David Guyon et Florian Philippot.

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00:00Bonjour Maître David Guyon, je suis ravi de vous accueillir pour la première fois sur ma chaîne pour un entretien.
00:07On va beaucoup parler de liberté, de liberté d'expression, de la folie actuelle sur les JO, on va bien sûr en parler.
00:14Vous êtes en première ligne et puis on va revenir un petit peu aussi sur le Covid et les suites, parce qu'il se passe beaucoup de choses.
00:20Je suis ravi de vous avoir, cher David, cher Maître.
00:25Est-ce que vous pouvez d'abord, beaucoup vous connaissent parce qu'on vous a vu vous battre,
00:28notamment pendant le Covid et puis actuellement sur les mesures JO, mais on va y revenir.
00:32Mais d'abord, pour ceux qui ne vous connaîtraient pas encore, est-ce que vous pouvez rapidement vous présenter ?
00:36Vous êtes avocat.
00:37Oui, bonjour Florian, merci beaucoup de votre invitation.
00:40Je suis très heureux également d'intervenir sur votre chaîne puisqu'on a des sujets en commun.
00:46D'ailleurs, c'est à l'occasion du recours contre le pass JO qu'on a échangé une première fois ensemble et j'en suis ravi.
00:53Pour ceux qui ne me connaissent pas, je suis Maître David Guyon, je suis au barreau de Montpellier
00:57et depuis un peu plus de quatre ans, j'oeuvre pour la défense de nos libertés fondamentales.
01:02Libertés fondamentales qui sont devenues des libertés facultatives,
01:06des variables d'ajustement pour une politique de plus en plus autoritaire
01:11et qui a pour objectif, il faut le dire, de détruire nos libertés fondamentales
01:16afin de nous imposer une nouvelle société, une société de contrôle généralisé
01:22dont les passes constituent une première étape.
01:27C'est ça, je vois que sur Twitter, vous avez écrit la société QR codisée,
01:33ce qui nous parle bien puisque c'est un combat qu'on mène aussi.
01:37Mais d'abord, avant de parler des passes et tout le reste,
01:40une petite réaction à chaud au moment où on enregistre,
01:43on vient d'apprendre que l'Arkom ne reconduisait pas la chaîne de télévision C8,
01:47qui est la première chaîne en termes d'audience de la TNT,
01:50qui est un gros morceau, 5 ou 6ème chaîne de France,
01:52n'aura pas son créneau, sa fréquence en 2025, donc c'est la disparition de C8.
01:57Également Energy 12, mais je pense que C8 c'est plus marquant,
02:00et l'Arkom annonce déjà que ce sera remplacé par West France TV.
02:06Un mot là-dessus, c'est hallucinant, qu'est-ce que vous en pensez de cette affaire ?
02:10Quoi qu'on pense de C8, on sent que c'est Hanouna qui est visé,
02:13on va tout de suite dire les choses, mais quoi qu'on pense d'Hanouna et de C8,
02:16c'est quand même le pluralisme qui est attaqué, la liberté d'expression,
02:19très violemment.
02:21C'est un message contre la liberté d'expression qui est adressé.
02:25La liberté d'expression, ce n'est pas uniquement d'écouter des personnes
02:29qui sont d'accord avec vous.
02:31Ce n'est pas uniquement d'être autour d'une table et de discuter
02:35qu'avec des personnes qui sont du même avis.
02:37Je sais que c'est quelque chose auquel on a un peu échappé
02:39pendant la crise sanitaire, puisque quels que soient les médias,
02:42tous étaient à peu près unanimes sur la gestion de la crise,
02:45et d'ailleurs la présidente de BFM de l'époque indiquait
02:49qu'il ne fallait pas aller à l'encontre de la parole gouvernementale.
02:52C'est quand même très éloigné de la mission du journaliste
02:55qui est de rapporter les faits, rien que les faits et que les faits.
02:58Aujourd'hui, effectivement, C8 représente un courant de pensée,
03:02qu'on l'accepte ou qu'on ne l'accepte pas,
03:04et le principe de la liberté d'expression, c'est de protéger,
03:07y compris les courants de pensée qui sont minoritaires,
03:11choquants, voire extrêmement ennuyants.
03:15Évidemment que C8 est protégé par la liberté d'expression
03:19et que l'ARCOM, cette autorité de régulation qui est chargée de distribuer
03:23les canaux permettant la diffusion des chaînes de télévision,
03:27porte une atteinte à cette liberté d'expression.
03:31On n'est pas dans le détail du dossier,
03:33on a vu passer un certain nombre d'informations,
03:35évidemment qu'il y a certainement des éléments
03:37auxquels nous n'avons pas connaissance aujourd'hui,
03:39et qui ne nous permettront pas de rentrer dans le détail de ce dossier.
03:43Mais quoi qu'il en soit, c'est évidemment une atteinte à la liberté d'expression,
03:47et la première chose que je ferais si demain j'étais l'avocat de C8,
03:51c'est référer suspension et recours en annulation.
03:53– C'est ça, des petits points là-dessus,
03:57qu'est-ce qu'ils peuvent faire concrètement ?
03:59Ils peuvent faire un référé suspension, ils peuvent saisir le Conseil d'État ?
04:02– Tout à fait, c'est la saisie du Conseil d'État,
04:04puisque l'ARCOM, la seule juridiction qui juge les décisions de l'ARCOM,
04:08c'est le Conseil d'État, donc c'est directement la plus haute juridiction française,
04:11on n'est pas obligé de passer devant les autres tribunaux,
04:13et le Conseil d'État, on le sait,
04:17a récemment rendu une décision en matière de pluralisme des médias,
04:21où elle indiquait justement qu'il fallait qu'autour de la table,
04:24on prenne en compte l'ensemble des courants de pensée et des courants politiques,
04:29à la fois des animateurs, des chroniqueurs, des invités,
04:32ou de toutes les personnes qui intervenaient sur le plateau.
04:34Bon, plutôt une conception large du pluralisme des médias.
04:38Je vois mal aujourd'hui, compte tenu de cette jurisprudence récente de février 2024,
04:42sur laquelle j'étais intervenu sur ma chaîne YouTube,
04:45je vois mal le Conseil d'État qui irait dans le sens de l'ARCOM.
04:49Donc, à mon sens, l'annulation est assez évidente,
04:52mais comme l'annulation va intervenir dans un an, un an et demi,
04:55et que 2025, c'est dans quatre mois, enfin dans cinq mois,
04:58évidemment qu'entre-temps, il faut faire un référé,
05:00pour obtenir à bref délai, une décision qui va permettre de suspendre
05:05la non-attribution de ces canaux directement à C8 et NRJ12.
05:09Je pense que c'est ce qui va se faire dans les prochains jours,
05:12évidemment, parce que c'est la mort annoncée de ces chaînes autrement.
05:15Alors oui, mais sauf que la chose est bien faite,
05:18parce que l'ARCOM a motivé sa décision, je pense,
05:21là, il n'y a pas de motivation, mais on a vu les auditions,
05:23par les sanctions qui ont été assez nombreuses,
05:25contre l'émission en particulier de TPMP de Cyril Hanouna,
05:29sauf qu'on a l'impression que c'est bien fait,
05:31c'est-à-dire qu'on crée un dossier pendant des années,
05:34on accumule des sanctions qui sont objectivement plus ou moins justifiées,
05:38parce qu'on rappelle quand même que des chaînes…
05:41Alors c'est un autre dossier, mais Sud Radio a été condamné
05:44plusieurs fois pour avoir donné la parole, par exemple,
05:46au professeur Perron, sans contradiction,
05:49alors qu'en face, vous aviez parfois Karine Lacombe,
05:51qui disait l'inverse, sans contradiction non plus,
05:53sur SCI, ce n'était pas condamné.
05:55Donc on voit que les sanctions, c'est un peu la géométrie de l'arrière,
05:57mais ça permet d'alourdir un dossier, le jour où ça se retrouve
06:00devant le Conseil d'État.
06:01Et donc, est-ce que la chose n'est pas bien faite ?
06:03Et je voudrais quand même, vous parlez du pluralisme à raison,
06:05je voudrais quand même signaler que c'est une des seules émissions
06:07qui a donné la parole, encore récemment,
06:09à des victimes d'effets secondaires.
06:11Il y a eu celle de Pascal Praud, il me semble, et c'est tout.
06:14Et celle de Cyril Hanouna, plusieurs fois.
06:16Est-ce que c'est aussi ça, à votre avis, que paye cette chaîne ?
06:19Évidemment.
06:21Ils donnent la parole à des opposants politiques.
06:24Aujourd'hui, il n'y a plus d'opposants politiques,
06:25il n'y a que des complotistes.
06:26Ça, c'est très ennuyant.
06:29En tout cas, les vrais opposants sont des complotistes.
06:31Exactement.
06:33Ce qui est quand même, vous voyez, on a changé les mots
06:35à défaut de pouvoir changer les idées.
06:37Critiquer le messager ou critiquer le message,
06:39on n'avait pas besoin de discuter sur le fond,
06:41on pouvait simplement dire que la personne est complètement folle.
06:44Évidemment, ça la décrédibilise et ça permet de ne pas avoir
06:47à discuter des vraies idées, des vrais débats.
06:49C8 et NH12 étaient, malgré tout, les seules chaînes
06:53qui recevaient des personnes qui étaient des opposants
06:57ou des complotistes.
06:59Évidemment qu'avec cette censure, c'est toute une partie
07:02de l'opinion publique qui va disparaître.
07:05Évidemment qu'avec cette décision, il y a une vraie atteinte
07:08à la liberté d'expression.
07:10Et si la liberté d'expression n'est jamais absolue
07:12dans une démocratie, elle peut être réduite et encadrée.
07:14Il n'en devient pas moins que c'est quand même
07:16la mort annoncée de ces chaînes, si jamais elles n'ont pas
07:20de canal de diffusion attribué par l'ARCOM.
07:23Donc, les trois questions qui vont être évaluées
07:25par le Conseil d'État, ça va être les suivantes.
07:27Est-ce qu'il y a des fautes qui existent ?
07:30S'il y a des fautes, quelle est finalement leur gravité ?
07:34Et puis, en dernier lieu, quelle est la proportionnalité
07:37de la sanction ?
07:38Là, la sanction, c'est quand même la mort annoncée
07:41de ces chaînes.
07:42Donc, ça me paraît, à mon sens, déjà quand même disproportionné,
07:44même s'il y a déjà eu certaines sanctions
07:46qui ont été mises en avant.
07:48C'est la destruction totale de la liberté d'expression.
07:50Est-ce qu'au-delà de la destruction de la liberté d'expression,
07:53est-ce que votre avis peut entrer en ligne de compte
07:55dans le raisonnement du Conseil d'État,
07:57le fait qu'on va aussi mettre à la rue…
07:59C'est un modèle économique qui s'effondre.
08:01Il y a quand même une destruction de probablement
08:04plusieurs centaines d'emplois, directs et indirects.
08:06Est-ce que ça s'est pris en compte dans le jugement aussi ?
08:09De toute façon, c'est un des arguments que vous avez évoqués.
08:12C'est les conséquences disproportionnées de cette décision.
08:15Dans les conséquences disproportionnées, on le voit bien,
08:17il y a évidemment des conséquences économiques.
