La Matinale (Émission du 28/08/2024)

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Tous les matins, Romain Desarbres, ses chroniqueurs et ses invités vous informent dans #LaMatinale

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00:00:00C'est Newsy, il est 6h, merci d'être avec nous à la Une ce matin, journée d'hommage à Eric Comynes, la début de ce matin à 9h à Mougins, on va revenir avec Maxime Legay dès le début de ce journal sur le profil du meurtrier du gendarme, un capverdien multirécidiviste.
00:00:16Nouvelle journée de discussion pour trouver un nouveau gouvernement et un nouveau Premier Ministre, les Républicains sont au centre du jeu, nous dira Jules Torres.
00:00:26À tout de suite Jules, une traînée lumineuse aperçue hier soir dans le ciel, certains observateurs ont cru que c'était un ovni, il n'en est rien.
00:00:36Michel Chevalet, notre consultant scientifique bien sûr, va tout nous expliquer.
00:00:40Les médecins généralistes en ont marre de faire de l'administratif avec notamment tous les certificats médicaux demandés pour un oui pour un non, notamment en début d'année, ces médecins perdent beaucoup de temps avec ça.
00:00:54Et puis Emmanuel Macron qui a dit vouloir recevoir ceux qui veulent œuvrer pour l'intérêt supérieur du pays, c'est quoi l'intérêt supérieur du pays en économie ?
00:01:03Explication à suivre, signé Eric de Ritmaten.
00:01:07J'en ai dommage au gendarme Eric Comynes tué lors d'un refus d'obtempérer lundi soir, ça commence dès ce matin à 9h dans la commune de Mougins, le dernier moment de recueillement est prévu à 17h à Cannes.
00:01:20On va en parler, mais tout d'abord je voulais qu'on s'attarde sur le profil du chauffard, ce chauffard qui a tué Eric Comynes.
00:01:27Il a un profil de multirécidiviste, Maxime Leguerre.
00:01:30Oui, et le moins que l'on puisse dire c'est qu'effectivement c'est un profil qui interpelle.
00:01:34Il est capverdien, né en 1985, il est en situation régulière sur le territoire français puisqu'il est titulaire d'une carte de séjour provisoire de 4 ans valable jusqu'en janvier 2026.
00:01:46Et surtout, il est bien connu de la justice française puisqu'il a des antécédents judiciaires sérieux et nombreux.
00:01:52C'est effectivement un multirécidiviste, il a été condamné à 10 reprises, principalement pour des faits d'atteinte aux personnes dont 3 faits de violence,
00:02:01port d'armes prohibés, violences et outrages sur personnes dépositaires de l'autorité publique, mais également pour des infractions à la circulation routière, délit de fuite en 2012,
00:02:11conduite sans permis en 2014 ou encore conduite alcoolisée pas plus tard que l'année dernière.
00:02:16Et c'est un point qui va intéresser les enquêteurs puisque, pour rappel, lorsqu'il a été interpellé hier, il était positif à l'alcool.
00:02:24A noter également, Romain, la qualification pour laquelle a été ouverte l'enquête hier.
00:02:28C'est une enquête pour meurtre sur personnes dépositaires de l'autorité publique.
00:02:33En l'espèce, il s'agit d'une circonstance aggravante.
00:02:36En théorie, il en risque donc jusqu'à la prison à perpétuité.
00:02:40Maxime Legay avec nous.
00:02:41Question que je vous pose ce matin.
00:02:43Vous pouvez flasher le QR code, bien sûr.
00:02:45Comment traiter ce type de délinquance ?
00:02:48Qu'est-ce qu'il faut faire ?
00:02:50Est-ce qu'il faut expulser systématiquement les étrangers multirécidivistes ?
00:02:54Vous flashez le QR code, vous enregistrez votre vidéo.
00:02:57Plusieurs hommages seront donc rendus aujourd'hui au gendarme Eric Comine.
00:03:01Oui, notamment en présence de ses collègues.
00:03:03Ses collègues qui décrivent un homme exemplaire, passionné par son métier.
00:03:06Sa mort provoque une immense tristesse pour la profession,
00:03:09mais aussi beaucoup de colère.
00:03:11Reportage de Corentin Alonso et Olivier Gangloff avec le récit de Maxime Legay.
00:03:15Il était l'un des piliers de son unité.
00:03:18Eric Comine, gendarme de 54 ans, marié et père de deux enfants.
00:03:23Après son décès brutal, au sein de la gendarmerie,
00:03:26c'est la peine et la colère qui prédominent.
00:03:29Triste et touchée d'avoir encore ce genre de comportement.
00:03:32Il y a un peu de colère aussi.
00:03:34Rien ne justifie de forcer un barrage et de foncer délibérément dans les gendarmes
00:03:41qui ne sont là que pour faire leur travail et protéger les usagers de la route.
00:03:46Eric Comine était engagé depuis plus de 30 ans dans la gendarmerie comme sous-officier.
00:03:51Jérôme est un collègue et un ami avec qui il a travaillé pendant 11 longues années.
00:03:55Il le décrit comme un homme intègre et exceptionnel.
00:03:59Un camarade franchement exemplaire.
00:04:01C'est quelqu'un de très calme, très posé.
00:04:04Quelqu'un qui faisait l'unanimité auprès de ses camarades
00:04:07et également au niveau des citoyens.
00:04:09Mon père est vraiment un de nos piliers de cette unité.
00:04:13Plusieurs rassemblements sont organisés aujourd'hui en l'honneur du gendarme.
00:04:17A Cannes, l'hommage se tiendra à 17h sur le parvis de l'hôtel de ville.
00:04:22On va suivre évidemment sur CNews cette journée d'hommage.
00:04:25Trois jours après l'incendie criminel de la synagogue de la Grande Motte,
00:04:28un millier de personnes se sont réunies hier soir à Montpellier,
00:04:31en plein centre de Montpellier, sur la place de la Comédie.
00:04:33De nombreux élus et des représentants de plusieurs religions étaient présents
00:04:36face à la montée de l'antisémitisme depuis le 7 octobre.
00:04:39Ils sont venus dénoncer l'inaction politique
00:04:41et apporter leur soutien à la communauté juive.
00:04:43Emmanuel Macron continue ses consultations
00:04:45pour trouver un nouveau Premier ministre et un nouveau gouvernement.
00:04:49Aujourd'hui, les Républicains iront une deuxième fois à l'Elysée.
00:04:54Jules Torres, on a le sentiment, et vous allez nous dire si on se trompe ou pas,
00:04:57que les Républicains sont au cœur de ces négociations.
00:05:01La clé se trouve chez eux.
00:05:03En tout cas, la clé pour Emmanuel Macron, elle se situe chez eux,
00:05:06étant donné qu'il a exclu le RN, LFI et le groupe d'Éric Ciotti des consultations
00:05:10et que le Nouveau Front Popular ne veut plus participer
00:05:13à ce qu'il dénonce comme un coup de communication.
00:05:15Donc, il ne reste plus que le groupe Liott,
00:05:17qui a été reçu hier par le Président de la République,
00:05:19et le groupe des Républicains, qui, vous savez,
00:05:21est dans une position un petit peu d'équilibriste.
00:05:24Laurent Wauquiez, il a dit oui à un pacte législatif,
00:05:26c'est-à-dire, en gros, on a des propositions de loi,
00:05:28on a des thèmes, on a des idées,
00:05:30notamment sur le redressement des finances publiques
00:05:32et notamment sur le retour de l'autorité.
00:05:34On veut bien que le prochain gouvernement choisisse nos propositions.
00:05:38En revanche, hors de question de participer à une coalition gouvernementale.
00:05:41Vous savez, ça, Laurent Wauquiez, il veut absolument éviter
00:05:44de sauver Emmanuel Macron de cette séquence
00:05:46où on est dans une crise politique sans doute la plus importante
00:05:49depuis qu'Emmanuel Macron est là.
00:05:51Il y a certains noms issus de son camp qui émergent,
00:05:54notamment celui de Valéry Pécresse, celui d'Xavier Bertrand,
00:05:56ou encore celui du maire de Cannes, David Lissnard.
00:05:59Pour Laurent Wauquiez, c'est ce jeu d'équilibriste-là
00:06:01qu'il va devoir jouer aujourd'hui à l'Élysée.
00:06:04Il sera accompagné de Bruno Retailleau et d'Anne Gennevard
00:06:07pour tenter, possiblement, de continuer à jouer sur cette corde-là.
00:06:13Ce matin, dans le Figaro, Rachida Dati a commencé à mettre la pression
00:06:18en disant qu'un pacte gouvernemental est indispensable.
00:06:21Vous savez, Rachida Dati est ancienne membre de cette famille politique-là.
00:06:24Cet après-midi, ce sera au président de mettre la pression sur les Républicains.
00:06:28On verra s'il seconde ou non au désir du président de la République.
00:06:31Merci Jules, vous restez bien sûr avec nous.
00:06:33Je voulais qu'on revienne ce matin sur ce qu'a dit le CEMA,
00:06:36le chef d'état-major des armées hier au Medef, Thierry Burkhard.
00:06:41Regardez, il faut se préparer à des temps assez durs,
00:06:44sinon très durs, pour l'Occident.
00:06:46On rentre résolument dans une nouvelle ère.
00:06:49Un Occident qui est contesté.
00:06:52Thierry Burkhard, de parler également, en parallèle,
00:06:56de la montée d'un ordre alternatif qui veut nous pousser dehors.
00:07:01Voilà, l'Occident en danger.
00:07:03On y reviendra ce matin.
00:07:05Mais ça me semblait important de revenir sur ces déclarations
00:07:08du chef d'état-major des armées.
00:07:10Il dit que les temps changent et que ce n'est pas, a priori,
00:07:13à l'avantage de l'Occident.
00:07:16L'incertitude politique actuelle inquiète les patrons,
00:07:19et notamment les petits patrons.
00:07:20Ils sont 7 sur 10, les chefs d'entreprise, à craindre
00:07:23que le climat politique ait des répercussions négatives à long terme.
00:07:26Oui, c'est le résultat du dernier baromètre de la Chambre de commerce
00:07:29et d'industrie, consulté par nos confrères d'Europe 1.
00:07:31L'une de leurs inquiétudes, c'est évidemment la vague
00:07:33de mouvements sociaux à la rentrée.
00:07:35Écoutez le président de l'Union des entreprises de proximité.
00:07:38Vous savez, les toutes petites entreprises de proximité,
00:07:41dans les territoires, elles ont énormément souffert
00:07:43des mouvements sociaux qui ont affecté notre pays.
00:07:46Aussi bien, bien sûr, la crise des Gilets jaunes,
00:07:49qui est un peu ancienne, mais dont tout le monde se souvient,
00:07:52de l'ensemble des manifestations.
00:07:55Et on craigne des mouvements sociaux par cette situation politique
00:08:02où on a, au fond, trop laissé installer l'idée
00:08:06que les gens avaient gagné, alors qu'au fond,
00:08:10personne n'a gagné et personne n'a perdu.
00:08:12Personne n'a perdu, si je puis dire cela.
00:08:15Voilà, les patrons inquiets, les chefs d'entreprise inquiets,
00:08:18parce qu'ils ne savent pas où on va.
00:08:20Et il n'y a rien de pire, Éric de Redmaden,
00:08:22que l'instabilité des chefs d'entreprise.
00:08:24Oui, ce qu'il faut, c'est un cap.
00:08:26C'est enfin en sortir de ce brouillard
00:08:28qui finalement ne mène à rien.
00:08:30C'est vrai que j'étais au BDF lundi
00:08:32et les chefs d'entreprise attendent vraiment un cap clair.
00:08:35La fiscalité, espérons que l'affaire est réglée,
00:08:37qu'on ne va pas revenir dans des interrogations pour le futur,
00:08:40le rejet de la gauche pour diriger Matignon
00:08:43rassure quand même les chefs d'entreprise, il faut le préciser.
00:08:45C'est une image qui en a impressionné plus d'un.
00:08:48Regardez cette image.
00:08:50C'est une traînée lumineuse dans le ciel.
00:08:53Alors, forcément, quand il y a quelque chose
00:08:55qu'on ne comprend pas, on imagine des choses.
00:08:57C'était plutôt dans l'Est de la France et dans le Nord,
00:09:00également en Allemagne et en Suisse.
00:09:03Certaines personnes ont cru que c'était un ovni des extraterrestres.
00:09:07Ou une météorite.
00:09:08Ou une météorite, c'est vrai, tout simplement.
00:09:10En réalité, on ne va pas jouer le suspense plus longtemps,
00:09:12c'est marqué à l'écran, c'est un satellite, Michel Chevalet.
00:09:15Expliquez-nous.
00:09:16Vous savez que, d'habitude, c'est des gros satellites
00:09:19de télécommunication à 36 000 km,
00:09:22mais ça ne couvre qu'un tiers de la surface du globe.
00:09:25Donc, il en faut trois à l'équateur pour couvrir tout le globe.
00:09:28Mais on en a encore besoin, ils sont très chers.
00:09:31Et là, Mosque, lui, dit non, non.
00:09:33Maintenant, on va faire des tout petits satellites,
00:09:35ils ne sont pas chers.
00:09:36On va les construire à la chaîne, comme les voitures,
00:09:38et je vais les lancer, avec mes fameuses fusées,
00:09:41mais par grappes, c'est-à-dire par dizaines.
00:09:44C'est ce qu'il fait, si bien que ça donne,
00:09:46des fois, dans le ciel, une série de petits pointillés.
00:09:48Donc, ils sont à 800 km, et ils meurent rapidement,
00:09:52ils sont en panne, ils rentrent dans l'atmosphère.
00:09:54Si vous voulez, c'est du consommable.
00:09:56Et donc, pour le moment, lui, il prévoit ce qu'on appelle une constellation,
00:09:59c'est-à-dire qu'il y a une nappe de satellites autour du globe,
00:10:02et où que vous soyez sur le globe,
00:10:03vous allez pouvoir avoir accès au télécom, mais surtout à Internet.
00:10:06Voilà ce qu'il y avait.
00:10:07Et donc, voilà, un satellite qui vient de mourir,
00:10:10et qui rentre dans l'atmosphère,
00:10:11et il y en aura un autre, et il y en aura un autre,
00:10:13et ça pose des problèmes pour les astronomes.
00:10:15— C'est pas dangereux ?
00:10:16— Non, ben non, parce qu'il brûle.
00:10:18Un, le satellite n'est pas gros.
00:10:20— Les simples terrestres ?
00:10:21— Et deux, il brûle, voyez, comme une météorite à 80, 60 km d'altitude.
00:10:27— En revanche, c'est plus dangereux pour les astronautes,
00:10:30parce qu'il y a plus de satellites,
00:10:32et ils peuvent les heurter, les percuter ?
00:10:35— Alors, c'est pas les mêmes attitudes.
00:10:38Bien sûr, il faut traverser la couche de satellites,
00:10:40mais tout de même, faisons très attention,
00:10:43c'est tout de même un grand vide tout autour.
00:10:46Attends, nous soyons sérieux.
00:10:47Mais ça pose des problèmes pour les astronomes,
00:10:49parce que quand ils photographient le ciel,
00:10:51eh ben, ils voient des petits points, c'est les satellites.
00:10:54Donc il faut faire la différence entre les étoiles, les fonds de l'étoile.
00:10:56Et puis, d'autre part, ils causent ces satellites sur des fréquences de radio,
00:11:00et ils perturbent les antennes des radiotélescopes qui écoutent l'univers.
00:11:05Voilà. Le problème, il est plutôt là.
00:11:07D'une pollution à la fois lumineuse et des ondes.
00:11:12— Et des ondes. Et magnétiques.
00:11:14Merci beaucoup, Michel Chevalet.
00:11:16Tiens, des nuisances sonores causées par la présence de livreurs Uber.
00:11:21Les livreurs Uber hittent la ville de Nancy,
00:11:24mettent en place des zones blanches pour faire face à ces nuisances.
00:11:27— Oui. Ils ne pourront plus recevoir de commandes dans ces périmètres.
00:11:30Décision prise par le maire PS de la ville, Mathieu Klein,
00:11:32en collaboration avec la plateforme.
00:11:34Des démarches vont être engagées auprès des autres sites de livraison de repas.
00:11:37— Donc ils devront s'extraire de ces zones blanches s'ils veulent récupérer d'autres commandes.
00:11:42— Tout à fait.
00:11:43— Donc il n'y aura plus de rassemblements et plus de bruit, de musique. Voilà.
00:11:46Je ne savais pas que ça existait, que ça fonctionnait comme ça.
00:11:48Ça existe dans d'autres villes, je crois. Mais ça se fait...
00:11:51— Oui. En effet, à Vincennes, ça a été mis en place face aux nuisances sonores causées par les livreurs.
00:11:56— En Argentine, la demande de non-lieu pour les rugbymen inculpés de viol sera examinée vendredi par la justice.
00:12:01— Hugo Oradou et Oscar Gégou ont atterri à Buenos Aires un soir pour plus de tranquillité, disent leurs avocats.
00:12:07Les deux hommes ont quitté la ville de Mendoza et ont récupéré leur passeport.
00:12:10Il leur est toujours interdit de quitter le pays.
00:12:13— Allez du tennis et on part à New York.
00:12:16...
00:12:20— Retrouvez votre programme avec Original, le nouveau parfum Lacoste.
00:12:24— Votre programme commence dans 8 secondes.
00:12:26Un temps record pour transformer votre canapé en vrai lit.
00:12:30Votre programme avec La Maison Convertible.
00:12:32— Et une victoire française au premier tour de l'US Open.
00:12:35— Oui, celle d'Adrian Manarino. Il s'est imposé face aux Croates.
00:12:38Borna Csoric en 3-7, 7-5, 6-2, 6-3.
00:12:42Une victoire très rassurante pour le joueur de 36 ans après 10 défaites consécutives.
00:12:46Il affrontera le Belge David Goffin au prochain tour.
00:12:51— Votre programme est fini depuis 8 secondes.
00:12:54Un temps record pour transformer votre canapé en vrai lit.
00:12:57Votre programme avec La Maison Convertible.
00:13:00...
00:13:04— C'était votre programme avec Original, le nouveau parfum Lacoste.
00:13:08— L'armée israélienne poursuit ses opérations pour retrouver les otages toujours captifs dans la bande de Gaza.
00:13:15Hier, un de ces otages a été libéré. On va y revenir dans un instant. A tout de suite.
00:13:20...
00:13:23C'est Newsy, les 6h15. Bienvenue à tous.
00:13:25Tout d'abord, le point info, les dernières informations. Marine Sabourin.
00:13:29...
00:13:31— Un hommage rendu aux gendarmes.
00:13:33Comine à Mougins, à 9h ce matin. L'adjudant a été tué lors d'un refus d'obtempérer lundi soir.
00:13:38Le chauffard interpellé est un Capverdien de 39 ans avec une carte de séjour valable jusqu'en 2026.
00:13:4410 syndicats de médecins réclament des actions urgentes de la part du gouvernement.
00:13:48Ils dénoncent des violences de plus en plus fréquentes, mettant en péril leur sécurité et la qualité des soins.
00:13:53Et puis c'est aujourd'hui que débute la cérémonie d'ouverture des Jeux paralympiques.
00:13:57Elle débute aujourd'hui à 18h.
00:13:594 400 athlètes vont défiler sur les Champs-Élysées pour le spectacle intitulé « Paradox ».
00:14:03Près de 50 000 spectateurs sont attendus.
00:14:06...
00:14:08— Nouvelle journée de discussion au Qatar sur un éventuel cessez-le-feu et une libération des otages à Gaza, les otages du Hamas.
00:14:17L'armée israélienne poursuit ses opérations pour retrouver les 104 otages toujours captifs dans la bande de Gaza.
00:14:23Pierre Tzahal a annoncé la libération de Qaïd Farhan Al-Kadhi, membre de la minorité arabe et musulmane de l'État hébreu.
00:14:29Les précisions d'Aminata Demphal.
00:14:32— Il sera resté 326 jours en captivité à Gaza.
00:14:37Sur ces images, Qaïd Farhan Al-Kadhi, 52 ans, escorté par l'armée israélienne et accueilli par une équipe médicale.
00:14:47— Après une si longue attente, ses proches sont venus le rejoindre aussi vite que possible, soulagés.
00:14:54— Je ne peux pas exprimer mes sentiments. J'espère que ma mère sera plus heureuse que nous.
00:14:58Nous avons prié pour lui. Ma mère a prié davantage. Sa prière a atteint le ciel.
00:15:02— Il a perdu du poids, et c'est après avoir passé 10 mois dans un tunnel qu'il est revenu de la mort.
00:15:07— Le premier ministre israélien Benjamin Netanyahou l'a également joint par téléphone.
00:15:12— Je veux que vous sachiez que nous sommes profondément émus, à la fois pour vous et pour votre famille.
00:15:19Je vous remercie pour ce travail, pour avoir fait en sorte que je puisse voir ma famille et être ici.
00:15:24Il y a encore des gens qui attendent. Je veux que vous sachiez que nous n'oublions personne, tout comme nous ne vous avons pas oublié.
00:15:30— Qaïd Farhan Al-Kadhi avait été enlevé le 7 octobre alors qu'il travaillait dans un entrepôt d'emballage.
00:15:35Marié, il est père de 11 enfants, dont le plus jeune était âgé de 6 mois au moment de son enlèvement.
00:15:41Sur 251 personnes enlevées ce jour-là, 104 sont toujours retenues à Gaza.
00:15:48— Des médecins demandent la fin des documents administratifs injustifiés demandés par les clubs de sport,
00:15:55notamment à la rentrée et par toutes les institutions.
00:15:59Ça permettrait d'améliorer l'accès aux soins et ça ferait économiser beaucoup d'argent à l'assurance maladie.
00:16:04Ça ferait économiser beaucoup de temps aux médecins.
00:16:06— Oui, car cette paperasse superfluffe est en effet perdre un temps fou pour les médecins.
00:16:10Écoutez d'ailleurs l'un d'entre eux.
00:16:12— Je pense qu'il ne faut pas perdre de vue que c'est une perte de sens de notre métier
00:16:17et qu'il faut quand même se respecter en tant que médecin généraliste.
00:16:20Voilà, on est là pour être médecin et pas pour être scribe ou alors on s'est trompé de métier, quoi.
00:16:27Voilà. Puis ça a un coût pour la société.
00:16:29Une consultation, si on fait un certificat par jour, tous les médecins généralistes, ce qui, je pense, est largement le cas,
00:16:35un certificat par jour absurde qui pourrait être supprimé.
00:16:38Si on multiplie ça par 60 000 médecins généralistes
00:16:41et par le taux de remboursement de la Sécurité sociale d'une consultation,
00:16:45il y a quand même des économies d'ampleur qui pourraient être faites.
00:16:50— Voilà. Donc c'est les médecins qui disent
00:16:52« Laissez-nous du temps pour soigner et pas faire de la paperasse ».
00:16:57À 7h moins le quart et à 8h moins le quart,
00:17:00on parlera du syndicat de médecins MG France qui lance un appel
00:17:04parce qu'il y a de plus en plus d'agressions de médecins dans leur cabinet.
00:17:07Évidemment, ils lancent un appel au secours.
00:17:09Ils veulent des solutions, des sanctions contre les auteurs de ces agressions.
00:17:13On en parlera dans une demi-heure notamment.
00:17:16Les moyens pour lutter contre les incendies en Gironde renforcés cette année,
00:17:19les pompiers vont acquérir une quarantaine de camions-citernes supplémentaires.
00:17:22— Et côté gendarmerie, les pelotons de vigilance forêt ont été déployés depuis une semaine
00:17:26pour détecter les comportements suspects.
00:17:28Objectif, intervenir plus rapidement en cas de feu
00:17:31alors que 20 000 hectares ont été ravagés dans le département en 2022.
00:17:35Les détails avec Alice Morer.
00:17:37— Dans ce massif forestier très sec à une quinzaine de kilomètres de l'Andiras,
00:17:41les gendarmes pistent les promeneurs et les éventuels véhicules suspects
00:17:44avec de nouveaux quads et motos adaptés à tout type de terrain.
00:17:47— Ils nous permettent d'aller plus loin sur les pistes,
00:17:50d'aller à la rencontre des personnes plus profondément dans le massif
00:17:53pour effectuer d'abord de la prévention.
00:17:56Un simple jet de mégots peut avoir des conséquences dramatiques.
00:18:00— Le nouveau dispositif en place pour la lutte contre les feux de forêt est conséquent.
00:18:04Dès 2023, des moyens aériens avaient déjà été positionnés en Gironde
00:18:08avec notamment 4 à 6 avions Air Tractor.
00:18:10Les pompiers girondins, dotés d'environ 160 camions-citernes,
00:18:13devraient aussi recevoir une quarantaine de véhicules supplémentaires.
00:18:16Des moyens déployés sur le terrain qui vont permettre de pouvoir intervenir plus vite.
00:18:20— Plus de moyens, donc plus de facilité de travailler au sein du massif.
00:18:24D'autant plus qu'on a des moyens 4x4, donc on peut pénétrer facilement le massif.
00:18:28C'est que ça nous permet d'être identifiés, que ce soit du public.
00:18:31Donc ça nous donne plus de légitimité à effectuer notre mission.
00:18:35Auprès également de nos partenaires, que ce soit les sapeurs-pompiers ou nos camarades de gendarmerie.
00:18:41— Des pelotons de vigilance forêt d'une vingtaine d'unités ont été créés depuis 2022.
00:18:45Ce dispositif vise principalement à détecter des comportements suspects
00:18:49et à tenir le terrain pour assurer la population.
00:18:52— Restez bien avec nous. Il est 6h20. Bon réveil à tous dans un instant.
00:18:56Tiens. Et si la crise politique qu'on vit actuellement nous aidait à sortir du chaos ?
00:19:02Et si on en profitait pour prendre les mesures dont on a besoin, notamment les mesures économiques ?
00:19:07On a plus de 3 000 milliards d'euros de dettes. Ça, on le dit, on le répète.
00:19:10Ça y est, on commence à en avoir conscience.
00:19:12On va voir ça avec Éric Derrête-Mathenne dans un instant.
00:19:14Restez bien avec nous. À tout de suite.
00:19:19On revient avec vous, Éric Derrête-Mathenne, sur les urgences économiques
00:19:22et sur ce que souhaite Emmanuel Macron.
00:19:24« Je recevrai », a dit le président de la République.
00:19:27Vous savez, vous avez peut-être vu l'image sur le perron de l'Elysée.
00:19:29« Je recevrai ceux qui veulent œuvrer pour l'intérêt supérieur du pays ».
00:19:33Bon, c'est ce qu'a dit Emmanuel Macron hier après-midi.
