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00:00Bonjour à toutes et à tous, c'est ravi de vous retrouver, nous allons aujourd'hui
00:04parler des trois principaux événements économiques et politiques de ces
00:08derniers jours. Tout d'abord les défaillances d'entreprises qui ne cessent
00:12de flamber, c'est particulièrement inquiétant. Chiffre très officiel de la
00:16Banque de France, on verra ça dans l'étail tout à l'heure, c'est assez
00:19dramatique, il y aura évidemment des conséquences, notamment en termes de
00:22chômage qui risque d'augmenter très fortement dans les prochains mois.
00:25Deuxième point, la crise politique qui continue, même qui s'en venit, mais avec
00:29des conséquences évidemment économiques. Et troisième point, justement c'est lié,
00:33le budget, normalement nous devrions préparer le budget pour 2025, et bien ce
00:38n'est pas du tout le cas, évidemment il n'y a pas de gouvernement, du moins un
00:40gouvernement démissionnaire, donc c'est extrêmement dangereux parce que si
00:43jamais le budget n'est pas voté d'ici la fin de l'année, alors là on a un risque
00:47pour 2025 de ce qu'on appelle le showdown aux Etats-Unis, c'est-à-dire un
00:51arrêt de l'activité économique finalement liée à la fonction publique,
00:57que ce soit en termes de dépenses publiques, en termes également d'impôts,
01:00donc il y a énormément de dangers, pour l'instant on ne veut pas voir ça parce
01:04qu'on est encore dans la torpeur de l'été, mais néanmoins ce sont des vrais
01:07risques, d'où cette question, la France bientôt en faillite, malheureusement le
01:11risque est là, j'ai envie même dire que l'État français est déjà en faillite,
01:14on verra tout à l'heure là aussi des chiffres nouveaux de la Banque de France
01:17et de l'INSEE qui viennent de sortir, donc extrêmement important, et puis bien
01:20sûr comme d'habitude on terminera par une bonne nouvelle,
01:23bien sûr j'aimerais faire des vidéos uniquement avec des bonnes
01:26nouvelles, souvent on me dit oui mais vous donnez des mauvaises nouvelles, j'aimerais
01:28bien donner que des bonnes nouvelles, mais malheureusement elles ne sont pas là, on
01:31doit dire avant tout la réalité, mais néanmoins j'arrive quand même toutes
01:35les semaines à trouver une bonne nouvelle, c'est le plus important, et bien
01:39sûr une nouvelle rubrique, la question de la semaine, beaucoup de questions cette
01:42semaine sur l'augmentation de l'euro, l'euro s'apprécie face au dollar, est-ce
01:46que c'est normal, est-ce que ça va durer, on va également répondre à cette
01:49question en fin de vidéo, alors on commence tout de suite avec ces chiffres,
01:52attention âmes sensibles, vraiment je préfère vous prévenir à l'avance, c'est
01:56très compliqué de voir ces chiffres, on a l'explosion des défaillances d'entreprises
02:01en France, chiffre de la Banque de France, donc pour le mois de juillet, regardez
02:05bien, au total quasiment 63 100 défaillances d'entreprises sur douze
02:09mois en juillet 2024, un plus haut depuis décembre 2015, et seulement 1,3% du sommet
02:17historique d'avril 2015, c'est-à-dire que d'encore 1,3% ça continue d'augmenter
02:22comme ça, de 1,3% dans les prochains mois, et bien on aura dépassé le sommet
02:26d'avril 2015, mais ce sommet est déjà dépassé si on regarde les
02:31défaillances d'entreprises hors micro-entreprises, bien sûr les
02:35micro-entreprises sont importantes, mais si on regarde évidemment les principales
02:38entreprises qui fournissent des emplois, qui créent des emplois, et bien là
02:42regardez bien, c'est assez dramatique, nous sommes non seulement sur un sommet
02:46historique, mais regardez bien, 10,4% au-dessus du sommet de septembre 2009,
02:52en termes de défaillances d'entreprises, donc pour les entreprises hors
02:57micro-entreprises, voilà la réalité aujourd'hui du système
03:02productif français, donc quand on dit que les entreprises vont bien, que tout va
03:05bien dans le meilleur des mondes en France, il faut quand même être sérieux, il faut
03:07regarder cette réalité, encore une fois chiffre de la Banque de France tout à
03:10fait officiel, alors je rappelle qu'on me pose souvent la question, c'est quoi
03:14exactement une défaillance d'entreprises, voilà la définition de la Banque de
03:17France, en fait simplement lorsqu'il y a une
03:19ouverture d'une procédure collective qui donne lieu à un dépôt, d'une
03:23déclaration de cessation de paiement, c'est-à-dire en gros les entreprises ne