08:20Il y a des conséquences sur le plan politique.
08:23Il y a des conséquences sur le plan démocratique.
08:26Tout ça devra être mis en avant et mis en balance
08:29pour pouvoir justifier ou non de la proportionnalité de la sanction.
08:32Je pense que le débat va porter sur
08:34est-ce que c'est proportionnel ou pas ?
08:36Est-ce qu'on peut condamner à la mort et à la liquidation judiciaire
08:39une chaîne d'information qui aujourd'hui fait quasiment
08:42un taux d'audience qui est totalement démesuré
08:46par rapport aux autres chaînes pour lesquelles il n'y a aucun reproche
08:49puisque quand vous êtes très lisse, très plat,
08:52vous ne provoquez aucune émotion.
08:55C'est un vrai débat qui va se poser et je pense que les enjeux
08:58dépassent le cadre uniquement juridique.
09:01Je pense que C8 est très bien conseillé sur ce sujet-là
09:04et qu'ils font feu de tout bois pour essayer d'éviter
09:07cette mort annoncée par l'art commun.
09:10Oui, tout à fait.
09:12À suivre.
09:13Une fois qu'on avait accepté, pas nous,
09:16certains ont accepté la fermeture de RT France,
09:19on avait annoncé à l'époque que c'était la boîte de Pandore
09:22qui était ouverte, que derrière ils pourraient s'appliquer
09:25à d'autres chaînes, y compris françaises, on y est.
09:28Et puis les réseaux sociaux, bien sûr, qui sont dans le viseur,
09:30notamment avec la réglementation européenne, DSA,
09:33parce que là, ils ne sont pas contrôlés par le pouvoir,
09:35donc par la bien-pensance.
09:37Et ça, je pense que c'est un de vos grands combats,
09:39j'imagine aussi la liberté sur les réseaux sociaux.
09:41Oui, tout à fait.
09:42J'étais avec Arnaud Dimiglio sur ces questions-là,
09:45c'est l'avocat qui accompagne aujourd'hui François,
09:47parce que François, il faut le dire, n'a plus de chaîne YouTube
09:50depuis 2020, donc très tôt, ils ont été censurés,
09:55parce que justement, il donnait beaucoup la parole
09:58à des personnalités politiques et civiles
10:02qui étaient très opposées à la crise sanitaire.
10:05Je sais qu'ils m'ont donné également plusieurs fois la parole.
10:07Moi aussi, d'ailleurs, je les en remercie.
10:09Et ça n'est pas revenu, c'est-à-dire que s'ils créaient une chaîne,
10:12ça ne serait pas viable, YouTube la supprimerait ?
10:15Non, ils sont systématiquement strikés par YouTube,
10:19donc impossibilité absolue pour eux de recréer un réseau,
10:22ce qui quand même, il faut le dire, les prises de revenus
10:25sont limitées, donc c'est une tuerie économique.
10:29On va même aller plus loin, parce que j'en avais parlé
10:31sur ma chaîne avec Arnaud Dimiglio qui était revenu dessus,
10:34il y a une condamnation quand même aux frais irrépétibles,
10:37donc les frais d'avocat de la partie adverse de Google
10:40qui, devant le tribunal de commerce de Paris,
10:42s'élève à plus de 70 000 €.
10:44C'est du jamais vu.
10:45Quand vous êtes condamné à 70 000 € de frais d'avocat
10:47de la partie adverse, le message qui est passé, c'est
10:51« on va vous tuer économiquement si vous continuez là-dessus ».
10:55Donc évidemment, appel a été interjeté.
10:57Je ne sais pas actuellement où ça en est,
10:59j'en ai parlé récemment avec mon confrère Dimiglio,
11:03on aura l'occasion d'en reparler je pense sur ma chaîne,
11:05mais c'est des condamnations, ça n'existe pas.
11:09On ne voit jamais ça en dehors de ce cas particulier de François.
11:13Donc il faudra être vigilant par rapport à ça.
11:16Bien sûr.
11:17Tout notre soutien à Xavier Azalbert, à François, aux équipes,
11:19ils le savent.
11:21Et en tout cas, on va suivre ça également.
11:24Alors on voit accélération des mesures liberticides,
11:26on en arrive au JO.
11:28Alors vous, avec je crois l'Association de Défense des Libertés Fondamentales,
11:33c'est ça, pour le compte de la DLF.
11:37Et nous, les Patriotes avec VIA,
11:39on a fait à peu près le même recours au Conseil d'État
11:43contre le passe-jeu.
11:45Alors nous, le Conseil d'État, une première fois,
11:47nous avait dit qu'il n'y avait pas encore de texte.
11:49Donc on a été patient, on a attendu.
11:50Il y a eu un texte, on l'a attaqué.
11:52Et là, il nous a répondu que non, c'est proportionné,
11:54ne vous inquiétez pas.
11:55Alors qu'on avait démontré que ça n'existait pas en Chine
11:57lorsqu'il y a eu les JO.
11:59Ça n'existait pas au Qatar quand il y a eu la Coupe du Monde,
12:02pays réputé plus autoritaire que la France normalement.
12:05Ils ont fini par se demander.
12:07Et vous, ils vous ont répondu.
12:10Vous avez fait un recours, c'est ça ?
12:12Ils vous ont répondu.
12:14Alors on a fait un recours, on a fait pareil,
12:16un référé et un recours en annulation.
12:18Le référé a été rejeté au motif qu'il y allait y avoir
12:22dans quelques semaines une audience sur le fond.
12:24Bon, bien et pas bien.
12:26Pas bien parce que c'est parce qu'il y a une audience bientôt
12:29qu'il n'y a pas d'urgence.
12:30Et nous, ce qui nous importe, c'est l'urgence
12:32parce qu'il va y avoir des JO.
12:34Mais bien parce qu'il faut quand même le reconnaître,
12:36le Conseil d'État a jugé très, très rapidement.
12:39Avant les JO, il a été capable déjà de nous dire l'état du droit.
12:42Et comme je l'ai expliqué tout à l'heure,
12:44le Conseil d'État, c'est la plus haute juridiction
12:46française administrative.
12:47Donc il n'y a pas d'autre recours derrière
12:49si ce n'est la possibilité de saisir la Cour européenne d'horloge.
12:52J'ai eu l'audience le 11 juillet dernier devant le Conseil d'État.
12:56Et petite révélation, parce que j'ai travaillé sur ce sujet
13:00hier soir un peu tardivement dans la nuit
13:02et ça me fracassait.
13:04Il y a un argument que j'ai soulevé qui était
13:06une évaluation d'impact, une étude d'impact en fait
13:09sur la mise en œuvre d'un outil technologique
13:12qui permet de traiter une multitude de données personnelles.
13:15C'est ce qui se passe lorsque vous devez demander
13:17votre QR code sur le site de la préfecture de Paris.
13:20Vous allez fournir toute une liste de données personnelles
13:22qui sont quand même assez intrusives.
13:23Ça va de votre numéro de téléphone à votre sexe,
13:26en passant par le lieu de votre naissance.
13:29Il y a une série d'informations.
13:31Il faut bien se demander un peu pour quelles raisons
13:33on vous les demande.
13:34Et quoi qu'il en soit, ces données sont récoltées.
13:36Et puis il y a une enquête sur vous,
13:37une enquête de renseignements.
13:39Et il y a une enquête administrative qui est réalisée.
13:41Je pense qu'on aura l'occasion d'en reparler.
13:42Mais effectivement, en fait, on est tous fichés
13:44et on est tous contrôlés.
13:45C'est ça qu'il faut comprendre.
13:46Moi, je ne suis pas inscrit personnellement.
13:48Je ne bouge toujours pas.
13:49Moi non plus, mais malheureusement,
13:51il y a des gens qui n'ont pas le choix.
13:53Les passants, les riverains,
13:55qui restent dans ces zones.
13:57Même les chauffeurs de taxi, les éboueurs, les soignants.
14:00C'est incroyable.
14:01On aura l'occasion de revenir dessus.
14:04Ce petit argument, il est intéressant,
14:06l'évaluation d'impact.
14:07En fait, ce que prévoit le règlement général
14:09de la protection des données,
14:10c'est que vous devez mettre en place
14:12une évaluation d'impact pour déterminer
14:14si on peut faire aussi bien avec moins.
14:16En d'autres termes,
14:17si on est capable d'assurer la sécurité
14:19de la même manière,
14:20mais en récoltant moins de données personnelles,
14:22alors il faut mettre en place cette mesure-là.
14:25Débat hyper intéressant,
14:26puisque le gouvernement,
14:28malgré plus de trois ans de travail
14:30sur la législation PASSE-JO,
14:32n'a pas été capable de réaliser
14:34la moindre étude d'impact.
14:36Ça fait plus de trois ans qu'ils bossent dessus.
14:38Et ça fait plus de trois ans
14:39que les textes ont modifié un petit peu.
14:40On n'entendait pas parler.
14:42Dès que vous remontez un petit peu,
14:43en fait depuis 2017,
14:45les premiers décrets concernant les JO,
14:46c'est 2017.
14:47Donc la législation a évolué tranquillement,
14:49en somma.
14:50On s'en est surtout rendu compte là
14:51ces derniers mois.
14:52Mais en fait, ça fait déjà longtemps
14:54qu'ils sont à l'oeuvre.
14:55Et bien depuis 2017,
14:56il n'y a pas d'étude d'impact
14:57qui a été réalisée.
14:58Et le rapporteur public,
15:00donc ce magistrat
15:01qui est présent à l'audience,
15:02qui va préconiser un avis,
15:03qui ne fait pas partie
15:04de la formation de jugement,
15:06mais qui va dire,
15:07voilà mon avis sur cette position
15:08et qui va argumenter,
15:09nous avait dit,
15:10la RGPD n'est pas applicable.
15:12Le règlement général
15:13de la protection des données
15:14n'est pas applicable.
15:15Vous n'avez pas sauvé le bon argument
15:16parce que le bon argument,
15:17c'est la directive Justice Police.
15:19Alors c'est restreint dans ma tête.
15:20Je me suis dit quand même,
15:21ça me paraît curieux
15:23que deux directives européennes
15:26soient si différentes.
15:27C'est-à-dire une directive
15:28qui soit très protectrice
15:29de nos données personnelles
15:31et puis une directive Justice Police
15:33qui serait beaucoup moins protectrice
15:35alors que ça concerne
15:36à la fois les délinquants,
15:38les personnes qui potentiellement
15:39pourraient commettre une infraction,
15:41donc c'est un peu tout le monde finalement,
15:42les victimes,
15:43mais également les tiers,
15:44c'est-à-dire les témoins,
15:45ceux qui ont été plus ou moins
15:46impliqués dans une profusion pénale.
15:48Donc quand même,
15:49potentiellement tout le monde.
15:50C'est ça que ça veut dire.
15:51Et je me suis dit,
15:52c'est quand même bizarre.
15:53Donc j'ai été regarder
15:54pour cette directive hier soir
15:56et on retrouve à l'article 27
15:57de cette directive
15:58exactement le même dispositif
15:59que dans le règlement général
16:01des protections des données.
16:02Il y a une évaluation d'impact
16:03qui doit être réalisée.