00:19:35Éric Derrête-Mathenne, vous nous dites que ce préalable pourrait être une chance.
00:19:39Alors expliquez-nous.
00:19:40— Oui, ça pourrait être une chance pour faire tout ce qui n'a pas été fait depuis des années.
00:19:45Alors bon, on va reprendre à 1995. Jacques Chirac, on peut dire que depuis,
00:19:50si vous voulez, ce septennat, en gros, on a mis la poussière sous le tapis.
00:19:53C'est un peu l'expression d'un énarque, il faut bien le préciser.
00:19:56Alors on a vu ce septennat et ensuite des quinquennats où il ne se passait pas grand-chose,
00:20:00qui étaient plein de belles, belles promesses.
00:20:03Et puis à l'arrivée, déception, pas de réforme.
00:20:05À croire que l'intérêt supérieur du pays a été oublié depuis des années.
00:20:11C'est vrai que c'est ça, l'intérêt supérieur du pays.
00:20:13— Ça serait quoi, l'intérêt supérieur du pays, pour vous ?
00:20:16— Déjà, c'est s'entourer de personnes qui n'ont pas d'arrière-pensée,
00:20:19qui vont œuvrer pour rebâtir la nation, pour l'amener vers du positif,
00:20:25sans qu'il y ait derrière des intérêts personnels, sans velléité électorale.
00:20:29Ben voilà, c'est redresser la barre et éviter le naufrage,
00:20:32comme d'ailleurs l'exige aujourd'hui Bruxelles,
00:20:35puisque nous sommes sous le coup d'une procédure pour déficit excessif.
00:20:38Alors ça veut dire aussi abandonner les projets qui vont charger notre barque.
00:20:42J'en prends quelques-uns.
00:20:43Les fausses promesses de Hausse, de Smic, à la charge des patrons, premièrement.
00:20:48Ensuite, vous avez des hausses d'impôts franchement pas justifiées,
00:20:51quand on voit aujourd'hui les prélèvements obligatoires en France.
00:20:54Vous avez un contrôle des dépenses sociales.
00:20:56Ça a été complètement oublié depuis des années.
00:20:58Est-ce que, par exemple, c'était utile récemment de relever de 5 % le RSA ?
00:21:02Ça a coûté un demi-milliard aux caisses de l'État.
00:21:05Ça veut dire aussi relancer les réformes de l'État,
00:21:08qui auront un impact sur nos cotisations salariales, parce que c'est ça.
00:21:11Si vous filtrez les dépenses sociales, si vous les distribuez mieux,
00:21:14eh bien, il y aura un impact important.
00:21:16C'est aussi geler les minimas sociaux.
00:21:18Ça, c'est une recommandation de l'IFRAP, qu'on en connaît tous.
00:21:21C'est arrêter de laisser l'État gérer le logement social.
00:21:24Est-ce que c'est normal qu'on donne un bail à vie à des personnes
00:21:27qui font du trafic et qui ne payent plus leur loyer ?
00:21:30C'est mettre un coup d'arrêt aussi aux sermons anti-business, anti-patron.
00:21:33Il y en a, c'est vrai, un petit peu assez, de viser cette richesse
00:21:37ou cette création de richesse comme si c'était un mal.
00:21:39Vous nous dites donc qu'il faut des actions fortes issues d'un gouvernement technique ?
00:21:44Oui, il y a la gauche, raisonnable.
00:21:46Le PS le pourrait tout à fait.
00:21:48Il pourra accepter des mesures dans l'intérêt du pays.
00:21:51Je pense à Mario Draghi en Italie.
00:21:53Ça, c'est fait pendant un an et demi jusqu'en juillet 2022.
00:21:56C'est un économiste.
00:21:57Il est ancien patron de la banque Goldman Sachs.
00:22:00Il est gouverneur.
00:22:01Il a été gouverneur de la Banque d'Italie et de la BCE.
00:22:03Quand il a été président du Conseil italien, ça n'a pas été non plus un grand succès,
00:22:07mais il a quand même géré une crise sur deux.
00:22:10Il a réussi d'ailleurs pour sauver l'économie après le Covid.
00:22:12En France, on a le gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Gallo.
00:22:16Réduit à la dette, il saurait faire.
00:22:18Gérer un budget équilibré, pas de problème pour lui.
00:22:21Et puis, c'est quelqu'un qui a été en charge du Trésor en France.
00:22:25Il a travaillé avec Pierre Bérégovoy, socialiste.
00:22:28Il a été avec DSK, Dominique Strauss-Kahn, sous Lionel Jospin.
00:22:32Donc, c'est un homme parfait en fait pour ce rôle de Premier ministre.
00:22:35Je pense aussi à Pierre Moscovici, le premier président de la Cour des comptes,
00:22:39même s'il n'est sur aucune liste, ça serait l'homme idéal.
00:22:41Voilà, un gouvernement technique, c'est possible.
00:22:43Et face au mur, on verrait de près les difficultés.
00:22:45Je dirais que seul le courage et la volonté seront la chance de la France.
00:22:49Bon, on verra ce qui se passe, mais espérons que vous serez entendus.
00:22:53Espérons.
00:22:54Espérons.
00:22:55Merci beaucoup Éric de Ritmaten.
00:22:576h28, le temps.
00:22:58On commence par la météo des plages.
00:23:00La météo des plages avec BDOR.fr
00:23:02L'agence BDOR vous propose l'achat de pièces d'or et lingots d'or.
00:23:05L'agence BDOR, partenaire de votre nouvelle épargne.
00:23:09Place à présent à votre météo des plages où les conditions météo resteront mitigées.
00:23:12Mercredi après-midi, 23 degrés à Grandville avec en prime le maintien d'un temps assez nuageux.
00:23:17Les conditions météo se dégradent également sur la façade ouest.
00:23:2022 degrés au sable d'Olonne, 23 degrés à Noirmoutier avec en prime un temps assez mitigé et nuageux.
00:23:26Dans l'eau, vous aurez localement 17 degrés à Quiberon.
00:23:29Ce sera toujours l'été dans le sud-ouest avec malgré tout la présence de quelques averses du côté de Saint-Jean-de-Luz.
00:23:34Dans l'eau, vous aurez 21 degrés à Lacanau et 22 degrés à Royan.
00:23:37Autour du golfe du Lion, c'est toujours l'été.
00:23:3929 degrés à Palavas ou encore à Valras, pas un seul nuage à l'horizon.
00:23:43Et dans l'eau, vous aurez 24 degrés à Sanary.
00:23:45Entre la Côte d'Azur et la Corse, il fait beau, il fait chaud.
00:23:4834 degrés à Antibes, 32 degrés à Cannes, pas un seul nuage à l'horizon.
00:23:52Et dans l'eau, vous aurez localement 27 degrés à Ajaccio.
00:23:55La météo des plages avec BDOR.fr
00:23:57L'agence BDOR vous propose l'achat de pièces d'or et lingots d'or.
00:24:00L'agence BDOR, partenaire de votre nouvelle épargne.
00:24:04Le temps tout de suite, Alexandra Blanc.
00:24:07Rejoindre le mouvement de la rénovation énergétique.
00:24:09La météo avec Groupe Verlaine.
00:24:11Pour devenir franchisée dans les énergies renouvelables.
00:24:14Groupe Verlaine.
00:24:16C'est aujourd'hui la cérémonie d'ouverture des Jeux paralympiques.
00:24:19Alexandra, est-ce qu'il va faire beau ce soir à Paris ?
00:24:21Oui, excellente nouvelle Marine.
00:24:23Des conditions météo très agréables à Paris avec un grand beau temps.
00:24:26Ciel parfaitement dégagé.
00:24:27C'est la plus belle journée de la semaine et vous aurez en moyenne 30 degrés ce soir à 21h.
00:24:31Lors de cette ouverture des Jeux paralympiques.
00:24:34Et on souhaite bien évidemment bonne chance à tous nos athlètes français paralympiques.
00:24:39Au programme aujourd'hui, une très belle journée en perspective du grand beau temps.
00:24:43Ce matin, on a quelques petits nuages près des Côtes de la Manche.
00:24:45Ou encore entre l'estuaire de la Gironde et le Pays Basque.
00:24:48Partout ailleurs du grand beau temps.
00:24:49Et dans l'après-midi, très peu d'évolution.
00:24:51Journée splendide.
00:24:52Quelques orages attendus, notamment en montagne.
00:24:55Sur les Pyrénées, sur les Alpes ou encore sur la montagne Corse.
00:24:58Ciel dégagé partout.
00:24:59Excepté sur la Pointe-Bretonne où le temps restera un petit peu plus nuageux.
00:25:03Côté température, grande douceur déjà ce matin.
00:25:0521 degrés à Marseille, 25 à Nice.
00:25:07Ou encore 15 degrés pour le bassin parisien.
00:25:10Et dans l'après-midi, les températures s'envolent.
00:25:12Nous sommes en moyenne 4 à 5 degrés au-dessus des normales de saison.
00:25:15Avec 31 degrés à Paris ou encore en Bourgogne.
00:25:18Vous aurez localement jusqu'à 33 degrés à Toulouse.
00:25:2032 à Marseille et jusqu'à 34 degrés pour le Lyonnais.
00:25:23Ce sera d'ailleurs la maximale aujourd'hui.
00:25:27Rejoindre le mouvement de la rénovation énergétique.
00:25:29C'était La Météo avec Groupe Verlaine.
00:25:31Pour devenir franchisé dans les énergies renouvelables.
00:25:34Groupe Verlaine.
00:25:36C'est Newsy, il est 6h30.
00:25:37Merci d'être avec nous à la une ce matin de nos révélations
00:25:40sur le premier bilan de la loi immigration adoptée en décembre dernier.
00:25:44Il y a du mieux, mais on est très loin, très très loin
00:25:47des 100% d'applications d'OQTF.
00:25:50On y revient dès le début de ce journal.
00:25:52LFI veut mettre la pression par la rue.
00:25:55Le 7 septembre prochain.
00:25:57Jusqu'où veulent aller les insoumis ?
00:26:00Jusqu'au coup d'État ? Jusqu'au chaos ?
00:26:02Je vous poserai les questions.
00:26:03Jules Torres, à tout de suite Jules.
00:26:05À la maison d'arrêt de Bordeaux-Gradignan en Gironde.
00:26:08Deux agents pénitentiaires ont été agressés par des détenus lundi.
00:26:11On en parle. Témoignage à suivre.
00:26:138 OQTF sur 10 ne sont pas exécutés en France.
00:26:17C'est ce que révèle une note des services du ministère de l'Intérieur.
00:26:19On est donc loin des 100% promis par Emmanuel Macron en 2019.
00:26:23Un premier bilan en demi-teinte de la loi immigration adoptée en décembre dernier.
00:26:27Les mesures d'éloignement d'étrangers en situation irrégulière ont augmenté de 30% en premier semestre.
00:26:32Les détails avec Augustin Donadieu.
00:26:35Adoptée le 19 décembre dernier par les députés,
00:26:38la loi immigration devait permettre d'expulser plus facilement les étrangers délinquants,
00:26:42selon Gérald Darmanin.
00:26:44Dans les chiffres, la promesse semble être tenue.
00:26:46Les mesures d'éloignement d'étrangers en situation irrégulière
00:26:49ont progressé de 28,8% au premier semestre de l'année 2024.
00:26:54Non seulement on exécute mieux les OQTF,
00:26:57mais en plus on ratisse plus large.
00:27:00On peut désormais prendre des OQTF ou prendre des mesures d'expulsion
00:27:06contre des étrangers qui précédemment étaient protégés contre toute mesure d'éloignement.
00:27:11Selon la note des services du ministère de l'Intérieur que nous avons pu consulter,
00:27:151 956 étrangers connus pour trouble à l'ordre public ont été expulsés au premier semestre 2023.
00:27:21Ils étaient 2 514 en 2024 sur la même période.
00:27:25Concernant les étrangers délinquants en situation régulière,
00:27:291 483 d'entre eux ont pu être éloignés grâce à la levée de certains freins à l'expulsion.
00:27:34Les deux freins les plus significatifs qui ont été levés
00:27:38concernent les étrangers mariés avec un ressortissant ou une ressortissante française.
00:27:45Le deuxième type de protection qui a été supprimée ou très largement levée
00:27:51concernait des étrangers arrivés en France avant un certain âge.
00:27:55Selon le ministère de l'Intérieur, près d'un tiers des retraits de titre de séjour
00:27:59pour le motif d'ordre public sont dus à des violences physiques
00:28:02et 28% pour des actes de rébellion ou d'outrage.
00:28:05Jusqu'au bout.
00:28:07On sera avec un spécialiste de ces questions qui est Fernand Gontier,
00:28:10qui est l'ancien patron de la PAF, de la police aux frontières.
00:28:13Il sera avec nous à 7h10, soyez là si vous le pouvez.
00:28:17Le premier ministre, le prochain premier ministre ne sera pas issu du nouveau front populaire,
00:28:22ça on le sait désormais.
00:28:24La France insoumise n'est pas satisfaite de ce qu'a dit le président de la République
00:28:30et l'FI considère cette décision d'Emmanuel Macron comme un coup de force.
00:28:33Ce n'est pas un coup de force, mais l'FI en profite pour appeler à manifester,
00:28:37pour mettre les Français dans la rue le 7 septembre prochain.
00:28:41Jusqu'où veulent-ils aller les LFistes ?
00:28:44Je ne sais pas, parce qu'ils arrivent à créer toutes sortes de choses.
00:28:47Ils ont créé, comme a dit Pascal Praud, un premier ministre imaginaire.
00:28:50Ils ont créé une majorité à l'Assemblée nationale imaginaire.
00:28:52Donc ils sont évidemment très créatifs, si on peut dire.
00:28:56Après, ils sont coutumiers de mettre la pression dans la rue.
00:28:59Souvenez-vous, après le second tour des élections législatives,
00:29:02l'ancien député de la France insoumise, Adrien Quatennens,
00:29:04avait dit qu'une grande marche populaire en direction de Matignon était nécessaire.
00:29:07Il y avait eu aussi Mme Binet, parce qu'évidemment, on ne parle pas que de la politique.
00:29:11On parle de toutes ces associations, de toutes les organisations syndicales.
00:29:14Mme Binet, la secrétaire générale de la CGT, avait appelé les Français
00:29:17à se rassembler devant les préfectures et devant l'Assemblée nationale
00:29:20pour mettre l'Assemblée sous surveillance.
00:29:22On voit bien, en tout cas, ce que Mme Binet voulait dire.
00:29:26D'ailleurs, aujourd'hui, on aura une réponse.
00:29:28La CGT participera, oui ou non, à cette mobilisation du 7 septembre.
00:29:34Il y aura un vote.
00:29:35À mon avis, quand même, ils apporteront un soutien bienveillant.
00:29:40Mais pour l'instant, c'est le seul soutien.
00:29:42À part celui d'Olivier Besancenot, le porte-parole du NPA,
00:29:45il y a assez peu de personnalités.
00:29:47Un petit peu comme, vous savez, cette motion de destitution
00:29:50qui a été vendue par la France insoumise,
00:29:52qui, entre nous, n'a aucune chance d'aboutir.
00:29:55Le NFP est divisé.
00:29:57Le Parti socialiste a dit, par la voix de son secrétaire général,
00:30:01Pierre Jouvet, qu'il les écartait à ce stade
00:30:03de mettre la pression par la rue.
00:30:05Les écologistes et les communistes n'en ont toujours pas parlé.
00:30:08Donc, jusqu'où iront-ils ?
00:30:10Jusqu'à, en effet, la rue.
00:30:12Mais c'est quand même quelque chose, on le sait,
00:30:14qui peut être très dangereux.
00:30:15LFI, pendant les émeutes de 2023, n'avait pas appelé au calme.
00:30:18On sait très bien que des émeutes peuvent dégénérer,
00:30:21que, souvent, des black blocs s'immiscent dans ces manifestations
00:30:25et qu'elles sont très violentes.
00:30:26Donc, on peut craindre, en effet, des violences lors de cette mobilisation.
00:30:30Je voulais vous faire écouter ou réécouter
00:30:32cet extrait de l'émission Carte sur table en 1977
00:30:35qui tourne beaucoup sur les réseaux sociaux,
00:30:37avec comme invité un certain François Mitterrand,
00:30:39qui reste encore aujourd'hui une icône de la gauche.
00:30:41Icône mythique, s'il en est.
00:30:44Bon, en 1977, la gauche espère remporter les législatives
00:30:48prévues en 1978, donc l'année suivante.
00:30:51Interrogé sur la nomination d'un Premier ministre en cas de cohabitation,
00:30:54François Mitterrand, alors Premier secrétaire du PS,
00:30:56rappelle une règle très simple.
00:30:58Celui qui nomme le Premier ministre, c'est le Président de la République.
00:31:01Écoutez.
00:31:03Le Président de la République, c'est M. Giscard d'Estaing.
00:31:05Nous respectons ses compétences.
00:31:08Nous aimerions mieux même qu'il les respecte davantage.
00:31:10Bon, mais c'est à lui de choisir un Premier ministre.
00:31:14Parce que, naturellement, il doit le choisir dans le cadre
00:31:18de la majorité exprimée par le suffrage universel.
00:31:20Quand on en sera là, on étudiera la suite.
00:31:23Et je vous en informerai si vous voulez bien.
00:31:25– Et dans le parti qui aura eu le plus grand nombre de voix ?
00:31:28– M. Giscard d'Estaing fera ce qu'il voudra.
00:31:30Il n'a aucune obligation de choisir un Premier ministre
00:31:33dans le parti qui a le plus grand nombre de voix.
00:31:35Il n'a aucune obligation morale, juridique.
00:31:39La politique, c'est autre chose.
00:31:41– Voilà, vous avez reconnu, bien sûr, Jean-Pierre Elkabbach et Alain Duhamel.
00:31:44Petit cours de droit constitutionnel de M. Mitterrand.
00:31:47– Petit cours de droit constitutionnel, on voit bien quand même.
00:31:49Pour le coup, Mitterrand a tenu tout le temps…
00:31:51Là, on est en 77, il n'est pas du tout Président de la République.
00:31:54Et c'est quelque chose dont on avait beaucoup parlé
00:31:56lorsque, vous savez, on parlait d'une potentielle cohabitation
00:31:58entre Macron et Jordan Bardella, par exemple.
00:32:00C'était les cohabitations de Velours.
00:32:02Et pendant qu'il était Président, notamment en 93,
00:32:06quand il fait une cohabitation avec Balladur,
00:32:08il disait très bien, c'est une prérogative présidentielle,
00:32:11notamment le champ des armées,
00:32:14qui est un domaine réservé du Président de la République.
00:32:16Donc, on voit bien qu'il a tenu la même ligne pendant toute sa carrière,
00:32:18qu'il soit dans l'opposition ou au pouvoir.
00:32:20– On change de sujet, deux agressions d'agents pénitentiaires
00:32:23en moins d'une heure à la prison de Bordeaux-Gradignan.
00:32:26Ça s'est passé lundi, le personnel a été roué de coups par des détenus.
00:32:29– Oui, il a raison, l'un des prisonniers refusait une fouille,
00:32:32le second ne souhaitait plus retourner dans sa cellule,
00:32:34les précisions de Briac Japiot.
00:32:37– Deux agressions en moins d'une heure.
00:32:39La première agression a eu lieu dans la structure d'accompagnement vers la sortie,
00:32:42un endroit censé préparer les détenus à réintégrer la société.
00:32:45Le surveillant, chargé des extractions, a été frappé au visage lors d'une fouille.
00:32:49À peine 40 minutes plus tard, une nouvelle intercation a éclaté.
00:32:52Un autre détenu, refusant de regagner sa cellule, s'en est pris à un second surveillant.
00:32:56Le détenu lui a asséné plusieurs coups à la tête.
00:32:59– Le détenu avait décidé d'en découdre coûte que coûte.
00:33:04À peine un de mes collègues a voulu lui saisir le bras
00:33:08pour le reconduire justement sur la détention classique,
00:33:12il l'a attrapé puis lui a asséné plusieurs coups de poing au visage.
00:33:15– Un problème dû en grande partie ici à la surpopulation carcérale.
00:33:19– On a ce qu'on appelle des matelas au sol,
00:33:21ça veut dire des cellules où on met des détenus par trois,
00:33:26dans une cellule de 9 mètres carrés.
00:33:28Actuellement, sur l'ensemble de la prison de Bordeaux,
00:33:33on est à 1060 détenus pour 633 places.
00:33:36– Pour rappel, le 20 mai dernier,
00:33:38un nouveau bâtiment pénitentiaire de 600 places
00:33:40avait vu le jour dans cette prison de Bordeaux-Gradignan.
00:33:45– Une bonne nouvelle, tiens, si vous roulez au diesel,
00:33:48le prix du carburant est au plus bas depuis janvier 2022.
00:33:52Le litre est affiché à 1,64€ à la pompe, 1,84€ le sample en 98
00:33:58et 1,78€ pour le sample en 95.
00:34:041,64€ pour le gasoil, alors ça reste élevé quand on le payait 1,20€,
00:34:091,10€ mais bon ça c'était avant,
00:34:11mais c'est mieux que quand on le frôlait les 2€.
00:34:15Qui roule au diesel là ici ?
00:34:17– Sample en 98.
00:34:18– Sample en 98.
00:34:19– Pareil.
00:34:20– Sample en 98 également.
00:34:21– Sample en 98.
00:34:22– Voilà.
00:34:23– Hybride.
00:34:24– Hybride.
00:34:25– Trop électrique, un petit peu les deux, mais j'essaye…
00:34:27– Oui mais quand c'est…
00:34:28– C'est 95.
00:34:29– C'est du sample en 95, à l'essence,
00:34:31donc il n'y a pas de dieseliste autour de la table ?
00:34:34– Non.
00:34:35– Anti-diesel.
00:34:36– Ah oui.
00:34:37– Ah bon.
00:34:38– Ah ça oui, je le disais à Jacques Calvec,
00:34:40un ancien patron de PSA il y a plusieurs années,
00:34:43il était furieux mais c'est ça qui a noirci nos villages
00:34:46et nos villes de France malheureusement.
00:34:48– Ah oui ça recrachait beaucoup de pollution.
00:34:50– Oui ça recrachait beaucoup de pollution.
00:34:51– Moins maintenant.
00:34:52– En plus les particules, après il y a eu l'épidémie catalytique et tout,
00:34:54mais c'est vrai qu'à l'époque c'était vraiment pas bon.
00:34:56Les taxis étaient tous au diesel d'ailleurs.
00:34:57– Oui.
00:34:58– Et ça faisait du bruit et ça sentait mauvais.
00:35:00– Anne Hidalgo s'est à nouveau baignée dans la Seine hier matin
00:35:02à la veille de l'ouverture des Jeux Paralympiques.
00:35:04La maire de Paris a posté une vidéo sur Instagram.
00:35:06– Oui Anne Hidalgo.
00:35:07– On n'arrête plus là.
00:35:09– Et puis elle tente de rassurer quant à la propreté de l'eau.
00:35:12À quelques jours des premières épreuves du paratriathlon organisé dimanche,
00:35:15la baignade en Seine deviendra un incontournable de l'été parisien.
00:35:18C'est ce qu'elle a écrit dans son message sur Instagram.
00:35:21Regardez.
00:35:26– Bon pour l'instant moi je leur laisse la baignade dans la Seine.
00:35:28– Je ne dirais pas non plus.
00:35:30Là avec le beau temps je pense que la qualité de l'eau s'est quand même clairement améliorée.
00:35:33– Oui.
00:35:34– Parce que le soleil a tendance à tuer les bactéries présentes dans la Seine.
00:35:37– On va demander à Brigitte Millot.
00:35:40Bon on leur laisse pour l'instant.
00:35:42– On prend une très bonne douche après.
00:35:45– Bien savonner oui.
00:35:47Allez, le sport tout de suite.
00:35:55– Retrouvez votre programme avec Original.
00:35:57Le nouveau parfum Lacoste.
00:35:58– Votre programme commence dans 8 secondes.
00:36:01Un temps record pour transformer votre canapé en vrai lit.
00:36:04Votre programme avec La Maison Convertible.
00:36:07– Une nouvelle désillusion pour Caroline Garcia, Marine.
00:36:10– La Française s'est inclinée en 2-7 face à la Mexicaine Renata Zarazua.
00:36:146-1, 6-4.
00:36:15C'est la troisième défaite consécutive pour la joueuse tricolore en manque de confiance.
00:36:19A noter toutefois la victoire de la Française Jessica Ponchet face à la Chinoise Saïsa Hezing.
00:36:236-4, 6-1.
00:36:27– Votre programme est fini depuis 8 secondes.
00:36:29Un temps record pour transformer votre canapé en vrai lit.
00:36:33Votre programme avec La Maison Convertible.
00:36:36C'était votre programme avec Original.
00:36:39Le nouveau parfum Lacoste.
00:36:41– Restez bien avec nous dans un instant, on sera en direct avec Lisbeth Kemoun.
00:36:45Nouvelle journée de discussion au Qatar sur un cessez-le-feu
00:36:48et puis sur la libération des otages israéliens retenus dans la bande de Gaza
00:36:55après leur enlèvement par les terroristes du Hamas.
00:37:00Restez bien avec nous tout de suite.
00:37:01C'est nous, il est 7h moins le quart.
00:37:03Merci d'être avec nous.
00:37:04Tout d'abord le Point Info avec Marine Sabourin.
00:37:09– Un hommage rendu aux gendarmes Éric Comines à Mougins.
00:37:12À 9h ce matin, l'adjudant a été tué lors d'un refus d'obtempérer lundi soir.
00:37:16Le chauffard interpellé est un Capverdien de 39 ans
00:37:18avec une carte de séjour valable jusqu'en 2026.
00:37:21C'est aujourd'hui la cérémonie d'ouverture des Jeux paralympiques.
00:37:24Elle débute aujourd'hui à 18h.
00:37:26Les 4 400 athlètes sont attendus entre les Champs-Élysées
00:37:29et la place de la Concorde pour le spectacle intitulé Paradox.
00:37:32Près de 50 000 spectateurs devraient être présents.
00:37:38– Nouvelle journée de discussion au Qatar sur un éventuel cessez-le-feu
00:37:43et une libération des otages.
00:37:45L'armée israélienne poursuit ses opérations
00:37:47pour retrouver les 104 otages toujours captifs dans la bande de Gaza.
00:37:52Et hier, Tzahal a donc annoncé la libération de Qaïd Farhan Akkadi,
00:37:57membre de la minorité arabe et musulmane de l'État hébreu.
00:38:00Et on est en direct avec Lise Ben Kemoun.
00:38:02Bonjour Lise, correspondante CNews en Israël.
00:38:05Merci d'être avec nous.
