentat antisémite.
12:30C'est qu'il y a quelque chose
12:31qui ne va pas dans ce pays
12:32sur la bataille des idées,
12:33mais comme nous le disons
12:34matin, midi et soir,
12:36et que la droite ne mène pas
12:37la bataille des idées
12:38depuis des années,
12:39vous avez M. Bélanger
12:40qui dit des choses factuellement fausses.
12:42Oui, son livre...
12:43Sans être reprise.
12:44Son livre suscite une grosse controverse
12:45depuis deux semaines.
12:46Il y a un sujet, je veux dire.
12:47Mais pas sur France Inter
12:48où il a été interrogé en majesté.
12:50Et vous le verrez à quotidien
12:51et vous le verrez partout.
12:53Je vous le signe
12:54et il sera partout.
12:55C'est ça la bataille des idées.
12:57Oui, mais Pascal,
12:58j'ai l'avantage d'avoir lu le livre.
13:01L'avantage dans un débat,
13:03a priori, mais je vous trouve...
13:06Moi, je ne lis pas les livres,
13:07je ne veux pas me laisser influencer.
13:08Bien sûr.
13:09C'est Raymond Forlani qui dit ça.
13:10Il dit je ne vais pas regarder
13:11les films que je critique
13:12parce que je ne veux pas
13:13me laisser influencer.
13:14Mais on juge une interview, là.
13:15Là, je juge l'interview.
13:16Il n'empêche que là,
13:18je trouve que sa réponse
13:19est grotesque et fausse.
13:21Vous avez totalement raison.
13:22Les médias ne sont pas islamophobes,
13:26mais le livre est beaucoup plus intéressant
13:28qu'on le dit là,
13:29que les polémiques.
13:31Ce n'est pas le sujet,
13:32j'ai bien compris.
13:33C'est ça l'atmosphère.
13:36C'est ça l'atmosphère.
13:38Vous simplifiez un petit peu,
13:40me semble-t-il, Pascal.
13:42Aurélien Bélanger n'est pas seulement
13:45invité dans les médias
13:47parce qu'il qualifie
13:49la France d'aujourd'hui d'islamophobe.
13:51Le livre est intéressant.
13:53Il fait une analyse politique
13:55d'ailleurs assez odieuse
13:56à l'égard de Laurent Bouvet.
13:58Et de Charlie Hebdo,
13:59et de Philippe Vall,
14:00et de Manuel Valls.
14:02En plus, quand il dit...
14:04Et Elisabeth Lévy.
14:06Est-ce qu'on a le droit
14:07de critiquer l'islam dans ce pays ?
14:08Est-ce que trois jours
14:09après un attentat antisémite,
14:11on a le droit de dire que l'urgence,
14:14ce n'est peut-être pas d'interdire
14:15la critique de l'islam ?
14:16On a le droit de critiquer l'islam
14:18comme on a le droit de critiquer
14:19la religion catholique,
14:20ou la religion juive.
14:22Mais personne ne vous empêche
14:23de le faire.
14:24Je le précise.
14:25Vous avez tout à fait raison.
14:26A-t-on le droit ?
14:27Parce que cette histoire
14:28d'islamophobie,
14:29c'est employer un mot
14:30qui a été inventé
14:31par les mollahs iraniens
14:32pour interdire et criminaliser,
14:35parfois au titre de la peine de mort,
14:37toute critique de l'islam.
14:39Je veux dire, excusez-moi,
14:40quand Sonia de Villers
14:41interroge M. Bélanger,
14:43qui lui dit le problème,
14:44c'est l'islamophobie,
14:45alors elle lui dit,
14:46oui, il y a quand même l'islamisme.
14:47Il dit, oui, oui,
14:48il faut combattre l'islamisme.
14:49Aujourd'hui, les études montrent
14:51qu'il y a,
14:52parmi la population musulmane,
14:54je ne sais pas comment il faut dire,
14:5550 % d'imprégnation,
14:57de préjugés anti-juifs.
14:58Est-ce qu'on a le droit de le dire ?
15:00Je précise,
15:01je vais donner la parole
15:02à Philippe Guibert.
15:04Pardonnez-moi,
15:05il faut que je retrouve les noms.
15:06C'est une confusion flatteuse.
15:08Qu'est-ce qu'on vous a manqué ?