16:05Donc deux solutions,
16:07soit le rapporteur public
16:09n'a pas lu la directive Justice Police
16:11et dans ce cas-là,
16:12c'est ennuyant
16:13parce qu'elle est quand même chargée
16:14de préconiser un avis,
16:16soit il le savait manifestement
16:18et ça va leur permettre
16:19d'échapper à cette question
16:21de l'évaluation d'impact
16:22parce qu'aujourd'hui,
16:23c'était quand même
16:24un des arguments les plus forts
16:25qui aurait dû être soulevé
16:26par l'ACNIL.
16:27Ce n'est pas nous
16:28qui aurions dû le soulever,
16:29c'est l'ACNIL qui aurait dû dire
16:30attention,
16:31vous ne produisez pas
16:32d'évaluation d'impact,
16:33or c'est une obligation.
16:34Donc très ennuyant par rapport à…
16:36C'est ça que vous utilisez
16:37comme argument là.
16:38C'est un des arguments,
16:39bien sûr,
16:40il y avait la liberté de circulation,
16:41le droit à la vie privée,
16:42mais cet argument,
16:43il me paraissait intéressant
16:44parce que soit il y a
16:46une évaluation d'impact,
16:47soit il n'y en a pas.
16:48Et s'il n'y en a pas,
16:49ça veut dire que c'est illégal.
16:50C'est-à-dire que vous devez
16:51lever tout de suite
16:52le pass-geo.
16:53Il n'y a plus de pass-geo
16:54et vous procédez à la destruction
16:55de toutes les données personnelles.
16:56Or, ce n'est pas le cas aujourd'hui.
16:58Et on va aller plus loin,
16:59pareil,
17:00petite révélation d'audience.
17:02On explique qu'il n'y a pas
17:04d'argument juridique
17:07qui justifie la collecte
17:08des données personnelles.
17:09Donc en d'autres termes,
17:10il n'y a pas de texte
17:11et pour autant,
17:12il y a du traitement
17:14de données personnelles
17:15qui est, rappelons-le,
17:16extrêmement encadré.
17:17Par exemple,
17:18en tant que cabinet d'avocat,
17:19je dois avoir
17:20une politique de confidentialité,
17:21je dois expliquer
17:22ce que je fais
17:23avec les données personnelles,
17:24comment je les sécurise,
17:25comment je les traite
17:26et à quel moment je les supprime.
17:27Donc moi,
17:28je peux être condamné
17:29en tant que professionnel
17:30si je ne respecte pas
17:31la réglementation
17:32applicable pour le traitement
17:33des données personnelles.
17:34Et ici,
17:35on a l'État,
17:36notamment la préfecture de Paris,
17:37qui est capable
17:39de collecter
17:40des données personnelles
17:41à très grande échelle
17:42sans aucun fondement juridique.
17:43Et ça ne pose problème
17:44à personne
17:45alors que le Conseil d'État
17:46est finalement
17:47le dernier rempart
17:48à ce qui empêche
17:49une démocratie
17:50de devenir
17:51une république bananière.
17:52Le travail n'est pas fait.
17:55Ça ne le gêne pas,
17:56ça ne gêne pas le Conseil d'État.
17:57Donc on est devenu
17:58une république bananière.
17:59Quand on avait annoncé
18:00pendant le Covid,
18:01vous comme moi
18:02et d'autres,
18:03que ce n'était pas simplement
18:05le Covid,
18:06il y aurait un PAS,
18:07QR code,
18:08une société
18:09devenue très bizarre
18:10et liberticide,
18:11puis ça allait terminer.
18:12On avait annoncé,
18:13attention,
18:14au moindre prétexte,
18:15ça va revenir
18:16sous les formes différentes
18:17à chaque fois,
18:18mais le même principe,
18:19la liberté devient l'exception,
18:20la restriction devient la règle,
18:21le contrôle devient la règle.
18:22C'est ce qui se passe
18:23entre nous.
18:24Et demain,
18:25on peut imaginer
18:26n'importe quel grand autre événement,
18:27on va nous remettre à chaque fois
18:28un PAS.
18:29Et on va nous remettre un PAS
18:30de plus en plus facilement,
18:31je pense,
18:32maintenant.
18:33Et pas qu'à Paris.
18:34Il faut que tous les Français
18:35se sentent concernés
18:36parce que ça concerne tout le monde,
18:37c'est un principe.
18:38Face à cela,
18:39est-ce que vous estimez
18:40que la justice
18:41est au niveau
18:42de la liberté
18:44est au niveau
18:45de la défense de la liberté ?
18:46Je sais,
18:47vous êtes avocat,
18:48vous ne pouvez peut-être
18:49pas tout dire,
18:50mais est-ce que vous estimez
18:51aussi qu'il y a
18:52une protection immunitaire
18:53parmi le peuple français
18:54qui est suffisamment développée ?
18:55Est-ce que les Français
18:56ont suffisamment encore
18:57le goût de la liberté ?
18:58Moi,
18:59j'ai parfois le sentiment
19:00qu'on a accoutumé
19:01les Français
19:02à renoncer à leur liberté
19:03et que ça marche
19:04quand même pas mal.
19:05J'ai beaucoup
19:06trop d'entre eux.
19:07Je vais vous répondre.
19:08C'est vrai que là,
19:09vous me faites penser
19:10à quelque chose,
19:11donc,
19:12le QR code
19:13qui était censé être
19:14exceptionnel
19:15pendant l'épidémie sanitaire
19:16et qui devient la règle.
19:17Il faut comprendre,
19:18ce n'est pas nouveau.
19:19C'est-à-dire que
19:20les impôts
19:21étaient exceptionnels.
19:22J'avais un cours
19:23d'histoire du droit
19:24qui me disait,
19:25vous savez,
19:26l'histoire,
19:27c'est toujours une répétition,
19:28c'est cyclique.
19:29Au XIe siècle,
19:30les impôts sont justifiés
19:31pour les guerres.
19:32Ce sont des mesures
19:33exceptionnelles.
19:34Aujourd'hui,
19:35vous avez compris,
19:36on paie tous des impôts
19:37tous les jours,
19:38à tout moment.
19:39Même la vignette
19:40qui devait durer un an
19:41durerait 70 ans,
19:42un truc comme ça.
19:43Vous voyez,
19:44même l'abonnement
19:45que vous avez aujourd'hui
19:46sur Zoom,
19:47vous payez effectivement
19:48une facture,
19:49il y a de la TVA,
19:50vous payez des impôts.
19:51On paye tous les impôts
19:52en tous les lieux,
19:53en toutes ces instances.
19:54Donc, c'est devenu exceptionnel,
19:55c'est devenu la norme.
19:56Donc, il n'y a rien de nouveau.
19:57C'était déjà au XIe siècle.
19:58On n'a rien réinventé.
19:59C'est pour ça que
20:00chaque fois que vous avez
20:01une restriction de liberté,
20:02c'est ce qu'on appelle
20:03l'effet cliqué,
20:04c'est la régression
20:05d'une liberté justifiée
20:06par une raison qui est provisoire
20:07et qui, en réalité,
20:08va restreindre définitivement
20:09la liberté.
20:10Donc, vous ne devez jamais céder
20:11une partie de votre liberté
20:12pour des raisons exceptionnelles
20:13parce qu'autrement,
20:14vous acceptez que cette liberté
20:15ne reviendra jamais
20:16à sa position initiale.
20:17Très important.
20:18Très important.
20:19Mais vous n'avez pas…
20:20On n'a pas été nombreux
20:21à le dire.
20:22Vous n'êtes pas nombreux
20:23à le dire
20:24dans votre profession non plus.
20:25Non, parce que…
20:26Et là, ça me permet
20:27de faire la transition.
20:28Est-ce que les Français
20:29ont renoncé
20:30à l'idée
20:31de leur liberté fondamentale ?
20:32Alors, déjà,
20:33moi, je pense qu'il y a trois choses
20:34qui participent
20:35à cet effondrement
20:36de nos libertés fondamentales
20:37qui deviennent
20:38des libertés facultatives,
20:39variables d'ajustement,
20:40des incohérences
20:41et des incuries
20:42de nos politiques.
20:43La première chose,
20:44c'est qu'on a quand même
20:45une absence
20:46assez profonde
20:47de ce qu'est un droit.
20:48D'ailleurs,
20:49est-ce que,
20:50si on me posait la question
20:51dans la rue,
20:52est-ce que vous connaissez
20:53la différence
20:54entre un droit
20:55et une liberté ?
20:56Je pense qu'il n'y a pas
20:57grand monde
20:58qui serait capable
20:59de pouvoir vous répondre.
21:00Donc, déjà,
21:01si vous ne savez pas
21:02ce qu'est un droit
21:03ou une liberté,
21:04c'est un droit
21:05qui est protégé.
21:06Et il y avait
21:07quelque chose
21:08qui était assez intéressant
21:09que j'ai remarqué
21:10pendant la crise sanitaire,
21:11c'est qu'on avait des médias
21:12qui s'interrogeaient
21:13sur est-ce qu'il existe
21:14des restrictions de liberté
21:15pendant la crise sanitaire.
21:16Évidemment,
21:17c'est même dans le titre
21:18des décrets des arrêtés,
21:19c'est des restrictions de liberté
21:20pour lutter
21:21contre la propagation
21:22de la Covid-19.
21:23Évidemment qu'il y a
21:24des restrictions de liberté,
21:25c'est dans le titre,
21:26mais il y avait quand même
21:27des personnes
21:28qui s'interrogeaient
21:29sur est-ce qu'on a
21:30des restrictions de liberté.
21:31Donc, déjà,
21:32c'est la démonstration
21:34que même un journaliste
21:35qui est censé avoir
21:36un niveau de culture
21:37assez important
21:38ne sait pas
21:39ce qu'est une restriction de liberté
21:40parce qu'il ne sait pas
21:41ce qu'est une liberté.
21:42Donc, normalement,
21:43vous avez compris,
21:44il y a une grosse partie
21:45des concitoyens
21:46qui ne savent pas
21:47ce qu'est une liberté,
21:48qui ne seraient pas capables
21:49de la reconnaître
21:50et qui, donc,
21:51ne peuvent pas dénoncer
21:52quelque chose
21:53qu'ils ignorent
21:54et qu'ils ne connaissent pas.
21:55Donc, l'inconnaissance,
21:56c'est malheureusement déjà
21:57l'ignorance et le terreau,
21:58finalement,
21:59de toute tyrannie.
22:00C'est la démonstration parfaite.
22:01– Et ça, tout est fait.
22:02Je vous redonne la parole,
22:03mais tout est fait
22:04pour qu'il n'ait pas
22:05cette connaissance
22:06puisque les médias,
22:07vous l'avez rappelé,
22:08mais on a aussi beaucoup
22:09d'oppositions politiques
22:10qui n'ont pas fait le boulot,
22:11notamment toutes celles
22:12au Parlement,
22:13on va être clair,
22:14sauf très rares exceptions.
22:15Les partis politiques
22:16représentants au Parlement
22:17n'ont pas fait le boulot
22:18pendant la crise Covid,
22:19contrairement à ce qu'on a vu
22:20dans d'autres pays
22:21où le boulot a été fait.
22:22Et donc, évidemment,
22:23il ne faut pas ensuite
22:24s'étonner que la culture
22:25de la liberté disparaisse.