00:38:07Est-ce qu'on en sait un petit peu plus ce matin,
00:38:10presque 24 heures après la libération de l'otage Qaïd Farhan Akkadi
00:38:15par les forces israéliennes hier ?
00:38:17Est-ce qu'on en sait plus sur cette libération ?
00:38:19Alors, bonjour Romain, bonjour à tous.
00:38:21Oui, ce qu'on sait maintenant, c'est l'endroit.
00:38:23Jusqu'à hier, on savait que c'était dans un tunnel
00:38:27et que c'était dans le sud de la bande de Gaza.
00:38:29Là, on sait précisément que c'est à Miftahim,
00:38:32dans un tunnel près de Rafah,
00:38:34donc non loin de la frontière avec l'Égypte,
00:38:37qu'il a été libéré.
00:38:39Tzahal a précisé que ça faisait plusieurs jours
00:38:42qu'elle était à la recherche d'otages dans cette région.
00:38:46Ils ont confirmé que les forces israéliennes
00:38:49avaient percé des parties de ce complexe de tunnel
00:38:52jusqu'à la salle où Akkadi était détenu,
00:38:55qui aurait été profonde de 20 mètres.
00:38:57La précision qui étonne un peu,
00:38:59et il faut la prendre avec des pincettes,
00:39:02c'est qu'il n'aurait pas été gardé à ce moment-là.
00:39:05Et donc, les interprétations divergent
00:39:07quant à savoir s'il aurait pu s'échapper par ses propres moyens
00:39:10puisqu'il n'était pas surveillé
00:39:12ou si ça n'était pas possible de s'échapper de cette pièce
00:39:15à 20 mètres sous le sol.
00:39:17En tout cas, Tzahal a déjà recueilli des renseignements
00:39:21de la part de l'otage qu'elle a libéré,
00:39:23à la fois sur le terrain et hier,
00:39:25pendant qu'il était au centre médical de Soroka à Be'er Sheva.
00:39:29Il a raconté notamment que l'un des otages
00:39:31qui était avec lui à ses côtés pendant deux mois
00:39:34était mort à ses côtés.
00:39:36Pour l'instant, l'armée israélienne
00:39:38ne veut pas donner plus de détails
00:39:40sur la bataille ou le nombre de forces du Hamas
00:39:42qu'elle a affrontées pour libérer cet otage.
00:39:45Visiblement, il y a d'autres objectifs qui peuvent être atteints.
00:39:48En tout cas, c'est la quatrième opération réussie
00:39:51pour sauver des otages israéliens vivants.
00:39:53Et même si c'est une seule personne en Israël,
00:39:57c'est déjà énorme comme espoir pour les autres.
00:40:00Évidemment, évidemment.
00:40:01Le Premier ministre Qatari,
00:40:03on va parler des négociations à présent avec vous, Lise,
00:40:05le Premier ministre Qatari a rencontré l'envoyé spécial américain
00:40:08pour discuter des otages à la suite de sa visite à Téhéran.
00:40:11C'est ça qui a véritablement relancé les négociations ?
00:40:14Alors oui, parce que vous le savez,
00:40:16les précédentes négociations qui n'avaient pas trop abouti
00:40:19étaient au Caire.
00:40:20Donc c'était l'Égypte qui était responsable.
00:40:23Et ce coup-ci, elles ont lieu à Doha.
00:40:25C'est le Premier ministre Qatari, Mohamed Altani,
00:40:27qui a joué un rôle déterminant dans ces négociations
00:40:30depuis le début.
00:40:31Il était à Téhéran lundi.
00:40:32Il était aussi dimanche au sommet du Caire.
00:40:36Il a rencontré les Américains.
00:40:38Une équipe de négociations israélienne
00:40:40avec des représentants du Mossad, du Shin Bet et de Tsaïd
00:40:43doit participer aujourd'hui à des discussions de travail
00:40:46qui sont prévues à Doha.
00:40:48Après l'échec, entre guillemets, du Caire,
00:40:51peu de gens étaient optimistes,
00:40:53à part les Américains qui assuraient
00:40:55qu'un nouveau round de négociations allait avoir lieu cette semaine.
00:40:58Donc c'est le cas.
00:41:00C'est vrai que c'est bien qu'il soit allé directement en Iran,
00:41:04puisqu'on le sait, l'Iran est derrière tout cela
00:41:07et guide à la fois le Hamas, le Hezbollah,
00:41:10les outils au Yémen comme proxy.
00:41:12Donc il faut discuter avec le nouveau ministre iranien
00:41:16des Affaires étrangères.
00:41:18Altani était à Téhéran lundi pour le rencontrer.
00:41:22Il faut discuter avec le nouveau président iranien,
00:41:24Massoud Pesekian, qui a laissé entendre,
00:41:27hier au lendemain de sa rencontre avec Altani,
00:41:29que la République islamique était disposée
00:41:31à relancer des pourparlers également sur son programme nucléaire,
00:41:36alors qu'ils sont en sommeil depuis deux ans.
00:41:38Donc il faut effectivement continuer absolument
00:41:42ces discussions sur les otages
00:41:44et les continuer avec l'Iran en fond,
00:41:46parce que ce n'est pas le Hamas tout seul qui décide.
00:41:49Lise Benkemoun, merci beaucoup Lise.
00:41:51Il est 6h50, c'est l'heure de l'instant musique
00:41:55et on vous dévoile tous les matins, vous savez,
00:41:57un nouveau clip, une nouvelle chanson.
00:41:59Maintenant, on va découvrir le nouveau clip de Louane.
00:42:02Votre programme commence dans 8 secondes.
00:42:05Un temps record pour transformer votre canapé en vrai lit.
00:42:08Votre programme avec la Maison Convertible.
00:42:11Clip de Louane pour son single La pluie.
00:42:14Oui, sept ans après la sortie de Jour de pluie,
00:42:16extrait de son premier album,
00:42:18l'artiste évoque une nouvelle fois ses émotions à travers La Verse.
00:42:21Cette chanson fera sans doute partie du cinquième album de la chanteuse.
00:42:24On l'écoute.
00:42:30Je baisse un peu la corde
00:42:33Mais la pluie coule encore
00:42:37A mesure que nos cœurs se dévorent
00:42:41Est-ce que tu m'aimes encore?
00:42:43La pluie coule encore
00:42:45A mesure que nos cœurs se dévorent
00:42:50Mon rage se fait plus fort
00:42:52Est-ce que c'est dans ma tête?
00:42:54Pourquoi tu t'éloignes de moi?
00:42:58Et tremblant de mon corps
00:43:00C'est comme ça qu'on se blesse
00:43:02Ça recommence à chaque fois
00:43:06Mais quand tu me regardes
00:43:10Votre programme est fini depuis 8 secondes.
00:43:13Un temps record pour transformer votre canapé en vrai lit.
00:43:16Votre programme avec la Maison Convertible.
00:43:19C'est Newsy, il est 6h50, bon réveil à tous.
00:43:22Les Républicains, les Républicains,
00:43:24Ce ne serait-il pas le dernier recours d'Emmanuel Macron,
00:43:27la clé pour essayer de débloquer la situation.
00:43:30Je poserai la question à Jules Torres dans un instant,
00:43:33édito politique.
00:43:34A suivre, à tout de suite.
00:43:40Emmanuel Macron continue ses consultations
00:43:42pour trouver un nouveau Premier Ministre.
00:43:44Aujourd'hui, les Républicains iront une nouvelle fois,
00:43:47une seconde fois à l'Elysée.
00:43:49Quel est l'objectif du Président de la République, Jules Torres ?
00:43:52L'Alliance du Nouveau Front Populaire,
00:43:54ayant été écartée par Emmanuel Macron pour Matignon,
00:43:57tous les regards sont déjà remis, portés vers la droite.
00:44:00Conscient qu'un gouvernement de gauche serait immédiatement censuré
00:44:03par l'Assemblée Nationale, le chef de l'État cherche à convaincre
00:44:06les Républicains qu'il pourrait participer à une coalition
00:44:09avec le Bloc Central Renaissance Modem Horizon.
00:44:12Et ce matin, dans les colonnes du Figaro,
00:44:14c'est Rachid Haddati en personne qui appelle son ancienne famille politique
00:44:17à choisir la responsabilité, je cite,
00:44:20un pacte gouvernemental est indispensable.
00:44:23Dans la journée, ce sera au tour d'Emmanuel Macron
00:44:26de passer à l'offensive.
00:44:28Laurent Wauquiez, Bruno Retailleau et Annie Gennevard,
00:44:30la même équipe que la dernière fois, sont invités à l'Elysée
00:44:32pour un second round de négociations.
00:44:34Le Président joue son batout avec la droite,
00:44:36c'est l'une de ses dernières cartouches pour trouver un Premier Ministre.
00:44:38Je cite,
00:44:44a-t-il affirmé hier soir, depuis le Perron de l'Elysée,
00:44:46où il attendait le Premier Ministre,
00:44:48l'Irlandais.
00:44:50Après un premier rendez-vous infructueux,
00:44:53cette deuxième entrevue avec les Républicains,
00:44:56peut-elle vraiment faire bouger les choses ?
00:44:59Il y a deux questions qui se posent, à mon sens.
00:45:02La première est la suivante.
00:45:03Face à ce blocage politique persistant,
00:45:05les Républicains vont-ils finalement assouplir leur position
00:45:07quant à leur participation ou non à une coalition gouvernementale ?
00:45:10Depuis le début, Laurent Wauquiez est très ferme sur la question.
00:45:13Il refuse toute alliance, toute coalition gouvernementale,
00:45:17tout en assurant que les 40 députés du groupe la droite républicaine à l'Assemblée
00:45:21voteront les textes qui leur conviendront, en gros, leurs textes.
00:45:24Donc, ça amène la deuxième question, qui est sur le fond,
00:45:27les Républicains accepteront-ils des compromis
00:45:29avec les macronistes sur certains projets de loi ?
00:45:31On s'en rappelle, en juillet, au lendemain du son retour de législative,
00:45:36Bruno Retailleau et Laurent Wauquiez avaient annoncé un pacte législatif
00:45:39avec une dizaine de thèmes, et notamment
00:45:41le redressement des finances publiques et le retour de l'autorité.
00:45:45Alors, cette position, à la fois soutien des textes de droite
00:45:49tout en restant en dehors de toute coalition,
00:45:52elle est vraiment tenable par les Républicains ou pas ?
00:45:54Pour l'instant, c'est évidemment très difficile à dire,
00:45:56mais une chose est certaine, les Républicains,
00:45:58ils n'ont absolument pas envie d'être mêlés à ce marasme.
00:46:01Ils considèrent qu'ils sont dans une crise politique,
00:46:03Emmanuel Macron est dans une impasse,
00:46:05et donc ils ne veulent surtout pas sauver le président de la République.
00:46:08En témoigne ce cadre des Républicains qui m'en a parlé hier soir,
00:46:11que les Républicains participent ou non au futur gouvernement
00:46:14ne changera rien, une telle coalition serait de toute façon éphémère,
00:46:17qui voudrait sauter dans le vide et se faire censurer illico
00:46:20par Marine Le Pen, fin de citation.
00:46:22Pourtant, cette réticence, elle n'empêche pas Emmanuel Macron
00:46:26de sonder les cœurs et les reins et de faire circuler certains noms.
00:46:29On a notamment Laurent Wauquiez, on a Valérie Pécresse,
00:46:32et on a aussi le maire de Cannes, David Lysnard.
00:46:34Bon, soyons honnêtes, ça ne surprendrait aujourd'hui personne
00:46:37que les Républicains se rapprochent de la Macronie,
00:46:39surtout vu le contexte.
00:46:41Depuis des années, le parti est écartelé
00:46:43entre le macronisme et le rassemblement national.
00:46:45On s'en souvient, pendant les élections législatives,
00:46:47au moment où Éric Ciotti décidait de faire une alliance
00:46:49avec le RN et Jordan Bardella,
00:46:51on avait des cadres des Républicains, et notamment Gérard Larcher,
00:46:54qui négociaient pour que, en gros, les Républicains
00:46:57retirent des candidats dans les circonscriptions
00:46:59où la majorité présidentielle est en tête, et inversement.
00:47:03D'ailleurs, une bonne partie de la Macronie actuelle
00:47:05et de ses figures, notamment Darmanin, notamment Bruno Le Maire,
00:47:09notamment Sébastien Lecornu, viennent des Républicains
00:47:11et ont été des cadres des Républicains.
00:47:13Et on n'oublie surtout pas que certains cadres des Républicains,
00:47:16et je pense notamment à Jean-François Copé,
00:47:18appellent depuis des années à une coalition avec la majorité.
00:47:20Bon, on a bien compris que Laurent Wauquiez,
00:47:22qui est aujourd'hui l'homme fort de la droite,
00:47:24et qui suscite un espoir chez certains sympathisants
00:47:26et certains électeurs de droite qui n'ont pas connu ça
00:47:28depuis François Fillon, n'est pas du tout de cette avis.
00:47:30Lui, son horizon, c'est 2027.
00:47:32Hors de question pour lui de se brûler les ailes sitôt.
00:47:35Son entourage est d'ailleurs clair,
00:47:37il nous le confie aujourd'hui pour cet éditorial.
00:47:39Pourquoi irait-on sauver Macron maintenant ?
00:47:41Ça n'a aucun sens, c'est terminé.
00:47:43Il est en train de se noyer.
00:47:45Donc, pas sûr que les Républicains soient
00:47:47la bouée de sauvetage qu'espère Emmanuel Macron.
00:47:49Oui, c'est ça. On va le regarder couler.
00:47:51On va le regarder couler, on ne va pas aller se brûler
00:47:53pour 3 à 4 mois et se faire censurer.
00:47:55Politiquement, évidemment. Merci beaucoup.
00:47:57Jules Torres, 6h59.
00:47:59Soyez là à 8h10.
00:48:01La grande interview Florian Tardif reçoit ce matin
00:48:03Manuel Bompard, coordinateur de la France Insoumise.
00:48:06Tout de suite le temps, Alexandre Blanc.
00:48:10Rejoindre le mouvement de la rénovation énergétique.
00:48:12La météo avec Groupe Verlaine.
00:48:14Pour devenir franchisé dans les énergies renouvelables.
00:48:16Groupe Verlaine.
00:48:18Les températures montent d'un cran aujourd'hui, Alexandra.
00:48:21Oui, petit pic de chaleur en cette journée de mercredi
00:48:24avec des températures au-dessus des normales de saison.
00:48:26En moyenne 4 à 5 degrés par rapport à ce que nous devrions avoir
00:48:29à cette période de l'année avec 31 degrés à Bordeaux
00:48:32cet après-midi ou encore à Paris.
00:48:34Vous aurez 34 degrés à Lyon et en moyenne 32 degrés à Marseille.
00:48:38La plus belle journée de la semaine.
00:48:40Côté ciel parfaitement dégagé ce matin.
00:48:42On a seulement quelques nuages sur la façade ouest
00:48:44ou encore près des côtes de la Manche
00:48:46avec un ciel un peu plus laiteux, un peu plus voilé.
00:48:48Dans l'après-midi, d'excellentes conditions météo
00:48:51avec néanmoins quelques orages attendus
00:48:53un peu à l'image d'hier sur la montagne Corse,
00:48:55sur les Alpes, sur les Alpes du Sud
00:48:57ou encore en allant au pied des Pyrénées
00:48:59avec ces orages dont on a l'habitude.
00:49:01L'été, on a souvent des orages en montagne.
00:49:03Ce sera donc le cas aujourd'hui.
00:49:05Température déjà de la grande douceur
00:49:07avec localement jusqu'à 17 degrés à Bordeaux ce matin.
00:49:0915 degrés en Bourgogne, déjà 25 degrés à Nice.
00:49:12Et dans l'après-midi, les températures s'envolent.
00:49:15On monte d'un cran par rapport à hier.
00:49:1730 degrés à Rennes, 30 degrés également pour nos amis Lillois.
00:49:20Vous aurez 34 degrés à Lyon, 33 degrés à Toulouse
00:49:23et localement jusqu'à 32 degrés sur l'Île-de-Beauté.
00:49:27Rejoindre le mouvement de la rénovation énergétique.
00:49:29C'était La Météo avec Groupe Verlaine.
00:49:31Pour devenir franchisée dans les énergies renouvelables.
00:49:34Groupe Verlaine.
00:49:36C'est News, il est 7h.
00:49:37Merci d'être avec nous à la Une ce matin.
00:49:39Journée d'hommage à Éric Comines.
00:49:41Cela débute ce matin à 9h à Mougins.
00:49:44Et puis on va revenir avec vous, Maxime Legay,
00:49:46dès le début de ce journal.
00:49:48J'y tiens sur le profil du meurtrier du gendarme,
00:49:51un Cap-Verdien multirécidiviste.
00:49:54A tout de suite.
00:49:55Nos révélations sur le premier bilan de la loi Immigration
00:49:58adoptée en décembre dernier.
00:50:00Il y a du mieux, mais on est très loin.
00:50:02Par exemple, des 100% d'applications de QTF
00:50:04que nous avait promises le président de la République,
00:50:07Emmanuel Macron.
00:50:08On va y revenir dans ce journal avec Fernand Gontier.
00:50:11Il sera en direct avec nous à 7h10.
00:50:13Il est l'ancien directeur central de la PAF,
00:50:15la police aux frontières.
00:50:16Une traînée lumineuse aperçue hier soir dans le ciel.
00:50:19Certains observateurs ont cru que c'était un ovni.
00:50:22Il n'en était rien.
00:50:23Pas de panique.
00:50:25On va en parler dans un instant.
00:50:26Les explications techniques avec Michel Chevalet.
00:50:28A tout de suite, Michel.
00:50:30Et puis, l'économie avec vous, Éric de Ritmaten.
00:50:32Vous allez nous parler des anciens militaires
00:50:34qui sont très convoités par les entreprises
00:50:36pour leur qualité au travail,
00:50:38comme la ponctualité, la politesse, c'est important,
00:50:40ou encore leur rapidité d'exécution
00:50:42et leur sens de la stratégie.
00:50:44On va en parler avec vous, Éric de Ritmaten.
00:50:47A tout de suite.
00:50:48Journée d'hommage au gendarme Éric Comines,
00:50:50aujourd'hui tué lors d'un refus d'obtempérer lundi soir.
00:50:52Ça commence dès ce matin à 9h dans la commune de Mougins.
00:50:55Le dernier moment de recueillement est prévu à 17h,
00:50:58aujourd'hui, à Cannes.
00:51:00On va en parler.
00:51:01Mais tout d'abord, je voulais qu'on s'attarde
00:51:03et qu'on se penche sur le profil du chauffard
00:51:05qui a tué Éric Comines.
00:51:07Maxime Legay avec nous.
00:51:08Que sait-on du profil du suspect, Maxime ?
00:51:10Eh bien, Romain, le moins que l'on puisse dire,
00:51:12c'est que c'est un profil qui interpelle.
00:51:14Il est effectivement capverdien, né en 1985.
00:51:17Il est en situation régulière sur le territoire français
00:51:20puisqu'il est titulaire d'une carte de séjour provisoire
00:51:23de 4 ans, valable jusqu'en janvier 2026.
00:51:27Mais surtout, il est bien connu de la justice française
00:51:30puisqu'il a des antécédents judiciaires sérieux et nombreux.
00:51:34C'est effectivement un multirécidiviste.
00:51:36Il a été condamné à dix reprises,
00:51:38principalement pour des faits d'atteinte aux personnes,
00:51:41dont trois faits de violence.
00:51:43Port d'armes prohibés, violence et outrage
00:51:46sur personnes dépositaires de l'autorité publique,
00:51:48mais également pour des infractions
00:51:50à la circulation routière, délit de fuite en 2012,
00:51:53conduite sans permis en 2014
00:51:56ou encore conduite alcoolisée pas plus tard que l'année dernière.
00:51:59C'est un point qui va intéresser les enquêteurs
00:52:02puisque, pour rappel, lorsqu'il a été interpellé hier,
00:52:05il était positif à l'alcool.
00:52:07Et puis également, à noter Romain,
00:52:09la qualification pour laquelle a été ouverte hier l'enquête,
00:52:12puisque c'est une enquête pour meurtre
00:52:14sur personnes dépositaires de l'autorité publique.
00:52:17On le sait, c'est une circonstance aggravante.
00:52:19Le suspect en risque donc, en théorie, la prison à perpétuité.
00:52:23Merci beaucoup, Maxime Legay.
00:52:25C'est la question que je vous pose ce matin.
00:52:27Meurtrier de 39 ans, Cap-Verdien, multicondamné.
00:52:29Comment traiter ce type de délinquance ?
00:52:32Qu'est-ce qu'il faut faire ? J'attends vos réponses.
00:52:34Vous flashez le QR code, vous enregistrez votre vidéo.
00:52:36Est-ce qu'on doit par exemple expulser systématiquement
00:52:38les étrangers multirécidivistes ?
00:52:40Par exemple, vous flashez le QR code,
00:52:42on vous entendra à 7h30, à 8h30.
00:52:44Vous le savez, vous avez la parole sur CNews,
00:52:46et notamment dans la matinale.
00:52:48Prenez-la si vous le souhaitez, bien sûr.
00:52:50Plusieurs hommages seront donc rendus aujourd'hui
00:52:52aux gendarmes Éric Comines.
00:52:54Oui, notamment en présence de ses collègues
00:52:56qui décrivent un homme exemplaire, passionné par son métier.
00:52:58Sa mort provoque évidemment une immense tristesse
00:53:01pour la profession, mais aussi beaucoup de colère.
00:53:03Reportage de Corentin Alonzon et Olivier Gangloff,
00:53:05le récit de Maxime Legay.
00:53:07Il était l'un des piliers de son unité, Éric Comines,
00:53:11gendarme de 54 ans, marié et père de deux enfants.
00:53:15Après son décès brutal, au sein de la gendarmerie,
00:53:18c'est la peine et la colère qui prédominent.
00:53:21Triste et touchée d'avoir encore ce genre de comportement.
00:53:24Il y a un peu de colère aussi.
00:53:26Rien ne justifie de forcer un barrage
00:53:30et de foncer délibérément dans les gendarmes
00:53:33qui ne sont là que pour faire leur travail
00:53:36et protéger les usagers de la route.
00:53:38Éric Comines était engagé depuis plus de 30 ans
00:53:40dans la gendarmerie comme sous-officier.
00:53:42Jérôme est un collègue et un ami
00:53:44avec qui il a travaillé pendant 11 longues années.
00:53:47Il le décrit comme un homme intègre et exceptionnel.
00:53:51Un camarade franchement exemplaire.
00:53:53C'est quelqu'un de très calme, très posé.
00:53:56Quelqu'un qui faisait l'unanimité auprès de ses camarades
00:53:59et également au niveau des citoyens.
00:54:01Mon père est vraiment un de nos piliers de cette unité.
00:54:05Plusieurs rassemblements sont organisés aujourd'hui
00:54:08en l'honneur du gendarme.
00:54:10A Cannes, l'hommage se tiendra à 17h
00:54:12sur le parvis de l'hôtel de ville.
00:54:15Trois jours après l'incendie criminel
00:54:17de la synagogue de la Grande Motte,
00:54:19un millier de personnes se sont réunies hier soir
00:54:21dans le centre-ville de Montpellier.
00:54:23De nombreux représentants de plusieurs religions étaient présents
00:54:26ainsi que des élus.
00:54:27Face à la montée de l'antisémitisme depuis le 7 octobre,
00:54:30ils sont venus dénoncer l'inaction politique
00:54:32et apporter leur soutien à la communauté juive.
00:54:34Je voulais qu'on revienne ce matin sur ce qu'a dit le SEMA,
00:54:37le chef d'état-major des armées Thierry Burckhardt au Medef.
00:54:41Il faut se préparer à des temps assez durs,
00:54:44sinon très durs pour l'Occident.
00:54:46On entre résolument dans une nouvelle ère,
00:54:49un Occident qui est contesté,
00:54:51et il parle également en parallèle
00:54:54de la montée d'un ordre alternatif
00:54:57qui veut nous pousser dehors.
00:54:59L'Occident est-il en danger ?
00:55:01En tout cas, c'est son point de vue.
00:55:03Tiens, Jules Thorez, vous vouliez réagir ?
00:55:05On sait que Thierry Burckhardt, notamment,
00:55:07parle évidemment de la situation en Afrique.
00:55:10On sait que la France a perdu un certain nombre de contrôles,
00:55:13en tout cas dans la région,
00:55:15que ce soit dans le Sahel
00:55:17ou même en Afrique subsaharienne.
00:55:19Et surtout, il y a aussi des menaces
00:55:21qui sont désormais beaucoup plus larges,
00:55:23avec la Russie qui,
00:55:25le ministre des Armées nous l'a dit,
00:55:28est dans un cyber-harcèlement permanent.
00:55:31Il y a des attaques cyber quasiment toutes les semaines
00:55:33aujourd'hui en France depuis le 24 février 2022
00:55:36et la guerre en Ukraine.
00:55:38Donc, c'est évidemment plein de menaces
00:55:40dont il faut vraiment se méfier.
00:55:42Voilà, on continue à en parler ce matin.
00:55:44Regardez, c'est une image qu'on a impressionnée
00:55:46plus d'un la nuit dernière.
00:55:48Un satellite Starlink s'est désintégré
00:55:50au-dessus de l'Europe.
00:55:52Cette nuit, le phénomène a été observé
00:55:54en Alsace et dans le nord du pays,
00:55:56mais aussi en Suisse et en Allemagne.
00:55:58C'est vrai, quand on voit ça et qu'on ne le comprend pas,
00:56:00on peut se dire,
00:56:02ça y est, ils arrivent.
00:56:04Non, c'est beaucoup plus cartésien
00:56:06que ça, Michel Chevalet.
00:56:08Non, ce n'est pas un OVNI, ce n'est pas une aéorite,
00:56:10c'est une rentrée dans l'atmosphère
00:56:12d'un satellite.
00:56:14Alors, ce que vous voyez là,
00:56:16ça risque de se reproduire
00:56:18beaucoup plus souvent que vous ne le pensez.
00:56:20Pourquoi ? De quoi parlons-nous ?
00:56:22On parle de satellites de télécommunications.
00:56:24Jusqu'à présent, les satellites de télécommunications,
00:56:26c'était des engins qui pesaient 6 tonnes,
00:56:28qui sont en orbite autour de la Terre à 36 000 km
00:56:30et qui desservent, disons, un tiers
00:56:32de la surface du globe, mais surtout pas l'épaule.
00:56:34Et l'idée d'Elon Musk,
00:56:36qui a toujours une idée derrière la tête, dit,
00:56:38attendez, vous voulez avoir
00:56:40des gros satellites, très gros, très lourds,
00:56:42très chers, moi, je vais vous mettre
00:56:44un nuage de plus de...
