L'annonce de liste des Bleus et la conférence de Didier Deschamps en replay I EDF 2024

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Didier Deschamps a dévoilé ce jeudi 29 août à 14h00 la liste des joueurs retenus pour les matches de l'équipe de France dans la Ligue des Nations 2024-2025. Les Bleus débuteront la compétition face à l'Italie (vendredi 6 septembre au Parc des Princes à Paris, 20h45) et la Belgique (lundi 9 septembre au Groupama Stadium à Décines, 20h45). Revivez le direct de cette annonce de liste, suivie de la conférence du sélectionneur.

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Transcript
00:00Alors, liste des 23 joueurs pour les deux matchs qui nous attendent, France-Italie et France-Belgique.
00:08Gardien de but, Alphonse Areola, Mike Meignan, Brice Samba.
00:16Défenseur, Jonathan Kloss, Wesley Fofana, Théo Hernandez, Ibrahima Konate,
00:28Jules Koundé, Ferland Mendy, William Saliba, Dayot Upamecano.
00:38Milieu de terrain, Youssouf Fofana, N'Golo Kanté, Manu Koné, Aurélien Chouamini, Juan Zahir Emery.
00:54Attaquants, Bradley Barcola, Ousmane Dembélé, Antoine Griezmann, Randall Colomoni,
01:07Kylian Mbappé, Michael Bolize, Marcus Thuram.
01:18On reprend nos habitudes, vous me faites signe, votre prénom, votre nom, le nom de votre média, et vous posez votre question à Didier.
01:30Bonjour Didier. Bonjour.
01:32D'abord, est-ce que vous avez la forme ? Est-ce que les vacances se sont bien passées pour vous ?
01:35Et puis surtout, question très précise sur la liste, Michael le disait, on l'a vu lors des Jeux Olympiques, et pourquoi vous l'appelez aujourd'hui ?
01:44Merci de prendre mes nouvelles. Oui, oui, ça va. Je vais bien, je vais très bien.
01:49J'ai passé un bon été en regardant les Jeux Olympiques, notamment, foot et autres, qui ont été une très belle réussite.
02:00Et on part sur un nouveau cycle avec ces matches de Nations League.
02:07Michael, oui, a fait de très belles choses avec la sélection olympique de Thierry Henry.
02:16Il en avait fait déjà avant, même s'il avait eu quelques blessures, malheureusement.
02:22Mais là, il change évidemment de catégorie aussi, avec son transfert au Bayern de Munich.
02:31C'était un élément important pour Thierry. Il aurait pu être avec nous aussi, comme d'autres d'ailleurs.
02:41Dans les discussions qu'on a pu avoir avec Thierry, de pouvoir avoir Michael avec lui, c'était important.
02:53Il l'a prouvé sur le terrain, donc c'est assez logiquement qu'il vient avec nous.
02:59En plus, il est très attaché à l'équipe de France, avec des choix importants à faire pour lui.
03:07Mais ce n'est pas pour ça que je le sélectionne. C'est surtout le fait que c'est quelqu'un qui a un bagage élargi.
03:16Et de part ce qu'il fait, ça demandera confirmation. Il y aura des étapes à franchir, mais potentiellement, il a beaucoup de qualité.
03:25Bonjour, Philippe Sanforge pour RTL. On va rester quelques instants sur Michael Olizé.
03:37Vous disiez à l'instant, on en a discuté avec Thierry Henry, c'est-à-dire que s'il n'avait pas eu les Jeux, il aurait été à l'Euro et il aurait fait du bien.
03:46Et puis sur son positionnement, vous disiez qu'il a un bagage élargi. C'est vrai qu'on voit qu'il peut évoluer à plusieurs postes différents.
03:54Est-ce que l'idée, c'est de le tester aussi à droite, meneur de jeu, ou est-ce que dans un premier temps, on va le contenir ?
04:01Il a plusieurs options, donc il est capable de jouer à plusieurs postes, même s'il a forcément lui aussi certaines préférences.
04:11Mais de par son potentiel, sur le front de l'attaque, il peut évoluer à plusieurs postes différents, tout dépend des systèmes, des animations.