22:26– Tout à fait,
22:27ça me permet de faire la transition.
22:28Donc, le premier argument,
22:30si on nous répète en boucle
22:31et en boucle
22:32qu'un rond est un carré,
22:33vous finissez vraiment
22:34par croire qu'à la fin,
22:35c'est un carré.
22:36Pourtant, c'est un rond.
22:37Mais c'est ça la propagande,
22:38c'est de dire
22:39que quelque chose est vrai
22:40alors qu'on sait
22:41tout ce qu'il est faux.
22:42Mais à force de le répéter,
22:43de le répéter,
22:44de le répéter en boucle,
22:45ça devient la vérité vraie.
22:46Et donc,
22:47la propagande médiatique,
22:48bien entendu,
22:49fait partie des raisons
22:50pour lesquelles aujourd'hui,
22:51eh bien,
22:52on a une diminution
22:53de nos libertés fondamentales.
22:54Et la troisième chose,
22:55c'est qu'on est quand même
22:56dans une démographie vieillissante.
22:57Quand vous vieillissez,
22:58vous aspirez
22:59à plus de sécurité,
23:00plus de tranquillité
23:01et vous êtes prêts
23:02plus facilement
23:03à renoncer à des libertés.
23:04Quand vous êtes jeune,
23:05c'est vrai,
23:06il faut le dire,
23:07vous êtes dans une volonté
23:08de liberté,
23:09vous avez envie
23:10de conquérir le monde,
23:11tout est possible.
23:12Lorsque vous êtes vieillissant,
23:13vous vous recrutez
23:14sur vous-même
23:15et ce que vous aspirez,
23:16c'est de la protection.
23:17Je pense qu'on a tous vu
23:18des personnes extrêmement âgées
23:19dans la rue
23:20avec un masque,
23:21presque agressif
23:22si vous n'aviez pas vous-même
23:23votre masque dans la rue.
23:24Alors,
23:25vous avez raison,
23:26mais j'ai vu aussi
23:27beaucoup de jeunes,
23:28malheureusement,
23:29et ça m'avait un petit peu peiné,
23:30suivre assez facilement
23:31les choses.
23:32Et je dois dire aussi
23:33qu'il y a beaucoup,
23:34par contre,
23:35de personnes âgées
23:36qu'on a vu dans les manifs
23:37défendre bec et ongle
23:38leur liberté.
23:39Vous avez raison au niveau
23:40global d'une société.
23:41Au niveau des individus,
23:42je suis moins formel
23:43que vous,
23:44au niveau des individus.
23:45Ne faisons pas une généralité,
23:46mais évidemment,
23:47quand on a une démographie
23:48vieillissante,
23:49on aspire à plus de protection
23:50et on est prêts
23:51à renoncer
23:52à des libertés.
23:53En tout cas,
23:54le discours se passe mieux
23:55peut-être,
23:56effectivement.
23:57On est plus réceptifs
23:58à des restrictions de liberté.
23:59Et d'ailleurs,
24:00on voit bien
24:01la tendance
24:02quand même
24:03à la restriction de liberté.
24:04Et si on vous dit
24:05est-ce que dans les années 70,
24:0680,
24:07il y avait autant
24:08de restrictions de liberté ?
24:09Je pense qu'unanimement,
24:10on est tous d'accord
24:11pour dire que
24:12c'était quand même
24:13assez libre
24:14et évidemment
24:15qu'aujourd'hui,
24:16il y a plus de restrictions.
24:17Est-ce que c'est justifié
24:18ou pas ?
24:19C'est toujours la même question.
24:20Est-ce que ça a été bien
24:21de mettre le port
24:23de la ceinture de sécurité
24:24dans les voitures ?
24:25Oui.
24:26Est-ce que ça a été bien
24:27de mettre des airbags
24:28dans les voitures ?
24:29Oui.
24:30Est-ce que ça a été bien
24:31de limiter la vitesse ?
24:32Oui.
24:33Moi, je pense effectivement
24:34qu'il y a des mesures
24:35qui étaient bienvenues,
24:36des mesures de bon sens.
24:37Pas de difficulté là-dessus.
24:38Mais il faut quand même reconnaître
24:39qu'à partir du moment
24:40où vous commencez
24:41à mettre le doigt
24:42dans l'engrenage
24:43de la restriction,
24:44en fait,
24:45on ne s'arrête plus.
24:46Et aujourd'hui,
24:47c'est exactement
24:48ce qui se passe.
24:49Vous l'avez dit,
24:50le QR code
24:51est devenu finalement
24:52un outil du droit commun.
24:53Il a intégré le code
24:54de la sécurité intérieure
24:55et il permet dorénavant
24:56de mettre en place
24:57des QR codes
24:58pour des passes
24:59grands événements,
25:00grands assemblements.
25:01On l'appelait PASGEO,
25:02mais c'est un nom trompeur.
25:03Ce n'est pas un PASGEO,
25:04c'est un pass grand événement,
25:05grand assemblement.
25:06Et je le rappelle,
25:07pour ceux qui étaient
25:08au Festival de Cannes
25:09en 2024,
25:10en mai 2024,
25:11le pass avait été instauré
25:12avec des périmètres de sécurité.
25:13Donc, ça veut bien démontrer
25:14que c'est un outil
25:15qui est utilisé
25:16pour dorénavant
25:17la vie du quotidien.
25:18Oui, tout à fait.
25:19Sans jamais d'évaluation,
25:20sans jamais de...
25:21Oui, on sait que c'est bien,
25:22enfin, c'est hallucinant,
25:23mais alors que beaucoup de pays,
25:24pendant le Covid,
25:25n'ont pas eu ça
25:26et ne sont pas plus mal sortis,
25:27voire beaucoup mieux que nous,
25:28sans détruire à côté,
25:29notamment nos libertés.
25:30Ceci dit,
25:31parfois,
25:32il y a de meilleures nouvelles.
25:33On a vu récemment
25:34le Conseil des Prud'hommes
25:35de Nantes
25:36qui a annoncé
25:37qu'il allait
25:38mettre en place
25:39un système
25:40d'assurance
25:41qui permettait
25:42d'assurer
25:43la sécurité
25:44des Canadiens
25:45et des Canadiens
25:46et des Canadiens
25:47et notamment
25:48le Conseil des Prud'hommes
25:49de Nancy,
25:50le 3 juillet,
25:51sortir une décision favorable
25:52pour une soignante suspendue
25:53du fait de la loi
25:54du 5 août 2021.
25:55Le Conseil des Prud'hommes
25:56a estimé
25:57qu'il y avait eu
25:58violation du consentement
25:59libre et éclairé,
26:00violation du secret médical.
26:01Donc, bien sûr,
26:02on parle de l'obligation
26:03vaccinale Covid à l'époque.
26:04C'est une décision
26:05qui a beaucoup fait parler,
26:06en tout cas,
26:07pas à la télé,
26:08mais sur les réseaux sociaux,
26:09comme d'habitude.
26:10Qu'est-ce que vous en pensez ?
26:11Est-ce que c'est
26:12une lueur d'espoir ?
26:13Est-ce que c'est
26:14une lueur d'espoir ?
26:15Est-ce qu'il faut rester prudent ?
26:16Ou, malgré tout,
26:17est-ce que c'est quand même
26:18une bonne nouvelle ?
26:19Il faut savoir les prendre
26:20aussi vers où elles sont.
26:21C'est une bonne nouvelle.
26:22Evidemment,
26:23cette décision,
26:24c'est une bonne nouvelle.
26:25J'étais dans les petits papiers
26:26puisque c'est mon confrère
26:27d'une série d'achats
26:28avec qui je travaille
26:29qui a obtenu cette décision,
26:30qui est au barreau
26:31d'Epinal
26:32et qui travaille
26:33depuis plus de trois ans
26:34à mes côtés
26:35pour défendre,
26:36notamment,
26:37les salariés suspendus
26:38pendant la crise sanitaire.
26:39Donc, bien sûr,
26:40c'est une bonne nouvelle.
26:41Ce qu'elle m'avait dit,
26:42c'était que ce n'est pas
26:43la première fois
26:44qu'on obtient
26:45une décision intéressante
26:46devant le Conseil de Prud'homme
26:47et notamment devant
26:48le Conseil de Prud'homme
26:49de Nancy.
26:50On a déjà obtenu
26:51une décision intéressante.
26:52On en avait parlé
26:53lors de plusieurs émissions
26:54sur ma chaîne YouTube.
26:55Donc, ce n'est pas
26:56la première fois.
26:57Par contre,
26:58l'innovation,
26:59elle est dans l'argumentation.
27:00C'est-à-dire que là,
27:01ils n'y vont pas
27:02par quatre chemins
27:03et, effectivement,
27:04ils sont vraiment
27:05en train de sanctionner
27:06sur les arguments
27:07qui, à mon sens,
27:08m'intéressent.
27:09C'est-à-dire,
27:11qui me paraissent
27:12les plus pertinents.
27:13C'est-à-dire que
27:14ce sont les mêmes arguments
27:15que j'ai soulevés
27:16devant la Cour européenne
27:17des droits de l'homme
27:18et pour lesquels
27:19deux de mes dossiers
27:20seront jugés
27:21dans les prochains mois
27:22devant la Cour européenne
27:23des droits de l'homme.
27:24On en parlera
27:25dans un instant de la CEDH.
27:26On en parlera juste après.
27:27Donc, ça veut dire quoi ?
27:28Ça veut dire qu'on a
27:29un Conseil de Prud'homme,
27:30donc une juridiction nationale
27:31qui estime que
27:32les droits
27:33et libertés fondamentales,
27:34notamment la liberté
27:35de consentir librement
27:36à un vaccin expérimental,
27:37a été méconnue.
27:38Et ça,
27:39c'est quand même
27:40une grande différence
27:41parce qu'aujourd'hui,
27:42malheureusement,
27:43devant la plupart
27:44des juridictions,
27:45notamment lorsqu'elles
27:46sont composées
27:47de juges professionnels,
27:48il y a trois choses
27:49dont vous ne pouvez pas parler.
27:50Le premier,
27:51est-ce que la crise sanitaire
27:52était vraiment
27:53une crise extrêmement grave
27:54qui justifiait
27:55toutes ces restrictions
27:56de liberté ?
27:57Ça, vous ne pouvez pas
27:58en parler.
27:59Deuxième chose,
28:00est-ce que les vaccins
28:01étaient sûrs et efficaces ?
28:02Vous ne pouvez pas en parler.
28:03Troisième chose,
28:04est-ce qu'on aurait pu
28:05faire différemment ?
28:06Est-ce qu'on aurait pu
28:07prendre des mesures
28:08un peu plus,
28:09on va dire,
28:10respectueuses
28:11de nos libertés fondamentales ?
28:12Vous ne pouvez pas en parler.
28:13On est dans un raisonnement
28:14tautologique.
28:15La situation est grave,
28:16donc on doit prendre
28:17des mesures respectives
28:18de liberté.
28:19On doit prendre
28:20des restrictions de liberté
28:21parce que la situation
28:22est grave.
28:23Et vous tournez
28:24comme un hamster
28:25dans une roue,
28:26ce qui, bien entendu,
28:27ne mène à rien
28:28et amène toujours
28:29à des décisions
28:30qui sont identiques.
