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00:00de l'actualité.
00:20L'information sur la CRTV.
00:23Madame messieurs, bonsoir, les
00:25titres de l'actualité.
00:27Chefferie traditionnelle, des
00:29Le pouvoir des chefs mis à
00:31l'épreuve par les usages et les
00:32valeurs de la modernité.
00:34L'université fait allégeance à
00:35travers un master dès la
00:37rentrée prochaine au campus
00:38d'Ongwaikele. Pas de crime de
00:40laisse-manger gesté dans le
00:41dossier du 20h30. Aluminium,
00:44une mine d'espoir.
00:46Transformation de soixante
00:47mille tonnes chaque année au
00:49Cameroun dès deux-mille-vingt-
00:50cinq. Assurance d'un accord
00:52d'investissement entre le
00:53gouvernement et le groupe
00:54Prométal. Les documents étaient
00:56l'immeuble étoile. Service
00:59civique, beaucoup d'appelés,
01:01beaucoup d'élus. Fin de
01:03formation aux valeurs citoyennes
01:04de cent cinquante jeunes de la
01:06région du Sud. Le certificat
01:08était remis ce mardi par le
01:11ministre de la jeunesse. Voilà
01:13donc pour les titres. Restez
01:15sur la CRTV pour regarder le
01:1720h30 et je vous dis tout. Sur
01:20tout cela. Tout de suite.
01:23Direction l'immeuble étoile où
01:25l'immeuble étoile a reçu ce
01:27mardi un accord d'investissement
01:29entre le gouvernement et le
01:30groupe Prométal spécialisé dans
01:32la transformation métallique.
01:34Le partenariat prévoit
01:36l'injection de quatre-vingt-
01:38huit milliards de FONSEFA dans
01:39l'économie nationale. Les
01:41documents étaient signés sous
01:42l'autorité du premier ministre
01:44Joseph Dionne-Gouty. Le compte
01:46rendu de Laurentine Beconno.
01:50Belle ariopage que celui
01:52présenté ce jour à l'immeuble
01:54de la signature d'un projet de
01:56protocole d'accord d'investissement
01:58entre le gouvernement de la
02:00République et le groupe Prométal.
02:02Le projet d'industrialisation
02:03consiste en l'implantation et
02:05l'exploitation d'une usine de
02:07production de bobines, de tol
02:09d'aluminium, de pré-lackage de
02:11bobines d'acier et de fabrication
02:13des câbles électriques en cuivre.
02:15Sur les visages des parties
02:16prônantes se lie un sentiment
02:18d'enthousiasme. Un investissement
02:20à quatre-vingt-huit milliards
02:22qui va avoir la production
02:24d'un produit d'aluminium
02:26fini à plus de soixante
02:28mille tonnes.
02:30Ceci vient compléter
02:32la filière de bauxite
02:34d'aluminium et je suis fier
02:36de vous annoncer
02:38que ceci rend le Cameroun
02:40le pays
02:42premier en Afrique qui va avoir
02:44une filière
02:46complète de bauxite
02:48d'aluminium en quatre faces.
02:50C'est une
02:52excellente nouvelle pour les populations
02:54camerounaises. On
02:56pourra donc avoir à disposition
02:58des tols
03:00qu'il s'agisse
03:02des tols en alu ou des tols
03:04pré-lackés en fonction des besoins
03:06de chaque
03:08camerounais. La mise
03:10sur pied d'un cluster de sidérurgie,
03:12métallurgie au Cameroun
03:14viendra à coup sûr limiter les
03:16importations grâce au Made in
03:18Cameroun. On est en train d'arriver
03:20à une intégration qui va
03:22permettre d'exploiter
03:24on va dire la matière
03:26première qui se trouve essentiellement
03:28dans la Damaoua. Le nouveau investissement
03:30vient dans le cadre de diminuer
03:32les importations des produits finis
03:34et d'augmenter la production
03:36nationale sur les matériaux de construction
03:38en général. A l'évidence, la fiche technique
03:40du protocole d'accord de référence
03:42et du contrat commercial répond
03:44point par point à la vision
03:46d'une émergence du Cameroun
03:48telle que définie par le président
03:50de la République Paul Biya et consigné
03:52dans la stratégie nationale
03:54de développement SND
03:5630.
03:58Le premier vice-président
04:00de l'Assemblée nationale a reçu ce matin
04:02au nom du chef de chambre Kava Yégué
04:04Djibril, l'ambassadeur
04:06extraordinaire et plénipotentiaire
04:08de la République de Corée du Sud au Cameroun.
04:10Hilarion Etong et
04:12Nam Ki-woo ont
04:14examiné les moyens de
04:16renforcer la coopération parlementaire
04:18entre Yaoundé et Séoul.
04:20Pulcheriaty.
04:22Cet échange entre
04:24l'ambassadeur extraordinaire
04:26et plénipotentiaire de la République de
04:28Corée au Cameroun, son Excellence
04:30Nam Ki-woo et le premier
04:32vice-président de l'Assemblée nationale
04:34l'honorable Hilarion Etong
04:36fait suite à la visite du
04:38premier ministre coréen intercameronaise
04:40en juin dernier et la visite
04:42du ministre des Relations extérieures du Cameroun
04:44en Corée.