04:23Et je viens de le dire, il aurait pu. Après, il y en a d'autres qui étaient avec moi à l'Euro au moment où j'ai fait la liste et qui étaient censés pouvoir faire les Jeux derrière.
04:37Et vous savez, on ne peut pas faire encore un retour en arrière. Après, les décisions, c'est les clubs et le fait que Thierry et son staff ont été obligés de modifier certaines choses.
04:52Mais entre moi quand j'ai fait ma liste et tout ce qui s'est passé après, ce n'est pas forcément tout ce qui était prévu qui a pu se faire ou se réaliser.
05:03Il y a eu 7 euros, vous avez eu le temps de digérer, de faire un bilan. A froid, comment vous jugez cette compétition ? Qu'est-ce qui vous a plu ? Qu'est-ce qui vous a déplu ? Et sur quels aspects vous attendez l'amélioration ?
05:18Oui, évidemment que c'est important et je le fais toujours. Après chaque compétition, quel que soit le résultat, il y a besoin déjà de récupérer, d'avoir l'analyse la plus lucide possible sur ce qui a été, ce qui n'a pas été.
05:38Même si on a toujours tendance à parler de ce qui n'a pas été. On atteint un stade de demi-finale, on ne va pas dire qu'on va s'en contenter parce qu'il y avait la déception et il y avait une dernière mâche importante.
05:56On ne l'a pas franchi. A chaque compétition et dans celle-là, il y a des problématiques à régler, surtout avant, pendant, avec des joueurs blessés. On peut toujours mieux faire, mais avec les données que l'on avait et malheureusement ce problème d'inefficacité,
06:23certainement de niveau de forme sur le plan offensif de plusieurs joueurs qui forcément nous ont limité, même si on a réussi à être dangereux, mais on aurait pu l'être beaucoup plus efficace bien évidemment.
06:42Mais ça nous a limité. Évidemment, la solidité défensive est importante. Ce n'est pas la chose que beaucoup de personnes avaient en tête avant l'Euro. C'était même une grande inquiétude. Là, on l'a eu et de l'autre côté, malheureusement, il n'y a pas eu le même répondant.
07:02Après, chacun aura sa propre analyse. On va rentrer dans tous les détails de chaque match, les matchs de poule, le troisième match, les adversaires qu'on a eus. Malgré toutes les difficultés que l'on a pu rencontrer, il y a 20 équipes qui sont rentrées avant nous.
07:30Je sais que l'exigence est là, l'attente est là aussi, la déception a été là. On va se contenter, même si on est encore une fois demi-finalistes. Mais pour espérer plus, avec ce déficit offensif, c'était difficile, voire très difficile, c'est-à-dire impossible.
07:59Les choses.
08:30Le regard sur l'Italie, de par la compétition, ils se sont arrêtés prématurément aussi. Après, je n'ai pas eu à regarder de près leurs matchs du fait qu'on ne pouvait pas les rencontrer. Je ne vais pas me permettre de parler d'un adversaire, même si j'ai vu leurs matchs depuis.
08:52On va continuer par rapport au fait qu'on les rencontre, même s'il y aura des changements certainement aussi du côté de l'Italie. Ça reste de toute façon une des grandes nations qui a aussi rencontré certaines difficultés.
09:14Le fait de jouer l'Italie, c'est toujours le voisin de mon passé italien. La seule chose que j'ai vue, malheureusement, j'en ai parlé à Luciano Spalletti, mais il n'a pas voulu me faire plaisir et jouer le match qu'on a joué. Ça aurait été bien de le jouer à Turin plutôt qu'à Milan, mais bon, on ira à Milan quand même.
09:39Sur Benjamin, il n'y a rien de définitif, de radical. Je serai amené, à travers les rassemblements que nous aurons jusqu'à la fin de l'année 2024, à pouvoir changer, oxygéner un petit peu. Après, tout dépendra des uns et des autres.
10:05Il a un rendement, même s'il n'a pas joué le premier match de championnat, il a joué le deuxième avec son club, l'Inter de Milan. C'est vrai qu'il y a de la concurrence aussi, mais c'est le moment aussi, même s'il y a toujours l'obligation de résultats, de voir des joueurs par rapport à l'objectif numéro un qui sera la qualification pour la Coupe du Monde.