28:31Elles sont toutes identiques,
28:32ces décisions,
28:33elles se ressentent tous
28:34dans une démocratie.
28:35Ce n'est pas normal
28:36qu'on soit tous d'accord.
28:37Les décisions,
28:38c'est qu'il y a un problème,
28:39c'est qu'il y a des consignes,
28:40c'est qu'il y a quelque chose
28:41qui ne va pas
28:42parce qu'on aurait pu écrire
28:43toutes les décisions
28:44qui ont été écrites
28:45par les tribunaux administratifs,
28:46par les conseils de Prud'homme,
28:47par les cours d'appel,
28:48par le conseil d'État,
28:49par la Cour de cassation.
28:50On pouvait toutes les écrire
28:51en disant le contraire
28:52de ce qui avait été dit.
28:53Toutes.
28:54Donc, pourquoi aucune juridiction
28:55n'a pris le risque
28:56de s'aventurer
28:57dans cette argumentation ?
28:58Et pourquoi ?
28:59Parce qu'il y a des consignes.
29:00Vous pensez que c'est
29:01des consignes ?
29:02Ou alors,
29:03ils appliquent une jurisprudence
29:04du conseil d'État
29:05qui a fixé le « là »
29:06et puis voilà,
29:07ensuite…
29:08Avant qu'il y ait
29:09une jurisprudence du conseil d'État,
29:10c'est des juridictions ordinaires
29:11qui se prononcent.
29:12Donc, le conseil d'État
29:13se prononce,
29:14il y a le tribunal administratif.
29:15Parfois, on a eu des TA,
29:16des tribunaux administratifs
29:17au début de la crise
29:18qui avaient des bonnes décisions
29:19et puis ça avait été cassé
29:20systématiquement.
29:21Sur les arrêts maladie.
29:22Sur les arrêts maladie
29:23et sur les agents administratifs
29:24qui travaillaient
29:25dans des locaux administratifs
29:26distincts.
29:27En d'autres termes,
29:28vous êtes un cuisinier
29:29et puis vous travaillez
29:30dans une cuisine
29:31qui est à trois kilomètres
29:32de l'hôpital.
29:33Est-ce que, pour autant,
29:34vous êtes soumis
29:35à l'obligation vaccinale ?
29:36Il y a eu un débat
29:37sur ces deux points-là.
29:38Mais hormis ces deux…
29:39Tout s'était d'accord.
29:40Pas de problème
29:41sur le droit
29:42à la vie privée familiale,
29:43pas de problème
29:44sur la liberté de consentement,
29:45pas de problème
29:46sur le droit en propriété,
29:47pas de problème
29:48sur le secret médical.
29:49Bref, on avait soulevé
29:50une vingtaine d'arguments
29:51et aucun problème.
29:52Quand même,
29:53ça pose difficulté
29:54parce que moi,
29:55j'ai la même formation juridique
29:56que ces gens.
29:57Je ne tombe pas
29:58sur le même résultat
29:59parce que ce qu'on me dit
30:00en disant
30:01qu'il faut que ces mesures
30:02soient valides,
30:03c'est tout ce que tu as appris
30:04pendant ta jeunesse,
30:05tu l'oublies
30:06parce que ça ne s'applique pas.
30:07Non, là, c'est un mensonge.
30:08En fait, vous remettez en cause
30:09tout ce qui fait
30:10qu'aujourd'hui,
30:11j'ai eu envie de devenir avocat.
30:12Moi, ce qui m'a donné
30:13envie de devenir avocat,
30:14c'est la protection
30:15de nos libertés fondamentales.
30:16C'est d'être le rempart
30:17face à un régime
30:18qui pouvait s'avérer
30:19être autoritaire.
30:20Alors, j'étais peut-être
30:21un peu naïf avant 2020,
30:22je pensais que tout allait bien.
30:23Bon, quelques problèmes économiques,
30:24bien entendu,
30:25un peu de corruption
30:26par-ci, par-là,
30:27on n'échappait pas.
30:28Mais je veux dire,
30:29j'avais plutôt le sentiment
30:30que quand vous saisissiez
30:31le Conseil d'État,
30:32la Cour de cassation
30:33sur les problématiques
30:34de liberté fondamentale,
30:35d'autant plus
30:36quand ça touche
30:3766 millions de Français,
30:38on allait avoir
30:39des gardiens
30:40des libertés fondamentales.
30:41Bon, on n'a pas eu
30:42véritablement des gardiens
30:43des libertés fondamentales,
30:44on a eu quand même
30:45des décisions intéressantes
30:46qui ont été rendues,
30:47des condamnations
30:48qui ont eu lieu,
30:49des annulations qui ont eu lieu.
30:50Donc, de dire que c'était
30:51un échec total,
30:52bien entendu que non.
30:53Et si les avocats
30:54n'étaient pas intervenus,
30:55ça aurait été pire.
30:56Mais, quelle déception !
30:57Quelle déception !
30:58C'était,
30:59enfin quand même,
31:00je veux dire,
31:01on n'a jamais autant
31:02violé les libertés fondamentales.
31:03Oui.
31:04Et pour autant,
31:05on a eu des décisions
31:06quand même très décevantes.
31:07Le passe-JO,
31:08je veux dire,
31:09on en parle aujourd'hui,
31:10pourquoi ?
31:11On en parle
31:12parce qu'on se rend compte
31:13qu'en fait,
31:14économiquement,
31:15ça va être une catastrophe
31:16et que les gens,
31:17et les étrangers,
31:18n'ont pas envie
31:19de se soumettre à des QR codes.
31:20Ah super !
31:21Donc, il fallait avoir fait
31:22les nappes
31:23pour se rendre compte
31:24que les gens n'avaient pas
31:25du tout envie
31:26d'être parqués dans des cages
31:27et de devoir
31:28montrer patte blanche
31:29alors qu'ils n'avaient rien
31:30à se reprocher
31:31pour accéder à des jeux,
31:32donc à des activités récréatives.
31:33C'est quand même dommage
31:34de s'en être aperçu aujourd'hui
31:35et de finalement en parler
31:36uniquement
31:37sur le prisme économique.
31:38On n'en parle
31:39uniquement parce qu'en fait,
31:40les restaurateurs
31:41sont en train de gueuler,
31:42mais ils étaient où
31:43quand vous avez fait un recours ?
31:44Oui,
31:46j'ai vu le patron
31:47de la CPME Île-de-France dire
31:48qu'on ne s'attendait pas
31:49à une cata comme ça,
31:50je cite,
31:51on ne s'attendait pas
31:52à une cata comme ça,
31:53on ne s'attendait pas à ça.
31:54Alors nous,
31:55on avait fait une manif,
31:56nous les patriotes,
31:57on est les seuls
31:58à l'avoir fait
31:59le 16 décembre 2023,
32:00quand on a appris tout ça.
32:01J'ai remis les vidéos
32:02pour que tout le monde
32:03voie quand même,
32:04dans Paris,
32:05c'était visible,
32:06c'était retransmis
32:07sur les réseaux sociaux,
32:08il y a eu des millions
32:09de vues d'ailleurs.
32:10On avait des pancartes
32:11non aux QR codes,
32:12non aux passes J.O.
32:15Et ce qu'on a alerté,
32:16c'est qu'eux devraient,
32:17auraient dû quand même
32:18s'y intéresser un peu,
32:19enfin c'est quand même
32:20leur boulot,
32:21ils savaient qu'il y avait
32:22des J.O.
32:23on le sait depuis 2017,
32:24il y aura des J.O.
32:25en 2024 à Paris,
32:26donc ils devaient savoir
32:27et pourtant ils réagissent
32:28que maintenant
32:29quand c'est trop tard.
32:30Alors ils demandent
32:31des indemnisations,
32:32ce qui est un piège
32:33parce que encore une fois,
32:34ils vont avoir
32:35l'accord de coût
32:36et ça fera des faillites
32:37dans quelques années
32:38quand il faudra rembourser
32:39comme le Covid.
32:40Il y a quand même
32:41un énorme problème
32:43qui a été catastrophique
32:44aussi sur les libertés,
32:45il y a un énorme pouvoir
32:46aussi des corps intermédiaires,
32:47excusez-moi,
32:48les syndicats professionnels
32:49n'ont pas joué leur rôle,
32:50ils ont envoyé à l'abattoir
32:51des restaurateurs
32:52qui peut-être
32:53n'avaient pas vu le sujet,
32:54nous on l'avait vu,
32:55on avait alerté,
32:56peut-être qu'eux
32:57ne l'avaient pas vu,
32:58mais enfin c'est le rôle
32:59aussi de leurs instances.
33:00Donc il y a quand même
33:01un problème général
33:02de société française
33:03qui se laisse mener
33:04à l'abattoir
33:05sans relever la tête
33:06et sans corps intermédiaires
33:07et sans contre-pouvoir
33:08pour jouer le rôle
33:09d'où votre nécessité
33:10d'aller devant la CEDH,
33:11et j'en viens,
33:12parce que nous
33:13on n'est pas pour la CEDH,
33:14on est contre tout
33:15ce qui est supranational.
33:16S'il y avait,
33:17je vais vous dire une chose,
33:18s'il y avait en France
33:19de vrai contre-pouvoir,
33:20c'est le Conseil d'État,
33:21la Cour de cassation,
33:22le Conseil consécutif
33:23faisaient le boulot,
33:24on n'aurait pas besoin
33:25de CEDH pour ça.
33:26D'ailleurs je pense globalement
33:27qu'on n'en a pas besoin,
33:28mais je comprends
33:29ce que vous faites,
33:30vous utilisez l'alarme
33:31de l'adversaire
33:32parce que vous avez épuisé
33:34donc vous dites
33:35on va quand même essayer
33:36de donner une chance
33:37à la liberté.
33:38Moi je pense qu'il faudrait
33:39réarmer en termes
33:40d'esprit de liberté
33:41nos instances suprêmes,
33:42conseils constituants,
33:43Conseil d'État,
33:44Cour de cassation,
33:45il y a un énorme boulot
33:46à faire,
33:47les partis d'opposition
33:48au Parlement,
33:49les médias,
33:50les syndicats,
33:51etc.
33:52C'est ça le vrai travail
33:53qu'il faudrait faire
33:54et ça c'est au niveau national
33:55et ça suffirait,
33:56ça devrait être suffisant.
33:57Mais vous allez devant la CEDH
33:58parce que finalement
33:59aujourd'hui vous avez été
34:00contraints de le faire
34:01et donc vous faites quoi
34:02vous contestez la loi
34:03du 5 août,
34:04c'est ça 2021 ?
34:05Alors la CEDH
34:06on fait plein de choses
34:07effectivement,
34:08je vous l'ai dit,
34:09on a un souci
34:10de séparation des pouvoirs
34:11en France
34:12et on le voit encore plus
34:13aujourd'hui
34:14parce qu'on n'a pas
34:15de gouvernement,
34:16on est 24 juillet 2024,
34:17il n'y aura pas de gouvernement
34:18jusqu'à fin août
34:19pour l'action des JO
34:20donc j'allais dire
34:21qui gouverne la France.
34:22Il y a une personne
34:23qui gouverne la France
34:24en fait aujourd'hui,
34:25il y a une seule personne
34:26qui incarne l'État français
34:27donc c'est quand même
34:28un régime de confusion
34:29des pouvoirs.