00:56:46Actuellement, il y en a 6 000 en orbite.
00:56:48Il y en a 6 000. Déjà, 6 000 satellites
00:56:50en orbite qui vont
00:56:52permettre de relier tous les points
00:56:54du globe, c'est-à-dire de donner Internet
00:56:56au débit à tous les habitants de la planète.
00:56:58Voilà le défi. Et donc, il faut
00:57:00en lancer, par grappes, on appelle ça des grappes,
00:57:02jusqu'à 50 satellites avec la même fusée.
00:57:04Voyez ? Voilà l'idée
00:57:06d'Elon Musk. Et donc, actuellement, je dis,
00:57:08et il pense même en mettre
00:57:10jusqu'à 42 000.
00:57:12C'est fou. Et donc, ils ont une durée
00:57:14de vie d'à peu près de 5 ans, ils ont un petit
00:57:16moteur qui permet de corriger leur orbite
00:57:18et surtout de se désorbiter
00:57:20parce qu'il y en a qui meurent, il y en a qui ont été
00:57:22irradiés d'ailleurs par les éruptions solaires,
00:57:24donc quand ils meurent, il ne faut pas les laisser en orbite,
00:57:26donc on a le petit moteur ionique, hop,
00:57:28on le précipite dans l'atmosphère et c'est peut-être
00:57:30ce qui s'est passé. Et donc, ce que vous avez
00:57:32vu là, eh bien, vu le nombre
00:57:34de satellites qu'il va y avoir,
00:57:36et parce qu'il n'y a pas qu'Elon Musk, dans l'atmosphère,
00:57:38il y a OneWeb, il y a les Chinois
00:57:40qui vont être dans l'atmosphère, les Russes qui vont être
00:57:42dans l'atmosphère, voilà, ça va se reproduire.
00:57:44– Merci beaucoup Michel.
00:57:46Les Français donnent moins
00:57:48d'argent de poche à leurs ados
00:57:50cette année, on donne moins d'argent de poche aux enfants,
00:57:5229 euros en moyenne par mois
00:57:54selon un baromètre
00:57:56dévoilé par nos confrères de RTL, c'est
00:57:582 euros de moins que l'année dernière.
00:58:00– Oui, et vous, combien d'argent de poche donnez-vous à vos adolescents ?
00:58:02Laurent Sédarier et Briac Japiot vous ont posé la question.
00:58:06– Des adolescents qui touchent de moins en moins
00:58:08d'argent de poche, 29 euros en moyenne,
00:58:102 euros de moins que l'an passé.
00:58:12Une tendance qui reflète des difficultés
00:58:14économiques pour certains, un choix
00:58:16pour d'autres. – C'est aléatoire,
00:58:18suivant les résultats scolaires,
00:58:20pour les vacances, dès qu'ils partent avec leur maman,
00:58:22ou avec les grands-parents, ou en classe
00:58:24scolaire. – Nous, nos
00:58:26enfants, là-bas, on donne pas d'argent.
00:58:28On donne pas d'argent, on fait des cadeaux,
00:58:30on leur achète des fois ce qu'il faut,
00:58:32mais pas tout. – Je leur
00:58:34payais la piscine,
00:58:36le cinéma,
00:58:38etc. Mais quand
00:58:40ils ont voulu de l'argent de poche pour d'autres
00:58:42sorties, ils ont travaillé.
00:58:44– Des montants qui varient aussi beaucoup en fonction
00:58:46de l'âge des enfants. – J'en ai donné
00:58:48à partir de 13-14 ans,
00:58:50donc quand
00:58:52je les ai sentis responsables. J'ai un fils
00:58:54de 17 ans, il a 40 euros
00:58:56par mois. – Une dizaine d'euros,
00:58:58à peu près, 10-20 euros, ça dépend.
00:59:00– Si j'ai un bon comportement,
00:59:02j'ai plus d'argent que si
00:59:04j'ai un mal comportement. – Selon
00:59:06une enquête de PIXB, 43%
00:59:08des adolescents n'ont pas touché le moindre
00:59:10centime d'argent de poche en 2024.
00:59:12– Voilà, c'est amusant,
00:59:14le rapport à l'argent.
00:59:16Oui, la dame qui dit une quarantaine d'euros
00:59:18pour un ado par mois. – C'est pas mal aujourd'hui,
00:59:20c'est beaucoup. – Vous trouvez que c'est
00:59:22beaucoup ? – Oui, c'est bien.
00:59:24C'est pas beaucoup, mais c'est bien.
00:59:26Eric ? – C'est pour aller au cinéma,
00:59:28il faut au moins que ça paye une entrée au cinéma.
00:59:30– Une entrée au cinéma, c'est entre 10 et 15 euros,
00:59:32ça dépend où. – Si vous voulez avoir
00:59:34le compte de Montecristo, à côté à Beaugrenelle,
00:59:36c'est 17,20 euros. – Ah oui, dans les
00:59:38grandes villes, c'est plus cher, effectivement.
00:59:40Bon, ça fait toujours
00:59:42parler. – Ceci dit, on apprend
00:59:44à gérer son argent.
00:59:46Si on donne 40 euros le premier du mois,
00:59:48il faut l'utiliser
00:59:50jusqu'aux 30. – Oui, il ne faut pas venir le 20 pour demander
00:59:52une rallonge.
00:59:54– C'est comme les salaires dans la vraie vie.
00:59:56Comme dans la vraie vie.
00:59:58Allez, le sport, tout de suite.
01:00:00– Retrouvez votre programme avec Original.
01:00:02Le nouveau parfum à la coste.
01:00:04– Votre programme commence dans 8 secondes.
01:00:06Un temps record pour transformer
01:00:08votre canapé en vrai lit.
01:00:10Votre programme avec La Maison Convertible.
01:00:12– Du tennis avec
01:00:14le premier tour de l'US Open.
01:00:16– Et une victoire française, celle d'Adrien Manarino.
01:00:18Il s'est imposé face aux Croates
01:00:20Borna Cioric en 3-7,
01:00:227-5, 6-2, 6-3.
01:00:24Une victoire très rassurante pour le joueur.
01:00:26– C'est un joueur qui n'a pas été
01:00:28à la fin du tournoi.
01:00:30– Une victoire très rassurante pour le joueur de 36 ans
01:00:32après 10 défaites consécutives.
01:00:34Il affrontera le Belge David Goffin au prochain tour.
01:00:36– Votre programme est fini
01:00:38depuis 8 secondes.
01:00:40Un temps record pour transformer
01:00:42votre canapé en vrai lit.
01:00:44Votre programme avec La Maison Convertible.
01:00:46– C'était votre programme avec Original.
01:00:48Le nouveau parfum à la coste.
01:00:50– Grâce à la loi immigration,
01:00:52il y a du mieux dans la lutte
01:00:54contre l'immigration.
01:00:56Il y a du mieux dans la lutte
01:00:58contre l'immigration irrégulière.
01:01:00Mais on est très loin du compte.
01:01:02On va voir ça dans un instant
01:01:04avec Fernand Gontier, l'ancien patron
01:01:06de la PAF, la police aux frontières.
01:01:08À tout de suite.
01:01:10C'est News et les 7h15.
01:01:12Merci d'être avec nous.
01:01:14On est en direct avec Fernand Gontier,
01:01:16ancien directeur central de la police aux frontières.
01:01:18Bonjour Fernand Gontier, merci d'être avec nous.
01:01:20– Bonjour à tous.
01:01:22– On a besoin de votre expertise.
01:01:24Tout dernier chiffre du ministère de l'Intérieur
01:01:26sur l'immigration.
01:01:28Il y a un léger mieux grâce à la loi immigration.
01:01:30Il faut le reconnaître.
01:01:32Les expulsions d'étrangers en situation irrégulière
01:01:34ont augmenté de 28,8%
01:01:36au premier semestre de cette année
01:01:38par rapport à l'année dernière.
01:01:40C'est le verre à moitié plein.
01:01:42Le verre à moitié vide, c'est qu'il y a encore
01:01:448 au QTF sur 10 qui ne sont pas exécutés.
01:01:46Quel est votre point de vue ?
01:01:48On va regarder les chiffres qui vont apparaître à l'antenne.
01:01:50Quel est votre point de vue
01:01:52sur ces chiffres que nous dévoilons
01:01:54sur ces news ?
01:01:56– Je dirais que ces chiffres
01:01:58vont plutôt dans le bon sens.
01:02:00Nous partons de très loin puisqu'il y a
01:02:02quelques temps nous étions autour de 10%
01:02:04de temps d'exécution
01:02:06des au QTF.
01:02:08Il faut savoir qu'au niveau européen,
01:02:10d'ailleurs la moyenne, c'est quand même important
01:02:12de se repérer par rapport à la moyenne européenne,
01:02:14elle est de 43% des mesures
01:02:16de retour qui sont exécutées.
01:02:18– Donc on a de la marge en France.
01:02:20– On en sait bien.
01:02:22Il reste encore de la marge.
01:02:24Pour autant, effectivement,
01:02:26cette loi a été très positive
01:02:28par ailleurs.
01:02:30– Ce qui a changé avec cette loi
01:02:32immigration, Fernand Gontier,
01:02:34c'est que des étrangers qui
01:02:36causaient des problèmes et qui étaient inexpulsables
01:02:38le sont devenus.
01:02:40– Absolument.
01:02:42On a un certain nombre de protections
01:02:44qui étaient un peu un mur
01:02:46devant lequel on se cassait
01:02:48qui ont disparu.
01:02:50L'entrée avant l'âge de 13 ans par exemple
01:02:52ou la résidence depuis plus
01:02:54de 10 ans.
01:02:56Le fait d'être marié à une Française
01:02:58depuis plus de 3 ans
01:03:00ou un Français évidemment,
01:03:02étaient des motifs d'impossibilité
01:03:04d'exécution d'une au QTF.
01:03:06Donc ces protections ont sauté
01:03:08et donc ça c'est plutôt une excellente chose.
01:03:10Cela va permettre et cela permet déjà
01:03:12d'augmenter le nombre des au QTF.
01:03:14Mais vous savez,
01:03:16exécuter une au QTF,
01:03:18c'est autre chose que ces difficultés
01:03:20liées aux protections.
01:03:22C'est aussi l'obtention des laissés-passer consulaires.
01:03:24On recense environ
01:03:26une trentaine de causes d'échec
01:03:28pour l'exécution des au QTF.
01:03:30Donc il reste beaucoup à faire
01:03:32mais en tout cas il faut saluer l'effort
01:03:34de ce premier semestre
01:03:36des préfectures et des services
01:03:38et des forces de l'ordre.
01:03:40– Effectivement. Emmanuel Macron avait parlé
01:03:42d'un objectif de 100% de QTF réalisé.
01:03:44On en est encore loin.
01:03:46Comment très concrètement
01:03:48sont expulsés les étrangers
01:03:50en situation irrégulière ?
01:03:52Quand on parle d'expulsion
01:03:54d'étrangers en situation irrégulière,
01:03:56qu'est-ce que ça revêt comme réalité ?
01:03:58– Eh bien vous avez
01:04:00deux cas de figure.
01:04:02Les étrangers en situation irrégulière
01:04:04simplement pour ce motif-là
01:04:06qui n'ont pas commis d'infraction.
01:04:08Et puis vous avez une deuxième catégorie
01:04:10que j'allais dire qu'il faut prioriser
01:04:12désormais avec cette orientation
01:04:14du ministère de l'Intérieur,
01:04:16prioriser tous ceux
01:04:18qui troublent l'ordre public
01:04:20ou en tout cas
01:04:22en priorité aussi ceux qui sortent de prison.
01:04:24Ceux qui ont exécuté
01:04:26leur peine et
01:04:28qui sont porteurs d'une OQTF.
01:04:30Et ceux-là doivent être mis
01:04:32en haut de la liste, en haut de la pile
01:04:34pour être éloignés.
01:04:36– Oui, donc en fait
01:04:38la circulaire d'Armanin
01:04:40dit qu'on priorise
01:04:42l'expulsion des fauteurs de trouble.
01:04:44Ceux qui sont
01:04:46entre guillemets simplement
01:04:48en situation irrégulière,
01:04:50on les laisse en France.
01:04:52On les conserve en France.
01:04:54– Non mais je pense
01:04:56que voilà, vous savez
01:04:58il y a des difficultés liées
01:05:00aux capacités de rétention.
01:05:02Elles vont augmenter dans les années
01:05:04et dans les mois à venir.
01:05:06Donc il faut utiliser au mieux
01:05:08les places de rétention qui sont disponibles.
01:05:10Ce qu'il faut savoir, c'est que depuis
01:05:12quelques temps, et justement
01:05:14en raison de cette politique
01:05:16liée à l'éloignement des étrangers
01:05:18qui troublent l'ordre public,
01:05:20la durée moyenne de rétention
01:05:22pour chaque individu augmente.
01:05:24Donc cela gèle, si vous voulez,
01:05:26les places de rétention.
01:05:28Donc l'idée c'est d'avoir une rotation
01:05:30plus importante des étrangers
01:05:32en situation irrégulière dans les centres de rétention.
01:05:34C'est-à-dire qu'ils circulent,
01:05:36qu'ils rentrent et qu'ils partent très vite.
01:05:38Et d'autre part, éviter
01:05:40que des étrangers qui sont en prison
01:05:42n'encombrent ces places de rétention.
01:05:44Donc qu'ils soient éloignés dès la sortie
01:05:46des centres pénitentiaires.
01:05:48Donc c'est une bonne gestion.
01:05:50C'est une question de flux.
01:05:52Il faut absolument éviter les stocks
01:05:54qui gèleraient complètement,
01:05:56qui fixeraient
01:05:58la politique d'éloignement.
01:06:00Donc tous ces chiffres
01:06:02vont dans le bon sens.
01:06:04On peut faire encore mieux.
01:06:06Merci beaucoup Ferdinand Gontier.
01:06:08Bon, gestion des stocks,
01:06:10c'est vrai que c'est le terme technique.
01:06:12Ce n'est pas très heureux,
01:06:14mais c'est le terme technique
01:06:16et on voit ce que ça veut dire.
01:06:18Merci beaucoup Ferdinand Gontier.
01:06:20Merci d'avoir été en direct avec nous ce matin.
01:06:22Ancien patron de la PAF, c'est toujours important
01:06:24d'avoir l'expertise de quelqu'un
01:06:26qui faisait les mains dans le cambouis.
01:06:28Il est courageux.
01:06:30Il y a assez peu de fonctionnaires
01:06:32dans le poste que Ferdinand Gontier a eu
01:06:34qui osent dire ce qu'il a vu.
01:06:36Effectivement, vous avez raison de rajouter ça,
01:06:38Jules Torres.
01:06:40Les militaires, les ex-militaires,
01:06:42les entreprises se battent
01:06:44pour les récupérer.
01:06:46Ils ont beaucoup de qualités,
01:06:48les ex-militaires, dans une entreprise privée.
01:06:50Vous allez nous expliquer tout ça,
01:06:52Eric de Ritmaten. A tout de suite.
01:06:56L'économie avec vous,
01:06:58Eric de Ritmaten, ce matin.
01:07:00On va parler des militaires.
01:07:02On se les arrache dans les entreprises.
01:07:04Le Medef a signé un accord pour accélérer
01:07:06leur reconversion.
01:07:08Car vous nous dites que les anciens militaires
01:07:10ont des valeurs qui existent de moins en moins
01:07:12et elles sont très demandées dans les entreprises.
01:07:14Oui, surtout les militaires ont envie de travailler.
01:07:16Ils prennent leur retraite en moyenne à 55 ans.
01:07:18Ils ont envie d'aller à 65,
01:07:20voire au-delà.
01:07:22Alors que d'autres Français aimeraient bien s'arrêter à 62,
01:07:24voire 60.
01:07:26Romain, il y a des places à prendre.
01:07:28Il a signé un accord avec 10 grosses entreprises françaises,
01:07:30les plus grosses,
01:07:32qui vont trouver un travail à ces militaires
01:07:34et intégrer des perles rares, disons-le.
01:07:36Pourquoi les ex-militaires sont recherchés ?
01:07:38Parce qu'ils cochent toutes les cases.
01:07:40C'est le parfait employé, le militaire.
01:07:42Discipline, autorité,
01:07:44efficacité, ponctualité.
01:07:46Ils ont le sens de l'organisation, de l'anticipation.
01:07:48J'ai appelé le général Clermont hier soir,
01:07:50que l'on connaît tous ici.
01:07:52C'est un ancien pilote de chasse.
01:07:54Il a fait la guerre.
01:07:56Il a travaillé pour un grand groupe aéronautique.
01:07:58Il est devenu patron de la sécurité
01:08:00dans une entreprise.
01:08:02Ça, c'est vraiment l'exemple type.
01:08:04Il me parlait aussi d'un patron
01:08:06de sécurité à la Société Générale,
01:08:08ancien militaire.
01:08:10Beaucoup sont managers de transition.
01:08:12Manager de transition, c'est occuper un poste
01:08:14pour une durée limitée, dans la cybersécurité,
01:08:16par exemple, et on est très bien payé.
01:08:18Si vous voulez, pour ces gens-là,
01:08:20être travailleurs seniors,
01:08:22c'est une fierté. On a envie de continuer.
01:08:24C'est pour ça que des grandes entreprises
01:08:26comme Airbus, AXA, Eiffage,
01:08:28Michelin Schneider ont signé hier
01:08:30un accord pour intégrer
01:08:32ces militaires parce qu'avec eux,
01:08:34ça marche.
01:08:36Pourquoi ça marche ? Quelles sont leurs qualités ?
01:08:38Les directeurs de ressources humaines
01:08:40que l'on consulte les apprécient. Je vous donne quelques exemples.
01:08:42Ponctualité, qui est rare aujourd'hui.
01:08:44La politesse,
01:08:46on en voit de moins en moins dans les entreprises.
01:08:48La rapidité d'exécution pour faire des comptes rendus.
01:08:50Souvent, les nouvelles générations oublient de faire ces comptes rendus.
01:08:52Le sens de l'analyse, très précis.
01:08:54Et surtout, pas trop de télétravail.
01:08:56Ça ne plaît pas énormément dans les entreprises.
01:08:58Et puis, pas d'absence pour cause de maladies.
01:09:00Ça, c'est une qualité.
01:09:02Ces entreprises aussi intègrent
01:09:04des militaires qui ont été blessés de guerre
01:09:06ou qui sont handicapés.
01:09:08Au moment où on parle des Jeux paralympiques,
01:09:10c'est très bien et on peut saluer la démarche du MEDEF
01:09:12parce que c'est une nouvelle vie
01:09:14pour ces militaires qui ont été blessés.
01:09:16Il y a un échange de cet accord.
01:09:18OK, les entreprises vont
01:09:20accepter ces militaires.
01:09:22Mais, il faut aussi qu'il y ait plus
01:09:24de réservistes. Ça rejoint un sujet
01:09:26dont vous parliez tout à l'heure avec les menaces
01:09:28de conflits au niveau international.
01:09:30Vous avez 41 000 réservistes
01:09:32civils aujourd'hui. Il en faudrait
01:09:34le double d'ici à 2030.
01:09:36Donc, vous voyez, c'est un nouvel état d'esprit.
01:09:38Des militaires en entreprise, mais aussi des civils
01:09:40qui vont devenir réservistes au cas où.
01:09:42C'est une sorte de patriotisme. C'est une nouvelle valeur
01:09:44pour les papes.
01:09:46Merci beaucoup Eric. C'est intéressant.
01:09:48Quels sont les valeurs
01:09:50des anciens militaires ?
01:09:52Michel Chevalet ?
01:09:54J'en ai même vu dans l'éducation nationale
01:09:56quand j'étais professeur, qui a été recyclé.
01:09:58L'éducation nationale.
01:10:00Salut le général Clermont qui vous a aidé
01:10:02à faire cette chronique.
01:10:04Quand on travaille avec le général Clermont, c'est carré.
01:10:06Je peux vous dire que ça ne rigole pas.
01:10:08Ça peut rigoler, mais...
01:10:10Ça marche ou pas ?
01:10:12Ça marche ou pas ?
01:10:14Merci beaucoup, Général de Rethmathènes.
01:10:16Je suis un ami de militaires, donc je peux en parler
01:10:18aussi en connaissance de cause.
01:10:20Allez, la météo, et on commence avec
01:10:22la météo des plages.
01:10:24La météo des plages avec BDH.fr
01:10:26L'agence BDH vous propose l'achat de pièces d'or
01:10:28et lingots d'or. L'agence BDH,
01:10:30partenaire de votre nouvelle épargne.
01:10:32Place à présent à votre météo
01:10:34des plages où les conditions météo resteront
01:10:36mitigées. Mercredi après-midi, 23 degrés
01:10:38à Grandville avec en prime le maintien
01:10:40d'un temps assez nuageux. Les conditions
01:10:42météo se dégradent également sur la façade ouest.
01:10:4422 degrés au sable d'Olonne.
01:10:4623 degrés à Noirmoutier avec en prime un temps
01:10:48assez mitigé et nuageux.
01:10:50Dans l'eau, vous aurez localement 17 degrés
01:10:52à Quiberon. Ce sera toujours l'été
01:10:54dans le sud-ouest avec malgré tout la présence
01:10:56de quelques averses du côté de Saint-Jean-de-Luz.
01:10:58Dans l'eau, vous aurez 21 degrés à Lacanau
01:11:00et 22 degrés à Royan. Autour
01:11:02du golfe du Lion, c'est toujours l'été.
01:11:0429 degrés à Palavas ou encore à Valras. Pas un seul
01:11:06nuage à l'horizon. Et dans l'eau, vous aurez
01:11:0824 degrés à Sanary.
01:11:10Entre la Côte d'Azur et la Corse, il fait beau,
01:11:12il fait chaud. 34 degrés à Antibes.
01:11:1432 degrés à Cannes. Pas un seul nuage à l'horizon.
01:11:16Et dans l'eau, vous aurez localement 27 degrés
01:11:18à Ajaccio.
01:11:20Le temps tout de suite.
01:11:30Alexandra Blanc.
01:11:32Rejoindre le mouvement de la rénovation énergétique.
01:11:34La météo avec Groupe Verlaine.
01:11:36Pour devenir franchisée dans les énergies renouvelables.
01:11:38Groupe Verlaine.
01:11:40C'est aujourd'hui la cérémonie d'ouverture
01:11:42des Jeux paralympiques. Alexandra, est-ce qu'il va
01:11:44faire beau ce soir à Paris ?
01:11:46Rien à voir avec la première cérémonie
01:11:48des Jeux paralympiques.
01:11:50Il était tombé des trombes d'eau.
01:11:52L'équivalent de 10 jours de pluie en seulement
01:11:54quelques heures à Paris.
01:11:56Et bien là, pour les Jeux paralympiques,
01:11:58changement de décor avec d'excellentes conditions
01:12:00météo, ciel parfaitement dégagé.
01:12:02C'est la plus belle journée de la semaine.
01:12:04Et on aura localement jusqu'à 30 degrés ce soir
01:12:06lors de l'ouverture de cette belle cérémonie.
01:12:08On sait évidemment de beaux Jeux olympiques
01:12:10aux athlètes paralympiques.
01:12:12Et notamment aux paralympiques français.
01:12:14Allez au programme aujourd'hui.
01:12:16Les Jeux paralympiques avec au programme
01:12:18un ciel parfaitement dégagé. On a seulement
01:12:20quelques nuages dans le sud-ouest. Un ciel légèrement
01:12:22laiteux, légèrement voilé près des côtes de la Manche.
01:12:24Et puis dans l'après-midi, quelques orages
01:12:26qui vont localement éclater, mais uniquement
01:12:28en montagne sur les Pyrénées, les Alpes
01:12:30ou encore en allant vers la Corse.
01:12:32De la grisaille également sur la pointe bretonne.
01:12:34Et puis partout ailleurs, des conditions météo
01:12:36pleinement estivales. Côté température,
01:12:38grande douceur déjà. 17-18 degrés
01:12:40pour le bord de l'Est. 25 degrés
01:12:42à Nice. Et dans l'après-midi, les températures
01:12:44montent d'un cran. Journée la plus chaude
01:12:46de la semaine avec 31 degrés
01:12:48à Paris. 32-33 degrés
01:12:50en allant du côté de Bourges. Vous aurez
01:12:5234 degrés à Lyon et localement
01:12:54jusqu'à 33 degrés sous le soleil
01:12:56de Toulouse.
01:12:58Rejoindre le mouvement de la rénovation
01:13:00énergétique. C'était La Météo
01:13:02avec Groupe Verlaine. Pour devenir franchisé
01:13:04dans les énergies renouvelables.
01:13:06Groupe Verlaine.
01:13:08C'est nous. Il est 7h30. Merci d'être avec nous
01:13:10à la Une ce matin à la maison d'arrêt
01:13:12de Bordeaux-Gradignan en Gironde.
01:13:14Deux agents pénitentiaires ont
01:13:16été agressés par des détenus
01:13:18lundi. On va vous en
01:13:20parler. Hier, c'était la traditionnelle
01:13:22conférence de presse de rentrée scolaire.
01:13:24Jules Torres, vous allez nous en parler. La ministre
01:13:26de l'Education, Nicole Belloubet, s'est
01:13:28permise quelques pics à Gabriel Attal.
01:13:30A tout de suite.
01:13:32Et puis, il y a malheureusement
01:13:34de plus en plus d'agressions contre des médecins.
01:13:36Le syndicat de médecins généralistes MG France
01:13:38appelle à des mesures contre les agressions
01:13:40contre des médecins dans leur cabinet.
01:13:42Le docteur Saïd Ouichou, qui a été
01:13:44victime de telles agressions,
01:13:46va être en direct avec nous
01:13:48pour réagir.
01:13:50Et on commence
01:13:52avec ce qui s'est passé à la prison de Bordeaux-Gradignan.
01:13:54Marine Sabourin. Oui, deux agressions
01:13:56d'agents pénitentiaires en moins d'une heure
01:13:58à la prison de Bordeaux-Gradignan. Cela s'est passé
01:14:00lundi. Le personnel a été roué
01:14:02de coups par des détenus. La raison, l'un des prisonniers
01:14:04refusait une fouille. Le second ne souhaitait
01:14:06pas retourner dans sa cellule.
01:14:08La décision de Briac Japiot.
01:14:10Deux agressions
01:14:12en moins d'une heure. La première agression
01:14:14a eu lieu dans la structure d'accompagnement vers la sortie.
01:14:16Un endroit censé préparer
01:14:18les détenus à réintégrer la société.