10:31Et d'autant plus, je rajouterai que le fait d'avoir des doubles matchs avec seulement trois jours, même si ça va à l'encontre de l'expression collective, je serai amené forcément à répartir le temps de jeu sur tous les joueurs sélectionnés.
10:47Encore un peu plus là en septembre, parce que le championnat a commencé une semaine plus tard. Là, les rendez-vous sont une semaine plus tôt, donc forcément il y a des joueurs qui n'ont pratiquement pas fait de prépa, peu de matchs. C'est valable sans doute pour tous les internationaux et ceux qui ont fini tard dans les compétitions.
11:10La gestion du temps de jeu va être importante, encore plus du fait d'avoir que trois jours entre les deux matchs.
11:40Est-ce que c'est lié à ce que tu as vu pendant l'Euro ou le début de saison qui ne te convient pas ? Est-ce que tu es inquiet de voir qu'il n'y a pas de club encore ?
11:50Il y a encore du temps, un petit peu, pas beaucoup, parce qu'il y a des deadline qui approchent, mais le plus tôt sera le mieux puisqu'il n'est pas en activité. Après, il y a le fait qu'il soit libre, il peut s'engager à tout moment. Il a des sollicitations, j'ai échangé avec lui, il aura un choix à faire.
12:14Depuis qu'il a arrêté avec nous le 9 juillet, même si c'est un professionnel, il s'entretient, mais il ne fait pas de séance collective, pas de match. J'espère que d'ici le prochain rassemblement, il y aura un point de chute.
12:32Après, que ça concerne Benjamin Kinsley, j'aurais pu en avoir d'autres aussi, c'est ponctuel. Il n'y a pas de position radicale. Aujourd'hui, on se retrouve avec des milieux de terrain pas mal absents, forcément.
12:54Avec Adri Kama, qui est blessé, ça peut arriver des fois. Ça permettra de voir, de brasser un peu plus, d'avoir un peu plus de joueurs, même si c'est important d'avoir un noyau dur.
13:10Cette Ligue des Nations doit servir à ça, avant de se projeter sur l'objectif numéro un, qui sera la qualification pour la Coupe du Monde.
13:25Vous avez dit de brasser, de voir des nouveaux joueurs, notamment Manu Koné. Qu'est-ce qui vous a plu chez lui ? Quelle qualité retenez-vous dans son jeu ?
13:39On le suit depuis un bon moment aussi, avant qu'il soit avec Titi, à travers ce qu'il fait avec son club. La capacité qu'il a dans le volume, l'agressivité, l'utilisation du ballon aussi.
13:59Ça fait partie des joueurs qui seront amenés peut-être à changer de club, comme d'autres, d'ici vendredi. A chaque fois, de toute façon, à partir du moment où ils sont appelés et ils ont un temps de jeu quel qu'il soit,
14:16il faut faire le maximum pour être performant, parce que la concurrence est importante à tous les postes.
14:26Le Real Madrid aurait aimé mettre Kylian Mbappé au repos cet été, un peu à l'image de Rudiger avec l'Allemagne. Est-ce que vous en avez parlé avec Kylian et comment vous le trouvez en ce début de saison où il n'a pas encore été décisif avec son nouveau club ?
14:48Je ne sais pas d'où vous tenez vos infos. Je ne peux pas vous infirmer, vous confirmer. J'ai parlé avec Kylian, bien évidemment. Après, je ne sais pas. Conditionnel, vous pouvez en mettre tellement de choses.
15:02Ce que je peux dire, c'est qu'il y a toujours ce problème de calendrier. Ça ne va pas en s'arrangeant, bien évidemment, avec une nouvelle formule de Champions League, là avec une grande compétition.
15:17Les vacances, ce qu'elles ont été, les phases de préparation pratiquement inexistantes. C'est valable pour beaucoup de joueurs. Les périodes de pause, c'est compliqué.
15:32Comme vous le savez, avec une partie plage internationale début juin et puis après la Coupe du monde des clubs. La saison va être très très longue. Les entraîneurs en club sont obligés aussi de gérer les joueurs.