34:30De là à dire
34:32c'est déjà comme ça,
34:33c'est la Vème République qui est faite
34:35il faut qu'il y ait
34:36une confusion des pouvoirs
34:37et le génie d'Emmanuel Macron,
34:39il faut lui reconnaître ça,
34:40c'est d'avoir réussi
34:41à faire le syncrétisme
34:42des idées de la droite
34:43et des idées de la gauche.
34:44Ils sont tous d'accord.
34:45Sauf que c'était ce bipartisme
34:47qui avait permis justement
34:48d'avoir des opposants politiques
34:49dans les lieux de contre-pouvoirs
34:51notamment au Conseil constitutionnel.
34:53Vous aviez des gens
34:54qui étaient opposés
34:55effectivement politiquement
34:56à la majorité
34:57qui était en train
34:58de prendre des décisions.
34:59Ça permettait d'avoir
35:00des censures,
35:01des lois
35:02et d'avoir une protection
35:03de nos libertés fondamentales.
35:04De ne pas lui répondre
35:05à une volonté politique
35:06qui est toujours temporaire
35:07et qui répond à un mandat électoral,
35:08mais d'avoir une vision
35:09à plus long terme,
35:10c'est-à-dire la protection
35:11des libertés fondamentales.
35:12C'est la boussole
35:13qui doit nous guider.
35:14C'est celle qui…
35:15C'est fini ça.
35:16Terminé ça.
35:17C'est terminé.
35:18C'est terminé
35:19et effectivement
35:20la crise sanitaire vous dit quoi ?
35:21Le Conseil constitutionnel
35:22a commencé en disant
35:23les QPC,
35:24donc les questions prioritaires
35:25de constitutionnalité
35:26doivent être jugées
35:27en l'espace de trois mois.
35:28C'est pour ça
35:29qu'elles sont prioritaires.
35:30Bon, pendant la crise sanitaire,
35:31on a dit tant pis,
35:32pas grave,
35:33c'est la constitution
35:34qui le marque,
35:35mais on va s'en accommoder
35:36parce qu'il y a la crise sanitaire.
35:37Donc déjà,
35:38c'était une première erreur
35:39de considérer qu'on pouvait
35:40finalement échapper
35:41à la constitution.
35:42Deuxième erreur,
35:43il y avait déjà
35:44des outils dans la constitution
35:45pour pouvoir permettre
35:46de gérer cette situation
35:47de crise.
35:48Ben non,
35:49on a dit
35:50on va faire autrement,
35:51on va créer une loi
35:52de crise,
35:53enfin une loi
35:54d'état d'urgence sanitaire.
35:55En fait,
35:56donc ça veut dire
35:57qu'on va permettre
35:58de gérer la crise.
35:59C'est pas ça
36:00le principe d'une constitution,
36:01c'est justement
36:02d'établir à l'avance
36:03des règles
36:04qui vont permettre
36:05en période de crise
36:06de ne pas faire tout
36:07et n'importe quoi.
36:08Donc déjà,
36:09il y avait un problème
36:10de confusion des pouvoirs.
36:11Donc c'est la raison
36:12pour laquelle,
36:13vous l'avez dit,
36:14on est allé devant
36:15la Cour européenne
36:16de droit de l'homme
36:17parce que s'il n'y a pas
36:18de contre-pouvoir
36:19au niveau national,
36:20il faut espérer
36:21qu'on ait des contre-pouvoirs
36:22au niveau international.
36:23Pour ceux qui ne savent pas
36:24ce qu'est la Cour européenne
36:25de droit de l'homme,
36:26il y a 47 États
36:27qui sont sous la juridiction
36:28de la Cour européenne
36:29de droit de l'homme,
36:30dont notamment la Russie.
36:31C'est pour vous dire
36:32à quel point
36:33c'est quand même très large.
36:34Et cette Cour,
36:35elle a une seule mission,
36:36c'est la protection
36:37des libertés fondamentales
36:38qui sont protégées
36:39par la Convention européenne
36:40de droit de l'homme.
36:41Il s'avère
36:42que les droits protégés
36:43sont aussi reconnus
36:44en droits nationaux.
36:45C'est l'avantage qu'on a.
36:46Sauf qu'il y a eu
36:47plein de dérives entre nous,
36:48ce n'est pas le sujet,
36:49mais il y a eu
36:50beaucoup de dérives
36:51dans cette juridiction,
36:52notamment en matière migratoire
36:53en justifiant l'injustifiable
36:54au nom d'articles droits et humains.
36:55Il y a eu des familles,
36:56il y a eu la lutte
36:57contre la torture, etc.
36:58C'est pour ça
36:59que ça pose
37:00quand même un vrai problème.
37:01Mais bon,
37:02là c'est autre chose.
37:03On a un outil
37:04qui est à notre disposition,
37:05la question c'est
37:06on le saisit,
37:07on ne le saisit pas.
37:08Si on ne saisit pas,
37:09ça veut dire qu'on...
37:10Non, mais il y a
37:11les armes de l'adversaire
37:12à savoir les utiliser,
37:13on est d'accord.
37:14On prend du jeu,
37:15on s'arrête là.
37:16Bien évidemment,
37:17pour moi,
37:18il faut aller au bout.
37:19C'est un des derniers recours
37:21ce qui n'était pas évident.
37:22On a réussi
37:23à combattre
37:24quand même
37:25la propagande médiatique
37:26qui avait,
37:27le 6 octobre 2022,
37:28expliqué que
37:29la Cour européenne dans l'homme
37:30avait validé
37:31l'obligation vaccinale.
37:32Pourquoi ?
37:33Parce que Pierrick Thévenon
37:34qui est le courageux pompier
37:35que j'accompagne
37:36dans cette démarche,
37:37avait,
37:38avant que j'intervienne,
37:39initié un recours
37:40devant la CFDH
37:41au tout début
37:42de la crise sanitaire,
37:43au tout début
37:44de l'instauration
37:45du pass sanitaire.
37:46Dès septembre 2021,
37:47il commence à être suspendu
37:48et au lieu d'aller saisir
37:49les tribunaux administratifs
37:50comme l'ont fait
37:5199%
37:52des soignants
37:53et des soignants assimilés,
37:54il est allé devant la Cour européenne
37:55en disant
37:56on sait d'avance
37:58que toutes les décisions
37:59qui vont être rendues
38:00seront dérogées
38:01donc je demande
38:02à échapper à cette règle
38:03qui est
38:04l'épuisement
38:05des voies de recours internes.
38:06Ça veut dire quoi ?
38:07Ça veut dire vous demandez d'abord
38:08à votre juge national
38:09ce qu'il en pense
38:10et une fois qu'il a rendu
38:11sa décision,
38:12vous venez me voir.
38:13C'est ça que ça veut dire.
38:14Donc,
38:15il a fait le pari
38:16d'aller directement devant la Cour
38:17pour essayer de gagner
38:19Ça n'a pas marché ?
38:20Ça n'a pas marché.
38:21Le 6 octobre 2022,
38:22ce n'est pas un arrêt,
38:23c'est une décision
38:24qui a été rendue
38:25et qui nous dit
38:26il n'a pas épuisé
38:27les voies de recours internes.
38:28D'accord,
38:29donc c'était technique,
38:30ce n'était pas sur le fond.
38:31C'était technique
38:32et il fallait aller lire
38:33le communiqué.
38:34Donc,
38:35si vous n'aviez pas lu le communiqué,
38:36vous ne pouvez pas savoir
38:37de quoi il s'agissait.
38:38Si vous n'avez pas
38:39un tout petit peu de connaissances,
38:40c'était impossible de comprendre
38:41ce qu'il en était
38:42et surtout,
38:43les médias n'ont pas fait leur taf.
38:44Les médias vous ont dit
38:49La Cour européenne de droit de l'homme
38:50rend une décision
38:51mais éclairante
38:52sur la question
38:53de l'obligation vaccinale.
38:548 avril 2021,
38:55contre la République tchèque.
38:56La question,
38:57c'est une obligation
38:58vaccinale infantile.
38:59Les parents
39:00qui ont saisi
39:01la Cour européenne de droit de l'homme
39:02refusent l'obligation vaccinale
39:03pour leurs enfants
39:04et ils discutent
39:05du principe
39:06de l'obligation vaccinale.
39:07La Cour européenne de droit de l'homme,
39:08elle vous dit
39:09ok,
39:10une obligation vaccinale,
39:11c'est une atteinte
39:12au droit à la vie privée familiale
39:13parce que
39:14le droit à la vie privée familiale,
39:15c'est la liberté
39:16de consentir
39:17de manière libre
39:18et éclairée
39:19à un traitement.
39:20Donc,
39:21vous pouvez
39:22refuser une vaccination.
39:23Donc,
39:24il y a une atteinte.
39:25Déjà,
39:26c'est le premier point.
39:27Super.
39:28Deuxième point,
39:29elle vous dit
39:30c'est l'exception
39:31sur le plan du droit international.
39:32Elle va regarder
39:33ce qui se passe
39:34sur les 47 États
39:35et va vous dire
39:36bon,
39:37il y a deux États
39:38qui prévoient
39:39l'obligation vaccinale,
39:40c'est la République tchèque
39:41et la France.
39:42Donc,
39:43on ne va pas dire
39:44qu'il y a une unanimité
39:45sur la question
39:46de la proportionnalité.
39:47Il faut que vous respectiez
39:48cinq critères.
39:49Premier critère,
39:50il faut que ce soit
39:51une vaccination ancienne.
39:52En gros terme,
39:53vous avez déjà suffisamment
39:54de recul pour dire
39:55est-ce que c'est
39:56une bonne vaccination
39:57ou est-ce que c'est
39:58une mauvaise vaccination ?
39:59Deuxième critère,
40:00est-ce que ça vous protège
40:01contre une maladie mortelle ?
40:02Très grave.
40:03Ce n'est pas une maladie mortelle.
40:04La question de la proportionnalité
40:05peut se poser.
40:06Troisième critère,
40:07est-ce qu'il y a
40:08des effets secondaires ?
40:09Et s'il y en a,
40:10dans quelles proportions ?
40:11Est-ce qu'ils sont exceptionnels
40:12ou courants ?
40:13Quatrième critère,
40:14est-ce que l'avantage
40:15procuré sur la santé
40:16est largement en faveur
40:17par rapport aux inconvénients
40:18que ça peut provoquer ?
40:19Et cinquième critère,
40:20le plus intéressant
40:21parce que c'est le plus objectif,
40:22c'est est-ce qu'il y a
40:23des conséquences disproportionnées
40:24si vous la refusez,
40:25cette vaccination ?
40:26Vous voyez,
40:27sur les cinq critères,
40:28on ne va pas rentrer en détail.
40:29Je ne veux pas
40:30qu'on soit censuré,
40:31mais il n'y a aucune
40:32des conditions
40:33qui est remplie
40:34par cette obligation vaccinale
40:35de août 2021.
40:36La troisième,
40:37est-ce qu'il y a
40:38des conséquences
40:39disproportionnées
40:40si vous la refusez ?