01:14:20Le surveillant, chargé des extractions, a été
01:14:22frappé au visage lors d'une fouille. A peine
01:14:2440 minutes plus tard, une nouvelle intercation
01:14:26a éclaté. Un autre détenu refusant
01:14:28de regagner sa cellule s'en est pris
01:14:30à un second surveillant. Le détenu lui a
01:14:32essayé plusieurs coups à la tête. Le détenu
01:14:34avait décidé d'en découdre
01:14:36à peine un de mes collègues
01:14:38a voulu lui saisir le bras
01:14:40pour le reconduire
01:14:42sur la détention classique.
01:14:44Il l'a attrapé
01:14:46puis il lui a saigné plusieurs coups de poing au visage.
01:14:48Un problème dû en grande partie ici
01:14:50à la surpopulation carcérale.
01:14:52On a ce qu'on appelle des matelas au sol.
01:14:54Ça veut dire des cellules
01:14:56où on met des détenus par trois.
01:14:58Dans une cellule de 9 mètres carrés.
01:15:00Actuellement, sur l'ensemble
01:15:02de la structure
01:15:04de la prison de Bordeaux
01:15:06on est à 1060 détenus
01:15:08pour 633 places.
01:15:10Pour rappel, le 20 mai dernier
01:15:12un nouveau bâtiment pénitentiaire de 600 places
01:15:14avait vu le jour dans cette prison
01:15:16de Bordeaux-Gradignan.
01:15:18Une conférence
01:15:20de presse de rentrée scolaire
01:15:22lunaire, écrivent
01:15:24mes confrères du Figaro.
01:15:26La ministre de l'éducation nationale
01:15:28Nicole Belloubet a pris soin
01:15:30d'adresser hier lors de sa conférence
01:15:32de presse de rentrée scolaire
01:15:34quelques pics à Gabriel Attal
01:15:36qui est encore Premier ministre.
01:15:38Démissionnaire et Premier ministre.
01:15:40Jules Torres avec nous.
01:15:42Une liberté de ton qui a un peu étonné.
01:15:44En tout cas, elle était en roue libre.
01:15:46Lunaire, je ne sais pas.
01:15:48Mais c'est sûr que ça étonne.
01:15:50D'autant plus qu'elle parle de son Premier ministre
01:15:52qui est en plus son prédécesseur.
01:15:54Lorsqu'elle a été nommée ministre de l'éducation nationale
01:15:56Nicole Belloubet,
01:15:58on avait des doutes. Certains disaient
01:16:00qu'elle était plus proche de Papendiaï
01:16:02que de Gabriel Attal
01:16:04qui avait fait une rentrée fracassante.
01:16:06Abaya, harcèlement à l'école.
01:16:08Il avait pris des mesures
01:16:10très fermes. Hier, lors de la traditionnelle
01:16:12conférence de presse de rentrée scolaire,
01:16:14elle a pris ses distances avec Gabriel Attal à plusieurs reprises.
01:16:16Notamment sur le choc des savoirs
01:16:18que Gabriel Attal avait lancé.
01:16:20Elle a critiqué l'enseignement privé.
01:16:22Elle n'a pas un mot sur l'expérimentation
01:16:24de l'uniforme
01:16:26annoncée dans une centaine d'établissements.
01:16:28C'était vraiment quelque chose que Gabriel Attal voulait.
01:16:30Idem pour les cours d'empathie
01:16:32qui ont été lancés par Gabriel Attal.
01:16:34Et à ce moment-là, au moment où elle parle
01:16:36des cours d'empathie, elle en a profité pour dire
01:16:38que lors du seul cours d'empathie auquel elle avait assisté,
01:16:40elle a vu Brigitte Macron prendre Gabriel Attal
01:16:42dans ses bras. Donc on ne comprend pas très bien
01:16:44qu'est-ce que ça fait ici. C'est une liberté de ton
01:16:46en effet qui est assez étonnante.
01:16:48Et ensuite elle l'a justifiée, parce que les journalistes se sont un petit peu
01:16:50étonnés de cette liberté de ton. Et elle dit
01:16:52ce que je dis là, mais propre.
01:16:54Je suis une ministre démissionnaire, a-t-elle répété,
01:16:56j'ai évoqué France Inter. Et là elle disait, vous savez que j'écoute
01:16:58France Inter très souvent. Désolé pour les autres radios.
01:17:00Je pense qu'il est vraiment temps qu'on change
01:17:02de gouvernement.
01:17:04Merci beaucoup Jules Torres. Une bonne nouvelle,
01:17:06si vous roulez au diesel, le prix
01:17:08du carburant est au plus bas depuis janvier
01:17:102022. Le litre est affiché
01:17:12à 1,64€ à la pompe,
01:17:141,84€ pour le
01:17:16sans-plomb 98 et 1,78€
01:17:18pour le sans-plomb 95.
01:17:20Ça c'est une vraie bonne nouvelle. Vous êtes au diesel
01:17:22Michel ? Comment ?
01:17:24Non, non, non. J'ai abandonné.
01:17:26Maintenant je ne peux plus rentrer dans Paris.
01:17:28Donc je roule à l'alcool.
01:17:32Au Margaux,
01:17:34au Château Romanais-Compti,
01:17:38au Rhum,
01:17:40au ski. Non.
01:17:42Vous roulez à l'alcool ? Non, à l'éthanol.
01:17:44Ah oui, à l'éthanol.
01:17:46C'est de l'alcool.
01:17:48C'est de l'alcool, effectivement.
01:17:50Allez,
01:17:52question que je vous pose ce matin. On va entendre vos réponses
01:17:54dans un instant. Hommage ce matin
01:17:56à Mougin, à Éric Comines, le gendarme
01:17:58tué par un chauffard meurtrier.
01:18:00Le meurtrier a 39 ans, il est capverdien,
01:18:02il est multicondamné, il a déjà été condamné
01:18:0410 fois en France. Comment traiter
01:18:06ce type de délinquance ? Doit-on expulser
01:18:08systématiquement les étrangers multirécidivistes ?
01:18:10Vos réponses, vos vidéos. Dans un instant
01:18:12vous avez la parole dans la matinale de
01:18:14CNews. Depuis longtemps, vous le savez,
01:18:16continuez à en profiter
01:18:18et à prendre la parole. Dans un instant
01:18:20on se rend direct avec un médecin
01:18:22qui a été agressé dans
01:18:24son cabinet. Ça se passe à Marseille.
01:18:26Le syndicat de médecins généralistes MG France
01:18:28lance un appel. Stop
01:18:30aux agressions de médecins. Évidemment,
01:18:32on en parle. Restez bien avec nous.
01:18:387h39, merci d'être avec nous.
01:18:40Le meurtrier d'Éric Comines
01:18:42a 39 ans, il est capverdien
01:18:44et est multicondamné. Il a déjà été
01:18:46condamné à 10 reprises.
01:18:48Comment traiter ce type de délinquance ?
01:18:50Doit-on expulser systématiquement les étrangers
01:18:52multirécidivistes ? Voici vos
01:18:54réponses.
01:18:56Écoutez, à chaque fois, on en revient à la même
01:18:58chose. Doit-on expulser ? Oui.
01:19:00Que ce soit en situation irrégulière
01:19:02ou régulière, on doit les expulser.
01:19:04Il ne se comporte pas bien,
01:19:06il doit partir. Il y en a
01:19:08assez, assez de ces étrangers qu'on
01:19:10accueille, qu'on nourrit,
01:19:12à qui on donne plein de choses et qui
01:19:14ne respectent pas notre pays. Je suis vraiment très triste
01:19:16ce matin, car c'est un gendarme
01:19:18qui a voué toute sa vie à protéger ses concitoyens,
01:19:20qui a perdu la vie. C'était
01:19:22un héros. Et en colère, car le responsable
01:19:24est déjà connu de la justice,
01:19:26cet homme aurait dû être expulsé,
01:19:28car quand on ne respecte pas les
01:19:30us et coutumes du pays, on est expulsé.
01:19:32La justice prouve
01:19:34qu'elle est laxiste, une fois de plus.
01:19:36Il faut aussi des peines de prison fermes
01:19:38pour dissuader
01:19:40les possibles tragédies comme celle-ci.
01:19:42Oui, pour la unième fois, on doit expulser
01:19:44systématiquement les multirécidivistes
01:19:46étrangers.
01:19:48Les juges et les magistrats
01:19:50sont irresponsables de laisser
01:19:52en liberté ces personnes
01:19:54qui tuent sur nos routes
01:19:56et qui tuent dans nos rues
01:19:58en France. Voilà ce que j'ai à dire.
01:20:00Réfléchissez un petit peu,
01:20:02messieurs et mesdames les magistrats.
01:20:04Voilà, tristesse
01:20:06et colère, si on veut résumer
01:20:08ce que vous nous dites ce matin.
01:20:10Vous continuez à flasher le QR code, c'est très simple.
01:20:12Vous prenez votre smartphone,
01:20:14vous faites comme si vous preniez une photo
01:20:16du QR code et vous enregistrez
01:20:18une vidéo. C'est extrêmement
01:20:20simple. Faites-le si vous voulez prendre
01:20:22la parole ce matin dans la matinale
01:20:24de CNews.
01:20:26Le syndicat de médecins généralistes, MGFrance,
01:20:28appelle à des mesures contre les agressions
01:20:30contre les médecins. C'est évidemment
01:20:32inadmissible d'agresser un médecin
01:20:34dans leur cabinet.
01:20:36Il y a de plus en plus d'agressions de médecins en France.
01:20:38Bonjour Dr Saïd Ouichou.
01:20:40Merci d'être en direct avec nous.
01:20:42Vous avez dû déménager de votre cabinet à Marseille
01:20:44il y a deux ans suite à des agressions.
01:20:46Merci d'être en direct ce matin.
01:20:48Depuis le déménagement, vous étiez
01:20:50tranquille jusqu'à l'agression de votre collègue.
01:20:52Vous partagez votre cabinet
01:20:54le 12 août dernier.
01:20:56On en a beaucoup parlé.
01:20:58Déjà, je voulais que vous nous racontiez
01:21:00votre agression à vous il y a
01:21:02deux ans. Qu'est-ce qui s'était passé ?
01:21:04Bonjour, je vous remercie.
01:21:06Il y a deux ans, j'ai eu deux personnes
01:21:08qui sont arrivées à mon cabinet et qui ont exigé
01:21:10d'être vues tout de suite. La salle était pleine.
01:21:12Il y avait une file d'attente.
01:21:14En fait, j'aurais demandé que
01:21:16c'était complet, c'était fermé. Ils n'ont pas supporté.
01:21:18Ils ne voulaient même pas patienter
01:21:20et attendre leur tour.
01:21:22Ils ont été insistants au point
01:21:24qu'ils voulaient me frapper tous les deux.
01:21:26Ce sont des patients qui étaient dans la salle d'attente
01:21:28qui s'étaient interposés.
01:21:30Ça s'est terminé
01:21:32comme ça.
01:21:34Comme c'était la énième fois
01:21:36que je me faisais agresser,
01:21:38insulter, frapper,
01:21:40tentative d'incendie,
01:21:42etc. J'ai fini,
01:21:44après 16 années d'exercice dans ce cabinet,
01:21:46de déménager un peu plus loin.
01:21:48Personne ne mérite ça
01:21:50et n'inforcireuille pas
01:21:52les médecins qui sont au service de leurs patients.
01:21:54Il y a un profil type
01:21:56de patient agressif ?
01:21:58Non, il n'y a pas de profil.
01:22:00Et puis même les agressions arrivent un peu partout
01:22:02à mes confrères,
01:22:04un peu partout dans les territoires.
01:22:06Mais c'est en fait une tension
01:22:08qui existe
01:22:10un peu partout.
01:22:12Ces patients qui ne trouvent pas de médecin,
01:22:14le manque de médecin
01:22:16exaspère la population.
01:22:18Quand ils arrivent,
01:22:20ils en ont marre, ils ont déjà fait le tour de plusieurs
01:22:22cabinets médicaux et ils veulent être vus
01:22:24tout de suite. Il n'y a pas de profil type, mais en général,
01:22:26c'est des gens qui ne veulent pas attendre
01:22:28et qui exigent d'être vus immédiatement.
01:22:30C'est vrai. Comme on ne
01:22:32paie plus directement le médecin,
01:22:34ça passe par la
01:22:36sécurité sociale. Plus personne donne
01:22:3825 euros ou 30 euros
01:22:40à son médecin.
01:22:42On met sa carte verte,
01:22:44la carte vitale, et puis on ne paye plus.
01:22:46Certains croient que tout est gratuit et qu'ils ont tous les droits.
01:22:48Il y a un peu de ça aussi ?
01:22:50Beaucoup de gens ne payent pas,
01:22:52mais se comportent très bien.
01:22:54C'est vrai.
01:22:56Il y a énormément de patients.
01:22:58J'ai énormément de patients. Je vois dans l'année
01:23:00que les personnes passent devant moi.
01:23:02J'ai rarement, voire jamais eu
01:23:04de problème avec la grande majorité.
01:23:06Mais de temps en temps, il y a des gens comme ça qui arrivent
01:23:08et qui se comportent mal.
01:23:10Je ne pense pas que c'est lié
01:23:12au paiement. D'ailleurs, on n'arrive
01:23:14jamais au moment du paiement
01:23:16quand l'agression arrive. C'est bien avant.
01:23:18Certains peuvent penser
01:23:20que tout leur est dû et que
01:23:22le médecin, comme on ne le paye plus directement,
01:23:24ils ont tous les droits
01:23:26et ils peuvent
01:23:28le violenter.
01:23:30Il y a des sources de conflits
01:23:32plus fréquentes que d'autres,
01:23:34des arrêts maladie. Par exemple,
01:23:36vous pouvez facilement
01:23:38refuser des arrêts maladie
01:23:40à quelqu'un qui vous en demande ?
01:23:42Ou vous dites, si je lui refuse, ça va mal se passer ?
01:23:44Ça s'est déjà
01:23:46mal passé parce que je refusais d'arrêter
01:23:48une jeune femme.
01:23:50Elle a balayé de sa main mon bureau.
01:23:52Elle a tombé par terre.
01:23:54Ça a conduit à une plainte qui a été classée
01:23:56sans suite.
01:23:58Donc, ça veut dire qu'il y a un magistrat qui a estimé que ce n'était pas grave ?
01:24:00Absolument.
01:24:02Je pense aussi à une certaine laxité de la justice
01:24:04face aux auteurs d'agression
01:24:06des médecins. Je ne dirais pas
01:24:08que ça les encourage, mais en tout cas,
01:24:10ça ne les déçoit pas de recommencer à chaque fois.
01:24:12Oui, effectivement.
01:24:14Le 12 août dernier, c'est votre collègue,
01:24:16le médecin
01:24:18avec qui vous partagez
01:24:20votre cabinet, qui a été agressé
01:24:22par deux patientes. Elle voulait
01:24:24une ordonnance pour une troisième personne
01:24:26qui n'était pas là.
01:24:28C'est le libre-service. J'arrive, je demande ce que je veux.
01:24:30Elles se sont montrées agressives.
01:24:32Comment va votre collègue, déjà ?
01:24:34C'est la première question que je voulais vous poser.
01:24:36Bon, elle va...
01:24:38Elle sécatrise, on va dire, mais
01:24:40psychologiquement, elle est toujours traumatisée.
01:24:42Elle n'a toujours pas repris son activité.
01:24:44Elle n'est même pas sûre de reprendre son activité.
01:24:46C'est là aussi le drame pour
01:24:48les patients qu'elle commençait
01:24:50à constituer,
01:24:52à tuer les habitants.
01:24:54Dans un quartier où il y a très peu de médecins,
01:24:56l'arrivée d'un nouveau médecin, c'était une chance
01:24:58pour les patients. Et là, avec cette agression,
01:25:00ils ont mis fin à une nouvelle...
01:25:02à un jeune médecin
01:25:04qui vient s'installer pour la première fois, effectivement.
01:25:06Et ça faisait un mois
01:25:08et quelques jours qu'elle a
01:25:10commencé son activité officiellement, puisqu'elle me
01:25:12remplaçait avant. Et là, elle commence
01:25:14son activité et l'incident
01:25:16survient juste parce qu'elle a
01:25:18voulu faire correctement son travail.
01:25:20Et là, ça n'a pas
01:25:22plu à ces jeunes patientes.
01:25:24– C'est inadmissible ce que
01:25:26vous nous racontez,
01:25:28ce que vous nous décrivez. Merci beaucoup Dr Saïd
01:25:30Ouichou, merci d'avoir accepté de témoigner
01:25:32ce matin dans la matinale de CNews.
01:25:34Bon courage à vous, et on salue
01:25:36tous les médecins, généralistes ou pas.
01:25:38Merci beaucoup d'être... d'avoir
01:25:40témoigné ce matin, Dr Ouichou.
01:25:42On va revenir sur les
01:25:44urgences économiques, et ce que souhaite
01:25:46Emmanuel Macron, je recevrai
01:25:48ceux qui veulent œuvrer pour l'intérêt
01:25:50supérieur du pays, c'est ce qu'a dit
01:25:52le président de la République. Éric Derritte-Mathenne,
01:25:54vous nous dites que
01:25:56la crise politique qu'on est en train de vivre,
01:25:58appelons un chat un chat,
01:26:00pourrait être une chance pour la France.
01:26:02– Oui, une chance pour faire tout ce qui
01:26:04n'a pas été fait jusque-là.
01:26:06Si on regarde les précédents septennats
01:26:08et quinquennats, si on remonte à
01:26:101995, on a l'impression que
01:26:12la poussière a été mise sous le tapis,
01:26:14si je peux prendre l'expression d'un énarque.
01:26:16C'est vrai qu'il y a eu
01:26:18beaucoup de belles promesses, mais au final,
01:26:20que des déceptions, pas vraiment de réformes,
01:26:22à croire que l'intérêt supérieur du
01:26:24pays n'a pas été une priorité
01:26:26depuis des lustres.
01:26:28– Très bien, mais c'est quoi l'intérêt supérieur du pays, Éric ?
01:26:30– Dans l'esprit d'Emmanuel Macron,
01:26:32je pense que c'est de s'entourer de personnes
01:26:34qui vont œuvrer pour
01:26:36vraiment bâtir la France du futur,
01:26:38sans arrière-pensée politique,
01:26:40sans velléité électorale,
01:26:42juste pour redresser la barre,
01:26:44pour essayer de régler la question du déficit
01:26:46excessif, puisque rappelez-vous, Bruxelles
01:26:48nous a mis sous le coup
01:26:50de cette exigence,
01:26:52de redresser les comptes de la France. Cela veut dire
01:26:54aussi abandonner
01:26:56tous les projets qui vont charger la
01:26:58barque France. Alors j'en prends quelques-uns,
01:27:00les fausses promesses de hausse
01:27:02de salaire, le SMIC par exemple, à la charge
01:27:04des patrons, je pense à la hausse des impôts
01:27:06stupides dans un pays où on a déjà
01:27:08des prélèvements obligatoires considérables,
01:27:10je pense aux dépenses sociales qu'il faut
01:27:12mieux contrôler. Est-ce que c'est utile par exemple
01:27:14d'avoir relevé de 5% le RSA ?
01:27:16Ça a coûté un demi-milliard à l'État.
01:27:18Il faut aussi relancer toutes les réformes
01:27:20qui auront un impact sur nos cotisations sociales.
01:27:22Le seul moyen d'augmenter nos salaires.
01:27:24Par exemple, geler aussi
01:27:26les minimas sociaux, comme le recommande
01:27:28l'IFRAP. Arrêter peut-être
01:27:30de laisser l'État gérer tout seul
01:27:32le logement social. Est-ce que c'est normal
01:27:34qu'on fasse des bourgs,
01:27:36un bail à vie pour des personnes
01:27:38qui ne payent pas leur loyer ou qui font du trafic ?
01:27:40Et puis en arrêter une fois pour toute,
01:27:42en finir avec ce serment
01:27:44anti-business, anti-patron,
01:27:46comme s'il créait de la richesse, c'était un mal.
01:27:48D'ailleurs, pour le logement social,
01:27:50certains disent qu'on paye, même si on paye
01:27:52son loyer, qu'on peut avoir un bail
01:27:54par exemple borné dans le temps
01:27:56quand on bénéficie d'un logement social.
01:27:58On part pour 10 ans, certains le
01:28:00proposent, et que ce ne soit pas un logement
01:28:02social à vie. C'est une possibilité.
01:28:04Vous nous dites qu'il faut des actions fortes,
01:28:06Éric ? Oui, alors c'est vrai que
01:28:08même le parti socialiste, peut-être va-t-il
01:28:10revenir dans la danse, un PS raisonnable
01:28:12j'allais dire, devrait accepter
01:28:14les mesures d'intérêt supérieur
01:28:16du pays. Je prends l'exemple de Mario Draghi,
01:28:18on le connaît tous en Italie.
01:28:20Il a fait ça pendant un an et demi,
01:28:22jusqu'en juillet 2022. C'est un économiste,
01:28:24c'est un ancien patron de la banque Goldman Sachs,
01:28:26il a été gouverneur de la banque d'Italie,
01:28:28patron de la BCE, élu président du
01:28:30Conseil, il a fait ce qu'il pouvait. En tout cas,
01:28:32une réforme sur deux a été faite,
01:28:34ça a quand même marché, et il a sauvé
01:28:36l'Italie des gros problèmes après
01:28:38le Covid, c'est en tout cas ce que dit l'Institut
01:28:40Montaigne. Et puis il a rassemblé la droite
01:28:42et la gauche. On pourrait imaginer en France
01:28:44le gouverneur de la Banque de France, François Villeroy
01:28:46de Gallo, rédigeant la dette,
01:28:48il saura faire. Gérer un budget
01:28:50équilibré, je pense qu'il en est capable.
01:28:52Et puis, n'oublions pas que c'est un homme qui a
01:28:54dirigé le Trésor, il a travaillé avec
01:28:56Pierre Bérégovoy, ancien ministre
01:28:58de l'économie socialiste, il a
01:29:00travaillé avec Dominique Strauss-Kahn,
01:29:02celui d'Al Jospin, voilà, c'est l'exemple
01:29:04d'un homme parfait pour ce poste. Je pense
01:29:06aussi à Pierre Moscovici, il n'est pas sur la liste
01:29:08mais il serait l'homme idéal en tant que
01:29:10premier président de la Cour des Comptes.
01:29:12Un gouvernement technique, c'est possible
01:29:14pour la France, et face au mur, on verrait
01:29:16de près toutes nos difficultés.
01:29:18Seulement, il faut du courage et de la volonté,
01:29:20ce sont les seules chances pour
01:29:22sauver la France. Éric Derritte-Mathenne,
01:29:24merci beaucoup Éric, soyez entendus,
01:29:26on l'espère, on l'espère tous.
01:29:28Merci Éric. Beaucoup d'optimisme ce
01:29:30matin.
01:29:32Votre programme commence dans huit
01:29:34secondes. Un temps record pour
01:29:36transformer votre canapé en vrai lit.
01:29:38Votre programme avec la Maison Convertible.
01:29:40Et on dévoile
01:29:42ce matin sur CNews
01:29:44le nouveau clip de Louane pour son
01:29:46single La pluie. Sept ans après
01:29:48la sortie de Jour de pluie extrait de son
01:29:50premier album, l'artiste évoque une nouvelle fois
01:29:52ses émotions à travers la version
01:29:54de l'écoute.
01:29:56Mais quand tu
01:29:58me regardes
01:30:00Je baisse un peu
01:30:02la garde
01:30:04Mais la pluie
01:30:06coule encore
01:30:08A mesure que nos cœurs se
01:30:10dévorent Est-ce que
01:30:12tu m'aimes encore? La pluie
01:30:14coule encore
01:30:16A mesure que nos cœurs se
01:30:18dévorent
01:30:20Mon rage se fait plus
01:30:22fort Est-ce que c'est dans ma
01:30:24tête? Pourquoi tu
01:30:26t'éloignes de moi?
01:30:28Et tremble un peu mon
01:30:30corps C'est comme ça qu'on se
01:30:32blesse Ça recommence
01:30:34à chaque fois
01:30:36Mais quand tu
01:30:38me regardes
01:30:40Je baisse un
01:30:42peu la garde
01:30:44Mais la pluie
01:30:46coule encore
01:30:48A mesure que nos cœurs se
01:30:50dévorent Est-ce que
01:30:52tu m'aimes encore? La pluie
01:30:54coule encore Votre programme est fini
01:30:56Depuis 8 secondes
01:30:58Un temps record pour transformer votre canapé
01:31:00en vrai lit. Votre programme avec
01:31:02La Maison Convertible
01:31:04C'est News 7h51, restez bien
01:31:06avec nous, dans un instant, la politique avec vous
01:31:08Paul Sujit, et maintenant
01:31:10El-Effi rêve de coup d'Etat, on va en
01:31:12parler dans un instant, en tout cas
01:31:14El-Effi joue la pression de la rue et appelle à manifester
01:31:16Restez bien avec nous, à tout de suite
01:31:22Après le refus par Emmanuel Macron de nommer
01:31:24La France Insoumise appelle à une mobilisation
01:31:26dans la rue le 7 septembre
01:31:28Paul Sujit avec nous
01:31:30Est-ce que c'est comme ça qu'on fait nommer un Premier Ministre ?