15:54Moi, je le ferai aussi en étant à l'écoute par rapport à la situation des uns et des autres. La deuxième question, c'était ?
16:05Comment vous le trouvez, tout simplement, depuis le début de saison avec son nouveau club ?
16:08Écoutez, il n'a fait que trois matchs. C'est un nouveau club. Il a marqué. Après, il est dans un, évidemment, avec des joueurs différents, une organisation peut-être différente.
16:19Ça ne se fait pas, même si ce sont des grands joueurs autour de lui. Il y a forcément des automatismes à trouver. Ça ne se fait pas comme ça en claquant des doigts.
16:31Mais lui, il se sent bien. Je l'ai vu plutôt en jambes, avec du jus. Évidemment que Kylian a toujours marqué des buts et il en marquera encore beaucoup.
16:48Évidemment que là-bas, il y a une exigence qui est encore plus élevée. Mais voilà, il sait pourquoi. C'est son choix. Il a tout pour que ça se passe bien et même très bien.
17:01Vous évoquez tout à l'heure un bilan nécessaire après une grande compétition. A titre personnel, qu'est-ce que vous allez modifier ? Est-ce que vous allez modifier une méthodologie, une structuration d'entraînement ? Est-ce que vous allez renforcer votre staff ?
17:24Quel bilan, d'un point de vue personnel, vous avez fait de cette compétition ? Qu'est-ce que vous avez raté et qu'est-ce que vous allez modifier de ce point de vue-là ? Merci.
17:31J'ai toujours fait après les grandes compétitions. C'est pour ça que quand on m'a posé la question juste après l'élimination en demi-finale, déjà ce n'est pas à moi de répondre. Et puis, je ne peux pas y répondre.
17:45De toute façon, j'avais un contrat. Mais même en ayant un contrat, j'ai besoin de faire le point par rapport à ce que je ressens et par rapport aux données de la compétition.
17:58Je n'ai pas changé pour changer non plus. Parce que certes, on n'a pas été champion d'Europe, on n'a pas été finaliste. Mais bon, malgré tout, il ne faut pas oublier que c'est la cinquième demi-finale.
18:11Donc, ce n'est peut-être pas assez pour vous, pour certains. Mais il y a des choses qu'on continuera de faire parce qu'on pense que ce sont des choses importantes.
18:26Je ne peux pas vous donner de détails particuliers, de pouvoir modifier d'autres choses. On ne fait pas des QOP collés d'un stage à l'autre.
18:38Après, sur le staff, j'ai des gens que je connais qui sont compétents et qui m'ont donné totale satisfaction. Et de par les résultats que l'équipe de France a obtenus, voilà.
18:54Même si, ponctuellement, je peux être amené à modifier. Mais aujourd'hui, je n'ai pas de raison de le faire par rapport à ce que je recherche et par rapport à l'objectif qui est le mien et celui de l'équipe de France.
19:11Bonjour Didier. Ici Henri Gnassien, Canal+. C'est un peu dans le prolongement de la question du Go.
19:16Bonjour.
19:17Cinq champions du monde, si je ne m'abuse dans cette liste. Une moyenne d'âge qui doit être très très faible. Je n'ai pas eu le temps de compter sur vous.
19:26Elle est basse, comme elle était très basse à l'Euro aussi. Il ne faut pas l'oublier, même s'il y a du talent. Mais c'est une équipe qui est très jeune.
19:32Vous avez parlé d'oxygénation. Est-ce que vous avez senti un petit peu que ça s'essoufflait, entre guillemets, dans le groupe France ?
19:40Et est-ce que vous avez, entre guillemets, comme vous avez parlé de nouvelles herbes, besoin justement, toujours dans cette idée-là, d'insuffler quelque chose de nouveau avec des jeunes joueurs, avec un nouveau, entre guillemets, projet ?
19:51C'est un nouvel objectif. Après, comme à chaque compétition, et même avant, je l'ai toujours fait, sans se projeter sur le long terme. Mais de pouvoir anticiper, comme c'était le cas avant la Coupe du Monde au Qatar, je l'ai toujours fait comme ça.