15:09Qu'est-ce qu'on vous a manqué ?
15:10Non, pas du tout.
15:11Je suis flatté.
15:12Non, non.
15:13En revanche,
15:14Aurélien Bélanger,
15:15c'est intéressant
15:16parce que c'est quelqu'un
15:17qui a été inventé
15:18pour contrer Michel Houellebecq.
15:19Bon.
15:20Le problème,
15:21c'est qu'ils n'ont pas un livre.
15:22Donc c'est pour ça que...
15:23Vous êtes dur.
15:24Il a du talent.
15:25Et vous savez pourquoi ?
15:26Et à tel point
15:27que Gallimard l'a lâché.
15:28C'est ça, la vérité.
15:29Non, mais c'est possible.
15:30C'est possible, c'est vrai.
15:31Et il est sur France Inter,
15:32en MAGESSE.
15:33C'est tout ce que je dis.
15:34C'est-à-dire que quelqu'un
15:35qui ne présente personne
15:36est sur la radio
15:37de vos impôts.
15:38Arrivez, arrivez.
15:39En revanche,
15:40M. Bélanger,
15:41s'il veut venir sur le plateau,
15:42je l'invite avec plaisir.
15:43Arrivez, arrivez,
15:44s'il veut venir.
15:45Arrivez sur France Inter,
15:46ne faites pas disparaître
15:47le talent de l'écrivain.
15:48Non.
15:49Mais ce que je veux vous dire,
15:50vous comprenez bien
15:51ce que je veux dire.
15:52France Inter mène
15:53une bataille d'idées.
15:54Avec votre argent.
15:55C'est ça que je souligne.
15:56Bien fait, on l'avoue, vous avez.
15:57Et d'ailleurs,
15:58M. Cohen, Patrick Cohen,
15:59l'éditorialiste qui a été pris
16:00sur France Inter,
16:01c'est Patrick Cohen.
16:02Donc ça s'appelle
16:03une bataille des idées.
16:04En revanche,
16:05je vous propose peut-être
16:06de voir l'émotion
16:07à la grande mode
16:08puisque je rappelle
16:09que Charles Gallimard
16:10n'est pas le seul
16:11député de l'héros
16:12de la droite
16:13de la 9e circonscription
16:14de l'Europe.
16:15A droite, on rappelle
16:16parce que tout le monde
16:17ne connaît pas ce que c'est.
16:18A droite, c'est le groupe
16:19d'Eric Sveti, vous avez raison,
16:20le groupe n'est pas encore
16:21très connu.
16:22Et si vous me permettez,
16:23vous expliquez
16:24qu'il fallait saluer
16:25Gérald Darmanin
16:26pour son propos
16:27qui dénonce
16:28un antisémitisme latent.
16:29J'aimerais rappeler
16:30qu'il y a 40 jours,
16:31Gérald Darmanin
16:32a été élu
16:33grâce au désistement
16:34d'un candidat,
16:35d'une candidate LFI
16:36dans sa circonscription.
16:37Donc il nous donne
16:38des grandes leçons aujourd'hui.
16:39Il a fait alliance
16:40avec LFI
16:41pour être élu.
16:42Alors je ne dirais pas
16:43que Gérald Darmanin
16:44a fait alliance avec LFI
16:45et pour le dire,
16:46je trouve qu'il fait plutôt
16:47le job
16:48et si tout le monde
16:49était sur la position
16:50de Gérald Darmanin,
16:51ça irait sans doute
16:52mieux dans ce pays.
16:53Il était très content
16:54de bénéficier
16:55des voix de LFI,
16:56il était au coude à coude
16:57au premier tour
16:58face à un candidat
16:59à son nom national
17:00et sans les voix de LFI,
17:01il ne serait pas là aujourd'hui.
17:02Il n'y a pas des voix
17:03qu'on devrait refuser.
17:04On revient sur la grande note
17:05parce que ce qui m'intéresse
17:06c'est l'état
17:07effectivement de certains
17:08régions de France
17:09qui sont aujourd'hui
17:10en difficulté
17:11parfois
17:12avec la drogue
17:13mais aussi
17:14avec une islamisation
17:15rampante
17:16ou pas rampante
17:17d'ailleurs
17:18qui peut exister.