04:46Lors de ces visites, les deux partis ont
04:48émis le vœu de renforcer davantage
04:50les liens d'amitié à travers
04:52un rapprochement et des visites
04:54régulières entre les deux
04:56chambres de parlement. C'est donc
04:58pour matérialiser cette volonté
05:00que le diplomate coréen s'est entretenu
05:02ce mardi avec le premier
05:04vice-président de l'Assemblée nationale.
05:06C'était également l'occasion pour les
05:08deux hommes de revisiter la coopération
05:10entre les deux pays.
05:12La présence coréenne s'illustre
05:14à travers l'Agence coréenne de coopération
05:16internationale, COICA,
05:18dont le volume global du portefeuille
05:20de réalisation est évalué
05:22à environ 92,717 milliards
05:24de francs CFA
05:26avec près de 45% sous forme
05:28de dons. Dans ce sillage,
05:30la COICA a procédé à la
05:32signature de l'accord sur les aides non
05:34remboursables en faveur du Cameroun
05:36en juillet dernier pour un montant
05:38de plus de 23 milliards de francs
05:40CFA. Cet accord est
05:42destiné au financement de ses
05:44projets de développement au Cameroun.
05:50L'échevrerie contribue à la
05:52mise en œuvre des projets de développement
05:54et à la promotion du vivre ensemble.
05:56Elle joue donc, de ce point
05:58de vue et en qualité d'auxiliaire
06:00de l'administration,
06:02un rôle déterminant dans la vie
06:04sociale et politique de la nation.
06:06Nous entrons un peu
06:08aux pieds levés dans le dossier
06:10de la rédaction avec Joseph Itoté.
06:18La mise de décentralisation au Cameroun confère
06:20aux échevreries traditionnelles une clé
06:22de participation aux objectifs de développement
06:24socio-culturel d'une part
06:26et économique d'autre part.
06:28Les chefs sont les porteurs
06:30des projets de développement.
06:32Ces projets sont organisés
06:34par le chef, soit au
06:36dos du chef, que ce soit un point
06:38d'eau, que ce soit la création
06:40d'une école, que ce soit la construction
06:42d'un pont, c'est lui
06:44qui fait d'ailleurs appel
06:46à ses élites.
06:48Institution de base séculaire,
06:50les échevreries traditionnelles ont contribué
06:52au mouvement migratoire, permettant ainsi
06:54aux Camerounais de se sentir chez eux
06:56partout. Lorsque vous voyez
06:58comment s'est formée
07:00la nation Camerounaise, où les
07:02populations ont circulé
07:04partout, les gens étaient toujours
07:06bien accueillis. Ce sont les autorités
07:08traditionnelles qui montraient aux nouveaux
07:10arrivants les parcelles où ils devaient
07:12s'installer. Malheureusement,
07:14de l'avis des chefs traditionnels,
07:16les échevreries subissent de plus en plus
07:18des pressions qui altèrent
07:20leur fonctionnement originel.
07:22C'est depuis que certaines personnes
07:24ont compris qu'ils pouvaient
07:26aller puiser
07:28au village les éléments
07:30qui augmentaient leur
07:32visibilité. Malgré
07:34la vicissitude subie et qui
07:36remonte à l'époque coloniale,
07:38les échevreries traditionnelles sont toujours
07:40plus influentes. Elles demeurent
07:42se creuser ou se forgent les valeurs
07:44ancestrales et politiques.
07:46Les chefs échevreries
07:48ne sont pas des élections
07:50libres, puisqu'un décret
07:52remontant à 1977
07:54et signé par le
07:56chef de l'État réglemente le commandement
07:58traditionnel. Le profil des chefs,
08:00les modalités de leur désignation,
08:02leur champ de compétence et d'autres
08:04tenants de leur activité y sont
08:06expliqués. Gisèle Ongémi
08:12Les autorités traditionnelles sont
08:14censées exercer leur pouvoir coutumier
08:16dans les limites prévues par la loi.
08:18Sur le décret n°77
08:20bas 2037
08:22du 15 juillet 1977,
08:24les chefs traditionnels sont
08:26auxiliaires de l'administration
08:28et sont chargés de la transmission
08:30à la population des
08:32directives de l'administration
08:34et d'en assurer leur exécution.
08:36Les modalités de leur désignation
08:38s'accommodent des spécificités
08:40ethniques ou anthropologiques
08:42propres à chaque ère culturelle
08:44au Cameroun. Il faut que
08:46vous soyez né au moment où votre père
08:48est chef. C'est à ce moment que vous pouvez
08:50hériter, succéder, remplacer votre
08:52père. Dans certaines cultures,
08:54c'est le père en office. Dans certaines cultures,
08:56c'est le fils
08:58de la sœur. Dans certaines cultures,
09:00ça part d'une tête de famille à l'autre
09:02tête de famille. Ces auxiliaires
09:04de l'administration ne se prononcent
09:06pas sur toutes les questions foncières.
09:08Le chef traditionnel
09:10a peut-être un pouvoir
09:12en ce qui concerne le domaine national
09:14dans la mesure où
09:16le chef traditionnel est membre
09:18de la commission consultative.
09:20Et c'est cette commission consultative
09:22qui évalue
09:24les mises en valeur pour ceux qui
09:26demandent les immatriculations directes.
09:28Face à la fréquence des conflits de succession
09:30en la tête des communautés,
09:32le commandement traditionnel a institué
09:34des instances consensuelles
09:36pour y remédier, en marge des efforts
09:38du gouvernement à propos.