01:31:32Bah non Romain, c'est pas comme ça qu'on s'y prend
01:31:34évidemment, mais c'est le paradoxe d'une extrême-gauche
01:31:36au fond qui dénonce un coup de force institutionnel
01:31:38du chef de l'Etat et qui propose en retour
01:31:40une parodie de coup d'Etat
01:31:42C'est quand même savoureux. Plus le Nouveau Front Populaire
01:31:44et d'ailleurs singulièrement en son sein les Insoumis
01:31:46parlent d'imposer ce rapport de force
01:31:48de mettre le Président de la République sous pression
01:31:50et plus au fond ils reconnaissent implicitement
01:31:52que la donne électorale ne leur permet pas
01:31:54à elles seules de le faire. Il y a au fond
01:31:56d'ailleurs comme un soupçon d'anti-parlementarisme
01:31:58dans la démarche puisqu'ils veulent se donner
01:32:00un pouvoir, une influence que la représentation
01:32:02parlementaire ne leur confère pas
01:32:04Surtout, la gauche fait ici
01:32:06cette éternelle confusion entre le peuple
01:32:08et la rue. Elle pense parler
01:32:10au nom du Premier, elle ne fait que haranguer la seconde
01:32:12et elle se réclame de cette rue
01:32:14pour asseoir une légitimité en réalité fictive
01:32:16Le procédé n'est pas nouveau, en cela
01:32:18La France Insoumise épouse pleinement son héritage
01:32:20bolchevique. Elle reprend à son compte
01:32:22la généalogie insurrectionnelle de toute l'extrême-gauche
01:32:24Ils veulent un 7 septembre
01:32:26en fait aux allures de 14 juillet
01:32:28et déjà depuis plusieurs années on a
01:32:30entendu dans la rue les manifestants d'extrême-gauche
01:32:32qui voulaient faire de Macron le nouveau
01:32:34Louis XVI. Guillotine n'est jamais très loin
01:32:36dans leur rhétorique. Ils mettent de fait
01:32:38le pays dans un climat de violence politique
01:32:40dont ils sont entièrement responsables
01:32:42Un 7 septembre aux allures de
01:32:4414 juillet 1789
01:32:46Sauf que c'est pas vraiment sérieux
01:32:48ils savent bien que c'est pas en manifestant
01:32:50qu'on impose un Premier Ministre
01:32:52Oui c'est vrai et d'ailleurs de fait
01:32:54dans les rangs des Insoumis, personne ne songe vraiment
01:32:56à faire la révolution. Il y a du reste bien longtemps
01:32:58que l'extrême-gauche française n'a plus ce courage
01:33:00à ce sujet on peut lire si ça vous intéresse
01:33:02le récit que fait ma conseillère Eugénie Bastier
01:33:04dans les pages du Figaro, la vie de Régis Debray
01:33:06elle raconte ces années où il était l'un des
01:33:08derniers militants d'extrême-gauche à faire
01:33:10encore la révolution dans la jungle sud-américaine
01:33:12quand pendant ce temps la gauche
01:33:14estudiantine du 5e arrondissement
01:33:165e arrondissement parisien
01:33:18criait Mao dans les amphis et s'engouffrait dans un
01:33:20simulacre de révolution culturelle
01:33:22sans quitter le douillet petit quartier latin
01:33:24au fond en France l'extrême-gauche rêve
01:33:26toujours de barricades, c'est dans son ADN
01:33:28mais elle préfère l'odeur du food truck amergaz
01:33:30et de la courne en bourre chaude dans les manifs plutôt que celle de la poudre
01:33:32et quand ça commence à sentir un peu trop
01:33:34la lacrymo, il pleure à chaudes larmes de crocodile
01:33:36en dénonçant des violences policières
01:33:38c'est ça au fond l'insurrection à gauche
01:33:40mais cette rhétorique insurrectionnelle
01:33:42pourrait cette fois ruiner les espoirs
01:33:44d'unité aussi du nouveau front populaire
01:33:46on voit le parti socialiste est travaillé
01:33:48par une fracture, une partition de plus en plus béante
01:33:50et il ne manque plus qu'un solide prétexte
01:33:52pour que ceux qui veulent se défaire de l'alliance avec
01:33:54Jean-Luc Mélenchon ne finissent par l'emporter
01:33:56et emmener avec eux le parti dans des tractations avec
01:33:58le président de la république, vouloir trop jouer
01:34:00la violence, la radicalité politique dans la rue
01:34:02ça peut être aussi ce déclic
01:34:04Alors Paul, en attendant la vie politique ne va pas
01:34:06se calmer alors qu'on pensait déjà avoir touché le fond
01:34:08Non c'est vrai et de fait l'extrême-gauche
01:34:10nous avait habitué à faire
01:34:12des étincelles depuis notamment deux ans
01:34:14à l'Assemblée Nationale, le problème c'est que sur ces étincelles
01:34:16Emmanuel Macron a jeté un bidon d'essence
01:34:18en faisant d'elle son allié indispensable pour
01:34:20contrer un péril qu'il tenait pour encore plus grand
01:34:22celui bien sûr du Rassemblement National
01:34:24il pensait se faire de la gauche une alliée
01:34:26et en réalité il n'a fait qu'attiser la fureur
01:34:28du plus radical et du plus violent de ses adversaires
01:34:30Paul Sujit avec nous
01:34:32merci beaucoup Paul
01:34:34on va y revenir sur ce que cherchent
01:34:36véritablement les filles
01:34:38en appelant à des manifestations
01:34:40en appelant à la rescousse la CGT
01:34:42si la CGT s'y met
01:34:44ça veut dire des grèves et tout ça
01:34:46on va suivre ça
01:34:48il est 7h58, soyez là à 8h10
01:34:50le coordinateur de la France Insoumise
01:34:52Manuel Bompard sera l'invité
01:34:54de Florian Tardif pour la grande interview
01:34:56sur CNews et Europe 1
01:34:58le temps tout de suite Alexandra Blanc
01:35:10la météo avec un ciel dégagé ce matin
01:35:12Alexandra
01:35:14oui Marine ce sera la plus belle journée de la semaine
01:35:16avec les températures qui vont d'ailleurs monter d'un cran
01:35:18avec 31, 32 degrés attendus
01:35:20notamment du côté de Paris
01:35:22de Lyon ou encore de Marseille
01:35:24températures qui vont s'envoler qui seront donc en moyenne
01:35:263 à 4 degrés au dessus
01:35:28des normales de saison et voire même
01:35:30un petit peu plus dans certaines villes
01:35:32notamment à Lille ou encore à Paris
01:35:34alors au programme ce matin un ciel parfaitement
01:35:36dégagé, on a seulement quelques nuages
01:35:38au pied des Pyrénées ou encore en allant
01:35:40vers le Pays Basque, un temps assez nuageux
01:35:42sur la pointe bretonne et puis dans l'après-midi
01:35:44un petit peu comme les jours précédents
01:35:46on va retrouver un temps parfois orageux
01:35:48mais uniquement en montagne sur les Pyrénées
01:35:50les Alpes ou encore la Corse
01:35:52avec localement quelques petits
01:35:54grélons attendus sur
01:35:56la Corse et puis partout ailleurs du grand beau temps
01:35:58ciel dégagé, une très belle journée
01:36:00plus belle journée de la semaine
01:36:02le tout dans des températures très douces ce matin
01:36:04déjà 17 degrés à Bordeaux
01:36:0617 degrés sur le Lyonnais ou encore déjà
01:36:0825 à Nice et dans l'après-midi
01:36:10les températures s'envolent, on vous le disait
01:36:12avec 34 degrés à Lyon
01:36:1430 degrés à Lille ou encore du côté
01:36:16de Rennes, températures également estivales
01:36:18pour le département de la Manche avec
01:36:2032 degrés, vous aurez également jusqu'à
01:36:2232 degrés sous le soleil de Marseille
01:36:24c'est donc une très belle journée en perspective
01:36:26avant le retour des orages prévus
01:36:28à partir de demain
01:36:36dans les énergies renouvelables
01:36:38groupe Verlaine
01:36:40C'est Newsy les 8h, merci d'être avec nous
01:36:42à la une ce matin, journée d'hommage
01:36:44à Eric Comine, cela débute
01:36:46ce matin à 9h
01:36:48à Mougins, on va
01:36:50revenir avec Maxime Legay dès le début de ce journal
01:36:52sur le profil du meurtrier
01:36:54du gendarme, un capverdien multirécidiviste
01:36:56et puis on retrouvera
01:36:58également Corentin Alonso en direct
01:37:00de Mougins, à tout de suite tous les deux
01:37:02nouvelle journée de discussion pour trouver
01:37:04un nouveau gouvernement et un nouveau premier ministre
01:37:06les républicains sont au centre du jeu
01:37:08c'est ce que vous nous direz Jules Torres
01:37:10à tout de suite Jules
01:37:12une traînée lumineuse a été aperçue
01:37:14hier soir dans le ciel, certains observateurs
01:37:16ont cru que c'était un ovni
01:37:18ça y est ils arrivent, il n'en était rien
01:37:20explication signée
01:37:22Michel Chevalet dans ce journal
01:37:24ce matin, à tout de suite Michel
01:37:26journée d'hommage aujourd'hui
01:37:28au gendarme Eric Comine
01:37:30tué lors d'un refus d'obtempérer lundi soir
01:37:32cela commence dès ce matin à 9h
01:37:34dans la commune de Mougins
01:37:36le dernier moment de recueillement est prévu à 17h
01:37:38à Cannes, on va aller sur le terrain
01:37:40dans quelques instants, mais tout d'abord
01:37:42je voulais qu'on s'attarde quelques instants
01:37:44sur le profil du chauffard
01:37:46meurtrier d'Eric Comine
01:37:48Maxime Legay avec nous, qu'est-ce qu'on sait
01:37:50de cet individu ?
01:37:52Le moins que l'on puisse dire c'est que c'est un profil
01:37:54qui interpelle, il est effectivement
01:37:56capverdien, né en 1985
01:37:58il est en situation régulière
01:38:00sur le territoire français
01:38:02puisqu'il est titulaire d'une carte de séjour
01:38:04provisoire, valable jusqu'en
01:38:06janvier 2026
01:38:08mais surtout, il est bien
01:38:10connu de la justice française
01:38:12puisqu'il a des antécédents judiciaires
01:38:14sérieux et nombreux, il est effectivement
01:38:16multirécidiviste, il a été condamné
01:38:18à 10 reprises, principalement
01:38:20pour des faits d'atteinte aux personnes
01:38:22dont 3 faits de violence
01:38:24port d'armes prohibées, violence et
01:38:26outrage sur personnes dépositaires
01:38:28contre l'autorité publique mais également
01:38:30pour des infractions à la circulation
01:38:32routière, délit de fuite
01:38:34en 2012, conduite sans permis
01:38:36en 2014 ou encore conduite
01:38:38alcoolisée pas plus tard que
01:38:40l'année dernière, c'est un point qui va
01:38:42interroger les enquêteurs romains puisque
01:38:44pour rappel, lorsqu'il a été interpellé
01:38:46hier, il était positif
01:38:48à l'alcool et puis enfin
01:38:50aussi à noter l'enquête
01:38:52qui a été ouverte, la qualification
01:38:54qui a été retenue, c'est une
01:38:56enquête pour meurtre sur personnes
01:38:58dépositaires de l'autorité publique, on le
01:39:00sait, c'est une circonstance
01:39:02aggravante, il en risque donc en théorie
01:39:04la prison à perpétuité.
01:39:06Maxime Legay avec nous, merci beaucoup Maxime.
01:39:08Plusieurs hommages seront donc rendus
01:39:10à Éric Comines aujourd'hui, Marine.
01:39:12Oui, cela débute à 9h à Mougins dans les Alpes-Maritimes
01:39:14où on va retrouver sur place notre équipe
01:39:16Corentin Alonso et Olivier Gangloff.
01:39:18Corentin, que disent les collègues du
01:39:20gendarme Éric Comines ?
01:39:22Les collègues
01:39:24de l'adjudant Éric Comines que nous avons
01:39:26rencontrés hier nous ont fait
01:39:28part de plusieurs émotions,
01:39:30de la tristesse, du désarroi,
01:39:32de l'effroi, il y a aussi
01:39:34de la colère, beaucoup
01:39:36de colère, ils ont le sentiment que finalement
01:39:38ce refus d'obtempérer
01:39:40aurait pu arriver à n'importe lequel
01:39:42des collègues de la gendarmerie
01:39:44ici dans les Alpes-Maritimes. Ils ont évoqué
01:39:46en parlant de lui un homme intègre,
01:39:48un homme qui était intègre
01:39:50aussi bien dans son travail que pour
01:39:52sa famille. Il pense évidemment
01:39:54principalement à sa femme et
01:39:56à ses deux enfants. Un premier
01:39:58rassemblement pour lui rendre hommage
01:40:00aura lieu dans une heure ici, juste derrière moi
01:40:02dans la commune de Mougins, la commune
01:40:04où il a été percuté lundi soir
01:40:06alors qu'il exerçait ses fonctions.
01:40:08D'autres cérémonies d'hommage
01:40:10vont avoir lieu toute la journée dans l'agglomération
01:40:12cannoise, que ce soit
01:40:14à Mandelieu-la-Napoule, là où
01:40:16il exerçait ses fonctions, mais aussi
01:40:18à Cagnes-sur-Mer ou encore à Cannes.
01:40:20Corentin Alonzo,
01:40:22merci beaucoup Corentin. Emmanuel
01:40:24Macron continue ses consultations pour trouver
01:40:26un nouveau Premier ministre. Aujourd'hui, les Républicains
01:40:28iront une seconde fois,
01:40:30deuxième fois à l'Elysée, peut-être
01:40:32troisième, quatrième, on verra.
01:40:34Deuxième fois à l'Elysée pour tenter
01:40:36de débloquer la situation.
01:40:38Les LR sont au centre du jeu, Gilles Taurès ?
01:40:40En tout cas, Emmanuel Macron veut les placer au centre du jeu
01:40:42parce que c'est finalement les seuls qui lui restent dans sa manche.
01:40:44Il a écarté le Rassemblement national et la France
01:40:46insoumise, ainsi qu'Éric Ciotti,
01:40:48des consultations. La gauche, qui l'a
01:40:50refusé, parce qu'évidemment, le gouvernement
01:40:52du nouveau Front Pulaire aurait été censuré,
01:40:54a décidé de ne pas venir.
01:40:56Donc peut-être que ça se joue aussi autour du PS,
01:40:58on verra cette semaine. Mais à 11h30,
01:41:00il recevra donc Laurent Wauquiez,
01:41:02Annie Gennevard et Bruno Retailleau
01:41:04pour finalement les faire changer
01:41:06et pour leur mettre la pression, parce qu'ils
01:41:08sont dans un équilibre qui
01:41:10peut changer radicalement
01:41:12en une semaine. C'est-à-dire que Laurent Wauquiez,
01:41:14il dit qu'on veut un pacte législatif,
01:41:16c'est-à-dire qu'en gros, on veut proposer
01:41:18des projets de loi pour que le nouveau
01:41:20gouvernement adopte des propositions
01:41:22qui sont issues notamment de la droite sénatoriale.
01:41:24Mais par contre, il dit que c'est hors de question
01:41:26qu'on participe à cette coalition gouvernementale.
01:41:28On n'aura pas de ministre des Républicains
01:41:30dans le prochain gouvernement. Donc Emmanuel
01:41:32Macron, lui, il veut les faire changer, notamment sur
01:41:34cet aspect-là. Donc c'est pour ça qu'il fait fuiter
01:41:36via son entourage des noms
01:41:38qui sont issus des Républicains. On pense
01:41:40à Xavier Bertrand, on pense à Valérie Pécresse,
01:41:42on pense aussi au maire de
01:41:44Cannes, David Lissnard.
01:41:46Pour l'instant, eux
01:41:48ne font pas mention d'une potentielle
01:41:50volonté d'aller à Matignon.
01:41:52Mais vous savez que c'est quand même très difficile à refuser.
01:41:54On sait qu'entre Xavier Bertrand et Laurent Wauquiez,
01:41:56les relations sont glaciales. Donc peut-être
01:41:58que l'un, pour jouer sa carte personnelle,
01:42:00pourrait y aller. Mais Laurent Wauquiez, lui,
01:42:02il ne veut absolument pas, car sa carte à jouer,
01:42:04c'est 2027. Son horizon, c'est
01:42:062027. Et il sait qu'en rejoignant
01:42:08Emmanuel Macron aujourd'hui, il se brûlerait les ailes.
01:42:10Et évidemment, ça compliquerait
01:42:12son parcours pour l'élection présidentielle.
01:42:14Merci Jules.
01:42:16Trois jours après l'incendie criminel de la
01:42:18synagogue de la Grande Motte, un millier de personnes
01:42:20se sont réunies hier soir
01:42:22sur la place de la Comédie, en plein centre de Montpellier.
01:42:24De nombreux élus et des représentants
01:42:26de plusieurs religions étaient présents face
01:42:28à la montée de l'antisémitisme depuis le
01:42:307 octobre. Ils sont venus dénoncer
01:42:32l'inaction politique et apporter leur
01:42:34soutien à la communauté juive.
01:42:36Cette initiative prise par la ville de Nancy
01:42:38pour faire face et tenter
01:42:40de résoudre le problème des nuisances sonores
01:42:42causées par la présence de livreurs
01:42:44Uber, qui parfois se rassemblent,
01:42:46mettent de la musique en attendant
01:42:48les commandes. Donc,
01:42:50ont été créées des zones blanches.
01:42:52Dans ces zones blanches, dans le centre de Nancy,
01:42:54les livreurs de
01:42:56nourriture, de repas,
01:42:58ne pourront plus recevoir de commandes
01:43:00dans ces périmètres. Du coup, ils vont les
01:43:02quitter, forcément.
01:43:04C'est plutôt malin.
01:43:06C'est un plan qui a été pris par le maire PS de la ville,
01:43:08Mathieu Klein, en collaboration avec la plateforme.
01:43:10Des démarches, d'ailleurs, vont être engagées
01:43:12auprès d'autres sites de livraison de repas.
01:43:14On voit à l'écran des images
01:43:16de la magnifique place Stanislas,
01:43:18évidemment. C'est une image
01:43:20qui en a impressionné plus d'un,
01:43:22surpris, inquiété, peut-être,
01:43:24parfois, hier soir, plus d'un,
01:43:26notamment dans l'est de la France,
01:43:28et également en Allemagne et en Suisse.
01:43:30C'est une traînée
01:43:32lumineuse dans la nuit.
01:43:34– Bon, Michel Chevalet, ce ne sont pas
01:43:36les petits hommes verts qui arrivent, qu'est-ce qui s'est passé ?
01:43:38– Ni une météorite. – Pas encore !
01:43:40– Non, c'est la rentrée
01:43:42d'un petit satellite
01:43:44de télécommunication,
01:43:46de Starlink,
01:43:48et qui a brûlé dans l'atmosphère.
01:43:50Vraisemblablement, il a été précipité
01:43:52dans l'atmosphère parce qu'il était en panne.
01:43:54Pourquoi ? Parce que les premiers satellites
01:43:56ont été lancés en 2019.
01:43:58Et donc, la durée de vie de ces satellites,
01:44:00c'est une autre philosophie.
01:44:02Au lieu de faire des gros satellites de télécommunication
01:44:04qui pèsent 6 tonnes
01:44:06et que l'on place en orbite à 36 000 km
01:44:08et qui couvrent qu'un tiers du globe
01:44:10et surtout pas les pôles,
01:44:12Elon Musk, qui a le souci de rentabiliser l'espace,
01:44:14s'est dit, écoutez, on va faire des petits satellites,
01:44:16pas chers, 300 à 600 kilos seulement,
01:44:18vous voyez, au lieu de 6 tonnes,
01:44:20et au lieu d'en placer
01:44:22quelques-uns autour de la Terre, on va en placer,
01:44:24il y en a 6 000 actuellement,
01:44:26il va y en avoir 12 000, c'est ce qu'on appelle une constellation.
01:44:28Et il les lance par grappes
01:44:30de 50, vous voyez, c'est un autre commercial.
01:44:32Et donc, ils ont une durée de vie de 5 ans,
01:44:34et à un moment, ils ont un petit moteur,
01:44:36il faut les précipiter à l'atmosphère pour faire le nettoyage.
01:44:38– Merci beaucoup Michel.
01:44:40Voilà, il faudra attendre pour les OVNI.
01:44:42– Oui, on le reverra.
01:44:44Si c'est ces produits-là, il y en aura d'autres.
01:44:46– Combien vous donnez d'argent de poche à vos ados ?
01:44:48Tiens, 29 euros en moyenne,
01:44:50c'est le tout dernier chiffre d'un baromètre
01:44:52dont on parle ce matin.
01:44:54– Oui, c'est 2 euros de moins que l'année dernière.
01:44:56Et vous, combien donnez-vous d'argent de poche à vos enfants ?
01:44:58Briac Jabiot et Laurent Sellerier
01:45:00vous ont posé la question.
01:45:02– Des adolescents qui touchent
01:45:04de moins en moins d'argent de poche.
01:45:0629 euros en moyenne,
01:45:082 euros de moins que l'an passé.
01:45:10Une tendance qui reflète des difficultés économiques
01:45:12pour certains, un choix pour d'autres.
01:45:14– C'est aléatoire, suivant les résultats scolaires,
01:45:16pour les vacances,
01:45:18dès qu'ils partent avec leur maman,
01:45:20ou avec les grands-parents, ou en classe scolaire.
01:45:22– Nous, nos enfants là-bas, on ne donne pas d'argent.
01:45:24On ne donne pas d'argent,
01:45:26on fait des cadeaux,
01:45:28c'est ce qu'il faut, mais pas tout.
01:45:30– Je leur payais la piscine,
01:45:34le cinéma, etc.
01:45:36Mais quand ils ont voulu de l'argent de poche
01:45:38pour d'autres sorties,
01:45:40ils ont travaillé.
01:45:42– Des montants qui varient aussi beaucoup
01:45:44en fonction de l'âge des enfants.
01:45:46– J'en ai donné à partir de 13-14 ans,
01:45:48quand je les ai sentis responsables.
01:45:50Là, j'ai un fils de 17 ans,
01:45:52il a 40 euros par mois.
01:45:54– Une dizaine d'euros à peu près,
01:45:5610-20 euros, ça dépend.
01:45:58– Si j'ai un bon comportement,
01:46:00j'ai plus d'argent que si j'ai un mal comportement.
01:46:02– Selon une enquête de PIXB,
01:46:0443% des adolescents
01:46:06n'ont pas touché le moindre centime d'argent de poche
01:46:08en 2024.
01:46:10– Voilà, 29 euros par mois,
01:46:12en moyenne.
01:46:14Allez, 8h09, restez bien avec nous,
01:46:16dans un instant, Manuel Bompard,
01:46:18invité de la grande interview avec Florian Tardif.
01:46:21Manuel Bompard est l'invité
01:46:23de la grande interview de Florian Tardif.
01:46:25– Bonjour Manuel Bompard,
01:46:27vous êtes député des Bouches-du-Rhône
01:46:29et coordinateur de la France Insoumise.
01:46:31Est-ce que vous avez lu l'article 68
01:46:33de la Constitution française ?
01:46:35– Oui.
01:46:37– Qui stipule tout de même que les décisions
01:46:39prises en application du présent article
01:46:41sont à la majorité des deux tiers des membres,
01:46:43soit 617 parlementaires.
01:46:45Ça ne vous a pas échappé, mais combien de parlementaires
01:46:47de la France Insoumise ?
01:46:50– Il y a 72 parlementaires au sein du groupe
01:46:52de la France Insoumise, mais là,
01:46:54pour que les gens qui nous écoutent le comprennent,
01:46:56on est en train de parler de l'article
01:46:58qui précise les modalités de destitution
01:47:00du Président de la République,
01:47:02et que ces modalités nécessitent plusieurs étapes.
01:47:04Une première étape, c'est de déposer
01:47:06cette demande de destitution,
01:47:08et pour ça, il faut un dixième des députés
01:47:10à l'Assemblée nationale. – Vous allez le faire ?
01:47:12– Bien évidemment, puisque le Président de la République
01:47:14cherche à s'asseoir sur le résultat
01:47:16des élections législatives,
01:47:18qui ont eu lieu il y a maintenant presque deux mois,
01:47:20les Français ont voté, ils ont voté quelque chose,
01:47:22et aujourd'hui vous avez un Président de la République
01:47:24qui tout simplement n'en tient pas compte,
01:47:26et fait comme si ça n'avait pas existé.
01:47:28Et ça ne peut pas se faire sans une réaction
01:47:30de la société française dans son ensemble,
01:47:32et la destitution fait effectivement partie
01:47:34des éléments possibles pour pouvoir réagir.
01:47:37Donc je reviens sur la procédure,
01:47:39il faut 58 députés pour pouvoir déposer cette demande,
01:47:42et effectivement, à la fin du processus,
01:47:44il faut un vote des deux tiers des députés
01:47:46à l'Assemblée nationale.
01:47:48Or, ça ne vous aura peut-être pas échappé,
01:47:50que les députés macronistes,
01:47:52issus des trois groupes de l'ex-minorité présidentielle,
01:47:54représentent moins d'un tiers des députés
01:47:56à l'Assemblée nationale. – Donc vous appelez aujourd'hui
01:47:58le Rassemblement national à voter cette destitution ?
01:48:00– Mais pas seulement le Rassemblement national,
01:48:02tous les députés qui disent,
01:48:04quand ils prennent la parole sur les plateaux de télévision,
01:48:07ou auprès de leurs électrices et leurs électeurs,
01:48:09qu'ils sont opposés au Président de la République.
01:48:11Si à un moment on est opposé au Président de la République,
01:48:13il faut aller au bout de la logique des choses,
01:48:16et donc ne pas accepter, quel que soit d'ailleurs
01:48:18ce qu'on peut penser en termes programmatiques,
01:48:20on ne peut pas accepter un coup de force présidentiel
01:48:22comme celui antidémocratique,
01:48:24comme celui auquel on est en train d'assister.
01:48:26– Vous appelez à manifester le 7 septembre prochain,
01:48:28également, votre ambition, on l'a compris,
01:48:30maintenir la pression sur Emmanuel Macron,
01:48:32si ce dernier ne répond pas à vos attentes,
01:48:34est-ce que vous pourriez renouveler cette opération ?
01:48:36C'est-à-dire qu'il y a cette destitution que vous allez engager,
01:48:38vous allez déposer cette demande de destitution ?
01:48:40– Oui, on va la déposer dans les prochains jours,
01:48:42pour que les choses soient très claires,
01:48:44en parlant même à votre deuxième question,
01:48:46nous nous avons dit, face à ce coup de force antidémocratique
01:48:49du président de la République,
01:48:51censure, mobilisation, destitution.
01:48:53Censure, c'est-à-dire que tout autre gouvernement,
01:48:56qu'un gouvernement du Nouveau Front Populaire,
01:48:58conduit par Lucie Castet,
01:49:00sera ou se verra opposé de notre part…
01:49:02– Si ce n'est pas Lucie Castet, censure également ?
01:49:04– Une motion censure, se verra opposée de notre part,
01:49:06une motion de censure, effectivement.
01:49:08Deuxièmement, mobilisation,
01:49:10et il y a une initiative qui a été prise
01:49:12par des organisations étudiantes et lycéennes,
01:49:14pour appeler à manifester le 7 septembre,
01:49:16ça sera exactement deux mois
01:49:18après le résultat des élections législatives,
01:49:20et effectivement, nous appuyons
01:49:22cette proposition de mobilisation,
01:49:24et nous appelons à y participer.
01:49:26Et troisièmement, destitution, c'est l'article 68
01:49:28de la Constitution, nous en avons parlé.
01:49:30– Vous comparez Emmanuel Macron, depuis plusieurs jours,
01:49:32au président Mac Mahon, à la fin du 19e siècle,
01:49:34qui avait parié sur une dissolution, perdu les élections,
01:49:36je résume, avait résisté avant de laisser le pouvoir
01:49:38à la gauche, et démissionné.