17:19Alors je vous propose
17:20de voir le sujet
17:21de Donia Tengour
17:22sur l'émotion
17:23à la grande note.
17:24L'émotion
17:25reste très vive
17:26à la grande note
17:27après l'attaque
17:28de la synagogue
17:29Beth Yacov.
17:30Tout autour du lieu
17:31de culte,
17:32les traces
17:33de l'insulte
17:34sont partout.
17:35Touchés
17:36comme l'ensemble
17:37de la communauté nationale,
17:38certains Français
17:39sont venus de loin
17:40pour exprimer
17:41leur solidarité.
17:42C'est le cas
17:43de Suzanne et Jean
17:44qui ont fait le déplacement
17:45depuis Montélimar.
17:46On a été complètement
17:47bouleversés
17:48de cette tentative
17:49d'attentat quand même.
17:50Il faut appeler les choses
17:51par leurs noms.
17:52La communauté juive,
17:53ils sont nos frères,
17:54nos frères aînés.
17:55Nous voulions
17:56partager cette souffrance
17:57mais aussi
17:58apporter un peu
17:59de baume.
18:00J'ai eu l'occasion
18:01d'appeler
18:02la communauté
18:03de Baume.
18:04J'ai été toujours
18:05engagé
18:06auprès
18:07de la communauté
18:08juive.
18:09Je suis pasteur
18:10mais
18:11j'ai toujours
18:12été
18:13un soutien
18:14pour la communauté
18:15juive.
18:16La présidente
18:17de l'association
18:18culturelle israélite
18:19de la Grande Motte
18:20qui n'a pas
18:21souhaité
18:22s'exprimer
18:23à visage découvert
18:24fait quant à elle
18:25part de son inquiétude.
18:26Notre communauté
18:27est en danger.
18:28Il faut que
18:29l'ensemble
18:30de la population
18:31nationale
18:32se mobilise
18:33parce que
18:34c'est inadmissible
18:35que le conflit
18:36israélo-palestinien
18:37soit amené
18:38en France.
18:39Un rassemblement
18:40est prévu
18:41aujourd'hui
18:42à 19h
18:43devant la synagogue
18:44en présence du préfet.
18:45Plutôt que
18:46de parler
18:47de l'islamophobie
18:48de la société française
18:49qui est un fantasme
18:50pour les gens
18:51de France Inter,
18:52on devrait
18:53souligner
18:54ce que vivent
18:55les juifs
18:56en France
18:57et on le souligne
18:58d'ailleurs.
18:59Ce que vivent
19:00les juifs en France.
19:01Je trouve qu'il y a
19:02un petit changement
19:03dans les médias
19:04dits mainstream
19:05parce qu'hier soir
19:06ETF1 et France 2
19:07les deux journaux
19:08ont commencé
19:09leur édition
19:10par ces sujets-là.
19:11Je pense qu'on n'a pas
19:12vraiment conscience
19:13qu'on ne prend pas
19:14la mesure
19:15de la gravité
19:16de vivre
19:17dans un pays
19:18où à nouveau
19:19on incendie
19:20des synagogues.
19:21Et là,
19:22en l'occurrence,
19:23ce n'est pas
19:24un acte
19:25de vandalisme
19:26antisémite.
19:27C'est un attentat
19:28organisé
19:29dont d'ailleurs
19:30il faudra voir
19:31quand même
19:32à travers l'enquête
19:33si cet individu
19:34a agi seul
19:35ou s'il fait partie
19:36d'une organisation.
19:37Mais on revit
19:38dans un pays
19:39de la France
19:40où on incendie
19:41des synagogues.
19:42Moi,
19:43ça me donne
19:44un sentiment
19:45de honte
19:46d'un énorme échec.
19:47Un énorme échec.
19:48C'est-à-dire
19:49que de vivre
19:50dans un pays
19:51où on incendie
19:52des synagogues,
19:53c'est une honte
19:54et c'est un échec
19:55dans la mesure
19:56où moi,
19:57je ne pensais pas
19:58qu'on pourrait
19:59revivre ça.
20:00Je ne pensais pas
20:01qu'on pourrait revivre ça.
20:02Mais dire ça,
20:03c'est aussi souligner
20:04une certaine gauche
20:05et une autre
20:06qui s'allient
20:07avec cette gauche
20:08qui encourage
20:09cet antisémitisme
20:10d'atmosphère.
