• il y a 3 mois
Pino zoome chaque matin sur une année et les moments marquants de celles-ci.

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Transcription
00:00Zoom c'est...Zoom c'est...1989 !
00:07Alors, sois sympa, branche-moi sur une Séga.
00:10Et je danse, danse, danse, oui je danse, oui je danse...
00:14Tous les matins après 8h30, on voyage dans le temps avec Puno.
00:17On vient de s'arrêter en 1989 et on écoute le son de 1989.
00:22Love Amour.
00:23Exactement, et je danse.
00:24Et en 1989, on écoutait le sosie de Vincent Lagaffe.
00:27C'est juste une maladie.
00:31Mec, je ne pouvais pas filer le colis, c'est Vincent Lagaffe.
00:35Ah, j'ai trouvé qu'il y avait un truc, ouais.
00:37Mais je vois ce que tu veux dire.
00:38Oh, merde.
00:40Super titre, hein ?
00:41Ouais.
00:42Another day in paradise.
00:44Ça n'a rien à voir avec le lavabo, quoi.
00:46Non, c'est une autre culture, effectivement.
00:47Et en 1989, Canal+, dépassait la barre des 3 millions d'abonnés.
00:51Et tiens, justement, on parle beaucoup aujourd'hui de Dazn't et du prix de l'abonnement.
00:54Et à votre avis, pour s'abonner à Canal+, il fallait débourser combien à l'époque, en euros ?
00:58Ah, en euros ? Ben, 15 euros ?
00:59Non.
01:00Non, c'était moins cher que ça ?
01:01Ah non, c'était beaucoup plus cher.
01:0280 euros ?
01:03Plus.
01:04200 euros ?
01:05Non, 110 euros.
01:06Voilà, 720 francs à l'époque, plus 500 francs pour acheter le décodeur.
01:10Voilà, donc ça faisait cher, l'addition.
01:12Donc, il y en a qui fabriquaient eux-mêmes leur décodeur, à l'époque.
01:15Je veux dire que, de toute façon, quand quelqu'un où t'habitais avait, au début de Canal+, le décodeur, c'était un anti.
01:21C'est-à-dire que, je me souviens, mes parents, ils jugeaient.
01:24Ben, socialement, t'étais quelqu'un.
01:26C'est notable ou médecin.
01:28Evidemment.
01:29Imagine, quand t'as la possibilité de foutre autant d'argent.
01:31Et aujourd'hui, on paye Netflix, on paye tous les trucs.
01:33Etc.
01:34En 89, Mimi Mathie voulait rêver.
01:44Ouais, elle demande un petit peu de temps.
01:45C'est bien ça ?
01:46Ouais, ben ouais.
01:47Au démarrage des Jeux Paralympiques, on avance.
01:49Bien joué, mon Antoine.
01:52Allez, en 89, carton pour le film Indiana Jones et la dernière croisade avec Harrison Ford dans le premier rôle.
01:57Et justement, Steven Spielberg et Georges Lucas se sont inspirés d'un acteur français pour imaginer ce rôle.
02:02Quel est cet acteur, à votre avis ?
02:04Yves Montand ?
02:05Non, pas Yves Montand.
02:06C'est un vieil acteur ?
02:08Ouais, c'est un vieil acteur.
02:09C'est un vieil acteur ?
02:10Iconique, malheureusement décédé aujourd'hui.
02:11Alain Delon ?
02:12Non, pas Alain Delon, son concurrent à peu près.
02:13Jean-Paul Belmondo ?
02:14Exactement.
02:15Ah mais oui, c'est vrai, c'était par rapport à l'homme de Rio.
02:17Ils se sont dit qu'il était incroyable ce rôle et ils ont imaginé Harrison Ford dans un peu le même style que Jean-Paul Belmondo.
02:22Ils nous doivent tous les Américains.
02:24La dernière croisade, si vous n'avez pas vu ce film, c'est le meilleur de tous les Indiana Jones.
02:28Moi, je n'en ai pas vu.
02:30Ah bah, t'es viré.
02:31Allez, merci, au revoir.
02:33Ne dis pas ça comme ça.
02:34J'ai vu tous les Pataya, par contre.
02:38En 89, on écoutait les BTS de l'époque.
02:40En vrai, c'est un des tout premiers boys band, c'est un groupe qui s'appelait les Musclés.
02:49Et en fait, ils chantaient dans une émission présentée par une femme qui s'appelait Dorothée.
02:53C'était le rendez-vous des enfants à l'époque, le mercredi.
02:56Oui, oui, c'était le passage obligatoire.
02:59Des moustachus, pas très vegan, c'était un petit peu l'esprit du truc à l'époque.
03:02Et en 89, une célèbre console était lancée, laquelle à votre avis ?
03:05La Sega.
03:06Exactement, la Sega Megadrive, pardon.
03:09Vous vous souvenez du premier jeu dessus ?
03:11Non.
03:12Les Fighters ?
03:13Sonic.
03:14Putain, bravo, t'es calé.
03:15Bah, je suis vieux.
03:16Il devait concurrencer Mario, qui était sorti sur Nintendo.
03:18Voilà, donc ça a été lancé au Japon et puis c'est arrivé en France.
03:21Et il y avait un slogan de pub à l'époque qui faisait
03:23« Sega, c'est plus fort que toi ».
03:25Et on était comme ça, en disant voilà.
03:27Et le même pote à moi avait et Canal+, et la Sega.
03:32Mais quel bourgeois, celui-ci.
03:34Je peux te dire, mes parents ne disaient pas bonjour quand ils se croisaient dans la rue.
03:36Ils disaient, regarde, gosse de riche.