• il y a 3 mois
JEUX PARALYMPIQUES - PTWC 1-2, SL5, F51… Pour les jeux paralympiques, les acronymes sont nombreux. Ils permettent d’apporter de l’équité dans chaque discipline. Un nageur sans bras ni jambes serait naturellement désavantagé par rapport à un concurrent qui en possède. Pour régler cela, une classification a été établie pour chaque sport.

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Transcription
00:00Oh là là, je comprends rien à toutes ces catégories !
00:02Ah bon ? Attends, bouge pas, je vais t'expliquer.
00:06Lorsque vous allez sur la billetterie des Jeux paralympiques,
00:08vous avez sûrement vu des acronymes un peu partout.
00:11PTS2 en triathlon, SL4 en badminton, difficile de s'y retrouver.
00:15Mais en réalité, ce n'est pas si compliqué.
00:17Tous ces sigles ont une bonne raison d'exister, il s'agit de catégories.
00:20Elles permettent aux athlètes ayant des handicaps similaires de s'affronter entre eux.
00:24Autrement, une course de natation avec une personne amputée d'un an,
00:27et une autre des quatre membres, ça ne serait pas très équitable.
00:30Une classification a donc été faite estimant l'impact de chaque handicap
00:34dans la performance des athlètes.
00:36Grosso modo, elle repose sur deux éléments.
00:38Une lettre, un nombre.
00:40La lettre fait référence au sport en question.
00:42S pour swimming, PT pour paratriathlon, ou encore T pour track.
00:46Le nombre, lui, donne une indication sur le degré de handicap.
00:49Plus il est grand, plus le handicap est léger.
00:51D'accord, mais en athlétisme, les nombres vont jusqu'à 63,
00:54et en badminton, on a SL, WH, SU. Pourquoi ?
00:57Eh bien, dans certains sports comme en athlétisme, il y a deux chiffres.
01:00Celui des dizaines représente le type de handicap, et l'unité son degré.
01:04Ainsi, les épreuves du 100 mètres T31 jusqu'à T38 regroupent les handicaps moteurs cérébraux.
01:0931 correspond au handicap le plus faible, et 38 le plus fort.
01:12C'est pour cette raison que sur certaines épreuves, il y a plusieurs médaillés d'or.
01:16Sur le 100 mètres, par exemple, il y en a plus d'une trentaine, hommes et femmes confondus.
01:20Pour ce qui est des lettres, rien de bien compliqué non plus.
01:22Elles précisent simplement comment est pratiqué le sport.
01:25En natation, le B signifie brasse, le M, multinage.
01:28En badminton, les différentes lettres signifient comment l'athlète pratique le sport,
01:32debout ou encore en fauteuil roulant.
01:34Pour le vélo, c'est même encore plus simple.
01:36Il n'y a que quatre catégories qui correspondent au type de vélo utilisé.
01:40Solo, handbike, tandem ou encore tricycle.
01:43Pour pas mal d'autres sports, il n'y a que deux catégories.
01:45C'est le cas aussi pour le sport d'épreuve.
01:47Pour pas mal d'autres sports, il n'y a que deux catégories.
01:49C'est le cas au taekwondo, en escrime-fauteuil ou encore au judo.
01:53Tiens, pour le judo justement, les deux catégories sont malvoyants et nonvoyants.
01:57Ils sont ensuite répartis dans les différentes classes de poids.
02:00Ce n'est pas le seul sport qui met l'accent sur le handicap visuel.
02:03C'est le cas aussi du sessi-foot ou encore du goalball.
02:06Et pour ceux qui se demandent ce que c'est, ça ressemble à ça.
02:13Pour les autres sports collectifs comme le rugby et le basket-fauteuil,
02:16on mélange les handicaps physiques.
02:17Il n'y a pas de catégorie mais un système de points.
02:19Un chiffre est attribué à chaque athlète correspondant au degré de handicap.
02:23Et le total de l'équipe ne doit pas excéder un certain montant.
02:26C'est ce qui permet d'avoir une certaine équité.
02:28Au volleyball assis, c'est le même principe.
02:30Il y a deux catégories de joueurs et on ne peut pas avoir plus d'un VS2 sur le terrain.
02:34Si vous voulez plus de renseignements, n'hésitez pas à aller sur le site de Paris 2024.
02:38Il fournit un guide détaillé pour chaque sport.

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