20:10Après, c'est les événements qui font le niveau des uns et des autres. Mais on ne peut pas revenir sur ce qui a été fait, qui est bien, mal ou pas assez. Chacun aura son propre jugement. Là, on part sur un nouveau cycle.
20:25Mais ce qui ne veut pas dire forcément... Mais après chaque compétition, il y en a qui peuvent décider d'arrêter. Mais il y en a qui s'arrêteront. Peut-être pas aujourd'hui, peut-être demain. Voilà, c'est le lot.
20:39Parce que quand vous prenez, même en l'espace de deux ans, d'un championnat d'Europe à une Coupe du Monde, dans la liste de 23 ou élargie à 26, si vous avez la moitié, c'est déjà bien.
20:53Ça veut dire que deux ans au très haut niveau, ce n'est pas long en temps. Mais pour le très haut niveau, il peut se passer beaucoup de choses. Je le répète, je n'ai pas de position ferme et définitive aujourd'hui.
21:11Il y en a qui prendront le bon train. Forcément, s'il y en a qui prennent, ça va au détriment d'autres. Mais on est toujours à l'éveil pour regarder un nombre de joueurs relativement important qui peuvent à tout moment nous rejoindre.
21:42Rebonjour, Dizier. Par rapport au résultat, votre bilan est plus que favorable. Vous le rappeliez, les demi-finales, les titres...
21:51C'est vous qui le dites, oui.
21:52C'est vrai, quand même. Mais il y a eu encore, durant cette compétition, quelques débats sur le jeu de l'équipe de France. Est-ce que c'est quelque chose qui vous a touché ? Est-ce que c'est quelque chose que vous comprenez ? Comment vous avez vécu ces épisodes-là ? Merci.
22:07Il y a toujours eu des débats sur différents sujets assez rapidement. Je ne sais pas, ça fait partie du métier. Ce n'est pas ça qui est important pour moi. C'est la réflexion, l'analyse que je peux avoir avec mon staff.
22:24Après, chacun est libre de dire, d'écrire ce qu'il a envie de par son propre ressenti. C'est juste, ce n'est pas juste. Il y en a pour tout. Ce n'est pas ça qui va influencer quoi que ce soit.
22:37Mais évidemment qu'au-delà de la performance, d'être en demi-finale, je ne suis pas aveugle. Evidemment que je sais bien que, de par ce que j'ai dit déjà au départ, qu'on soit capable de faire plus, oui.
22:55Est-ce qu'on en avait les moyens sur le moment ? Je ne pense pas malheureusement qu'il nous a amené à avoir des contenus par moment plus petits par rapport à ce qu'on est capable de faire, même s'il n'y a pas de restrictions.
23:15Je me rappelle, même si je sais qu'il me l'a posé, sur le fait des latéraux. Aujourd'hui, votre analyse sur Julio Conde, ce n'est pas la même que celle avant l'euro, non ? Ce qui prouve bien que, voilà, est-ce que c'est un arrière latéral de qualité ?
23:37C'est un profil peut-être différent de Théo Orlandez ou de Jonathan Kloss. Il y a le potentiel, ce qu'ils sont capables de faire ou pas faire. Même si la compétition, les compétitions, c'est un peu le révélateur sur le potentiel du moment.
24:05On a tout fait en termes d'état d'esprit, d'engagement, de détermination. On a passé plus de 40 jours ensemble en étant à 25 joueurs.
24:21Je ne sais pas. A la limite, ça ne m'intéresse pas de savoir ce qui peut être dit ou écrit. Je sais ce qui se passe en interne. J'ai suffisamment d'oreilles et des yeux dans le dos. Il peut y avoir des recadrages à un moment, ponctuellement, des joueurs déçus.
24:39C'est tout à fait normal. Déjà, quand on était 23, il y avait un certain nombre de joueurs qui ne jouaient pas. Là, il y en a un peu plus, ce qui était lié aussi à ce troisième match qui m'a mené à avoir beaucoup de réflexions.
24:53Et quand ce troisième match, comme d'ailleurs la plupart des équipes, mis à part le Portugal et l'Espagne qui étaient sûrs d'être qualifiés premiers, tous les autres, il y a un intérêt à avoir la meilleure place et il n'y a pas eu beaucoup de changements.