03:26peuvent pas honorer leurs dettes, payer les salaires, etc. les fournisseurs, et donc
03:30à partir de là, c'est tout ce qui est redressement et liquidation judiciaire,
03:34alors des fois on peut éviter la faillite, mais souvent malheureusement
03:37il faut donc ensuite procéder à un dépôt de bilan, et ensuite c'est le
03:40tribunal de commerce qui décide, donc c'est évidemment très mauvais signe, et
03:44surtout pour l'emploi, ça génère des destructions d'emplois assez fortes, donc
03:48si on regarde le détail de ces défaillances d'entreprises par type
03:53d'entreprises, regardez, ça augmente partout, c'est assez dramatique, on a ici
03:57donc la première colonne, c'est le nombre de défaillances, ensuite deuxième
04:00colonne, la variation, donc juillet 2024 par rapport à juillet 2023, ce qu'on appelle
04:04le glissement annuel, et enfin donc la troisième colonne, juillet 2024 par
04:08rapport à janvier 2020, regardez bien ces chiffres, c'est assez
04:11affolant, donc au niveau global, on a une augmentation de 25,2% sur un an,
04:1626,4% par rapport à janvier 2020, il y a encore quelques mois, rappelez-vous, on
04:20avait une légère baisse dans certaines catégories par rapport à janvier 2020,
04:23alors là ça continue d'augmenter partout, si on prend les entreprises hors
04:27micro-entreprises, 35,3% d'augmentation donc sur un an,
04:31regardez bien ce chiffre, 121,3% depuis janvier 2020, si maintenant on regarde
04:37en fonction de la taille, pour les ETI et les grandes entreprises,
04:41une hausse de 122,2%, 116 pour les moyennes entreprises, 132 pour les
04:47petites entreprises, donc là évidemment c'est le nerf de la guerre, c'est le
04:50coeur de l'économie française et ainsi de suite, 117, bon il n'y a que pour les, on va
04:55dire micro-entreprises, c'est un peu moins, ça augmente un petit peu moins, mais
04:58néanmoins ça reste extrêmement fort, donc tout ça pour dire qu'on a une
05:02situation assez dangereuse sur cette défaillance d'entreprises, personne n'en
05:06parle ou très peu, mais malheureusement ça c'est la situation de demain, c'est à
05:09dire qu'aussi aujourd'hui les entreprises sont faillites, demain licencie, donc ensuite
05:12il y a moins de revenus, moins de consommation et évidemment la récession
05:16s'installe, c'est ça qui est assez dramatique, si on regarde maintenant la
05:20variation donc par rapport, donc en juillet 2024, par rapport à la moyenne de
05:242010-2019, parce que jusqu'à présent la Banque de France justement pour masquer un
05:28petit peu, du moins édulcorer, on va dire, on va être assez sympa, pour édulcorer la
05:34variation donc des défaillances, on va le regarder par rapport à la moyenne de
05:382010-2019, et bien même là ça augmente partout, c'est à dire qu'on prend les
05:43défaillances moyennes de 2010 à 2019, donc évidemment ça lisse un petit peu les
05:47évolutions et même là, regardez bien, c'est horrible, 81,8% pour les
05:51ETI grandes entreprises, 62% pour les entreprises hors micro-entreprises, ça
05:56augmente là aussi partout. Maintenant si on regarde par secteur d'activité, alors
06:00la secteur d'activité, et bien oui ça fait mal, dans trois grands secteurs
06:05d'activité, la construction, le commerce, le tourisme et l'immobilier, donc là c'est
06:10le nombre donc de défaillances, donc numéro 1 comme le mois dernier, d'ailleurs
06:14c'est dans le secteur de la construction, 13 915 défaillances d'entreprises, ce qui
06:18représente une hausse de 35,6% sur un an, on voit l'ampleur des dégâts, ensuite
06:23commerce, réparation automobile, c'est le même secteur, donc 13 452, évidemment il y a
06:28plus d'entreprises mais néanmoins une hausse de 22,3%, regardez le tourisme, on
06:32dit que tout va bien dans le meilleur des mondes au niveau du
06:34tourisme, j'en bas fouille d'ailleurs, regardez bien, et bien pourtant 19,5%
06:38d'augmentation, donc ça reste quand même excellent et fort, hébergement et
06:41restauration, ensuite conseil aux dirigeants d'entreprises, aux services, services aux
06:44entreprises au sens large, enseignement industriel, mais regardez bien,
06:47l'augmentation ici très très forte pour les activités immobilières, vous savez que
06:51c'est que 2458 défaillances mais il y a moins d'entreprises non que dans les
06:54autres secteurs, regardez bien cette hausse, 48% d'augmentation, voilà la
06:59situation, on comprend bien que la crise immobilière est en train de faire de
07:03lourds dégâts et dans les activités financières et assurances, 38,5%