09:40Un rite qui garantisse la parole
09:42donnée. Les piliers de la tradition
09:44ne sont plus toujours respectés,
09:46notamment les piliers de la justice,
09:48de politesse,
09:50de respect de la parole,
09:52des piliers de l'honneur et même
09:54le devoir de solidarité.
09:56Le chef d'État instruit le fichier
09:58du commandement public, c'est juste
10:00comme pour avoir exactement
10:02le nombre de chefs traditionnels
10:04et leur niveau de pouvoir.
10:06Ces chefs traditionnels, qu'ils soient
10:08du premier, du deuxième ou du troisième
10:10degré, sont passibles de sanctions
10:12en cas de faute, d'inefficacité
10:14ou d'inertie dans l'exercice
10:16de leurs fonctions.
10:18Un autre événement au prétexte
10:20de cette actualité, c'est l'entrée
10:22des cheferies traditionnelles
10:24au campus avec le lancement
10:26annoncé d'un master sur la question
10:28à l'université de Yaoundé 1.
10:30Un constat, les chefs ne sont
10:32plus craints et respectés comme avant
10:34au nom d'une certaine
10:36modernité. Cyril King-Mbeppe
10:38en parle avec toute la différence.
10:42Majesté, mieux,
10:44sa majesté.
10:46L'appellation est à la mode.
10:48Pourtant, elle n'offre pas toujours à celui
10:50qui est ainsi baptisé le respect
10:52qui lui est dû. En cause, disent
10:54les experts, une loi
10:56qui ne fait plus neuf.
10:58La survenue de la loi de 1990
11:00sur les libertés diverses
11:02et le niveau de mendicité de
11:04certaines de ses autorités n'ont pas
11:06été de bonne augure. Nous sommes
11:08d'abord des gardiens de la tradition.
11:10Pour moi, l'autorité ne peut
11:12pas
11:14venir me bannir mon
11:16intégrité dans ma cheferie.
11:18Lorsque j'ai des problèmes de litige,
11:20quand les gens arrivent,
11:22je gère mon problème. Même si
11:24tu occupes quel rang dans
11:26cette société, mon devoir est
11:28de te dire la vérité.
11:30Je pense que si
11:32tous les chefs travaillaient dans ce
11:34sens, les choses
11:38vont s'améliorer.
11:40En 2013, un acte
11:42du président de la République a
11:44octroyé à ses auxiliaires de l'administration
11:46des émoluments mensuels.
11:48Une reconnaissance de leur implication
11:50au développement de la base
11:52au sommet. Le chef de l'État
11:54a pensé à la cheferie traditionnelle
11:56en réorganisant la cheferie
11:58traditionnelle. Nous suivons
12:00le décret qui a été fait
12:02pour que
12:04nous puissions faire vivre
12:06la cheferie traditionnelle.
12:08Nous, les chefs, nous devons faire très attention
12:10et appliquer ce que le chef
12:12de l'État, Son Excellence
12:14Pornbia nous a signé.
12:16Un courant traditionnaliste de plus
12:18en plus fort et qui prône un
12:20retour aux sources donne désormais
12:22un coup de neuf à certaines de ses
12:24autorités, garantes de notre
12:26identité.
12:28Cyril Kingé, qui va d'ailleurs
12:30faire son entrée au sein
12:32de ses autorités dans les tout prochains
12:34jours, à travers la remise
12:36de ses attributs. Une des
12:38réponses aux questions que suscite
12:40la cheferie traditionnelle viendra
12:42certainement des universitaires.
12:44La prochaine rentrée académique verra
12:46le lancement d'un cycle de recherche
12:48sur cette institution
12:50coutumière à l'université
12:52de Yaoundé 1. L'objectif est
12:54d'exploiter ces trésors
12:56et de créer des richesses au Cameroun.
12:58Martin Amougou.
13:00La cheferie
13:02traditionnelle s'inscrit à l'université
13:04de Yaoundé 1. Le
13:06exemple du savoir du plateau Atemongo
13:08ouvre dès la prochaine rentrée académique
13:10un master professionnel sur
13:12les cheferies traditionnelles au Cameroun.
13:14Une première dans l'histoire.
13:16Le deuxième cycle de recherche propose
13:18de repenser la nation
13:20au moyen des traditions.
13:22Il y a le défi du développement. Lorsque
13:24vous voyez un certain nombre de pays
13:26développés aujourd'hui, je pense à la Chine,
13:28je pense
13:30au Japon, je pense à l'Écosse.
13:32Ces pays
13:34se développent à partir
13:36de leurs traditions.
13:38Et l'université camerounaise
13:40a les moyens aujourd'hui
13:42de faire développer le Cameroun
13:44à partir de ses traditions,
13:46en l'occurrence à partir
13:48des traditions issues
13:50des cheferies. Réconcilier
13:52les communautés avec leur culture,
13:54créer de l'emploi, mais surtout
13:56faire savoir les richesses et trésors
13:58de nos traditions commercialisables à partir
14:00des cheferies. Désormais, objet
14:02d'étude à l'amphithéâtre.
14:04Il y a trois spécialisations. La première spécialisation
14:06cheferie et tradition,
14:08la deuxième spécialisation cheferie et territoire
14:10et la troisième spécialisation
14:12cheferie et état.
14:14Les cheferies traditionnelles à l'université,
14:16un master professionnel pour
14:18le progrès de la nation,
14:20le Cameroun.