01:49:40Qu'est-ce que vous souhaitez, si cette opération
01:49:42de destitution du président de la République
01:49:44ne va pas jusqu'au bout, qu'il démissionne ?
01:49:46– Je souhaite qu'il s'en aille, effectivement,
01:49:48dans tous les cas, mais je vois bien qu'il n'a pas
01:49:50l'intention de partir par lui-même, et donc il faut l'aider.
01:49:52Et pour l'aider, effectivement,
01:49:54l'article 68 de la Constitution
01:49:56est le seul moyen que nous avons
01:49:58à notre disposition pour ça.
01:50:00Et moi, j'aurais préféré que le président
01:50:02de la République prenne acte du résultat
01:50:04des élections législatives.
01:50:06Enfin, peut-être que vous n'en avez pas conscience,
01:50:08mais partout dans le monde, partout en Europe,
01:50:10par exemple la presse internationale,
01:50:12ne comprend pas pourquoi,
01:50:14alors que le Nouveau Front Populaire
01:50:16est arrivé en tête des élections législatives,
01:50:18que le Nouveau Front Populaire est le bloc politique
01:50:20qui dispose du plus grand nombre de députés
01:50:22à l'Assemblée Nationale, personne ne comprend pourquoi
01:50:24le Nouveau Front Populaire n'est pas déjà
01:50:26en train de gouverner le pays.
01:50:28Et je ne vous dis pas ça seulement parce que
01:50:30je pense que le Nouveau Front Populaire
01:50:32a des idées qui permettraient d'améliorer
01:50:34la vie des Françaises et des Français.
01:50:36C'est au nom d'un certain attachement à la démocratie.
01:50:38Et je pense que même des gens qui sont
01:50:40nos adversaires politiques et qui ne partagent pas
01:50:42nos idées, devraient comprendre qu'on ne peut pas
01:50:44accepter l'idée que quand on va voter à une élection,
01:50:46finalement, après, on peut s'asseoir
01:50:48sur le résultat de ces élections.
01:50:50Parce que ça, ça va produire, vous le savez comme moi,
01:50:52une remise à distance de la politique.
01:50:54Ces élections législatives, elles ont vu
01:50:56une participation qui était une participation
01:50:58beaucoup plus importante que les élections précédentes.
01:51:00Et si on donne l'impression que voter ne sert à rien,
01:51:02il ne faudra pas s'étonner, la fois d'après,
01:51:04je vous entends, mais lorsque vous regardez
01:51:06l'hémicycle dans sa globalité, est-ce que
01:51:08vous estimez que les Français, lors de ces élections,
01:51:10ont plutôt voté à gauche ou ont plutôt
01:51:12voté à droite ? Nous diffusons
01:51:14justement, pour nos auditeurs d'Europe 1,
01:51:16ce graphique qui illustre
01:51:18tout de même que les Français
01:51:20ne vous ont pas donné une majorité absolue.
01:51:22Mais ça, ça ne m'a pas échappé, que nous n'avons pas une majorité
01:51:24absolue. Nous avons environ
01:51:26193 sièges du Nouveau Front Popular.
01:51:28Donc vous pouvez peut-être comprendre la logique du président de la République.
01:51:30Mais non, pas du tout.
01:51:32Parce que le président
01:51:34de la République, depuis 2022
01:51:36par exemple, il a bien installé,
01:51:38il avait bien installé à l'époque,
01:51:40Madame Borne comme première ministre, alors qu'il ne disposait
01:51:42pas d'une majorité absolue.
01:51:44Il y a une force politique qui est arrivée en tête
01:51:46de ces élections. C'est à elle qu'il faut confier
01:51:48la responsabilité de constituer un gouvernement.
01:51:50Et ensuite, c'est au Nouveau Front Popular
01:51:52de chercher, sur ces différentes propositions,
01:51:54des majorités à l'Assemblée nationale.
01:51:56Et nous étions prêts à le faire, et nous sommes
01:51:58toujours prêts à le faire. Si nous arrivons
01:52:00demain au gouvernement,
01:52:02nous allons par exemple déposer une proposition de loi
01:52:04pour abroger la réforme des retraites.
01:52:06Et nous trouverons une majorité à l'Assemblée nationale.
01:52:08Et nous trouverons une majorité à l'Assemblée nationale.
01:52:10Nous voulons proposer...
01:52:12Y compris avec les voix du Rassemblement national.
01:52:14Avec les voix. Mais il n'y a pas que
01:52:16le Rassemblement national. Il ne faut pas à chaque fois
01:52:18me dire le Rassemblement national.
01:52:20Vous en avez besoin. Mais monsieur, il y a
01:52:22577 députés. Soit on considère
01:52:24que les députés du Rassemblement national, on les met
01:52:26de côté et que la majorité se fait sur le reste.
01:52:28Mais sauf que ce n'est pas comme ça que fonctionnent nos institutions.
01:52:30Donc à partir du moment où je dépose une proposition
01:52:32de loi à l'Assemblée nationale, elle s'adresse
01:52:34à l'ensemble des députés. Je parlais de
01:52:36l'abrogation de la réforme des retraites.
01:52:38Mais je le dis parce que je pense que c'est important.
01:52:40La séquence est un peu politicienne, excusez-moi.
01:52:42Mais s'il faut que nous...
01:52:44Si je pense que le nouveau Front populaire doit gouverner
01:52:46le plus rapidement possible, c'est parce qu'il y a des problématiques,
01:52:48des souffrances, des préoccupations
01:52:50qui ont été exprimées par les Françaises et les Français
01:52:52et qu'il faut être en capacité d'y répondre.
01:52:54L'abrogation de la réforme des retraites.
01:52:56L'abrogation du SMIC. Mais bien sûr, nous avons
01:52:58tout chiffré.
01:53:00Par une hausse des impôts, des taxes ?
01:53:02Mais non, pas du tout. Vous ne savez pas comment fonctionne
01:53:04notre système de retraite. Il ne peut pas être financé par l'impôt.
01:53:06Il est forcément financé
01:53:08par des cotisations. Par exemple,
01:53:10en faisant en sorte de
01:53:12agir pour l'égalité salariale entre les femmes
01:53:14et les hommes, ça permet de rentrer à peu près 10 milliards
01:53:16d'euros de cotisations supplémentaires.
01:53:18Par exemple, en imposant
01:53:20et en soumettant les
01:53:22dividendes à cotisation,
01:53:24ça permet, pour le simple CAC 40,
01:53:26les dividendes versés au CAC 40, c'est à peu près
01:53:2814 milliards d'euros. Taxes ou impôts décachés ?
01:53:30Cachés tout de même. Non, ce n'est pas caché.
01:53:32C'est tout à fait assumé, monsieur.
01:53:34Et je considère effectivement que pour financer
01:53:36notre système de retraite, il me semble
01:53:38que, par exemple, les dividendes qui sont
01:53:40versés aux actionnaires peuvent
01:53:42aider. Et on peut prendre, quand on sait
01:53:44qu'on a été, on a vu cette année,
01:53:46on a atteint un record historique de versement des
01:53:48dividendes. Donc oui, j'assume de dire qu'on peut
01:53:50mettre en contribution les dividendes si ça permet aux Françaises
01:53:52et aux Français de partir à la retraite plus tôt.
01:53:54Sur le Nouveau Front Populaire, est-il en train de se
01:53:56fissurer, lorsque l'on voit ce qui s'est passé, par exemple,
01:53:58hier, au sein du Parti Socialiste ?
01:54:00Ils ne sont pas tous d'accord sur la stratégie à adopter.
01:54:02Vous avez beaucoup parlé de la destitution.
01:54:04Vos collègues du Nouveau Front Populaire
01:54:06ne vous suivent pas sur ce point.
01:54:08Ils sont assez nombreux,
01:54:10tout de même, pour l'instant. Et
01:54:12concernant cette censure du nouveau
01:54:14Premier ministre, y compris un nouveau
01:54:16Premier ministre qui serait issu de la gauche, mais non
01:54:18issu du Nouveau Front Populaire, là encore, vous n'êtes pas
01:54:20suivi. Il y a des dissensions au sein du Parti
01:54:22Socialiste. Est-ce que vous estimez que
01:54:24le Nouveau Front Populaire peut se fissurer ? Je vois votre petit sourire.
01:54:26Ça me fait sourire parce que depuis
01:54:28le premier jour, en fait, depuis que le Nouveau Front Populaire
01:54:30a été constitué, on m'a dit
01:54:32« Est-ce que vous ne pensez pas que le Nouveau Front Populaire
01:54:34ne va pas tenir ? » Et finalement, il a tenu à chacune
01:54:36des étapes. On a présenté des candidatures
01:54:38ensemble, on a présenté un programme ensemble, on a présenté
01:54:40une candidate à la fonction de Premier
01:54:42ministre ensemble. Et
01:54:44s'il peut y avoir effectivement des dissensions
01:54:46au sein du Parti Socialiste, c'est pas des
01:54:48dissensions au sein du Nouveau Front Populaire.
01:54:50Sur le Nouveau Front Populaire, sur l'idée que nous
01:54:52allions censurer un autre gouvernement que celui de
01:54:54Lucie Castex, j'ai entendu Olivier Faure, j'ai
01:54:56entendu Marine Tendelier, j'ai entendu Fabien Roussel
01:54:58dire tous exactement la même chose que celle
01:55:00que je viens de vous dire sur ce plateau. Quant à l'appel à
01:55:02la mobilisation le 7 septembre, j'ai entendu
01:55:04Marine Tendelier hier dire
01:55:06qu'elle y était favorable. Et je crois
01:55:08savoir, je ne veux pas parler à leur place, que d'autres vont y
01:55:10être favorables. On verra s'ils l'annoncent dans
01:55:12les prochaines heures. Donc, il me semble, au contraire,
01:55:14que le Nouveau Front Populaire continue à avancer
01:55:16ensemble, même si je le constate
01:55:18comme vous qu'il y a une branche au sein du
01:55:20Parti Socialiste qui préférerait
01:55:22en quelque sorte venir
01:55:24participer à des opérations
01:55:26de soutien ou de
01:55:28maintien de la Macronie au pouvoir.
01:55:30Bon, je le regrette, c'est pas pour ça que les électrices
01:55:32et les électeurs ont voté. Ils ont voté pour qu'on tourne
01:55:34la page de la politique d'Emmanuel Macron
01:55:36et j'ai bien l'intention de le mettre...
01:55:38Ce sont des élus béquilles utiles du président de la République ?
01:55:40Moi, je ne vais pas chercher à polémiquer avec eux.
01:55:42Je dis juste qu'il faut entendre
01:55:44que s'il y a eu un vote massif pour le
01:55:46Nouveau Front Populaire aux élections législatives,
01:55:48c'est notamment parce qu'il y avait une volonté
01:55:50extrêmement forte dans ce pays de tourner la page
01:55:52de la politique d'Emmanuel Macron.
01:55:54Et si certains qui ont été élus
01:55:56avec ces voix-là, finalement, venaient
01:55:58servir de béquilles,
01:56:00comme vous le dites, à Emmanuel Macron,
01:56:02je pense que ce serait une trahison
01:56:04du vote des électrices et des électeurs.
01:56:06Monsieur Bonpart, l'antisémitisme est-il résiduel
01:56:08en France ? L'antisémitisme n'est pas
01:56:10résiduel en France. Vous faites référence à
01:56:12un propos qui a été tenu par Jean-Luc Mélenchon
01:56:14et qui évoquait les manifestations
01:56:16pour le cesser le feu à Gaza
01:56:18et il disait, et il a raison sur ce point,
01:56:20je suis d'accord avec lui, qu'il n'y avait pas d'antisémitisme
01:56:22dans ces manifestations et
01:56:24il l'avait évoqué à ce moment-là,
01:56:26il avait utilisé à ce moment-là le terme de résiduel.
01:56:28Maintenant, j'observe qu'il y a eu, par exemple,
01:56:30la semaine dernière,
01:56:32cet incendie criminel,
01:56:34manifestement attentat, puisque le
01:56:36parquet antiterroriste a été saisi à la Grande Motte
01:56:38et je veux vous dire
01:56:40que j'ai ouvert
01:56:42le discours qui a été le mien,
01:56:44lors de la cérémonie,
01:56:46du meeting de clôture, pardon,
01:56:48de nos universités d'été dimanche à Valence
01:56:50et effectivement, les premiers mots que j'ai eus,
01:56:52c'étaient des mots de compassion, de solidarité
01:56:54avec nos compatriotes
01:56:56de confession juive et j'ai dit une chose
01:56:58très simple, à chaque fois qu'une personne en France
01:57:00sera attaquée, menacée
01:57:02en raison de sa confession religieuse,
01:57:04de sa couleur de peau, il nous trouvera
01:57:06à ses côtés et il nous a toujours
01:57:08à ses côtés. Et j'observe que depuis...
01:57:10Il y a des représentants néanmoins de la communauté juive
01:57:12par rapport à ce qui s'est passé.
01:57:14Vous trouvez ça scandaleux ?
01:57:16Oui, je trouve ça scandaleux. D'abord, c'était
01:57:18essentiellement des représentants politiques
01:57:20et je vais vous dire, face à des fléaux
01:57:22comme le racisme, l'antisémitisme,
01:57:24quand il y a des actes d'une telle
01:57:26gravité, on fait bloc, on fait front,
01:57:28on ne cherche pas à créer des divisions artificielles,
01:57:30on ne cherche pas à créer des préparations
01:57:32politiciennes... Mais vous pouvez comprendre que parfois, certains propos de votre leader,
01:57:34Jean-Luc Mélenchon, ont pu
01:57:36choquer, y compris,
01:57:38cela fait une petite dizaine d'années, que ce soit à l'égard de
01:57:40Pierre Mofrovici, à l'égard d'Elisabeth Borne,
01:57:42à l'égard de Yael Bourbon-Pivet ?
01:57:44Ne dites pas des choses comme ça, parce que
01:57:46franchement, tout dans le
01:57:48parcours de Jean-Luc Mélenchon,
01:57:50tout dans le parcours de n'importe quel des
01:57:52dirigeants insoumis démontre un
01:57:54attachement viscéral à l'égalité
01:57:56entre les citoyennes et les citoyens et au
01:57:58refus de toute forme de discrimination,
01:58:00de violence, d'attaque
01:58:02en raison de sa confession religieuse ou de sa couleur de peau.
01:58:04Par exemple, c'est pas
01:58:06correct, vous citez des noms...
01:58:08Madame Borne... C'est pas correct ? Non, c'est pas correct,
01:58:10je vous le dis sincèrement. Madame Borne, à quel moment
01:58:12y aurait-il eu quelques propos que ce soit ? Vous savez pourquoi
01:58:14vous dites ça ? Parce que Mathilde Panot,
01:58:16dans une intervention qui a été tenue à l'Assemblée
01:58:18nationale, après les élections législatives,
01:58:20exclusivement ce
01:58:22point-là, avait dit, Madame Borne, vous êtes une
01:58:24rescapée du résultat des élections.
01:58:26Et on avait dit à Mathilde Panot qu'elle avait
01:58:28utilisé ce terme en raison de la confession
01:58:30religieuse de Madame Borne, ce qui n'était bien évidemment pas le cas.
01:58:32Vous êtes quelqu'un d'intelligent, je pense que vous savez
01:58:34également et parfois viser
01:58:36des termes. J'essaye de l'être, et si vous l'êtes
01:58:38vous-même, et si vous l'êtes vous-même,
01:58:40j'espère que vous pouvez l'être aussi.
01:58:42Mais Jean-Luc Mélenchon avait par exemple accusé
01:58:44Elisabeth Borne, fille effectivement d'un rescapé de la
01:58:46Shoah, de rallier un point de vue étranger au
01:58:48moment de ce qui s'était passé
01:58:50le 7 octobre, de ces attentats. Il y a
01:58:52Elbron Pivet, président de l'Assemblée nationale, de camper
01:58:54à Tel Aviv. Mais à quel moment ce terme-là
01:58:56aurait eu... Enfin franchement,
01:58:58vous voyez... Non mais est-ce que vous comprenez
01:59:00que ça peut heurter, après qu'il y ait eu une instrumentalisation
01:59:02politicienne, peut-être, mais est-ce que vous
01:59:04pouvez comprendre que ça peut heurter également ?
01:59:06Si ça heurte des gens, je leur dis qu'ils sont
01:59:08dans l'erreur, qu'à aucun moment
01:59:10aucun de nos actes, aucun de nos
01:59:12propos ont eu une quelconque
01:59:14volonté d'accepter une discrimination
01:59:16en France en fonction de sa confession religieuse
01:59:18et c'est même plutôt l'inverse. Vous savez,
01:59:20la lutte contre le racisme, la lutte contre
01:59:22l'antisémitisme, elle a toujours été
01:59:24au cœur des engagements de la gauche
01:59:26et en particulier de la France insoumise. Et donc
01:59:28je forme le vœu qu'on arrête ces formes
01:59:30de petites opérations politiciennes
01:59:32sur des drames, sur des
01:59:34événements aussi dramatiques que celui qui a eu lieu
01:59:36samedi. Encore une fois, comme je vous le
01:59:38disais tout à l'heure, en faisant ça, on
01:59:40donne le point, en quelque sorte, à ceux qui essayent de nous
01:59:42fracturer, de nous diviser. Il ne faut pas de division artificielle
01:59:44contre ces fléaux et notre
01:59:46clarté, elle a toujours été totale et elle en restera.
01:59:48Et cette clarification, je crois que c'est le terme
01:59:50à la mode en ce moment, est saine
01:59:52de votre part. Le conducteur suspecté
01:59:54d'avoir tué un gendarme dans les Alpes-Maritimes
01:59:56lundi soir lors d'un contrôle routier,
01:59:58compte dix condamnations à son casier judiciaire
02:00:00pour des infractions à la circulation routière, mais aussi
02:00:02des atteintes aux personnes. Sylvain
02:00:04Maillard, qui était à votre place hier matin,
02:00:06nous disait qu'on ne respecte pas suffisamment
02:00:08les policiers et les gendarmes en France,
02:00:10France qui est, selon lui,
02:00:12face à une crise de l'autorité.
02:00:14Est-ce que vous partagez cette analyse ?
02:00:16D'abord, je veux dire, bien évidemment, mes condoléances
02:00:18à la famille du
02:00:20gendarme qui a été tué
02:00:22après ce refus d'opérer.
02:00:24Mes condoléances aussi, bien évidemment, à l'ensemble
02:00:26de ses collègues.
02:00:28Un refus d'opérer, c'est un délit,
02:00:30et quand on est au volant
02:00:32et quand on a un gendarme ou un policier
02:00:34qui nous demande de s'arrêter, il faut s'arrêter.
02:00:36Ça, c'est la loi. Et quand on
02:00:38ne le fait pas, on doit être poursuivi
02:00:40et condamné pour cela, tout simplement.
02:00:42Et donc, je forme le vœu que la personne
02:00:44qui s'est rendue coupable de ce refus
02:00:46d'opérer soit retrouvée, il l'a été,
02:00:48et puisse ensuite être condamnée,
02:00:50que la loi soit appliquée en France,
02:00:52tout simplement. Et sur ce sujet aussi,
02:00:54je voudrais qu'on fasse preuve
02:00:56d'un petit peu d'intelligence. Nous avons dit
02:00:58à plusieurs reprises qu'il n'était pas
02:01:00normal de mourir suite à un refus d'opérer.
02:01:02Ça a donné lieu à un certain
02:01:04nombre de dénonciations de notre part, par exemple
02:01:06après le drame, la mort de ce jeune
02:01:08homme, Naël, il y a un an maintenant.
02:01:10Mais on peut à la fois dire qu'il n'est pas
02:01:12normal de mourir suite à un refus d'opérer
02:01:14et à la fois dire qu'il n'est pas normal de refuser
02:01:16d'opérer et que quand on refuse d'opérer,
02:01:18on doit être condamné pour cela, tout simplement.
02:01:20Vous voyez, peut-être qu'après
02:01:22l'été qu'on a connu, on va
02:01:24peut-être maintenant être capable de faire preuve
02:01:26d'un petit peu de nuance, de cesser les caricatures
02:01:28absurdes. J'ai entendu que la France insoumise
02:01:30était anti-policier ou anti-gendarme, ce que nous
02:01:32n'avons jamais dit, bien évidemment.
02:01:34Peut-être qu'il y a eu une légère inflexion aussi,
02:01:36au sentiment de votre part.
02:01:38Non, mais je ne crois pas du tout.
02:01:40Mais en fait, le problème,
02:01:42c'est que vous caricaturez
02:01:44les positions qui sont les nôtres et ensuite, je les précise,
02:01:46vous voulez faire croire que j'ai changé d'avis.
02:01:48Je n'ai pas changé d'avis. Je suis tellement
02:01:50anti-policier que je suis pour en embaucher
02:01:52des policiers supplémentaires. Je suis tellement
02:01:54anti-policier que s'il y avait un gouvernement du Nouveau Front
02:01:56Populaire, nous aurions d'ores et déjà
02:01:58rétabli des brigades de police
02:02:00de proximité. Vous voyez, pour quelqu'un
02:02:02qui serait anti-police, je trouve
02:02:04que là, il y a une forme de contradiction.
02:02:06Mais je ne vous fais pas
02:02:08de reproche à vous, mais je voudrais juste que dans
02:02:10le débat public, on essaye d'accepter que
02:02:12les choses ne sont pas toutes noires ou toutes blanches,
02:02:14qu'on peut essayer de faire preuve parfois de nuance,
02:02:16qu'on peut dire à la fois que ce n'est pas normal
02:02:18de mourir après un refus d'optopérer,
02:02:20parce que ce ne sont pas les peines qui sont prévues dans le code pénal,
02:02:22et en même temps, de dire que quand un
02:02:24policier meurt suite à un refus d'optopérer,
02:02:26c'est un drame. Quand un gendarme meurt suite à un refus
02:02:28d'optopérer, c'est un drame, qu'il doit avoir notre soutien,
02:02:30nos condoléances, comme je l'ai fait, et que
02:02:32bien évidemment, la personne qui s'en est rendue responsable
02:02:34doit être condamnée pour cela. Ça me paraît simple.
02:02:36Merci beaucoup, Manuel Bonaparte. C'était l'heure
02:02:38de votre grande interview sur CNews Europe.
02:02:40...
02:02:44CNews, il est 8h30. Merci à vous,
02:02:46Florian Tardif, et à votre invité,
02:02:48Manuel Bonaparte. L'équipe
02:02:50de La Matinale est là. On est avec
02:02:52Marine Sabourin, Jules Torres, Alexandra Blanc,
02:02:54Paul Sujit est toujours
02:02:56avec nous, Michel Chevalet est toujours
02:02:58avec nous, et Éric Derritte-Mathenne, évidemment.
02:03:00À la une ce matin, nos
02:03:02révélations sur le premier bilan de la
02:03:04loi Immigration, adoptée en
02:03:06décembre dernier. Il y a du mieux,
02:03:08soyons honnêtes, soyons honnêtes, mais on est
02:03:10très, très loin des 100%
02:03:12d'application d'OQTF.
02:03:14On va y revenir dans un instant.
02:03:16LFI veut mettre la pression
02:03:18par la rue le 7 septembre
02:03:20prochain. Jusqu'où veulent-ils
02:03:22aller ? On va en parler avec Jules
02:03:24Torres et avec Paul Sujit.
02:03:26À la maison d'arrêt de Bordeaux,
02:03:28Gradignan, en Gironde, deux agents pénitentiaires
02:03:30ont été agressés par des détenus
02:03:32lundi dernier. Témoignage à suivre.
02:03:348 OQTF sur 10
02:03:36ne sont pas exécutés en France.
02:03:38C'est ce que révèle une note des services du
02:03:40ministère de l'Intérieur que nous avons pu nous procurer.
02:03:42On est donc loin des 100%
02:03:44de QTF appliqués,
02:03:46promises par le président de la
02:03:48République en 2019. Oui, c'est un premier bilan
02:03:50en demi-teinte pour la loi Immigration
02:03:52adoptée en décembre dernier. Les
02:03:54mesures d'éloignement d'étrangers en situation irrégulière
02:03:56ont augmenté de 30% au
02:03:58premier semestre. On est donc vraiment
02:04:00loin du compte. Les détails avec Augustin Donadieu.
02:04:03Le 19 décembre dernier
02:04:05par les députés, la loi Immigration
02:04:07devait permettre d'expulser plus
02:04:09facilement les étrangers délinquants, selon
02:04:11Gérald Darmanin. Dans les chiffres,
02:04:13la promesse semble être tenue.
02:04:15Les mesures d'éloignement d'étrangers en situation
02:04:17irrégulière ont progressé de
02:04:1928,8% au premier
02:04:21semestre de l'année 2024.
02:04:23Non seulement on exécute mieux les
02:04:25OQTF, mais en plus
02:04:27on ratisse plus large.
02:04:29On peut désormais
02:04:31prendre des OQTF
02:04:33ou prendre des mesures d'expulsion
02:04:35contre des étrangers qui précédemment
02:04:37étaient protégés contre toute
02:04:39mesure d'éloignement. Selon la note des
02:04:41services du ministère de l'Intérieur que nous avons
02:04:43pu consulter, 1956
02:04:45étrangers connus pour trouble à l'ordre
02:04:47public ont été expulsés au premier semestre
02:04:492023. Ils étaient
02:04:512514 en 2024
02:04:53sur la même période. Concernant
02:04:55les étrangers délinquants en situation
02:04:57régulière, 1483
02:04:59d'entre eux ont pu être éloignés grâce
02:05:01à la levée de certains freins à l'expulsion.
02:05:03Les deux freins les plus significatifs
02:05:05qui ont été levés
02:05:07concernent les étrangers
02:05:09mariés avec
02:05:11un ressortissant ou une ressortissante française.
02:05:13Le deuxième type de protection
02:05:15qui a été supprimée
02:05:17ou très largement levée
02:05:19concernait des étrangers
02:05:21arrivés en France avant
02:05:23un certain âge. Selon le
02:05:25ministère de l'Intérieur, près d'un tiers des
02:05:27retraits de titre de séjour pour le motif d'ordre
02:05:29public sont dus à des violences physiques
02:05:31et 28% pour des actes de
02:05:33rébellion ou d'outrage.
02:05:35Hommage ce matin à Mougin,
02:05:37à Éric Comines, le gendarme tué
02:05:39par un chauffard meurtrier. Ce
02:05:41meurtrier a 39 ans, il est
02:05:43capverdien, il est multicondamné en France,
02:05:45il a déjà été condamné dix fois.
02:05:47Comment traiter ce type de délinquance ?
02:05:49Est-ce qu'on doit par exemple expulser systématiquement
02:05:51les étrangers
02:05:53multirécidivistes ? C'est la question que je vous pose ce matin.
