Exactement un mois après l’incendie, le président de la Collectivité territoriale de Guyane et la maire de Cayenne se sont rendus sur le Mont Baduel. Sur place, la désolation.
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00:00Il était important qu'un mois après l'incendie, que je revienne sur place avec les équipes
00:13accompagnées de ma mineure de l'avenue Cayenne pour nous rendre compte de la situation parce
00:16qu'il nous a été dit que certaines personnes tentaient de se reloger sur le site, donc
00:21on est venu au périmètre contrôle, mais les services m'ont rassuré, ils m'ont dit
00:24qu'il y a une brigade de l'ACTG qui passe régulièrement, donc de ce point de vue,
00:28il n'y a pas de danger particulier.
00:32Il ne faut pas que ça pose problème, justement pour cette raison-là, nous allons continuer
00:37l'opération que nous avons déjà entamée depuis quelques temps pour inciter les gens
00:40à partir.
00:41S'il faut utiliser le concours de la force publique, on le fera, mais vous savez qu'en
00:45même temps, il y a beaucoup d'humanité dans notre fonctionnement et c'est la raison pour
00:48laquelle j'ai encore écrit au Président de la République pour lui demander de déclencher
00:52ce plan hors sec hébergement, il faut absolument que la nation et que l'Union européenne
00:57viennent au secours de la Guyane pour pouvoir héberger ces personnes dans des conditions
01:01différentes, donc il va falloir simplement assurer une bonne coordination de nos travaux
01:05pour que la partie qui est encore habitée puisse être évacuée, de sorte que ça permette
01:09à l'ACTG d'engager le plus rapidement possible les travaux d'aménagement de ce site.
01:19Les gens devront quitter le gymnase Kataïe au plus tard le 1er septembre, c'est un délai
01:24qui est extrêmement court parce qu'on aura besoin du gymnase pour les activités d'éducation
01:28physique et sportive des élèves, mais on est face à une situation humanitaire tellement
01:32grave, tellement profonde qu'il n'est pas question qu'on les fasse sortir comme ça par la force.