14:22Allons à l'école avec
14:24l'arrêté conjoint du ministre
14:26de l'éducation de base
14:28et de la ministre des enseignements
14:30secondaire rendu public il y a tout juste
14:32une semaine et qui précise
14:34le découpage de l'année scolaire
14:362024-2025
14:38dont la rentrée est officiellement
14:40fixée au lundi
14:429 septembre prochain.
14:44L'on y apprend que l'année scolaire
14:46s'achèvera le 31 juillet
14:482025. Les détails avec Barbara
14:50Padjama.
14:54Le report de la rentrée scolaire 2024-
14:562025 au lundi 9 septembre
14:58prochain a légèrement soulagé la communauté
15:00éducative. Mais l'année
15:02demeure charnière au regard des
15:04dispositions générales. Le premier
15:06trimestre coûte du 9 septembre
15:08au 29 novembre avec une pause
15:10pour les fêtes de fin d'année dès le 20 décembre
15:12ce qui amorce la deuxième
15:14partie, notamment le deuxième trimestre
15:16entre le 2 décembre et le 7 mars.
15:18Les congés de Pâques feront souffler
15:20entre le 4 et le 22 avril
15:22important pour entrer dans le
15:24troisième et dernier trimestre jusqu'au
15:266 juin. Le plus court mais avec
15:28un stress qui n'en finit pas parce que
15:30c'est la période des examens et concours.
15:32D'abord la base du lundi
15:3412 mai jusqu'au 25 juillet.
15:36Les aînés du secondaire vont tenir 3
15:38mois durant jusqu'au 31 juillet.
15:40Lorsqu'on interroge le volume de préparation
15:42des apprenants sur l'année, c'est
15:44comme des stages bloqués. Les maternels
15:46ne feront pas que chanter et danser.
15:48Le tableau noir affiche 720
15:50heures de cours, 1161
15:52heures pour les voisins du primaire
15:54et au minimum 900 heures de cours
15:56pour l'aîné du secondaire.
15:58Ce sont des compilations d'enseignements
16:00d'initiation à l'intégration des acquis
16:02d'apprentissage, des devoirs continus,
16:04des travaux pratiques et des corrections
16:06actés par des contrôles des conseillers
16:08et des inspecteurs de pédagogie.
16:10Pour faciliter l'assimilation
16:12exit les classes pléthoriques,
16:14il faut du 30, 60,
16:1650 en plein ou mi-temps.
16:18Intégrez le modèle multigrade
16:20là où il y a insuffisance.
16:22Cet arrêté fait également mention
16:24des cours distanciels par radio,
16:26télé et internet.
16:28Ou simplement des livrets pour les élèves
16:30des coins très enclavés.
16:32La rentrée scolaire
16:34est donc à nos portes et
16:36dans la ville de Yaoundé, les premiers
16:38frémissements rythment le
16:40quotidien des parents, élèves et
16:42commerçants. Entre achats
16:44de sacs, fournitures scolaires et
16:46autres accessoires, chacun
16:48y va selon ses moyens
16:50et les réalités du marché.
16:52Christelle Fouda.
16:54Identité remarquable
16:56dans les rues et marchés de la cité
16:58capitale, la rentrée scolaire
17:00désormais proche se fait de plus en plus
17:02pressante pour parents et élèves.
17:04Je suis venue chercher le sac de l'école
17:06pour mon fils. Bientôt on va prévoir
17:08les fournitures scolaires,
17:10les tenues, peut-être
17:12les sous-vêtements au cahier.
17:14Maman a d'abord commencé par m'acheter un sac.
17:16Tout de suite nous allons aller acheter
17:18les tenues, les cahiers et ensuite
17:20aussi les chaussures de l'école.
17:22Les parents ne sont pas dans la ville,
17:24donc je suis chargée de prendre soin d'eux
17:26ici à Yaoundé. C'est vrai que les prix sont
17:28quand même élevés
17:30compte tenu de notre poche en fait.
17:32Mais sinon on va se battre
17:34comme ça. On va chercher
17:36un sac qui est à notre niveau, des choses
17:38qui sont à notre niveau. Sur les comptoirs
17:40et étals, la variété s'affiche
17:42sans conteste. Autant de
17:44mesures prises par les commerçants
17:46pour satisfaire leurs clients.
17:48C'est pas facile. On achète le matériel
17:50comme ça et ça ne passe pas.
17:52On a même les clients. Certains clients
17:54se plaignent que c'est trop cher. On ne parvient
17:56pas à joindre les deux bouts.
17:58Pour le moment, il y a quelques clients qui arrivent.
18:00Il y a quelques clients qui achètent les deux paires,
18:02trois paires, quatre paires.
18:04Ils achètent petit à petit pour garder.
18:06Le jour qu'on vend mieux, il y a aussi le jour où on ne vend pas.
18:08Frémissement de la rentrée scolaire
18:10qui vont s'intensifier dans les jours prochains
18:12avec à la clé de bonnes affaires
18:14pour les vendeurs, mais aussi la satisfaction
18:16du devoir accompli pour les parents.
18:18Pour les élèves,
18:20les plus grands sont à l'heure
18:22de l'orientation
18:24afin d'envisager la suite.
18:26À Garouaboulaye, par exemple,
18:28dans la région de l'Est,
18:30les bacheliers de la ville
18:32profitent d'un carrefour des métiers
18:34organisé par la mairie pour opérer
18:36des choix d'avenir.