02:05:55Flashez le QR code, enregistrez
02:05:57votre vidéo et voici vos réponses.
02:06:01Une fois de plus, il faut
02:06:03attendre un drame pour se poser les bonnes questions.
02:06:05Oui, nous devons expulser
02:06:07les multirécidivistes.
02:06:09Sinon, ils vont
02:06:11aller en prison.
02:06:13Avec bonne conduite,
02:06:15ils sortiront avant.
02:06:17Et de plus,
02:06:19qui paye toujours
02:06:21le contribuable ?
02:06:23C'est-à-dire, nous,
02:06:25on nous demande de travailler plus
02:06:27pour payer pour tous ces gens-là.
02:06:29Réagissons.
02:06:31Dès la première infraction qui relève du pénal,
02:06:33il faut absolument que ces gens-là ne puissent plus
02:06:35accéder à la nationalité française.
02:06:37De toute façon, la récidive
02:06:39est presque systématique. On le voit,
02:06:41il y a des gens qui ont dix ans
02:06:43de sursis cumulés
02:06:45et qui ne sont jamais allés en prison et qui n'iront
02:06:47jamais.
02:06:49C'est open bar, tout le monde sait
02:06:51qu'il n'y a pas de sanctions.
02:06:53Forcément, la délinquance progresse.
02:06:55Non seulement, il faut
02:06:57expulser les
02:06:59étrangers
02:07:01qui sont multirécidivistes
02:07:03ou qui sont d'ailleurs
02:07:05récidivistes sous cours.
02:07:07Effectivement, les délinquants français en prison,
02:07:09les délinquants étrangers dans l'avion, ça sera
02:07:11beaucoup mieux. Mais à un moment donné,
02:07:13il faut aussi une justice exemplaire.
02:07:15On nous dit qu'ils pourraient être condamnés
02:07:17à perpétuité. Vous allez voir qu'ils vont avoir
02:07:19un grand maximum parce qu'on va encore trouver
02:07:21qu'ils n'avaient pas toutes ces facultés mentales,
02:07:23comme d'habitude.
02:07:25Voilà, tristesse et colère.
02:07:27Tristesse et colère.
02:07:29Les deux sentiments sont les deux
02:07:31sentiments qui ressortent de tous
02:07:33ces témoignages
02:07:35qu'on écoute depuis le début
02:07:37de la matinale. Évidemment, vous avez la
02:07:39parole sur CNews avec les QR codes.
02:07:41Vous avez la parole dans la matinale. Dès le début
02:07:43de la matinale, profitez-en.
02:07:45Ça dure depuis longtemps.
02:07:47C'est notamment ce qui fait le succès de la matinale
02:07:49et de l'antenne de CNews. Profitez-en
02:07:51bien. C'est rare.
02:07:53Je voulais qu'on revienne ce matin sur ce qu'a dit le SEMA.
02:07:55C'est le chef d'état-major des armées.
02:07:57Thierry Burckhardt au Medef,
02:07:59hier. Il faut se préparer
02:08:01à des temps assez durs,
02:08:03sinon très durs, pour l'Occident.
02:08:05On entre résolument
02:08:07dans une nouvelle ère. Un
02:08:09Occident qui est contesté.
02:08:11Et il parle également, en parallèle,
02:08:13de la montée d'un ordre alternatif
02:08:15qui veut nous pousser dehors.
02:08:17En clair, l'Occident est déclinant.
02:08:19C'est ce que décrit Thierry Burckhardt.
02:08:21Paul Sujit, je voulais vous entendre. L'Occident est
02:08:23en danger ? On décline ? On vieillit ?
02:08:25Notre
02:08:27influence recule ?
02:08:29L'Occident est en danger ? C'est le chef
02:08:31d'état-major des armées qui le dit parce qu'il
02:08:33est attaqué en de nombreux endroits du globe.
02:08:35On a bien compris qu'il y a chez des puissances
02:08:37rivales de l'Occident une volonté d'agréger
02:08:39un certain nombre de pays du Sud
02:08:41pour organiser une contestation
02:08:43contre l'Occident. On voit que
02:08:45la guerre en Ukraine, ce qui se passe
02:08:47en Afrique où la présence notamment française
02:08:49est de plus en plus contestée en sont des manifestations.
02:08:51Ce que dit le chef d'état-major des armées
02:08:53est très intéressant je crois parce que
02:08:55au fond, un militaire se fait pour faire la
02:08:57guerre, ça passe son temps à réfléchir à comment
02:08:59mieux armer nos soldats, à comment mieux les préparer.
02:09:01Mais là, la guerre dont parle le chef
02:09:03d'état-major des armées, on comprend qu'elle est aussi morale.
02:09:05Ce n'est pas seulement une guerre qui
02:09:07consiste à aligner des moyens militaires
02:09:09mais qui consiste à croire d'abord en ce que nous sommes
02:09:11parce que Thierry Burckhardt décrit au fond
02:09:13un Occident dont
02:09:15la construction
02:09:17philosophique, il parle du droit
02:09:19il parle au fond de toute la logique
02:09:21universaliste construite au fur et à mesure des siècles
02:09:23depuis l'antiquité gréco-latine
02:09:25jusqu'à
02:09:27ce que l'Occident a
02:09:29produit de meilleur ces dernières années.
02:09:31Tout cela est contesté
02:09:33sur le plan moral et nous voyons bien que
02:09:35au fond, cette contestation existe
02:09:37à notre propre sein. On ne peut pas
02:09:39gagner face à des puissances
02:09:41rivales ou ennemies si on n'est pas d'abord
02:09:43convaincu de ce que l'on est.
02:09:45Et je crois que c'est pour ça que c'est très intéressant, il appelle
02:09:47au fond un réarmement moral.
02:09:49Faut que les Français s'aiment un peu plus.
02:09:51Oui, mais qu'ils s'aiment un peu plus
02:09:53mais pas seulement de façon abstraite, qu'ils aiment
02:09:55concrètement ce que nous sommes, ce que nous
02:09:57avons réalisé, ce dont nous pouvons être fiers
02:09:59et au fond, un Occident repentant
02:10:01ou en permanence occupé
02:10:03à se demander s'il au fond n'a pas été
02:10:05une malédiction pour l'humanité, est un Occident
02:10:07qui ne peut pas gagner. Les guerres à venir
02:10:09et toutes les guerres ne sont pas encore une fois militaires.
02:10:11Jules Torres, mais outre ce réarmement
02:10:13moral, Thierry Burckhardt,
02:10:15il dresse l'état des menaces
02:10:17surtout qui pèsent, pas forcément sur
02:10:19l'Occident mais surtout sur l'Europe.
02:10:21Paul l'a dit, il y a des risques
02:10:23de cybersécurité,
02:10:25notamment via la Russie. On sait que depuis
02:10:27la guerre en Ukraine, chaque semaine,
02:10:29le ministre des Armées Sébastien Lecornu
02:10:31nous dit qu'il y a des tentatives
02:10:33d'ingérence. On a en effet une présence
02:10:35française qui est de moins en moins appréciée
02:10:37en Afrique. On se fait virer
02:10:39de tous les pays, par exemple du Sahel.
02:10:41On a une présidentielle américaine où
02:10:43certes les enjeux français ne sont pas très importants
02:10:45mais possiblement les
02:10:47enjeux, en tout cas diplomatiques
02:10:49et commerciaux pourraient
02:10:51changer. On a la Chine qui mène
02:10:53une guerre commerciale ahurissante
02:10:55contre l'Europe et contre l'Union Européenne.
02:10:57Donc évidemment, outre ce réarmement
02:10:59moral, c'est surtout de savoir
02:11:01aujourd'hui qu'est-ce qui nous menace parce qu'on a parfois tendance
02:11:03à l'oublier et c'est bien que
02:11:05des militaires qui ne
02:11:07prêchent pour aucune paroisse sinon la leur
02:11:09nous alertent comme ça sur les menaces
02:11:11qui nous font face.
02:11:13Je voulais qu'on parle également de la France insoumise
02:11:15qui appelle à manifester le 7 septembre
02:11:17prochain. Pourquoi ? Parce qu'on nomme pas
02:11:19la première ministre qu'ils ont
02:11:21choisie, Lucie Castel,
02:11:23l'extrême gauche qui dit vouloir défendre
02:11:25la démocratie mais en réalité
02:11:27ce sont eux qui veulent imposer
02:11:29leur choix au président de la République
02:11:31pour Matignon.
02:11:33Tiens, avant même de parler
02:11:35de la manifestation du 7 septembre, on va écouter ce que
02:11:37disait François Mitterrand en 1977
02:11:39avant les législatives de
02:11:4178. Il était le patron du
02:11:43PS, de la gauche,
02:11:45chef de file de la gauche.
02:11:47Il y avait des législatives en 78
02:11:49qu'ils espéraient gagner, qu'ils pensaient gagner
02:11:51finalement ils ne les gagneront pas. Mais
02:11:53il explique
02:11:55comment on nomme un
02:11:57premier ministre. Il fait un petit cours de droit
02:11:59qu'on se dit. Vous reconnaîtrez évidemment
02:12:01Jean-Pierre Elkabbach et Alain Duhamel.
02:12:03C'était cartes sur table.
02:12:05Le président de la République, ce monsieur
02:12:07nous respectons
02:12:09ses compétences. Nous aimerions
02:12:11mieux même qu'il les respecte davantage.
02:12:13Mais c'est à lui de choisir
02:12:15un premier ministre. Naturellement il
02:12:17doit choisir dans la majorité
02:12:19dans le cadre de la majorité
02:12:21exprimée par le suffrage universel.
02:12:23Quand on en sera là, on étudiera la suite.
02:12:25Et je vous en informerai si vous voulez bien.
02:12:27Dans le parti qui aura eu le plus grand
02:12:29nombre de voix ?
02:12:31Le chef d'Etat fera ce qu'il voudra. Il n'a aucune
02:12:33obligation de choisir un premier ministre
02:12:35dans le parti qui a le plus grand nombre de voix.
02:12:37Il n'a aucune obligation
02:12:39morale, juridique.
02:12:41La politique c'est autre chose.
02:12:45Jean-Luc Mélenchon qui doit connaître son
02:12:47Mitterrand par coeur.
02:12:49C'est un petit peu dommage.
02:12:51On aurait dû faire écouter ce son à
02:12:53Manuel Bompard qui était l'invité de
02:12:55l'Assemblée nationale il y a quelques minutes.
02:12:57Manuel Bompard dit que ça doit être
02:12:59un premier ministre du Nouveau Front Populaire
02:13:01et même peut-être des Insoumis.
02:13:03Et si ce n'est pas ça, on le censurera.
02:13:05Mais le problème c'est que la gauche a du mal à accepter
02:13:07qu'un gouvernement du Nouveau Front Populaire
02:13:09que ce soit Lucie Castex ou quelqu'un d'autre
02:13:11sera censuré quoi qu'il arrive.
02:13:13Marine Le Pen l'a dit. Laurent Wauquiez l'a dit.
02:13:15Même Gabriel Attal l'a dit.
02:13:17Il faut accepter à un moment donné cette idée-là
02:13:19et trouver d'autres solutions.
02:13:21Le problème c'est que la gauche a réussi
02:13:23à croire après le second tour des élections législatives
02:13:25qu'elle avait gagné, qu'elle avait une majorité
02:13:27pas absolue mais une majorité pour gouverner.
02:13:29Ce n'est pas le cas. On l'a bien vu
02:13:31lors de la présidence de l'Assemblée nationale
02:13:33où André Chassaigne a perdu contre Yael Brown-Pivet.
02:13:35C'était la preuve par A plus B
02:13:37que la majorité n'était pas
02:13:39pour l'instant du côté des Insoumis et du Nouveau Front Populaire.
02:13:41Alors je le disais, la France insoumise
02:13:43du coup furieuse qu'on nomme pas
02:13:45sa candidate à Matignon
02:13:47appelle à manifester
02:13:49le 7 septembre pour sauver la démocratie.
02:13:51C'est inquiétant
02:13:53cette pression par la rue
02:13:55presque physique, Paul Sujit ?
02:13:57C'est inquiétant parce qu'on a vécu
02:13:59dans un climat de violence politique important
02:14:01et que tout semble indiquer que la France insoumise
02:14:03est prête à le galvaniser encore
02:14:05et on a bien vu ce que ça nous a coûté.
02:14:07D'abord ce climat de violence
02:14:09abîme le débat public
02:14:11à un moment où justement on a besoin
02:14:13d'un débat public qui permette justement
02:14:15on voit que la société est fracturée
02:14:17en des tendances opposées et contradictoires.
02:14:19C'est la seule façon des idées puissent se faire
02:14:21et aujourd'hui ce débat est pris en otage
02:14:23par ceux qui choisissent le coup de force,
02:14:25ceux qui choisissent la rue
02:14:27et la France insoumise demain viendra reprocher
02:14:29ensuite au gouvernement des missionnaires
02:14:31ou au pouvoir en place
02:14:33la brutalité qu'elle a en fait
02:14:35elle-même créée en justement
02:14:37suscitant ce face-à-face
02:14:39et en forçant aussi en retour
02:14:41le pouvoir à faire du maintien de l'ordre.
02:14:43Donc on voit très bien que cela
02:14:45abîme encore un peu plus le pays
02:14:47parce qu'il n'y a pas eu de débat parlementaire
02:14:49ce n'était pas beaucoup honoré ces dernières années
02:14:51et en outre il y a quelque chose je crois vraiment de paradoxal
02:14:53à vouloir dénoncer une posture
02:14:55antidémocratique d'Emmanuel Macron
02:14:57et en s'enfermant dans une posture
02:14:59qui l'est encore moins démocratique
02:15:01puisque la rue ce n'est pas le peuple
02:15:03ce n'est même pas l'opinion publique
02:15:05la rue c'est une carte que joue la gauche
02:15:07pour faire croire qu'elle est majoritaire
02:15:09alors qu'elle n'est qu'un des blocs
02:15:11hélas aussi minoritaire que les autres.
02:15:13Jules Torres, ils veulent aller jusqu'où ?
02:15:15Qu'est-ce qu'ils ont en tête
02:15:17quand ils appellent à manifester
02:15:19on manifeste pas pour nommer un premier ministre ?
02:15:21Vous savez Emmanuel Bompard et la France insoumise
02:15:23dès le milieu du mois d'août
02:15:25ont demandé, ont proposé, ont laissé
02:15:27en tout cas esquissé la menace
02:15:29d'une motion de destitution
02:15:31vous savez ce fameux article 68 de la Constitution
02:15:33qui permet de destituer un président de la République
02:15:35ils nous ont fait croire, ils ont fait croire
02:15:37à leurs électeurs qu'ils pouvaient
02:15:39potentiellement dissoudre
02:15:41enfin destituer le président de la République
02:15:43on sait qu'ils n'ont aucune chance de faire ça
02:15:45déjà pour dépasser le bureau de l'Assemblée nationale
02:15:47il faudrait avoir la majorité
02:15:49c'est pas le cas
02:15:51ensuite il faudrait avoir 617 parlementaires
02:15:53sur 925
02:15:55les insoumis qui ne sont dans cette optique-là
02:15:57à part Sandrine Rousseau soutenus par personne
02:15:59ou du Nouveau Front Populaire n'en ont que 70
02:16:01ils ont zéro sénateur
02:16:03donc vous voyez très bien que c'est pas possible
02:16:05donc ils utilisent cette carte de la motion de destitution
02:16:07qui n'a aucune chance d'aboutir
02:16:09c'est la rue et ni la Constitution
02:16:11ni la rue n'obligent le président de la République
02:16:13à nommer un Premier ministre de gauche
02:16:158h43
02:16:17je voulais qu'on retourne à Mougins
02:16:19où se trouve notre envoyé spécial
02:16:21Corentin Alonso dans une quinzaine de minutes
02:16:23va débuter une cérémonie
02:16:25d'hommage à Éric Comines
02:16:27ce gendarme de 54 ans, père de famille
02:16:29père de deux enfants
02:16:31qui a été tué par un délinquant de la route
02:16:33multirécidiviste
02:16:35on est en direct
02:16:37avec vous Corentin Alonso
02:16:39il y a déjà du monde
02:16:43oui Romain il y a déjà du monde
02:16:45comme vous pouvez voir derrière moi
02:16:47une dizaine de personnes est déjà présente sur les lieux
02:16:49et de l'autre côté
02:16:51il y a toute la police municipale de Mougins
02:16:53qui est arrivée
02:16:55plus des motards de la police municipale
02:16:57du Canet
02:16:59on voit aussi des bénévoles de la sécurité
02:17:01civile de Mougins
02:17:03qui sont venus faire le déplacement
02:17:05la cérémonie démarrera par une montée des drapeaux
02:17:07qui seront ensuite mis en berne
02:17:09une revue des troupes par le maire
02:17:11puis une allocution
02:17:13et enfin une minute de silence
02:17:15et la cérémonie se conclura
02:17:17par une marseillaise
02:17:19merci beaucoup Corentin
02:17:21on voit des gendarmes
02:17:23et puis des policiers municipaux
02:17:25vous me dites si je me trompe Corentin
02:17:27mais c'est devant
02:17:29le commissariat de la police municipale
02:17:31que vous trouvez
02:17:33que cet hommage est rendu
02:17:37exactement
02:17:39l'hommage à l'adjudant Eric Comine
02:17:41est rendu devant la police
02:17:43municipale de Mougins
02:17:45alors ici c'est un peu particulier
02:17:47dans les Alpes-Maritimes il y a
02:17:49plusieurs zones, Cannes est dans la zone
02:17:51gendarmerie et dans la zone police
02:17:53ce qui explique un peu la présence
02:17:55de toutes ces forces de l'ordre
02:17:57voilà Corentin Alonso en direct
02:17:59avec Olivier Gangloff
02:18:01et pour les images
02:18:03un hommage va être rendu à Eric Comine
02:18:05c'est important d'être là
02:18:07bien sûr
02:18:09deux agressions d'agents pénitentiaires en moins d'une heure
02:18:11à la prison de Bordeaux-Gradignan
02:18:13ça s'est passé lundi Marine
02:18:15le personnel a été roué de coups par des détenus
02:18:17l'un des prisonniers refusait une fouille
02:18:19le second ne souhaitait pas retourner dans sa cellule
02:18:21les précisions de Briac Japiot
02:18:23deux agressions en moins d'une heure
02:18:25la première a eu lieu dans la structure
02:18:27d'accompagnement vers la sortie
02:18:29un endroit censé préparer les détenus
02:18:31à réintégrer la société
02:18:33le surveillant chargé des extractions
02:18:35a été frappé au visage lors d'une fouille
02:18:3740 minutes plus tard
02:18:39une nouvelle altercation éclate
02:18:41un autre détenu refusant de regagner sa cellule
02:18:43s'en prend à un second surveillant
02:18:45le détenu lui assène plusieurs
02:18:47coups de genoux à la tête
02:18:49le détenu avait décidé d'en découdre
02:18:51coûte que coûte
02:18:53donc à peine un de mes collègues
02:18:55a voulu lui saisir le bras
02:18:57pour le reconduire
02:18:59sur la détention classique
02:19:01il l'a attrapé
02:19:03puis il lui a asséné plusieurs coups de poing au visage
02:19:05un problème dû en grande partie ici
02:19:07à la surpopulation carcérale
02:19:09on a ce qu'on appelle des matelas au sol
02:19:11ça veut dire des cellules
02:19:13où on met des détenus par trois
02:19:15dans une cellule de 9m2
02:19:17actuellement
02:19:19sur l'ensemble
02:19:21de la prison de Bordeaux
02:19:23on est à 1060 détenus
02:19:25633 places
02:19:27pour rappel, le 20 mai dernier
02:19:29un nouveau bâtiment pénitentiaire
02:19:31de 600 places avait vu le jour
02:19:55les jeux paralympiques commencent
02:19:57aujourd'hui ce matin
02:19:59vous nous dites que c'est bien plus
02:20:01qu'une simple compétition sportive
02:20:03c'est un bel exemple de résilience
02:20:05de résilience au pluriel
02:20:07avec un S
02:20:09déjà pour commencer
02:20:11on peut dire que
02:20:13c'est jeux paralympiques
02:20:15j'en profite d'ailleurs pour dire que paralympique
02:20:17ça n'a rien à voir avec paralysé
02:20:19ou paraplégique
02:20:21non para ça veut dire à côté de
02:20:23en parallèle
02:20:25et en fait ils sont arrivés
02:20:27après les jeux olympiques
02:20:29ils ont été créés en parallèle
02:20:31des jeux
02:20:33c'est déjà
02:20:35ça permet une réflexion
02:20:37sur la manière dont notre société
02:20:39perçoit le handicap
02:20:41après ça permet de réfléchir sur l'inclusion
02:20:43des handicapés
02:20:45dans la société
02:20:47ça permet aussi de réfléchir sur l'accessibilité
02:20:49on en a beaucoup parlé aux infrastructures
02:20:51j'espère que les réflexions vont continuer d'ailleurs
02:20:53ça permet tout ça
02:20:55rappelons tout de même que
02:20:57chaque athlète
02:20:59représente une histoire
02:21:01unique
02:21:03de courage face à l'adversité
02:21:05face à la difficulté
02:21:07face aux obstacles
02:21:09et ça nous permet aussi peut-être
02:21:11d'amener une réflexion
02:21:13sur la réalité des limites
02:21:15moi quand je les vois certains
02:21:17je me dis mais c'est pas possible ils ont dépassé les limites
02:21:19est-ce que finalement
02:21:21les limites ne sont pas qu'une illusion
02:21:23on peut se demander
02:21:25c'est vrai qu'on a l'impression qu'il y a un dépassement de soi
02:21:27des choses qu'on imagine n'est même pas possibles
02:21:29tout à coup elles deviennent possibles
02:21:31mais revenons aux résiliences
02:21:33j'ai dit plusieurs résiliences parce qu'en fait
02:21:35elles sont toutes entremêlées
02:21:37mais juste pour un peu les séparer
02:21:39je vous en ai mis trois principales
02:21:41je répète elles sont toutes mêlées
02:21:43ça va commencer par une résilience mentale
02:21:45il faut arriver
02:21:47il y a certains handicaps
02:21:49qui sont de naissance
02:21:51mais il y en a beaucoup qui font suite à un accident
02:21:53ou à une maladie
02:21:55donc il faut déjà accepter
02:21:57cette nouvelle réalité
02:21:59accepter
02:22:01un changement de son schéma corporel
02:22:03par exemple quand vous avez un membre en moins
02:22:05ou une déficience
02:22:07l'acceptation c'est très important
02:22:09c'est pas évident c'est une vraie résilience
02:22:11que d'accepter ce nouveau corps
02:22:13c'est une renaissance
02:22:15c'est un nouveau soi qu'il faut accepter
02:22:17non seulement il faut l'accepter
02:22:19pour soi, enfin soi-même
02:22:21mais il faut aussi accepter
02:22:23le regard des autres
02:22:25accepter les proches
02:22:27comment ils
02:22:29vous perçoivent aussi
02:22:31parce que c'est très difficile pour la personne
02:22:33mais c'est très difficile aussi pour les proches
02:22:35mais il faut accepter parfois le jugement aussi
02:22:37de la société
02:22:39c'est un vrai travail, une vraie résilience
02:22:41ça c'est la résilience morale
02:22:43elle est toujours partout
02:22:45après il y a la résilience physique
02:22:47vous imaginez un petit peu
02:22:49tout ce que ça peut représenter
02:22:51comme travail, comme souffrance
02:22:53comme fatigue
02:22:55c'est réapprendre tout à coup
02:22:57à bouger, à marcher
02:22:59à surmonter la douleur, c'est une vraie discipline
02:23:01c'est un vrai dépassement de soi
02:23:03c'est quelque chose de terrible
02:23:05on a des personnes comme ça
02:23:07qui sont là et qui doivent
02:23:09quand je dis quotidien c'est pas au quotidien
02:23:11c'est 24h sur 24
02:23:13il faut se dépasser
02:23:15en permanence
02:23:17vous vous rendez compte quand on les voit
02:23:19courir, sauter
02:23:21avec une prothèse, nager avec un seul bras
02:23:23des handicaps visuels
02:23:25faire ce qu'on appelle le goalball
02:23:27c'est un jeu de ballon
02:23:29avec un grelot dans le ballon pour l'entendre ou le sessifoot
02:23:31je rappelle qu'il y a quand même
02:23:33quelques disciplines paralympiques
02:23:35qui cumulent 3 handicaps
02:23:37handicap physique, handicap intellectuel
02:23:39handicap et déficience visuelle
02:23:41donc il y a cette résilience physique
02:23:43et il y a aussi une résilience
02:23:45collective, tout ça
02:23:47ça ne se fait pas seul, ça se fait
02:23:49avec les proches, avec la famille
02:23:51avec les entraîneurs, avec les équipes médicales
02:23:53et on le voit bien
02:23:55et d'ailleurs la réussite
02:23:57après le triomphe, ça se célèbre
02:23:59ensemble, ce n'est jamais la réussite
02:24:01d'une personne, c'est la réussite
02:24:03de tout un entourage
02:24:05c'est une réussite totalement collective
02:24:07donc voilà, je voulais vous parler de cette résilience
02:24:09ce serait bien que ces
02:24:11athlètes deviennent
02:24:13de modèles pour certains, pourquoi pas pour
02:24:15certains hommes politiques d'ailleurs
02:24:17ce serait peut-être
02:24:19une bonne leçon en tout cas
02:24:21il y en a un qui témoignait avant qui disait
02:24:23j'espère qu'on se fera chambrer comme les autres
02:24:25parce que ce qui est important aussi c'est qu'on sera traités
02:24:27comme tout le monde, quand on est différent
02:24:29il n'y a rien de pire que
02:24:31une espèce de petit sirop
02:24:33tout doux
02:24:35et dans la façon de parler
02:24:37comme c'était des enfants
02:24:39et dans les façons de
02:24:41le regarder, de le chambrer, comme vous dites
02:24:43j'espère qu'on se fera
02:24:45traiter comme tout le monde
02:24:47surtout en une seconde et demie
02:24:49amis parisiens, amis d'Ile-de-France
02:24:51allez les voir acheter des billets
02:24:53ce sera formidable, en tout cas
02:24:55ce sera un plaisir d'y assister, les encourager
02:24:57une très belle leçon de vie et de dépassement
02:24:59de soi
02:25:019h moins 10, merci beaucoup Brigitte Millot
02:25:03dans un instant c'est l'heure des pros, avec Pascal Pro
02:25:05et tous ses invités et nous on se retrouve
02:25:07demain matin avec toute l'équipe
02:25:09belle journée à vous demain

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