CGTN Europe interviewed Dr. Rodney Rohde, Regents' Professor and Chair of Medical Laboratory Science at Texas State University
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00:00Le Docteur Rodney Rode est professeur de médecine médicale et laboratoire à l'Université de Texas.
00:07Avec l'événement actuel qui se déroule actuellement en 2024,
00:11qui suit la déclaration de 2022 avec l'impact venant d'Afrique,
00:17je crois, comme beaucoup de professionnels dans ce domaine,
00:20que ce n'est pas quelque chose qui va causer une nouvelle pandémie
00:24ou quelque chose qui va ĂȘtre diffusĂ© par l'aĂ©rosol, comme on l'a fait avec la COVID.
00:28Donc, je veux dire, nous devons ĂȘtre assez inquiets pour regarder tout cela mondialement,
00:31nous devons communiquer, nous devons ĂȘtre transparents
00:34concernant les chiffres de cas, oĂč ils sont trouvĂ©s, est-ce qu'ils mutent,
00:39toutes les choses que vous voyez dans les nouvelles.
00:41Mais à l'extérieur de l'Afrique en ce moment,
00:43je ne pense pas qu'on est au niveau oĂč nous devons ĂȘtre sĂ©rieusement inquiets.
00:47Vous avez mentionné la COVID.
00:49Avez-nous appris les leçons de la COVID
00:52ou nous voyons les mĂȘmes erreurs rĂ©pĂ©tĂ©es si vite?
00:56Il y a des leçons que je pense que nous avons apprises,
00:59mais nous pouvons certainement continuer Ă faire mieux.
01:01Probablement la plus grande leçon que je continue à parler,
01:04que ce soit l'impact, la COVID, l'influenza,
01:07ce que soit la chose actuelle du jour,
01:11c'est que le gouvernement, la santé,
01:14et ceux qui travaillent dans ces domaines doivent ĂȘtre absolument transparents
01:19et ĂȘtre aussi prĂ©cis que possible quand nous parlons au public.
01:23Je pense qu'il y a des erreurs qui ont été faites,
01:25des erreurs qui ont été faites à l'ùge de la COVID.
01:27Et ce que le public doit rappeler,
01:29de l'autre cÎté de cela,
01:31c'est que c'est parfois un virus ou un pathogĂšne nouveau
01:35que nous apprenons en temps réel.
01:38Je pense que c'est deux façons.
01:40Nous devons ĂȘtre aussi honnĂȘtes que possible.
01:44Avec l'impact, c'est une situation un peu différente
01:47parce que c'est un virus de DNA,
01:49c'est un peu plus stable,
01:52mais nous avons des vaccins,
01:54nous avons des traitements,
01:56nous avons les tests en place.
01:58Nous n'avons pas ça avec la COVID,
02:00donc je pense que c'est une situation différente
02:02avec un peu plus de préparation.
02:05Pourquoi est-ce que ce virus est en train de muter plus vite
02:08que nous l'avions peut-ĂȘtre espĂ©rĂ©?
02:12Vous savez, la plupart du public, j'espĂšre,
02:15a entendu qu'il y a vraiment quelques clés,
02:18et les clés sont juste des types,
02:20en langue normale, des types de ce virus de l'impact.
02:23Et celui-ci s'appelle Clade 1B.
02:26Et ce qui se passe, c'est que nous voyons,
02:28juste pour ĂȘtre un peu technique,
02:30nous voyons une mutation particuliĂšre
02:34connue comme ApoBEC3,
02:37donc je vais juste mentionner ça.
02:39C'est une adaptation en humains.
02:41Donc, avec ce Clade 1B particulier,
02:43nous le voyons bouger un peu plus vite
02:46qu'une mutation,
02:48et c'est ce qui conduit Ă l'Ă©volution virale.
02:50Donc c'est la piÚce que j'ai mentionnée tout à l'heure.
02:52Nous avons absolument besoin d'ĂȘtre au-dessus de tout ça,
02:55en tant que scientifiques, en tant que experts en soins de santé publique,
02:58pour toujours regarder ces événements de mutation
03:01et voir ce qui se passe.
03:03Parce que si ça devient tout d'un coup plus rapide,
03:06et nous voyons plus de cas dans les enfants,
03:09et plus de cas apparaissent,
03:11surtout dans le Congo, dans la DNC,
03:14alors nous devons ĂȘtre au-dessus de tout ça,
03:16et nous devons ĂȘtre prĂȘts Ă le rĂ©soudre en matiĂšre de thĂ©rapie,
03:18de traitement, de surveillance,
03:20et de toutes ces autres choses que nous parlons constamment.