25:11Donc, ça a mené forcément à un nombre de joueurs un peu plus important qui n'ont pas eu de temps de jeu. Dans l'application, dans les séances qu'il y a eu, le suivi athlétique avec les données, la notion de groupe, c'est toujours une aventure humaine.
25:32Il peut y avoir, par moment, comme dans tous les groupes, des petites contrariétés ou quoi que ce soit, mais sur le plan humain, ça a été une très belle aventure aussi, qui est liée forcément aux résultats sportifs, mais évidemment avec un peu plus de joueurs qui n'ont pas eu de temps de jeu.
25:58Bonjour Didier. Par rapport au bilan, j'imagine que tu as aussi parlé au cours de l'été ou ces dernières semaines avec certains joueurs de l'équipe de France. Est-ce que tu es revenu avec Antoine Griezmann sur son euro raté ? Et qu'est-ce que tu penses de son début de saison avec l'Atletico ? Est-ce qu'il te rassure par ce qu'il montre avec son club depuis deux ou trois semaines ?
26:21Vous savez, Antoine, je le connais depuis bien longtemps. Il y a eu des périodes très difficiles pour lui. Vous ne vous en rappelez peut-être pas. Lui, il s'en rappelle. C'était compliqué, notamment en club. Il venait en équipe de France où c'était une bouffée d'oxygène. Il a eu une fin de saison difficile avec son club, oui. Il n'était pas au mieux avec nous, bien évidemment.
26:47Après, il a eu les vacances, la prépa qu'il a pu avoir. Il reprend de tôt. Il y a aussi des températures très élevées en Espagne. Evidemment, il repart lui aussi sur une nouvelle saison. Il a réussi à marquer un but surcoufrant, comme vous avez dû le savoir ou le voir.
27:11Le temps de jeu est beaucoup réparti là-bas aussi parce qu'il y a un effectif important et parce que c'est dur pour les joueurs d'être en capacité. En plus, la spécificité, c'est que l'Espagne a une semaine à trois matchs entre hier, aujourd'hui et ce week-end.
27:33En ayant eu un décalage d'une semaine, les organismes... Ce n'est pas que Antoine. Je ne pense pas qu'il y ait beaucoup d'organismes qui ne sont pas prêts à pouvoir enchaîner comme ça. Mais je connais Antoine avec sa capacité qu'il a. Il n'a pas toujours eu des moments positifs. Il en a eu beaucoup quand même.
27:58Lui aussi, malheureusement, il n'était pas au mieux. Ce qui a mené, il n'y a pas que lui, je pourrais en citer d'autres, au fait que sur le plan offensif, on était diminués et donc ça a été plus compliqué.
28:23Bonjour Didier. Thomas Desannes, Le Figaro. Une petite question sur le poste d'avant-centre à votre gauche.
28:30Ah pardon, je ne vous voyais pas là-bas.
28:32Petite question sur le poste d'avant-centre. Olivier Giroud n'a pas été sélectionné.
28:37On a arrêté sa carrière.
28:39Bien sûr.
28:40Pas sélectionné, c'est différent. Il a pris sa retraite au cas où, si vous n'êtes pas au courant.
28:45Si, si, bien sûr.
28:46Ah bon, ça va alors.
28:47Vous avez pris les mêmes joueurs capables de jouer à ce poste d'avant-centre. J'ai deux questions en une.
28:53La première, c'est est-ce que vous envisagez toujours Kylian Mbappé comme un numéro neuf, plutôt mobile ?
28:58Ou est-ce que vous avez aussi songé à sélectionner d'autres avant-centres, par exemple Jean-Philippe Mateta ?
29:05Ce n'est pas le cas aujourd'hui. Je considère que ces joueurs-là étaient déjà là et avaient la capacité à donner des options différentes, des profils différents.
29:20Après, Kylian a une position aujourd'hui dans son club qui est proche de celle qu'il avait avec le PSG, où il est plus dans l'axe, avec beaucoup de liberté.
29:29Il peut avoir des associations différentes. Voilà, c'est le rôle d'avant-centre aujourd'hui.
29:37Il y a peut-être moins de profils comme Olivier, de joueurs de pivot.