07:07d'augmentation, donc ça reste particulièrement élevé, pour l'instant
07:11là où ça augmente le moins mais quand même c'est assez fort, c'est dans
07:14l'agriculture, 11,8%, on a vu également que la récolte de
07:17blé a été catastrophique, donc là aussi on aura des conséquences, on en reparlera
07:20bientôt, mais néanmoins tout ça pour dire que la situation des entreprises
07:23aujourd'hui en France est extrêmement dangereuse et donc ensuite c'est
07:26l'emploi qui va se détériorer, puis le chômage qui va augmenter, alors on me dit
07:30souvent mais oui mais attendez, l'augmentation des défaillances, c'est
07:34normal parce qu'il y a eu beaucoup de création d'entreprises, c'est vrai que
07:36depuis le coronavirus, bizarrement les entreprises, je dirais, ont poussé comme
07:41des champignons, on a une augmentation, regardez bien, depuis 2019 de 65% du
07:46nombre d'entreprises en France, ça veut dire qu'aujourd'hui il y a presque 6 millions,
07:50environ 6 millions d'entreprises donc en 2024, c'est énorme, mais évidemment il y a
07:53énormément, on l'a vu, de micro-entreprises et si on enlève ces micro-
07:58entreprises, alors là c'est pas 65% d'augmentation, mais c'est seulement 15%
08:03d'augmentation, donc là on voit bien que l'argument de dire oui, il y a de plus en
08:06plus d'entreprises donc c'est normal qu'il y a de plus en plus de faillites,
08:08ben non ça colle pas, puisque depuis la fin 2019, on a une hausse des créations
08:12d'entreprises, donc du nombre d'entreprises hors micro-entreprises de 15%,
08:15alors que les défaillances augmentent de 121%, voilà la réalité de l'économie
08:21française et si on voit sur les chiffres de 2023 justement, qui viennent de sortir
08:24là aussi, donc 60,9% des créations d'entreprises sont des micro-entreprises,
08:30évidemment c'est très important, mais là aussi l'impact en termes d'emploi, il est
08:33limité, donc en hausse de 3,1% sur un an, entreprises individuelles, là aussi c'est
08:37important, mais bon, pas beaucoup de créations d'emplois, on a une 11,5%
08:41des créations d'emplois, en baisse de 6,2%, et si on regarde les sociétés, donc au
08:45sens large, alors là, elles pèsent que 27,6% des créations d'entreprises en
08:502023, mais surtout elles baissent de 7,9%, donc là aussi la tarte à la crème qui
08:55est de dire, oui, il y a énormément de créations d'entreprises, oui, de
08:58micro-entreprises, voire d'entreprises individuelles, mais si on regarde les
09:01sociétés, donc avec derrière des créations d'emplois, et bien ces
09:05créations d'entreprises sont en baisse de 7,9% en 2023,
09:09on voit qu'on est très très loin des discours un petit peu lénifiants, qui vont nous
09:12faire croire que tout va bien, encore une fois, en France, et donc s'il y a cette
09:16augmentation des défaillances d'entreprises, donc des faillites
09:20finalement, pour les prochains mois malheureusement, ça veut dire que le
09:22chômage évidemment va augmenter, alors on en a parlé la semaine dernière, il a un
09:26petit peu baissé artificiellement, c'est vrai qu'il y a beaucoup de départs à la
09:29retraite, mais ça ne suffit pas pour exprimer cette baisse du chômage, alors
09:32que les créations d'emplois stagnent, et donc si on regarde les perspectives
09:37d'emploi des chefs d'entreprise, donc ceux qui malheureusement souvent font
09:40faillite, et bien on le voit, et même ceux qui ne font pas faillite d'ailleurs, ceux qui
09:43sont toujours là, les chefs d'entreprise répondent à l'enquête INSEE, ils nous
09:45disent que le chômage pourrait réaugmenter à 8,5 voire 9 % d'ici la
09:50fin 2024 et 2025, voilà donc ce qui nous attend malheureusement, je suis désolé
09:53pendant les vacances, j'aimerais donner que des bonnes nouvelles, mais c'est la
09:55réalité de l'économie française aujourd'hui. Alors sur ce, on a un problème
10:00supplémentaire, c'est bien sûr cette crise politique qui n'arrête pas de
10:04durer, de s'envenimer j'ai envie de dire, et surtout le problème c'est qu'il nous
10:08faut un Premier ministre, il nous faut un gouvernement, ne serait-ce que pour faire
10:11le budget, parce qu'en fait il y a une procédure très claire pour faire le
10:14budget de 2025, donc normalement on aurait déjà dû le terminer, vous voyez comment ça
10:18se passe, alors je vous ai mis le processus normal que vous trouvez sur le
10:22site du ministère des finances, normalement ils nous disent que du 1er
10:25juin au 15 juillet, il y avait les arbitrages, qu'ensuite on enlève, on envoie