40:42Dans l'affaire
40:43qui nous a retenus
40:44pour la Cour européenne
40:45de droit de l'homme,
40:46et c'est là que vous allez voir
40:47la perversion des médias,
40:48ils vous disent
40:49que la Cour européenne
40:50de droit de l'homme
40:51a validé l'obligation vaccinale
40:52parce que dans l'affaire
40:53qui lui était présentée,
40:54le refus
40:55d'une vaccination infantile
40:56était sanctionné
40:57par une amende
40:58de 125 euros.
40:59Ce n'était pas sanctionné
41:00par une éjection
41:01de l'immunité sociale.
41:02C'était 125 euros
41:03si vous refusiez.
41:04Donc,
41:05il a considéré
41:06que c'était une vaccination
41:07qui était très ancienne,
41:08qui était connue,
41:09qui était limitée
41:10et qui était utile
41:11pour les maladies mortelles,
41:12très peu d'effets secondaires
41:13et un avantage
41:14effectivement très favorable
41:15sur le plan de la santé
41:16et des conséquences
41:17très limitées.
41:18Donc,
41:19il valide l'obligation vaccinale
41:20de la République tchèque.
41:21Et vous avez les médias,
41:22notamment Le Monde,
41:23qui auraient trouvé
41:24mieux de vous dire
41:25que l'obligation vaccinale
41:26a été validée
41:27par la Cour européenne
41:28de droit de l'homme
41:29et en fait,
41:30en faisant ça,
41:31ils étaient en train
41:32de nous préparer
41:33à l'acceptation
41:34de l'inacceptable,
41:35c'est-à-dire
41:36l'application
41:37d'une vaccination obligatoire
41:38sur un produit expérimental
41:39qui n'est pas encore connu
41:40puisque…
41:41Rien à voir avec la République
41:42tchèque.
41:43Rien à voir.
41:44Mais il fallait aller faire
41:45la décision.
41:46Mais quand on s'est posé
41:47perdre son boulot,
41:48conséquences bien plus graves
41:49que sur 25 euros d'amont.
41:50Bien sûr.
41:51Donc,
41:52c'est évidemment
41:53qu'on a un vrai problème.
41:54Si on applique
41:55cette jurisprudence
41:56du 8 avril 2021,
41:57d'après vous,
41:58quelle pourrait être
41:59la décision
42:00que la Cour va prendre ?
42:01C'est la réponse
42:02qu'on aura dans quelques semaines,
42:03dans quelques mois.
42:04Quand ?
42:05Quelques semaines,
42:06quelques mois.
42:07Elle n'est pas soumise
42:08à la question.
42:09Je pense que ça va
42:10quand même vite, je trouve.
42:11Moi, les recours,
42:12je les ai déposés
42:13en janvier 2024.
42:14Mai 2024,
42:15communication sur la recevabilité
42:16de nos recours.
42:17Et septembre 2024,
42:18pour que le gouvernement
42:19produise ses conclusions.
42:20Je trouve que ça va
42:21quand même vite.
42:22Je pense que c'est un sujet
42:23qui intéresse également
42:24d'autres États
42:25et pour lesquels
42:26la Cour européenne
42:27n'est pas d'accord.
42:28Parce que,
42:29s'ils avaient voulu
42:30nous dégager
42:31directement,
42:32avant même qu'on juge
42:33le fond,
42:34ils auraient pu le faire.
42:35C'est ce qu'ils ont fait.
42:36C'est ce qu'ils ont fait
42:37sur tous les recours
42:38que j'ai engagés
42:39depuis mai 2020.
42:40Tous les recours ont dégagé,
42:41je n'ai jamais été aussi loin.
42:42C'est la première fois
42:43que je vais aussi loin.
42:44Donc, c'est quand même
42:45déjà un bon pas
42:46et un pas qui est favorable,
42:47à mon sens,
42:48à la protection
42:49de la liberté fondamentale.
42:50Il va falloir
42:51que le gouvernement
42:52se justifie.
42:53Et cette fois-ci,
42:54ce ne sera pas suffisant
42:55de dire
42:56la situation est grave,
42:57on doit prendre des mesures
42:58restrictives de liberté,
42:59on prend des restrictions
43:00de la liberté
43:01parce que la situation est grave.
43:02Ce ne sera pas possible,
43:03ce ne sera pas suffisant,
43:04la Cour ne se laissera pas avoir.
43:05Et si vous avez
43:06une décision favorable,
43:07ça aura des conséquences pratiques
43:08parce que le mal est fait,
43:09quand même.
43:10Oui, trois conséquences.
43:11Disparition de la loi
43:12du 5 août 2021.
43:13Aujourd'hui,
43:14elle n'est pas abrogée,
43:15elle est suspendue.
43:16Donc, réactivation possible.
43:17C'est important, ça.
43:18C'est important.
43:19Deuxième chose,
43:20indemnisation
43:21au premier euro de préjudice
43:22pour tous,
43:23et soyons suspendus,
43:24mais également
43:25tous ceux
43:26qui ont subi
43:27les conséquences dommageables.
43:28J'accompagne,
43:29vous savez,
43:30également des commerçants
43:31qui ont souscrit les PGE
43:32et qui ont subi
43:33les conséquences dommageables
43:34pendant la crise sanitaire.
43:35Donc, favorable pour eux.
43:36Et troisième conséquence,
43:37plus de possibilité
43:38de rétablir
43:39une telle mesure
43:40liberticide à l'avenir
43:41puisque, dorénavant,
43:42il y aura un précédent
43:43qui leur aura dit
43:44que la France
43:45commet une infraction,
43:46commet une méconnaissance
43:47de la Convention
43:48si elle fait ça.
43:49Seule possibilité
43:50pour la France,
43:51si elle veut prendre
43:52de telles mesures,
43:53c'est de sortir
43:54de la Cour européenne
43:55dans l'heure.
43:56Alors, ce qu'on aimerait…
43:57Merci, c'est très, très clair
43:58et on va suivre ça
43:59de très près.
44:00Je le rappelle,
44:01ce qu'on aimerait,
44:02c'est qu'il y ait de nouveau
44:03la défense
44:04des libertés fondamentales
44:05et du droit,
44:06tout simplement,
44:07dans notre ordre juridique.
44:08Voilà, qu'on ne soit pas obligé…
44:09On le souhaite.
44:10… d'obliger des cours
44:11qui peuvent parfois
44:12rendre un jugement positif,
44:13tant mieux,
44:14si c'est le cas.
44:15On ne va pas cracher dessus,
44:16mais qui peuvent aussi
44:17avoir des effets pervers
44:18par ailleurs.
44:19Et donc,
44:20le principe est problématique.
44:21Mais, en tout cas,
44:22ça, c'est très clair
44:23et on va suivre
44:24avec grand intérêt.
44:25L'Allemagne vient de révéler,
44:26dans la presse,
44:27un peu malgré elle,
44:28la suite et la fin
44:29des RKI-5,
44:30c'est les Robert Korr Institute,
44:31les dossiers
44:32du principal institut sanitaire
44:33allemand fédéral.
44:34Il se trouve
44:35qu'à la demande
44:36d'un petit magazine allemand
44:37courageux devant la justice,
44:38mille premières pages
44:39mais caviardées
44:40avaient été révélées.
44:41Et que là,
44:42il y a un type,
44:43un lanceur d'alerte
44:44à l'intérieur
44:45du Robert Korr Institute,
44:46donc anonyme,
44:47qui en a eu marre
44:48que les 3000 autres pages
44:49non caviardées
44:50ne soient pas encore révélées.
44:51Il a tout donné
44:52à une journaliste indépendante
44:53de Berlin
44:54qui a tout étudié
44:55avec une équipe
44:56pendant trois mois,
44:57qui a fait des recherches
44:58sur le sujet
44:59avec une équipe
45:00pendant trois mois,
45:01qui vient de faire
45:02une conférence de presse
45:03cette semaine
45:04et qui a révélé
45:05plein de choses.
45:06Le Robert Korr
45:07savait déjà dès le début
45:08que ce n'était pas dangereux
45:09pour les enfants,
45:10par exemple,
45:11mais dès janvier 2020.
45:12Le Robert Korr
45:13savait déjà
45:14que parler d'épidémie
45:15non vaccinée,
45:16c'était faux
45:17et se demandait
45:18s'il fallait informer,
45:19s'il fallait que le gouvernement
45:20et les médias
45:21changent leur communication
45:22et ça dès 2021.
45:23Mais ils n'ont pas changé
45:24de communication,
45:25on le sait.
45:26Il y a une mine
45:27de choses incroyables
45:28qui a été découverte
45:29par un juge qui a fait son boulot
45:30puis ensuite un lanceur d'alerte
45:31et une journaliste indépendante.
45:32Il y a eu trois conditions,
45:33un juge,
45:34un lanceur d'alerte
45:35et une journaliste indépendante.
45:36Est-ce qu'en France
45:37ce serait possible ?
45:38Je n'ai pas le sentiment
45:39qu'on a le juge,
45:40qu'on a le lanceur d'alerte,
45:41peut-être le lanceur d'alerte,
45:42ça on en a.
45:43La journaliste,
45:44j'ai plus de doutes.
45:45Mais surtout,
45:46nous en France,
45:47est-ce qu'on pourrait
45:48savoir
45:49ce qui s'est enfin dit
45:50dans ces fameux conseils
45:51de défense sanitaire
45:52placés sous secret défense ?
45:54Comment on peut faire
45:55pour lever le secret défense ?
45:57Pour modifier la loi.
45:59C'est le Premier ministre
46:00qui peut lever le secret défense,
46:01ce n'est pas le Premier ministre ?
46:03Je ne suis pas très au fait
46:05de la législation
46:07en matière de secret défense
46:08puisqu'elle a beaucoup évolué
46:09pendant la crise sanitaire.
46:10Comme d'habitude,
46:11on crée des besoins,
46:12on modifie les règles,
46:13ce qui est déjà démocratiquement
46:14apparemment assez…
46:15Formidable.
46:16Mais c'est la loi
46:17qui prévoit le secret défense.
46:18Donc c'est la loi
46:19qui peut mettre fin
46:20au secret défense.
46:21Donc,
46:22en d'autres termes,
46:23aujourd'hui,
46:24on va savoir
46:25si les partis politiques
46:26qui ont été amenés
46:28à gouverner la France
46:29aujourd'hui
46:30ont une vraie volonté
46:32de découvrir
46:33ce qui s'est passé
46:34pendant la crise sanitaire.
46:35Moi, je suis très inquiet,
46:36je ne pense pas,
46:37parce que personne n'en parle.
46:38Ils n'en parlent jamais ?
46:39La question de la crise sanitaire
46:40n'existe pas,
46:41ça n'intéresse personne
46:43et personne n'en a parlé
46:44pendant la campagne électorale
46:46qui s'est déroulée
46:47ces dernières semaines.
46:49Ni la question
46:50de la crise sanitaire
46:51ni le NFP
46:53ni l'IRN
46:54qui sont les deux
46:55normalement aux positions officielles
46:57n'ont parlé de ces sujets.
46:58Déjà,
46:59ils n'ont pas fait grand-chose
47:00pendant le Covid,
47:01ils ont plutôt accompagné
47:02les mesures liberticides
47:03et ensuite,
47:04là, ils n'en parlent pas.
47:05Donc moi, je suis effectivement
47:06comme vous,
47:07pas très optimiste
47:08sur leur part.
47:09Je pense qu'il ne faut pas
47:10lâcher la pression, du coup.