20:11Donc, on revient
20:12à des sujets
20:13que nous avons traités
20:14beaucoup au printemps.
20:15Oui, mais c'est un sujet
20:16sur lequel on était
20:17collectivement naïfs.
20:18Arrêtez avec...
20:19Moi, je ne suis pas
20:20collectivement naïf.
20:21Alors, arrêtez.
20:22Moi, je ne suis pas
20:23collectivement avec vous
20:24du tout, en fait.
20:25Parce que ça fait des années
20:26que nous le disons.
20:27Arrêtez avec ça.
20:28Ça, c'est comme le Covid,
20:29vous savez.
20:30Tout le monde était d'accord.
20:31Ça, vous êtes formidable.
20:32En fait, vous,
20:33vous vous trompez tout le temps
20:34et vous dites
20:35« Ah oui, mais on était
20:36collectivement,
20:37on s'est trompés. »
20:38Non, je ne vous trompe pas
20:39tout le temps
20:40et vous arrivez
20:41de vous tromper aussi.
20:42Mais la droite n'a pas
20:43toujours été parfaitement lucide
20:44sur le sujet.
20:45Non, c'est vrai.
20:46Mais la droite n'a pas mené
20:47la bataille des idées.
20:48Enfin, bon,
20:49elle n'a pas été lucide.
20:50Elle a été lucide,
20:51elle ne mène pas
20:52la bataille des idées.
20:53Ceux qui nommaient
20:55Ça fait depuis 2002,
20:56si vous voulez.
20:57Et moi,
20:58je vous le dis,
20:59il faut maintenant
21:00les grandes phrases
21:01qu'on entend à chaque fois.
21:02On entend les mêmes phrases
21:03quand on attaque la France.
21:04Un juif,
21:05on attaque la France, etc.
21:06Je veux dire,
21:07au mieux,
21:08ça nous fait rire.
21:09Au mieux.
21:10Donc, Pascal a raison.
21:11On n'a pas été
21:12collectivement naïfs.
21:13Il y a des gens
21:14qui ont voulu nous empêcher.
21:15Je ne dis pas que c'est vous,
21:16mais une grande partie
21:17de la gauche
21:18et des médias
21:19ont voulu nous empêcher
21:20le fait de voir.
21:21On a attaqué
21:22Alain Finkielkraut
21:24parce qu'il sonnait l'alarme.
21:26On a attaqué des gens.
21:27Nathan Devers.
21:28Nathan Devers, effectivement.
21:29Et ceux qui ont mené
21:30cette bataille d'idées
21:31n'étaient pas entendus
21:32ou ostracisés, évidemment.
21:33Nathan Devers,
21:34et après, on va parler
21:35avec Michel Chevalet
21:36avant la pause.
21:37La première.
21:38Parce que Michel est arrivé
21:39un peu en retard.
21:40Sur la question de la naïveté,
21:41je pense quand même
21:42que tous les gens
21:43qui étaient un peu lucides
21:44au lendemain du 7 octobre
21:45disaient
21:46il va y avoir un drame en France.
21:47Et que finalement,
21:48moi, j'ai pas été étonné
21:49quand j'ai appris ça,
21:50ce qu'il y avait hier.
21:51Parce que l'antisémitisme
21:52d'atmosphère,
21:53ce que vous avez appelé ainsi,
21:54on le voit tous les jours,
21:55on le voit monter.
21:56On voit une société
21:57qui est quand même
21:58très passive
21:59face à ce phénomène
22:00qui est extrêmement inquiétant.
22:01Et donc, malheureusement,
22:02moi, j'ai pas été étonné
22:03du tout
22:04d'apprendre
22:05qu'il y a eu
22:06une synagogue
22:07qui a été victime
22:08d'une tentative d'attentat
22:09à la Grande Motte.
22:10Comme je suis pas étonné
22:11de savoir qu'il y a des Juifs
22:12qui se font agresser
22:13dans le métro à Paris,
22:14dans le tramway à Montpellier.
22:16Ce n'est pas étonnant.
22:17Ensuite, il me semble,
22:18sans relancer le débat
22:19de tout à l'heure,
22:20qu'on peut dénoncer
22:21toutes les formes de racisme,
22:22si vous voulez,
22:23sans les segmenter
22:24ou sans les compartir.