10:29ce qu'on appelle les lettres plafond avant le 15 juillet, alors on dit que ça a
10:33été fait juste après le 15 août, peut-être, on verra bien, sauf qu'évidemment les
10:37ministères comme ils vont changer, on sait pas trop comment ça va se passer,
10:39ensuite on a évidemment des négociations entre le 15 et 26 juillet, vous voyez que
10:43nous sommes au mois d'août et bientôt en septembre, tout ça, ça n'a pas vraiment eu
10:46lieu, et enfin on doit avoir la rédaction du projet de loi de finances, le fameux
10:50PLF, donc avant le mois de septembre, puisque normalement dès le mois de
10:55septembre, on doit rédiger l'ensemble de ce PLF et le soumettre pour
11:00validation, donc au conseil d'état, et là évidemment septembre c'est dans quelques
11:05jours finalement, donc qu'est-ce que c'est fait, ça paraît très compliqué, et
11:09ensuite il faut qu'au plus tard ce projet de loi de finances, donc cette loi
11:13soit donc déposée le 1er mardi d'octobre au Parlement, donc ça aussi
11:19ça arrive bientôt, c'est dans un peu plus d'un mois, ensuite on a évidemment la
11:23navette parlementaire entre l'Assemblée, le Sénat, des votes etc, et enfin à la
11:28mi-décembre, au plus tard normalement, eh bien on a adopté ce projet de loi de
11:33finances, après il peut y avoir des saisines du
11:35conseil constitutionnel, évidemment pour des négociations là aussi, il y en aura
11:39certainement cette année, enfin on imagine déjà s'il est voté ce sera très très
11:42bien, et enfin donc au 31 décembre, tout est bien, il finit bien normalement, la
11:47loi est promulguée, et à partir de là on peut lever l'impôt, parce que vous savez que pour
11:51lever l'impôt, pour engager les dépenses publiques, il faut une loi, on n'a pas le
11:55droit de le faire n'importe comment, donc si cette loi n'est pas votée,
11:58ben voilà, parce que malheureusement on n'a pas de gouvernement, il n'y a pas de
12:00majorité, on ne sait pas comment on va se mettre d'accord sur ce budget, personne
12:04n'en parle, mais c'est une question énorme, extrêmement importante, eh bien à ce
12:08moment là, il peut tout simplement se passer à partir du 1er janvier 2025, un
12:11blocage de la puissance publique, ça veut dire interruption des dépenses et
12:15des services publics, également la levée de l'impôt va être
12:18compromise, ce qu'on appelle le showdown, alors on croyait que c'était réservé aux
12:21américains, vous savez qu'aux américains il y a un plafond de la dette, donc le
12:24congrès doit voter en permanence ce plafond de la dette, s'il n'est pas donc
12:28rehaussé, hop toutes les dépenses s'arrêtent, donc c'est la crainte, il y a
12:31eu plusieurs cas de showdown aux Etats-Unis ces dernières années, donc pour la
12:35France, on pensait qu'on était évidemment immunisé contre ça, parce qu'il n'y a pas
12:38de plafond de la dette, oui mais si la loi sur le budget 2025 n'est pas promulguée
12:42au 1er janvier 2025, alors là on ne sait pas trop comment ça va se passer, on nous
12:46dit oui mais bon ne vous inquiétez pas, les dépenses et les recettes, on va les
12:48voter par 49-3, oui mais ok, mais ensuite il va y avoir des motions de censure,
12:52parce qu'il n'y a pas de majorité, je dirais à peine relative pour certains
12:56partis et encore, donc même si on a une union globale, là aussi comment ça va se
13:00passer, puisqu'on va réussir à convaincre tout le monde à avoir les
13:02mêmes projets dans ses projets de loi de finances, ça me parait extrêmement
13:07compliqué et je ne parle même pas, parce que là c'est vrai qu'on n'en parle pas du
13:10tout, mais le 20 septembre on doit remettre à la Commission européenne un
13:15projet pour réduire le déficit public, parce que vous savez que nous avons donc
13:18une procédure contre la France pour déficit excessif, donc vous voyez que tout
13:23ça, on en est loin et donc plus cette crise politique dure, plus elle s'en
13:28venime, plus évidemment on a des dangers sur le budget, encore une fois, ça peut
13:32générer un blocage de l'économie française, donc de la fonction publique
13:36au sens large et donc de l'économie française, bien entendu, et donc ça on
13:40n'est pas du tout immunisé contre ça, voilà le problème de ce manque de
13:45majorité, de cette cacophonie à l'Assemblée, voilà malheureusement encore
13:49une fois on revient sur cette dissolution, voilà ce qui s'est produit ensuite, mais
13:52tout ça il faut payer, alors justement ça renvoie, j'ai envie de dire, à la