18:38Elvis Ngui Maison.
18:40Évolue en terrain conquis.
18:42Une fois les portes du supérieur franchies,
18:44c'est l'objectif assigné
18:46au carrefour des métiers
18:48organisé à l'intention des bacheliers
18:50par la municipalité de Garouaboulaye
18:52le jour de célébration de la jeunesse.
18:54L'objectif final de ce forum
18:56c'était déjà
18:58de réunir les jeunes,
19:00les mettre ensemble
19:02et faire
19:04à ce que ces jeunes puissent
19:06prendre conscience de l'avenir
19:08qui est leur et puissent prendre conscience
19:10que le développement
19:12de la commune de Garouaboulaye se retrouve
19:14entre leurs mains parce qu'on a pu
19:16appeler les jeunes, faire des lancers de la nation.
19:18Conseils d'orientation, ingénieurs,
19:20universités et autres sources historiques
19:22ont donné aux jeunes des rudiments
19:24qui leur permettront de devenir des créateurs
19:26d'emplois et des leaders de demain.
19:28La question pour nous d'orienter les jeunes
19:30vers le métier d'avenir, par exemple,
19:32la gestion des projets,
19:34la gestion de
19:36l'activité territoriale décentralisée
19:38c'est bien donc notre vision
19:40qui est celle de changer
19:42la donne, amener les jeunes garboulois
19:44à rêver et à devenir
19:46des leaders camerounais de demain.
19:48Les jeunes du CNJC sont venus
19:50de plusieurs localités du Cameroun
19:52pour admirer à sa juste valeur
19:54l'élection Miss Carrefour des métiers
19:562024.
19:58Il faut aussi compter avec
20:00la suite de notre série sur l'après-bac
20:02ce soir, les filières médicales,
20:04un domaine vaste
20:06et de multiples débouchés pour les aspirants
20:08au métier de la médecine
20:10se greffent d'autres domaines spécifiques
20:12comme les sciences de la santé.
20:14Panorama de quelques formations
20:16avec Sidouane Moncam.
20:26Aurons-nous finalement le panorama
20:28de ces formations avec Sidouane
20:30Moncam dans le cadre de cette série
20:32lancée sur les options
20:34d'études après le baccalauréat?
20:36Espérons que oui.
20:38Sidouane Moncam.
21:04Les bacheliers des séries scientifiques
21:06ont là une palette d'opportunités
21:08ouverte sur la médecine générale
21:10jusqu'à la spécialisation.
21:12A ces options de formation
21:14se greffent des filières spécifiques
21:16comme les sciences de la santé.
21:18L'Université catholique d'Afrique centrale
21:20par exemple.
21:22Les bacheliers des sciences de la santé
21:24ont là une palette d'opportunités
21:26ouverte sur la médecine générale
21:28jusqu'à la spécialisation.
21:30Les bacheliers des sciences de la santé
21:32ont là une palette d'options
21:34ouverte sur la médecine générale
21:36jusqu'à la spécialisation.
21:38L'Université catholique d'Afrique centrale
21:40par exemple moule des centaines d'étudiants
21:42dans ces laboratoires chaque année.
21:44C'est des filières sciences infirmières,
21:46les filières analyses médicales,
21:48les filières de kinésie-thérapie
21:50de plus en plus,
21:52et les filières d'imagerie médicale.
21:54Il y a un besoin énorme en professionnel
21:56de santé, spécifiquement, n'est-ce pas,
21:58dans la filière sciences infirmières.
22:00C'est une formation teintée d'endurance,
22:02de volonté, mais surtout
22:04de vocation.
22:06C'est un univers où on entre
22:08pour sauver la vie.
22:10On devrait gagner sa vie aussi,
22:12mais il faudra surtout être d'abord
22:14le malade avant.
22:16Il y a un serment dans cette profession.
22:18Et ce n'est pas juste une récitation,
22:20c'est un engagement.
22:22Une perche tendue à ceux qui souhaitent
22:24faire carrière dans ce domaine
22:26où la demande reste forte.
22:30Des certificats remis à 150 jeunes
22:32de la région du Sud ce mardi.
22:34Ils doivent contribuer
22:36à la construction d'une république exemplaire
22:38telle que prônée par le chef
22:40de l'État. C'est en tout cas
22:42l'exhortation du ministre de la Jeunesse et de l'Éducation
22:44civique à cette cuvée
22:46d'appelé du service civique de participation
22:48au développement.
22:50Monuna Foutsou les a félicités
22:52en compagnie de Félix Ngele Ngele,
22:54le gouverneur de la région.
22:56Christian Blondel a bien.
22:58Je suis bien.
23:00Scolarisés et non scolarisés,
23:02ils font partie de cette jeunesse du Sud
23:04qui, confronté au défi de la mondialisation,
23:06s'emploie pour se bâtir et être
23:08utile à leur famille et à la patrie de Cameroun.
23:10Beaucoup d'appelés mais peu d'élus.
23:12Ils sont 150 jeunes sélectionnés
23:14dans la région du Sud.
23:16Agis de 17 à 21 ans, ils ont pris part
23:18au stage des appelés du service civique national
23:20de participation au développement.
23:22Une formation porteuse d'espoir et de projection
23:24dans la construction d'une nation prospère.