22:25Mais il faut être clair
22:26sur l'état
22:27de la menace antisémite.
22:28Quand je vois
22:29certains députés
22:30de l'Assemblée nationale
22:31qui nous disent
22:32que la menace,
22:33elle vient de suprémacistes
22:34ou elle viendrait de pétainistes.
22:35Moi, je demande
22:36combien d'attentats
22:37de pétainistes,
22:38de suprémacistes
22:39se sont produits
22:40depuis les années 80.
22:41Charles Hanon,
22:42député à droite de l'Hérault.
22:43Je voudrais
22:44qu'on soit très lucide
22:45et surtout
22:46qu'on emploie
22:47aussi les bons termes.
22:48L'état de la menace
22:49antisémite aujourd'hui
22:50est lié, en grande partie,
22:51à l'islam radical.
22:52Et déjà,
22:53si les politiques
22:54expliquaient ça
22:55en ces termes,
22:56disaient le réel,
22:57on arriverait vers des...
22:58On a laissé faire tout ça.
22:59C'est une importation
23:00d'un conflit
23:01sur le sol de France
23:02qui n'a pas à exister.
23:03Bien évidemment.
23:04Pas seulement
23:05l'importation d'un conflit,
23:06pardon,
23:07c'est l'importation aussi.
23:08Il y a une certaine expression
23:09de l'importation
23:10de l'importation
23:11d'un conflit
23:12sur le sol de France
23:13qui n'a pas à exister.
23:14Aujourd'hui,
23:15il y a une certaine expression,
23:16si vous voulez,
23:17certaines expressions radicales
23:18de l'islam
23:19qui sont antisémites
23:20en dehors de tout conflit.
23:21Michel Chevalet,
23:22Michel Chevalet,
23:23on a juste trois minutes
23:24avant...
23:25Alors,
23:26vraiment,
23:27moi je voulais ouvrir avec ça
23:28parce qu'il y a des choses
23:29qui me...
23:30J'ai appris ça ce matin,
23:31je trouve ça formidable.
23:32Donc,
23:33Butch Wilmore
23:34et Sunni Williams,
23:35si j'ai bien compris,
23:36c'est deux milliardaires.
23:37Nous sommes d'accord,
23:38c'est des gens
23:39qui sont très riches.
23:40Ah non,
23:41les deux Américains.
23:42Oui.
23:43Oui,
23:44oui,
23:45ce sont des vieux routiers
23:46de l'espace.
23:47Oui,
23:48mais il y a également
23:49ceux qui vont sortir
23:50dans l'espace.
23:51Ah oui,
23:52c'est demain.
23:53C'est le lancement de demain.
23:54Donc,
23:55ces deux-là,
23:56ils ont appris,
23:57donc ils partent
23:58quelques jours
23:59et ils vont rester
24:00jusqu'en février.
24:01C'est horrible.
24:02Ils vont ?
24:03Ils vont rester jusqu'en février
24:04dans leur station spatiale.
24:05Les deux Américains,
24:06le homme et la femme
24:07qui sont montés
24:08il y a le 3 juin
24:10qui sont bloqués là-haut
24:12parce que leur véhicule
24:13nous présente des doutes.
24:15Donc,
24:16ils vont rester six mois de plus ?
24:17Il faut qu'ils restent
24:18huit mois.
24:19Pourquoi ?
24:20Parce qu'il faut attendre
24:21un autre véhicule.
24:22Je suis d'accord avec vous,
24:23mais pendant huit mois,
24:24ils ont...
24:25Vous savez bien le problème.
24:26Qu'est-ce qu'ils vont faire
24:27pendant huit mois ?
24:28À la limite,
24:29ce qu'ils vont faire,
24:30ça ne me regarde pas,
24:31mais ils ont huit mois
24:32de vivre.
24:33Ah non,
24:34régulièrement,
24:35attendez,
24:36régulièrement,
24:37il y a les vaisseaux cargo,
24:38tant du côté russe
24:39que du côté américain
24:40parce qu'il y a deux stations
24:41qui ne peuvent pas se cacher
24:42et qui amènent des vivos
24:43vêtements,
24:44du linge...
24:45Du linge ?