13:56question essentielle, parce que là on va voter un budget, si on le vote, mais il
13:59sera en déficit, comme c'est le cas depuis 1975, comme vous le savez, alors on
14:04peut se poser la question, à quoi ça sert de faire du déficit public ? Alors
14:07normalement, pourquoi fait-on un déficit public ? Lorsqu'il n'y a pas de
14:10croissance, ou alors qu'il y a une récession, évidemment, à ce moment-là on relance la
14:14machine au travers d'un déficit public, ça veut dire on augmente les dépenses ou
14:18alors on baisse les impôts, ça fait du déficit et ça relance l'activité
14:21économique, plus bien sûr de la protection sociale, la redistribution, on
14:25lutte contre la pauvreté, voilà à quoi ça sert le déficit public en temps
14:29normal, mais ce qu'on oublie de dire, c'est qu'une fois que la croissance est
14:32revenue, qu'il y a une croissance forte, que les moteurs privés ont pris le relais de la
14:35dépense publique, à ce moment-là on doit retrouver un excédent public, un
14:39équilibre public, aller dans le meilleur des cas, pour pouvoir relancer la
14:43machine lors de la prochaine crise et laisser à l'État, on va dire, ce qu'on
14:46appelle ces missions régaliennes, ça veut dire police, justice, armée, plus bien
14:50sûr l'éducation, la redistribution également, c'est important, ça fait partie
14:53de notre mode de vie, mais néanmoins on doit avoir un équilibre budgétaire de
14:57temps en temps. Or, comme vous le savez, malheureusement, je l'ai souvent dit, mais
15:00je vais le remontrer, le dernier excédent public en France, voilà, c'est
15:05le petit bâtonnet bleu au tout début du graphique, date de 1974, depuis que des
15:10déficits, voilà, ce sont les bâtonnets bleus, évidemment la courbe rouge c'est
15:14le cumul des déficits, donc la dette publique qui ne cesse d'augmenter, il y a
15:17eu un petit d'un coup par rapport évidemment au coronavirus, mais
15:20néanmoins on est de nouveau au-dessus des 110%, bientôt 111% du PIB, numéro 3
15:26donc de la dette publique au niveau européen, en termes donc, par rapport au
15:30PIB, donc vous allez me dire, oui mais bon, tout le monde fait des déficits, on ne peut pas
15:34faire des excédents aujourd'hui, c'est fini, on a plus, on est shooté entre guillemets
15:37au déficit, eh bien non, c'est faux, certains pays y arrivent encore, il y en a
15:41beaucoup, j'en ai mis, on va dire les principaux, tout d'abord notre grand
15:44voisin, l'Allemagne, alors regardez bien, c'est assez incroyable, donc là, je rappelle
15:48que l'Allemagne, évidemment, il y a eu la réunification, etc., donc elle a connu des
15:51déficits publics très élevés, mais néanmoins, elle a fait plusieurs fois,
15:54plusieurs années d'excédents publics en 2007, et surtout, regardez bien, de 2012 à
16:002019, uniquement des excédents publics, donc comme quoi, on peut faire des
16:05excédents publics, et là, encore une fois, aujourd'hui, elle réduit son déficit
16:09autour des 1,5% du PIB, donc là aussi, c'est possible, et on voit que cette dette
16:14publique, la courbe rouge, évidemment, baisse, on est à moins de 65% de dette
16:18publique par rapport au PIB, donc c'est possible, encore faut-il le vouloir, même
16:23les Américains, qui pourtant adorent également, comme nous les Français, ce déficit public,
16:27même eux ont fait des excédents publics, regardez bien ici, de 98 à 2000,
16:31évidemment, c'était la révolution internet, mais on a quand même réussi à
16:34transformer cette forte croissance en excédents publics, alors depuis,
16:37évidemment, il y a des très forts, je dirais, déficits, on a réussi à les réduire de temps
16:41en temps, là, on est sur une dette publique de plus de 120% du PIB,
16:45l'avantage, malgré tout, des États-Unis, c'est qu'ils ont le fameux dollar, et tant
16:49que le dollar, c'est la réserve de change mondiale, tant que c'est la monnaie du
16:52commerce mondial, évidemment, les Américains sont tranquilles,
16:54puisque c'est nous qui finançons leur déficit, finalement, alors le jour où ça
16:58changera, où le dollar n'aura plus ce rôle, évidemment, international, alors là,
17:02évidemment, les Américains vont s'effondrer, ça ne sera pas avant une bonne
17:04dizaine d'années, on en reparlera dans une autre vidéo, mais néanmoins, ça
17:08arrivera un jour, mais pas pour l'instant, donc pour l'instant, les Américains sont
17:10protégés par rapport à cela, ce qui n'est pas le cas pour nous, même si on a
17:13la BCE qui aide, mais ça ne suffit pas, évidemment, pour financer nos déficits.