23:26Après le service civique,
23:28j'espère développer une confiance en soi,
23:30vivre ensemble.
23:32J'ai appris beaucoup de valeurs.
23:34Je vise le projet d'agriculture.
23:36J'espère soutenir l'Etat.
23:38A la place des fêtes d'un convoi de 107 garçons
23:40et de 43 filles ont reçu le certificat
23:42au cours d'une célébration riche et animée.
23:44En président de l'événement,
23:46le ministre de la jeunesse et de l'éducation civique,
23:48Monuna Foutsou, a redéfini le concept
23:50de réanimement moral, civique et entrepreneurial.
23:52Ils doivent
23:54s'engager davantage
23:56dans la sensibilisation,
23:58puisqu'ils sont des pères éducateurs.
24:00Lancer l'opération, un appelé,
24:02un club d'éducation civique
24:04et d'intégration nationale.
24:06Les centres opérationnels de réannonce
24:08devront être des centres de ressources supplémentaires.
24:10A ses côtés, le gouverneur
24:12Félix Ngele Ngele est représentant
24:14de la présidence de la République et des services
24:16du premier ministre. La visite de travail
24:18de 48 heures du ministre Monuna Foutsou
24:20qui s'achève, marque ainsi la clôture
24:22d'un reportage des appelés à l'échelle nationale
24:24soit 1500 au total.
24:26Yaouné
24:28est un chantier,
24:30un balai incessant de camions,
24:32de pelles mécaniques et d'ouvriers
24:34qui s'affairent pour redonner vie
24:36et fluidité à certains axes
24:38de la capitale qui montraient déjà
24:40pâle figure. Découvrez
24:42ses travaux de rénovation
24:44dans ce reportage d'Abou Bakar Abou.
24:48La nuit, elle semble ne pas
24:50vouloir dormir. Ici,
24:52des engins remplacent le
24:54flot incessant des véhicules.
24:56Seuls des pelles mécaniques ont
24:58accès au lieu. Nous sommes exceptionnellement
25:00autorisés à filmer ces travaux
25:02nocturnes. Sur plusieurs
25:04chantiers engagés dans la ville,
25:06nous croisons des ouvriers mobilisés
25:08pour ces travaux de réhabilitation.
25:10Nous avons plus de 5-6 machines
25:12qui travaillent d'un coup.
25:14C'est pour ça que nous avons préféré travailler la nuit
25:16pour avancer les travaux.
25:18Ici, à Batalankak,
25:20une partie de la route sera remplacée.
25:22Après le nettoyage,
25:24il y a le GB qu'on doit poser.
25:26C'est tout là en haut-bas.
25:28On ne commande pas le GB première couche.
25:30Il y aura une deuxième couche
25:32et une troisième couche.
25:34Une opération de haute précision.
25:36Tout est calculé
25:38au millimètre près.
25:40Il faut libérer la ville
25:42avant le délai.
25:44Des accès empruntés par des milliers de véhicules,
25:46la réhabilitation était
25:48plus qu'impérative.
25:50C'est déjà ça, la structure de la circulation.
25:52C'est déjà ça.
25:54Mais vous voyez un peu derrière vous,
25:56il y a un bouton qui est fou là.
25:58Ça ne passe pas.
26:00Un mal nécessaire.
26:02On ne peut pas laisser casser les oeufs.
26:04Il faut souffrir comme ça pour être à l'aise peut-être demain.
26:06À terme,
26:08ça roulera sur l'axe du soulagement
26:10à Yaoundé.
26:12Mais pour l'heure, il faut pousser encore.
26:14Ça va aller, tout doucement.
26:16C'est l'arrivée qui compte.
26:20Nous retrouvons notre série
26:22Le Livre de mes vacances
26:24avec le maire de la ville
26:26de Garoua qui nourrit un appétit
26:28sans réserve pour les livres.
26:30Oumarou Ousmanou dévore
26:32actuellement l'ouvrage
26:34Mama Doubako, le maginot visionnaire
26:36de Garoua.
26:38Ses confidences de lecteur à Elie Omeondo.
26:42Oumarou Ousmanou
26:44est considéré par plusieurs
26:46comme un livre. Depuis sa tendre
26:48enfance, il a tissé une relation
26:50particulière avec la lecture.
26:52Mon père nous a inscrits tous
26:54dans une école privée catholique.
26:56Deuxièmement, il nous a
26:58toujours accompagnés
27:00dans l'acquisition des livres
27:02et dans l'inscription à des bibliothèques.
27:04C'était une contrainte au départ
27:06qui est devenue une passion aujourd'hui
27:08et dont je ne peux pas me défaire totalement.
27:10J'aime feuilleter des livres,
27:12j'aime l'odeur qui se dégage des livres nouveaux
27:14mais je m'adapte aussi au modernisme.
27:16Il lit tout, du moins presque,
27:18mais a malgré cela
27:20des préférences de lecture.
27:22J'ai un faible aussi
27:24pour un genre littéraire,
27:26notamment des romans écrits
27:28par des auteurs africains de la période postcoloniale.
27:30Je lis des auteurs
27:32contemporains comme René
27:34qui écrivent sur des thématiques
27:36qui intéressent ma fonction aujourd'hui
27:38dans la politique et acteurs du développement.
27:40Je lis évidemment
27:42des documents qui se rapportent
27:44à des traités politiques,
27:46à des activités de développement
27:48au niveau local et régional.