24:46Du linge,
24:47oui,
24:48pour faire la lessive là-haut.
24:49D'accord,
24:50pardonnez-moi,
24:51ils sont à combien
24:52de kilomètres de nous,
24:53ces gens-là ?
24:54Ils sont à 400 kilomètres.
24:55Ah oui,
24:56donc ils ne sont pas...
24:57Ce n'est pas tellement loin.
24:58Ils sont moins loins
24:59que la boule.
25:00Mais bon,
25:01ils sont à 400 kilomètres.
25:02Mais on ne peut rien faire
25:03pendant six mois.
25:04Mais le problème,
25:05c'est qu'ils n'ont pas un programme.
25:06Non,
25:07mais quand vous allez là-haut,
25:08vous avez un programme
25:09de travail,
25:10et tout ça,
25:11c'est planifié,
25:12vous ne pouvez pas improviser.
25:13Et c'est la TEL
25:14qui commande
25:15le centre de contrôle
25:16de Houston
25:17qui leur dit
25:18vous faites telle et telle manip.
25:19Bon,
25:20mais là,
25:21ce n'était pas prévu.
25:22Donc,
25:23il va falloir les occuper.
25:24Je suis d'accord avec vous.
25:25Et vous aurez le SPLIN.
25:26Le SPLIN,
25:27tu restes six mois
25:28avec l'intérêt
25:29de venir t'entendre
25:30ou de savoir jouer
25:31avec les gamins.
25:32C'est le problème
25:33des promiscuités.
25:34Il faut créer un roman.
25:35Non,
25:36mais c'est grand.
25:37C'est grand,
25:38cette station,
25:39c'est pas petit.
25:40Ah, c'est pas mal.
25:41Oui, c'est vrai.
25:42Ils sont tous les deux.
25:43Enfin,
25:44vous avez toujours les mêmes
25:45en face de vous.
25:46Vous prenez les repas
25:47avec eux.
25:48Ils ne seront que deux.
25:49Non,
25:50il y en a huit là-haut
25:51dans la station.
25:52Oui,
25:53mais jusqu'en février,
25:54ils vont rester combien ?
25:55Combien de temps ?
25:56Les huit ensemble.
25:57Oui,
25:58oui,
25:59oui.
26:00Je crois qu'il n'y en a que deux.
26:01Ça dure combien de temps
26:02le voyage
26:03pour aller sur la station ?
26:04Ça va vite.
26:05La mise sur orbite,
26:06c'est facile.
26:07En huit minutes,
26:08c'est le rendez-vous.
26:09Donc,
26:10c'est le retour sur Terre
26:11pour compter une bonne heure.
26:13D'abord,
26:14ça me fait plaisir que vous soyez là
26:15puisque c'est le début de cette rentrée
26:18et vous entamez
26:19votre 78e rentrée télévisuelle,
26:21je crois.
26:22C'était quand la première fois
26:26que vous étiez ?
26:27Moi,
26:28mes débuts à la télévision,
26:29c'était en 68.
26:31Quand j'étais professeur,
26:32j'avais 8 ans.
26:33Vous êtes un jeune
26:34par rapport à Michel Drucker.
26:35Que je salue,
26:36Michel Drucker.
26:38Je salue Jean-Pierre Foucault aussi
26:39qui nous regarde régulièrement.
26:41Il est 9h25.
26:43Ça va être Thomas Hill
26:44qui est de retour.
26:46Absolument, Pascal.
26:47Évidemment pour Europe 1.
26:48Bonjour, cher Thomas Hill.
26:49Je suis là.
26:50Vous avez coupé les cheveux ?
26:51Oui, vous avez vu ?
26:52J'ai fait une petite coupe d'été.
26:54Vous n'êtes pas très bronzé.
26:55Vous étiez où en vacances ?
26:56Non, c'est que je me suis protégé
26:58contrairement à vous, Pascal.
27:00Vous ne connaissez pas la crème solaire,
27:01j'ai l'impression.
27:02Vous êtes un parfait.
27:03Vous avez raison.
27:05Écoutez, ça nous fait plaisir
27:06de vous retrouver.
27:07Moi aussi.
27:08On se retrouve à 11h.
27:10Vous allez avoir une actualité
27:12extrêmement rige, bien évidemment.
27:14A tout à l'heure, Pascal.

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