Revue de Presse du 2 Septembre 2024 avec Fabrice Nguema
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00:00Un revue de presse à la une de votre revue de presse, la loi Diomaïe Fay et Beno qui dit non, en tout cas en commission des lois de l'Assemblée Nationale.
00:11Le barou d'honneur de Beno Bokyakar en commission en attendant bien sûr la séance plénière prévue tout à l'heure à l'Assemblée Nationale.
00:19Pour le journal du quotidien, ce n'est ni plus ni moins qu'un tir de barrage de Beno Bokyakar, tir destiné à dire non au coup l'œuvre plénière décisive.
00:29Donc aujourd'hui, ça passe ou ça casse, alerte du coup sur ça.
00:32Revers samedi, déconvenu aujourd'hui, le journal Les Échos qui se projette pense que la majorité va confirmer son vote en commission.
00:40Donc le journal compare cela à une entrée salée en attendant un plat de résistance pimentée.
00:47Et pour s'assurer de la prouesse, les députés de Beno étaient en séminaire hier pour discuter de la stratégie à adopter aujourd'hui.
00:55En tout cas, l'Obs rappelle que c'est la première fois qu'un projet de loi constitutionnelle est rejeté en commission en jeu d'une plénière.
01:03Beno veut s'assurer de toutes ses voix aujourd'hui à l'Assemblée pour imposer son dictat.
01:08Note encore la publication.
01:11Le journal relève que le duo Yehui-Wallou devrait être le conduit aujourd'hui.
01:17Les non-alignés devraient s'aligner sur Yehui-Askami.
01:20Quoi qu'il en soit, c'est le premier grand test du nouveau régime.
01:25Car la plénière s'annonce, Horty nous dit, inquiète.
01:29Si chacun gardait bien ses chèvres, la loi ne passera pas à soutien du doigt de anciens parlementaires.
01:36L'APR appelle en tout cas un large front pour faire face, je cite, au pouvoir en place.
01:42Mais rien n'est gagné d'avance, avertit Vox Pop.
01:45Lui, ça pourrait être la plénière de tous les coups politiques.
01:48Le journal de se demander alors si le gouvernement va retirer le projet de loi ou forcer le barrage.
01:54Les impasses politiques et les issues juridiques explorées par Maïssa Babou dans le même journal.
02:00Il est exceptionnel, dit-il, ce qui se passe.
02:02Rejet n'a qu'une valeur platonique.
02:04La plénière conserve toute la souveraineté des délibérations.
02:08En décidant de poursuivre la procédure législative, le gouvernement se livre sans contexte, selon lui, à la vindicte parlementaire.
02:16A défaut d'une solution politique, le gouvernement a la liberté de trouver les issues juridiques.
02:21Il peut prendre l'initiative de retirer le texte.
02:24Cette hypothèse, donc, ouvrirait la voie à la dissolution apaisée de l'Assemblée nationale en mi-septembre.
02:33Sans cohésir ses requêtes sur Israël, en marge d'une manifestation de ce qui est aux peuples palestiniens à Dakar,
02:41le premier ministre, donc, prend une politique d'isolement de l'État hébreu et dénonce l'ONU.
02:47Dans le journal Busby le jour, il dit que l'Afrique du Sud a fait ce qu'auraient pu faire tous les musulmans,
02:53à Pika, l'Arabie saoudite et au Qatar.
02:56Au lieu de faire bloc derrière la Palestine, les pays arabes continuent, ou plutôt organisent, des coupes du monde et financent des banques de juifs.
03:04Dit encore Ousmane Sonko au titre de Lasse, Sonko prend l'isolement, donc, de l'État hébreu.
03:12Le commentateur du quotidien écrit à ce sujet qu'au Moyen-Orient, les relations et les alliances juives sur la proximité
03:20ont soutenu son frère avant son voisin et son voisin avant l'étranger.
03:25Pendant des décennies, rappelle la publication, il était naturel de voir les Arabes et les musulmans faire un fond commun contre Israël et ses alliés occidentaux.
03:33On était toujours convaincu que quelle que soit la force des armes des infidèles, entre guillemets, bien sûr,
03:40le nombre ferait que les musulmans du monde tous unis viendraient à bout du sionisme.
03:45Ça, c'était vrai quand tous étaient pauvres.
03:48Maintenant, il y a les Arabes pauvres et les Arabes riches, les musulmans pauvres et les autres.
03:54Qu'est-ce qui unit aujourd'hui un habitant de Sanaa à celui d'Abu Dhabi et Sainte-Roche?
03:59La publication, peut-être que notre premier ministre, Ousmane Sonko, pourra nous expliquer.
04:04Énonce textuellement le confrère.
04:08Le journal Réunis, qui revient sur les meutres au Sénégal, 16 meutres en tout en deux mois,
04:13le ministre de l'Intérieur promet en tout cas le renforcement des forces de défense et des sécurités sur le terrain.
04:19Pour enquête Jean-Baptistine, le ministre de l'Intérieur monte au créneau.
04:23Le Sénégal en alerte orange.
04:26C'est au sujet, bien sûr, de la recrudescence des cas des meutres.
04:30Suite Quotidien écrit que la semaine écoulée a été horrible et douloureuse pour les populations avec des meutres notés à Dakar et dans d'autres localités du pays.
04:40Le double assassinat du danseur Aziz Dabala, retrouvé égorgé dans sa chambre trois jours après,
04:46et de son colocataire Wally, le dimanche 24 août dernier, a été le point d'orgue presque partout, mais particulièrement dans l'agglomération dakaroise.
04:55Les mises à mort violentes se succèdent, installant la psychose d'une insécurité galopante.
05:02Le journal a fait un dossier pour vous et tente d'expliquer les facteurs influents, une situation qui préoccupe.
05:10Mais Dr Pascal Houyan de l'UGB, il est sociologue, il dit, nous pouvons nous préparer à être dans une situation d'insécurité au rythme de la fréquence élevée des morts violentes.
05:21Le Sénégal a un état d'insécurité réelle, selon le sociologue.
05:25Pour l'enseignant-chercheur, nous pouvons nous préparer donc à être dans cette situation.
05:30Il est aussi revenu dans cet entretien qu'il a accordé au journal sur les causes qui peuvent pousser à commettre ces meurtres très violents.
05:37Mais le Sénégal passe encore dans un état d'urgence, fait-il encore remarquer.
05:44Et puis, en première page du journal, enquête Coopération Afrique-Chine, le dossier du jour du journal, l'empire du milieu, terre d'opportunités pour les entrepreneurs africains, c'est à lire à la page 6 du journal.