27:50Et enfin, évidemment,
27:52pour mon propre épanouissement spirituel,
27:54je lis pour comprendre ma religion,
27:56pour comprendre les gens des autres
27:58et pour faire un apport bénéfique
28:00pour l'amélioration de ma relation
28:02avec l'humain et avec le sacré.
28:04Ce qu'il est aujourd'hui pour la société
28:06et le reflet qu'il renvoie,
28:08il l'a puisé dans les livres.
28:10La lecture m'a permis de me questionner
28:12sur des aspects fondamentaux
28:14de ma vie
28:16et de ma relation à autrui,
28:18de ma relation à Dieu,
28:20le sacré, de ma relation à ma tradition,
28:22aux us et aux coutumes,
28:24au-delà de l'évasion au niveau intellectuel
28:26et à l'évasion en termes de découvertes,
28:28de paysages, de cultures,
28:30de personnes.
28:32Et évidemment, ce brassage,
28:34ce frottement à d'autres cultures
28:36permet aussi de m'épanouir en tant qu'être humain.
28:38Sa relation avec les œuvres de l'esprit
28:40la mène aujourd'hui à penser
28:42à être lui aussi auteur
28:44et se faire lire.
28:46L'Association nationale des acteurs
28:48de la filière Banane Plantin
28:50a un nouveau partenaire de poids
28:52et c'est la CRTV.
28:54Deux entités ont signé une convention
28:56ce mardi au centre de production
28:58de Maladieu, en présence de
29:00plusieurs membres du gouvernement, dont
29:02le ministre de l'agriculture et du développement
29:04rural, Gabriel Maïrobé,
29:06qui présidait l'événement.
29:08Les termes du contrat avec
29:10Franck Évinas.
29:14De la parole aux actes,
29:16la CRTV s'engage à amplifier
29:18l'écho de la célébration de la 3ème
29:20édition de la fête internationale de la
29:22Banane Plantin, engagement pris
29:24par son directeur général, Charles Ndongo.
29:26Les personnalités présentes
29:28témoignent du poids des enjeux de cette
29:30convention, 5 membres du
29:32gouvernement, autorité
29:34administrative, partenaire,
29:36acteur de la filière,
29:38responsable de l'office.
29:40Cette vaste opération
29:42va se déployer à travers nos 3
29:44chaînes de télévision,
29:46nos 18 chaînes de radio
29:48qui maillent l'ensemble du territoire
29:50canadien,
29:52nos 8 plateformes de diffusion numérique,
29:54une campagne qui sera
29:56naturellement conduite
29:58dans les 2 langues officielles
30:00cambonaises et dans la cinquantaine
30:02de langues nationales pratiquées
30:04dans nos 10 stations
30:06régionales. Ressources
30:08humaines et matérielles de la CRTV
30:10en renfort, les anciennes gloires
30:12du football brésilien confirment
30:14leur présence au Cameroun en décembre,
30:16rencontre amicale aller-retour
30:18que la CRTV va retransmettre.
30:20Et ça c'est l'attractivité de notre pays,
30:22c'est pour ça que la 3ème édition
30:24de la fête internationale de la banane plantain,
30:26nous verrons des stars comme les Ronaldinho,
30:28nous verrons des stars comme les Romario,
30:30nous verrons des Bebeto,
30:32pas parce que la banane plantain leur a promis
30:34des milliards, mais simplement
30:36parce qu'ils sont un peu amoureux du Cameroun.
30:38Le gouvernement salue
30:40un nouveau mariage qui vise à
30:42susciter plus d'engouement autour de
30:44cette spéculation, clé
30:46de la SND30.
30:48C'est une convention qui permet
30:50de faire la promotion
30:52d'une filière qui fait la fierté
30:54de notre pays, le Cameroun,
30:56parce que nous sommes premiers producteurs
30:58de bananes plantées en Afrique
31:00et nous avons
31:02beaucoup de potentialité
31:04dans cette filière là.
31:06Pépiniéristes, producteurs de régimes,
31:08acteurs de la transformation et distributeurs
31:10peuvent ainsi être sûrs
31:12d'avoir une plateforme d'expression
31:14et de promotion de leurs activités
31:16à la Sierre TV.
31:18Et avant le festival
31:20Une fête pour vanter
31:22les talents de la jeunesse camerounaise,
31:24la troisième édition du festival
31:26baptisé Summer Vibes
31:28était lancée ce mardi au
31:30Musée National, ici à Yaoundé.
31:32L'événement qui réunit les jeunes
31:34jusqu'à samedi prochain
31:36s'annonce comme une expérience exceptionnelle.
31:38Daniel Noah.
31:44La touche de couleur
31:46qui vient rehausser le ton
31:48de vos vacances est là.
31:50Summer Vibes Act 3
31:52plus que jamais s'est lancée.
32:00Il va s'agir
32:02d'un concert géant au Musée National
32:04qui se déroulera en soirée
32:06et un nombre d'exposants
32:08vraiment importants pour la foire
32:10commerciale et entrepreneuriale.
32:12Amoureux d'art
32:14et de culture,
32:16vous êtes au bon endroit.
32:18Les fiertés de la scène
32:20camerounaise sont à prêter
32:22et pour l'occasion,
32:24Hero Le Coq,
32:26digne fils du Congo Kinshasa
32:28est de la partie.
32:30Ça va être un show incroyable,
32:32il y aura de la danse,
32:34il y aura du répertoire.