17:17Il y a d'autres pays, également, qui ont réussi à faire des excédents publics, et
17:20notamment nos amis canadiens, qui sont nombreux à nous regarder, d'ailleurs, je
17:22les en remercie et je leur fais un petit coucou, voilà la situation du Canada, où
17:25il y avait énormément de déficits, il y avait une crise économique, politique, sociale,
17:30dramatique, dans les années 80-90, ils ont pris le taureau par les cornes, ils ont
17:33réussi à faire, justement, des réformes, regardez bien, des excédents publics de
17:3797, même à 2008, ça c'est incroyable, ensuite 2014 et
17:432018 également, et même, regardez, 2022, un petit excédent public pour le
17:48Canada, comme quoi, encore une fois, c'est possible quand on veut, on peut, encore
17:52faut-il avoir cette volonté politique, alors depuis, même si ça augmente de
17:55nouveau, on voit que la dette publique, elle est autour des 105% du PIB, et enfin,
17:59autre exemple, on le cite souvent, le Royaume-Uni, c'est vrai que, finalement,
18:03alors ces dernières années, ils ont quand même pas mal dérapé, mais en 88-89 ou de
18:0799 à 2001, il y avait des excédents publics, tout ça pour dire que c'est
18:11possible, sauf nous, en France, malheureusement, puisque depuis 1974, on n'a
18:16que des déficits, alors la semaine dernière, j'ai fait un tableau qui a
18:19beaucoup fait parler, entre guillemets, donc on regarde la variation de la
18:24croissance, donc la croissance française hors déficit public, alors le problème, c'est que le
18:28déficit public est en valeur, alors que la croissance est en volume, donc il faut
18:31faire un calcul pour transformer, donc, le déficit public hors effet prix, donc
18:35c'est ce que j'ai fait, je rentre pas dans le détail, donc c'était ce tableau que je
18:37vous ai montré la semaine dernière, depuis 2010, gardez bien en bleu, ce sont les
18:41variations officielles, donc du PIB hors inflation, donc la croissance telle qu'elle
18:45est affichée, et en rouge, ce sont les variations du PIB hors déficit, c'est à
18:49dire, s'il n'y avait pas de déficit, où nous en serions ? Et bien, regardez bien,
18:52c'est assez dramatique, l'année dernière, on n'aurait pas eu 1,1% de
18:55croissance, mais 4,7% de baisse du PIB, je vous ai fait un graphique sur longue
18:59période, parce que là aussi, beaucoup de questions sur ce sujet, et bien voilà, donc
19:03à part 2000 et 2001 et 2006, donc depuis 2000, nous sommes toujours en récession, en
19:10baisse, effectivement, du PIB hors effet du déficit, hors déficit public, alors
19:16voilà, c'est clair qu'on se rend bien compte que, malheureusement, on est
19:19devenu complètement accro à ce déficit, et c'est ce qui est très dangereux, c'est
19:23pour dire que si un jour on a le courage de limiter ce déficit, ça, évidemment, ça
19:28fera mal temporairement, mais ensuite on pourra repartir sur des bases plus saines
19:31évidemment, et le drame, c'est que, comment fait-on pour avoir ce déficit ? C'est
19:34qu'on augmente en permanence la dépense publique, et nous sommes numéro 1 du
19:39monde en termes de dépenses publiques, la médaille d'or des dépenses publiques par
19:43rapport au PIB, 57,3% chiffre harmonisé, FMI et Eurostat, l'INSEE dit 57%, mais
19:50comme on doit comparer avec les autres pays, j'ai pris les chiffres harmonisés, 57 ou
19:5357,3, c'est pareil, de toute façon nous sommes numéro 1, le numéro 2 c'est la Finlande
19:57avec 56,4%, ensuite l'Italie, puis la Belgique, l'Autriche, vous voyez que déjà il y a
20:02plus de 5 points d'écart entre l'Autriche et la France, et ainsi de suite la Grèce,
20:06on est autour des 50%, bien entendu, on voit également l'Allemagne, 48,6%, quasiment
20:1310 points d'écart, c'est assez incroyable, le Royaume-Uni, 44,2%, même le Japon, 42,4%,
20:19le Canada, on en parlait, 41,4%, et les Etats-Unis, 37,5%, alors je ne dis pas qu'on doit descendre
20:23aussi bas, mais si on pouvait descendre autour des 50%, ça serait plutôt pas mal, alors
20:27bien sûr, on me dit, oui, mais il faut financer la santé, etc., la retraite, bien entendu,
20:31mais normalement ces dépenses doivent être à l'équilibre, mais ce n'est pas le cas,
20:35trop souvent on a ce dérapage des dépenses publiques, et regardez bien, historiquement,
20:39depuis les années 80, même si ça va, ça vient, ça c'est le poids de la dépense publique
20:42par rapport au PIB en France, ça ne cesse d'augmenter, bien sûr, il y avait ce sommet
20:45en 2020, c'était lié au Corona, parce qu'il y avait une augmentation du déficit, alors
20:49que le dénominateur, le PIB, était en train de baisser, on est monté à 61,7%, mais là
20:53on est à 57,3%, regardez bien, on était à 47,2% en 1980, rendez-vous compte, c'est
20:59assez incroyable, donc on a 10 points de plus, si d'ailleurs on met une croissance plus
21:04forte avec, au diable avarice, mais ça n'a pas été le cas, et donc ce qui évidemment
21:08nous a coûté extrêmement cher, alors, ce qui est encore plus dramatique, c'est que
21:11dans ces dépenses, on pense qu'il y a du social, etc, et bien non, il y a énormément
21:14et de plus en plus de dépenses de fonctionnement, regardez bien, là vous avez la dépense publique
21:19française en 2023, donc 1 608,5 milliards d'euros, quand j'entends que certains veulent
21:25encore l'augmenter, je me dis, jusqu'où va-t-on aller, prestations sociales, donc
21:30531, c'est bien, mais regardez bien, 514 pour les dépenses de fonctionnement, ça
21:35veut dire qu'il y a quasiment autant, vous voyez, c'est 32% du total de dépenses de