29:45Il y en a encore, mais ce n'est pas forcément systématique, et même dans les grandes équipes.
29:53J'ai bien subi ce qu'a fait Mateta avec les Olympiques. C'est très bien.
30:01Mais les joueurs qui étaient là, même s'ils n'ont pas eu le meilleur rendement, je ne vais pas dire Kolo, parce que Kolo était plutôt dans le positif.
30:13Marcus, qui sortait d'une grande saison avec l'Inter, lui aussi était moins bien par rapport à ce qu'il a fait durant la saison.
30:24Mais ce n'est pas pour autant que je vais revenir en arrière par rapport à ce qu'il est capable de faire.
30:30Ce sont des étapes aussi à franchir. Olivier Giroud, vous ne vous rappelez peut-être pas, mais aujourd'hui, magnifique, étant mieux pour lui.
30:39Je suis vraiment content pour lui. Pas qu'il ait arrêté, mais même si l'âge est là, il vit une autre aventure.
30:45Dans les stades, il était applaudi, mais on a été champions du monde.
30:49Je lui ai rappelé au cas où, mais il n'avait pas oublié. C'est toujours plus agréable d'avoir des compliments.
30:55Mais bon, je pense que s'il y en a un qui a eu beaucoup de critiques et parfois injustes, ça ne se fait pas comme ci comme ça.
31:06Il y a des étapes. Comme ce sont des jeunes joueurs, je parlais de Marcus en négatif, mais le positif, c'est que parce qu'il a franchi un palier de nouveau à l'Inter,
31:17il en aura d'autres à franchir, comme la plupart des joueurs.
31:21Ça demande toujours confirmation, avec évidemment des objectifs de plus en plus élevés.
31:30La confiance, c'est important pour moi. Les joueurs le savent bien.
31:35Après, c'est à moi et à mon staff d'évaluer par rapport à la concurrence.
31:41Mais ce n'est pas parce que ça ne va pas au moment que je vais renoncer aussi, sauf si je ne vais pas m'entêter de cette nature-là par la concurrence.
31:55Mais je fais en sorte de les accompagner en sachant qu'à tout moment, il peut y avoir des joueurs qui sont moins bien.
32:03Avant l'Euro, il s'est évidemment que Dayot Pamekano était aussi en difficulté.
32:10Ibu Konate aussi. Ça s'est mieux passé pour Dayot que pour Ibu, même s'il était avec nous.
32:18Aujourd'hui, les reprises sont ce qu'elles sont. Il n'y a pas beaucoup de matchs.
32:21Et puis en octobre, en novembre, ça peut être d'autres qui sont moins bien, eux individuellement ou par rapport aux résultats de leur club.
32:31Mais ce n'est pas, de par une image du moment, changer une position sur du moyen terme.
32:39Après, si ça perdure, là oui, mais ce suivi-là, il est très important pour mon staff et pour moi.
32:51On a beaucoup suivi le parcours de Barcola ces derniers temps, notamment en début de saison, avec son apport notamment sur le collectif au Paris Saint-Germain.
33:04Deux matchs, c'est beaucoup, mais c'est très bien.
33:07De très beaux matchs. Est-ce que vous voulez confirmer qu'il a tout à fait le potentiel pour être un titulaire indiscutable en équipe de France ?
33:17Il l'a été. Indiscutable, après vous mettez le terme que vous voulez, mais il a commencé des matchs à l'Euro.
33:26Même s'il est jeune, il a cette capacité, il a un potentiel qui est énorme.
33:31Lui aussi, il aura des étapes à franchir, mais quand je le prends à l'Euro, c'est très bien qu'il est censé nous apporter.
33:42Il nous a apporté, même en étant jeune, donc c'est une expérience supplémentaire.
33:46Là, il va voir la saison avec son club, bien évidemment, et puis avec nous aussi, avoir de la continuité.
33:55Et à lui de tout faire pour aller dans ce sens, titulaire ou pas, mais surtout être décisif, parce qu'il est capable de l'être.
34:07A travers ce qu'il fait, pour faire marquer et pour marquer.
34:12Il avait ces qualités-là, à lui de les maintenir et de les développer.
34:19On vous remercie et on vous dit à lundi.

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