32:36Comme je dis souvent,
32:38Hero c'est un répertoire de 2007
32:40à 2024.
32:42A l'habitude, c'est toujours une question
32:44de yamo, ça commence toujours par yamo,
32:46niveau du million, on continue yamotiquement
32:48et on clôture encore avec un peu plus de yamo.
32:52Des promesses, il y en a des tonnes.
32:54Faites-y un tour
32:56et revenez avec la preuve
32:58que le Cameroun jeune et vivant
33:00a un incroyable talent.
33:06Une fois la nuit tombée
33:08sur la broie du noir,
33:10la faute à un dispositif d'électrification défectueux
33:12et insuffisant.
33:14La population qui va qu'à ses occupations
33:16à des heures tardives a par conséquent
33:18la peur dans le ventre.
33:20Dans une métropole économique
33:22où les agressions sont monnaie courante.
33:24Léon Bertrand, TANIFO.
33:28La tache se fait grande
33:30et bien visible
33:32sur le prestige de la capitale économique.
33:34Quand la nuit revêt de son manteau noir
33:36le ciel de Douala,
33:38bon vivant et travailleur de retour
33:40de leur activité sont unis
33:42par une même réalité.
33:44L'insuffisance de l'éclairage public
33:46ou des mouvements aisés et sécurisés.
33:48Sur le pont, déjà, nous n'avons pas de lumière.
33:50Nous qui sommes à Bonabéry,
33:52on n'a pas de lumière.
33:54Et dans notre quartier aussi,
33:56vers Bonendelle, nous n'avons pas de lumière.
33:58Il y a certains quartiers
34:00ou certains carrefous
34:02qui n'ont pas vraiment
34:04la sécurité.
34:06Il y a le vieillissement des trucs.
34:08À cause des ampoules,
34:10c'est pas suffisant.
34:12Souvent, il y a l'éclairage.
34:14Le long des atterres,
34:16les lampadaires fonctionnels
34:18et ceux défectueux
34:20sont en mode alternatif.
34:22L'éclairage des résidences
34:24ou des entreprises
34:26est mis à contribution.
34:28L'appréhension s'installe
34:30quand il faut emprunter
34:32Il y a des jeunes petits frères
34:34quand ils boivent leur bière
34:36ou la drogue,
34:38ils peuvent nous agresser.
34:40Ici, à l'éclairage, nous sommes en sécurité.
34:42Il faut qu'on essaye d'améliorer.
34:44Quand le pont finissait,
34:46tu pouvais même marcher à pied.
34:48L'éclairage n'était pas tout.
34:50Des doléances qui trouvaient déjà un début de solution
34:52avec certains travaux de réhabilitation
34:54de l'éclairage public
34:56engagé par la communauté ubaine.
34:58Dans la région de l'extrême nord,
35:00242 réfugiés nigériens
35:02du camp de Minawao
35:04regagnent leur bercail.
35:06Après un séjour de 10 ans
35:08au Cameroun,
35:10ils rentrent tous au rire
35:12avec le nécessaire pour faciliter
35:14leur réintégration.
35:16Il s'agit en fait du matériel de couchage
35:18et des denrées alimentaires
35:20offerts par le couple présidentiel camerounais.
35:22Mal Moussa Ledoublez
35:28Ce soir,
35:30c'est l'aboutissement
35:32de longs mois de casting,
35:34de détection de talents
35:36des personnes et entreprises
35:38qui se sont illustrées
35:40au cours de l'année
35:42dans leurs domaines respectifs.
35:44Il y avait des gens de Nice, Montpellier,
35:46Nîmes, Monaco, Cannes, Toulouse, Lyon,
35:48donc tout le sud.
35:50Je ne peux que dire oui.
35:52C'est un pari gagné.
35:54Pour cette deuxième édition
35:56du festival Gango Move
35:58ici à Marseille, 25 lauréats
36:00ont été primés.
36:02Issus du monde des médias,
36:04de l'entreprise, de la culture,
36:06de la restauration, des services,
36:08de la vie associative,
36:10tous ont reçu un trophée
36:12récompensant leur mérite.
36:14De la modernité au cœur de la tradition,
36:16le défilé de mode est assuré
36:18par trois créatrices de la diaspora
36:20camerounaise du sud de la France.
36:22Un mélange de textiles,
36:24une tradition africaine
36:26mixée à l'envie et avec un peu
36:28de fantaisie.
36:30Une séquence longuement applaudie,
36:32l'arrivée d'invités prestigieux,
36:34les champions de boxe Francis Tchofo
36:36et Hassan Dam conviennent
36:38pour un échange d'expérience
36:40entre le sportif et l'entrepreneuriat.
36:42J'ai préparé cette réconversion
36:44non seulement parce que
36:46je savais que cette énergie je ne l'aurais plus
36:48avec le temps.
36:50Ne pas pouvoir s'arrêter sur un échec
36:52et de continuer
36:54son ascension et pourquoi pas
36:56réussir à atteindre ses objectifs.
36:58La soirée s'est poursuivie jusqu'au petit matin
37:00avec un spectacle en live
37:02de l'artiste Petit Pays
37:04et les 100 visas.
37:10Le Cameroun ce soir, merci de votre
37:12précieuse attention. Très belle soirée
37:14sur votre antenne la CRTV.
37:16L'information c'est ici. Bonsoir.