21:39fonctionnement, 33% pour les prestations sociales, on me dit souvent, oui, subventions d'entreprise,
21:44c'est vrai que c'est beaucoup, mais c'est 71,4 milliards, 4,4% du total, donc là on
21:48se rend bien compte que sur les dépenses de fonctionnement, on a un petit problème,
21:51regardez bien, 24,7 milliards d'augmentation en 2022, et c'est ça qui ne colle pas, c'est-à-dire
21:57qu'on fait exploser les dépenses de fonctionnement, alors pour des bonnes raisons certainement,
22:01mais il faut repenser complètement ces dépenses de fonctionnement, repenser complètement
22:05et casser même le millefeuille administratif avec toutes les strates de dépenses publiques
22:10au niveau français que nous avons, et à ce moment-là on pourra repartir sur des bases
22:13plus saines, mais il n'est pas normal aujourd'hui d'avoir une puissance publique, une dépense
22:17publique dont 32%, ce sont uniquement des dépenses de fonctionnement, et regardez bien
22:21sur les trois dernières années, alors bien sûr il y a un effet inflation, mais néanmoins,
22:25dépenses de fonctionnement plus 15,4%, alors que la dépense totale a augmenté de 12,5%.
22:30Donc là encore une fois, je veux bien qu'on fasse plaisir à Pierre-Paul ou Jacques, mais
22:33on a quand même du sérieux à faire en termes de dépenses de fonctionnement, quand je vois
22:37toutes ces entreprises qui malheureusement sont en train de disparaître en France, donc
22:40là évidemment elles vont réduire les dépenses de fonctionnement, elles vont même les supprimer
22:43complètement, donc on se dit qu'il faut bien qu'un jour l'État fasse sa réforme.
22:48Alors pour terminer, chiffres qui viennent sortir également au public par l'INSEE,
22:52ce qu'on appelle le patrimoine de l'État de la puissance publique française, ils viennent
22:56de mettre à jour les chiffres de 2023, pour les actifs non financiers, on est à 2791
23:03milliards d'euros, ça a baissé par rapport à 2022, pour l'instant on n'a pas les actifs
23:06financiers, mais fin 2022 on avait 1678 milliards d'euros, ce qui veut dire, si ça ne bouge
23:11pas, admettons, hypothèse forte, mais admettons que ça ne bouge pas, ça fait quand même
23:154469 milliards d'euros de patrimoine d'actifs global de la puissance publique française,
23:21pas seulement l'État français, mais toute la puissance publique, quand on compare ça
23:26à la dette publique de 3160 milliards et surtout à la dette publique avec le hors-bilan,
23:30c'est-à-dire notamment le paiement des retraites des fonctionnaires, donc on est à 6500 milliards
23:34d'euros de dette, 6500 milliards moins 4469 milliards, vous avez compris, l'actif net
23:40de l'État, c'est-à-dire l'actif moins la dette, est négatif, donc l'État français,
23:44la puissance publique française, est bien malheureusement en faillite, on ne veut pas
23:48le dire, mais c'est déjà la réalité, alors imaginez si demain, évidemment, on ne vote
23:51pas ce budget, ça sera évidemment une catastrophe, et là aussi, pour l'instant, on me dit,
23:56oui, mais les taux d'intérêt n'augmentent pas, etc., même ils ont tendance à baisser
23:59sur la dette publique, évidemment, c'est encore l'été, les taux d'intérêt américains
24:02ont fortement baissé, donc il y a un effet positif qui a joué sur nous, mais l'écart
24:06entre le taux d'intérêt disant de l'Allemagne et de la France, il y a plus de 70 points
24:09de base, donc c'est très élevé, donc ça veut dire qu'on a quand même une inquiétude
24:12sur la France, et si évidemment, en fortiori, demain, l'État ne remplit pas, je dirais,
24:16ses objectifs, en termes de réduction de la dépense publique, notamment l'État de Bruxelles,
24:21mais pas seulement, pour nous, les Français, avec un problème de budget 2025, c'est en
24:24fortiori, s'il n'est pas voté, imaginez ce qui va se passer, là, les taux d'intérêt
24:27vont exploser, ce qui va évidemment aggraver la récession qui est en train de s'installer
24:31aujourd'hui en France, malheureusement, donc voilà la situation de la France, elle n'est
24:35pas géniale, alors quelle est la bonne nouvelle dans tout ça ? Elle ne vient pas de chez
24:39nous, elle est aux États-Unis, c'est la baisse de l'inflation, l'inflation américaine
24:42a baissé, on la voit ici, donc on est à 2,9%, un plus bas depuis mars 2021, hors énergie
24:49et produits alimentaires, on est à 3,2%, un plus bas depuis avril 2021, c'est vrai
24:53que ça baisse bien, c'est quand même toujours au-dessus de l'objectif de la réserve fédérale
24:56américaine, si on voit les prix à la production, là aussi, ça baisse un petit peu, c'est
25:00la courbe rouge ici, c'est-à-dire que l'inflation américaine va rester autour d'entre 2,5%
25:04et 3%, mais ce n'est pas l'objectif de la réserve fédérale de 2%, donc la réserve
25:08fédérale va certainement baisser les taux d'intérêt, mais pas énormément, c'est-à-dire
25:11pourquoi les taux d'intérêt des obligations de l'État américain ont eu tendance à
25:14baisser, ce qui a joué, évidemment, positivement à la baisse sur nos taux d'intérêt chez
25:18nous, mais néanmoins, on se rend bien compte que ça reste toujours fragile, mais la bonne
25:22nouvelle, c'est que l'inflation est en train de baisser, le prix du pétrole également
25:25est en train de baisser, mais pas forcément pour des bonnes raisons, c'est lié malheureusement
25:28au risque de récession qui revient un peu partout, elle est déjà là quasiment en
25:33Europe, et ça pourrait aggréver également aux États-Unis, on en reparlera prochainement.
