Aurélie Laroussie : «On a l'impression aujourd'hui qu'un policier ou un gendarmé de tué, c'est les risques des métiers et que c'est comme ça»
Aurélie Laroussie, présidente de l'association Femme des forces de l'ordre en colère : «On a l'impression aujourd'hui qu'un policier ou un gendarmé de tué, c'est les risques des métiers et que c'est comme ça».
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00:00Déjà de la solidarité, déjà évidemment de la solidarité. Toutes les épouses se sont vraiment
00:09retrouvées dans ces termes, dans ces mots forts. Alors nous c'est vrai qu'on n'a jamais employé
00:16avec mon association le terme la France a tué mon mari, mais le terme est vraiment bien trouvé.
00:21Qu'enfin, elle a parlé avec le cœur, avec tout l'amour qu'elle peut porter à son mari,
00:26avec la colère évidemment, mais on la comprend parce que nous ça fait des années qu'on alerte,
00:31ça fait des années qu'on crie, qu'on hurle, qu'on a beaucoup trop de veuves et d'orphelins
00:38parmi nous. Et ouais, ces mots nous ont toutes vraiment pris au trip, vraiment. Il n'y a pas
00:44d'autre mot, ça nous a pris au trip. Quand elle dit la France a tué mon mari,
00:49elle veut dire le laxisme a tué mon mari. Mais elle en tient raison, c'est un laxisme
00:56constant dans ce pays, c'est la culture de l'excuse, il ne faut pas taper trop fort,
01:02il faut chercher toujours des excuses à ces gens-là, mais les excuses, elle tue aujourd'hui,
01:07elle fait encore des orphelins, elle fait encore des veuves, elle en deuil des familles complètes,
01:12parce que voilà, les gens ont tendance à voir le gendarme ou le policier, mais c'était un fils,
01:17elle l'a dit, c'était un frère, c'était un ami. Et on a l'impression aujourd'hui qu'un policier
01:25ou un gendarme de tuer, en gros, on va vous dire que c'est les risques du métier. Et que oui,
01:31c'est comme ça, c'est comme ça. Il y a une partie de la gauche qui le pense.