25:37Je termine donc avec la question de la semaine, justement, qui est liée, l'euro, l'euro
25:41qui s'apprécie, c'est vrai que c'est assez incroyable, on est à plus de 1,10$ pour
25:45un euro, 1,1070$ même au moment où je vous parle, c'est assez incroyable, donc on me
25:49dit, ben attendez, qu'est-ce qui se passe ? C'est vrai que c'est pas tout à fait
25:51anormal puisque la croissance de la zone euro s'effondre, elle est bien plus bas
25:54qu'aux États-Unis, les taux d'intérêt sont bien plus bas, donc, dans la zone euro
25:58qu'aux États-Unis, taux monétaire et taux obligataire, et pourtant, l'euro s'apprécie.
26:02Donc, que se passe-t-il ? Il y a effectivement un mouvement de baisse du dollar, c'est-à-dire
26:06que les investisseurs se disent, comme la réserve fédérale américaine va baisser
26:09les taux d'intérêt plus vite que prévu, alors, évidemment, on va vendre du dollar,
26:12y compris vis-à-vis de l'euro, et donc on le voit ici par contre, l'écart de taux
26:16d'intérêt sur le taux d'intérêt des obligations d'État entre les États-Unis
26:20et effectivement l'Allemagne ici, ça a beaucoup plus baissé aux États-Unis que
26:24chez nous, mais l'écart, il reste toujours élevé, 1,6 points, donc l'écart à l'avantage
26:29du dollar, donc ça devrait justifier une hausse du dollar qui n'a pas lieu pour l'instant,
26:34donc attention, ça ne veut pas dire encore une fois que l'euro s'apprécie, non, parce
26:37que si justement vous regardez l'euro par rapport à d'autres monnaies, et notamment
26:39par rapport au franc suisse, l'euro continue de baisser, là on est à 0,95, donc vous
26:45voyez que l'euro s'affaiblit par rapport au franc suisse, le franc suisse qui joue
26:48bien effectivement son rôle de valeur refuge, un peu comme l'or, donc c'est ce qu'on
26:51vous avait conseillé, vous voyez que sur l'euro-dollar, malheureusement, on n'a pas
26:54été bon, on n'avait pas vu ce mouvement d'appréciation de l'euro face au dollar,
26:58c'est plutôt de dépréciation du dollar, qui est un petit peu anormal, mais c'est
27:02l'avis des marchés malheureusement, par contre, valeur refuge sur le franc suisse,
27:05sur l'or également, qui a atteint de nouveaux sommets historiques, ça c'est la réalité
27:09aujourd'hui, donc ça on l'avait bien vu, on ne peut pas avoir raison sur tout, mais
27:12l'important c'est de jouer la transparence et de dire les choses.
27:16Encore une fois, donc merci pour votre idéalité, voilà aujourd'hui où est l'aspiration
27:19économique, merci pour poser vos questions, vous voyez qu'on y répond donc chaque semaine,
27:24c'est important, cette rubrique est très appréciée d'ailleurs, tout comme la bonne
27:27nouvelle.
27:28Merci donc pour vos likes, pour vos pouces vers le haut, pour nous suivre, malgré l'été
27:32vous êtes très nombreux, continuez donc, continuez à faire connaître la chaîne également,
27:36donc à vous abonner, à faire abonner, abonner premium également avec les petits onglets
27:40souscription ou rejoindre, et je vous enverrai les slides par la suite, donc merci encore
27:45une fois pour votre utilité, portez-vous bien, bonne continuation et à très bientôt.