47:11Je pense que ça viendra
47:12déjà de l'effet du temps.
47:13Le temps va passer
47:14et à mesure que le temps
47:15va passer,
47:16ça sera moins difficile
47:17d'évoquer ces sujets.
47:19Deuxième chose,
47:20ça va venir aussi
47:21par une alerte
47:23de l'opinion publique.
47:24L'opinion publique aujourd'hui
47:25n'est pas prête,
47:26elle ne peut pas entendre ça.
47:27Donc, ça viendra avec le temps
47:28mais ça va prendre du temps.
47:30Et la troisième chose,
47:31ça viendra par une conjoncture
47:32politique différente.
47:33Il faut que les personnes
47:34qui aujourd'hui font pression
47:35pour que ces informations
47:36ne puissent pas sortir
47:37n'aient plus ce pouvoir.
47:39Et pour que ce soit plus le cas,
47:40il faut que cette caste politique
47:41qui aujourd'hui gouverne
47:42véritablement la France
47:43dégage.
47:44Ce qui n'est pas le cas.
47:45Ce n'est pas le cas aujourd'hui.
47:46Je veux dire,
47:47aujourd'hui,
47:48encore une fois,
47:49un coup extrêmement bien stratégique
47:51de la part d'Emmanuel Macron.
47:53Dorénavant,
47:54ce sera comme d'habitude.
47:55C'est ça la dissolution.
47:57Dorénavant,
47:58vous aurez exactement
47:59les mêmes règles politiques
48:00parce que de toute façon,
48:01la présidence de l'Assemblée
48:02est exactement la même
48:03et que par le jeu des alliances
48:05et de la tambouille politique,
48:07ce seront effectivement
48:08des majorités relatives
48:09mais des majorités quand même
48:10qui donneront gain de cause
48:11à Emmanuel Macron.
48:12L'opération est parfaite
48:14et elle va avoir pour effet
48:18de faire en sorte
48:19que rien ne change.
48:20C'est pour ça qu'il ne faut pas
48:21relâcher la pression
48:22aussi bien du point de vue
48:23juridique comme vous le faites,
48:24judiciaire,
48:25que de l'opinion publique
48:27comme nous aussi
48:28on essaie de le faire,
48:29alerter les manifs,
48:30les événements,
48:31tout ce qu'on peut
48:32parce qu'effectivement
48:33l'OTAN fera son œuvre
48:34mais il doit être accompagné
48:35de l'OTAN.
48:36Il doit être accompagné
48:37d'un combat permanent
48:38pour la vérité de la vie.
48:39Oui, ce qu'on fait avec d'autres.
48:40Il y a des associations aussi.
48:41Il y a Verity France.
48:42Il y a quelques avocats.
48:44Les mouvements politiques,
48:45on n'est pas nombreux à le faire
48:46mais on le fait.
48:47Et d'ailleurs vous serez,
48:48j'en suis ravi,
48:49le 14 septembre à Arras.
48:50Vous serez aux assises
48:51de la souveraineté.
48:52Merci de l'invitation
48:53et j'y serai présent.
48:54J'en suis ravi.
48:55Vous pouvez vous inscrire d'ailleurs.
48:57On a dépassé les 1000 inscrits.
48:58C'est le lien sous la vidéo
48:59en description.
49:00Je vous invite à le faire maintenant
49:01et vous parlerez notamment
49:04de ces sujets-là,
49:05de la liberté,
49:06de vos combats.
49:07Il y aura des tables rondes.
49:08Vous pouvez aussi dire un mot
49:10sur l'OMS si vous le souhaitez.
49:12Il y aura une table ronde
49:13sur l'OMS.
49:14Vous en pensez quoi d'ailleurs
49:16pour finir ?
49:17Je me réjouis de votre présence.
49:19Véritablement.
49:20Vous en pensez quoi
49:21du traité mondial pandémique
49:22et c'est de faire passer l'OMS ?
49:24Est-ce que vous avez suivi
49:25un petit peu ce dossier ?
49:26J'ai suivi.
49:27J'avais fait une émission
49:28sur le sujet.
49:29Pour moi,
49:30ce n'est pas directement
49:31dans le traité pandémique
49:32que l'inquiétude existe.
49:34Ça va plutôt être
49:35dans tous les règlements
49:36d'application.
49:37Et surtout dans l'application
49:39des règles qui ont été fixées.
49:41Il y a des règles
49:42qui se contredisent.
49:43Il y en a une qui vous dit
49:44que jamais on ne pourra imposer
49:45une quelconque décision
49:46à un État.
49:47Et en même temps,
49:48il y a une autre qui dit
49:49que deux tiers des États
49:51peuvent imposer des décisions
49:52aux tiers qui n'en sont pas d'accord.
49:54Il va falloir voir
49:55un peu comment ça fonctionne.
49:57Pour l'instant,
49:58ce traité est toujours en discussion.
50:00Si j'ai bien suivi,
50:02à moins qu'il se soit passé
50:03quelque chose entre temps.
50:05Ils ont changé les règles
50:07du sanitaire,
50:08le RSI.
50:09Ils ont réussi à modifier.
50:11Mais le traité,
50:12ça a été décalé d'un an.
50:14D'accord.
50:15Donc, discussion toujours en cours.
50:16Du moyen général,
50:17il faut se dire une chose,
50:18quand vous avez un seul organe
50:20ou une seule personne
50:21qui est capable de prendre
50:22des décisions pour tout le monde,
50:23il y a un problème
50:24de confusion des pouvoirs.
50:25Le fait qu'il existe une OMS
50:28qui peut avoir autorité
50:29sur des États est problématique.
50:32Au même titre que le fait
50:34d'avoir une agence de sécurité
50:36du médicament national et européen
50:39peut avoir un problème
50:40quand c'est européen.
50:41La difficulté,
50:42c'est qu'il n'y a plus
50:43qu'une seule personne
50:44à corrompre.
50:45Surtout quand on voit
50:46qui finance ces trucs.
50:47Voilà.
50:48Donc, ça pose un problème
50:49au niveau des libertés fondamentales.
50:51Donc, le lien entre
50:52le combat pour les libertés
50:53et le combat contre la corruption,
50:54pour vous,
50:55le lien est intime ?
50:57La corruption,
50:58si vous voulez,
50:59c'est la destruction
51:01de vos libertés fondamentales.
51:03Puisque ce qui vous gouverne,
51:04ce n'est plus l'intérêt général
51:05et la protection de la liberté,
51:06c'est votre intérêt personnel.
51:08Donc, la corruption
51:10fait partie
51:11des ennemis héréditaires
51:13des libertés fondamentales.
51:15C'est très important, ça.
51:16Très, très important.
51:17Oui, ce sont des combats
51:18vraiment intimement liés.
51:20Très bien.
51:21Écoutez,
51:22cher Maître,
51:23cher David,
51:24ça fait près d'une heure
51:25que nous discutons.
51:26Je vous remercie,
51:28sauf si vous avez quelque chose
51:29à ajouter.
51:30Non, je tenais à vous remercier
51:32une nouvelle fois
51:33de votre invitation.
51:34C'était un plaisir.
51:35Je sais qu'on a beaucoup
51:36de personnes
51:37qui regardent votre chaîne
51:38et qui regardent également la mienne.
51:39Donc, on a un public
51:40effectivement très bien.
51:41D'ailleurs,
51:42il faut que tout le monde
51:43s'abonne à votre chaîne
51:44qui s'appelle comment ?
51:45Chaine YouTube ?
51:46David Guyon Avocat.
51:47C'est facile.
51:48David Guyon Avocat,
51:49un petit clic,
51:50hop, vous abonnez,
51:51puis tous vos réseaux
51:52X, Twitter,
51:53et tout le reste.
51:54Il faut en profiter
51:55pour suivre,
51:56bien sûr,
51:57et pour relayer
51:58tout ce que vous faites.
51:59Ça, je ne peux que le conseiller
52:00comme il faut vraiment
52:01que l'écosystème,
52:02en général,
52:03s'entraide.
52:04C'est très important
52:05et se diffuse
52:06les uns les autres.
52:07Voilà, merci infiniment,
52:08M. David,
52:09M. Guyon,
52:10pour cet éclairage
52:11très, très intéressant
52:12et très concret.
52:13Et en plus,
52:14c'est très pédagogique.
52:15C'est, je pense,
52:16très clair.
52:17Et puis,
52:18on va suivre tous les combats
52:19dont nous parlons ensemble
52:20dans les semaines qui viennent.
52:21Et puis,
52:22je vous retrouve avec joie
52:23le 14 septembre à Arras
52:24pour les Assises de la Souveraineté.
52:25Merci beaucoup.
52:26Merci à vous.
52:27Merci à tous.
52:28Quel bonheur
52:29de compter M.
52:30David Guyon
52:31aux Assises de la Souveraineté
52:32à Arras
52:33le samedi 14 septembre.
52:34Pensez maintenant
52:35à vous inscrire.
52:36C'est un lien sous la vidéo
52:37entre adhérents
52:38et non adhérents.
52:39Si vous avez été un jour
52:40préinscrit il y a quelques semaines,
52:41c'est maintenant
52:42les vraies inscriptions officielles.
52:43Faites-le.
52:44C'est vraiment ouvert à tous.
52:45C'est des coups de voiturage.
52:46Contactez votre référent.
52:47Des trains faciles
52:48si vous venez de région parisienne.
52:49C'est rapide.
52:50Enfin,
52:51ça va être un très,
52:52très grand moment.
52:53Et M.
52:54David Guyon,
52:55notamment,
52:56sera là.
52:57Plein de tables rondes d'intervention,
52:58les lancements du Bloc Souverainiste.
52:59Voilà,
53:00moment historique.
53:01Inscrivez-vous.
53:02Je suis ravi de cet entretien.
53:03Vous avez vu,
53:05c'est rigoureux.
53:06Et en même temps,
53:07c'est un vrai combat
53:08contre la tyrannie,
53:09pour nos libertés,
53:10contre la corruption.
53:11Ces combats vont ensemble.
53:12C'est le grand combat des patriotes.
53:13Merci de partager cette vidéo.
53:14Pour cela,
53:15vous abonnez à cette chaîne YouTube
53:16par un petit clic en dessous
53:17sur le bouton s'abonner.
53:18C'est un clic gratuit pour vous.
53:19Vous êtes abonné à la chaîne.
53:20Plus vous êtes abonné,
53:21plus les vidéos circulent.
53:22Voilà,
53:23c'est tout simple.
53:24Et vous,
53:25profitez-en pour appuyer
53:26sur la petite cloche à côté.
53:27Comme ça,
53:28vous êtes notifiés automatiquement
53:29dès qu'il y a une nouvelle vidéo.
53:30Vous vous êtes aussi notifiés
53:32cette semaine.
53:33C'est original.
53:34C'est un samedi à 19h,
53:35ce samedi 27 juillet.
53:36Et non pas vendredi
53:37parce qu'il y a la cérémonie
53:38d'ouverture des JO.
53:39Donc voilà.
53:40Bon,
53:41c'est samedi,
53:4219h.
53:43On pourra parler de tout ça.
53:44Du reste,
53:45je prendrai toutes vos questions en direct
53:46sans langue de bois,
53:47sans tabou.
53:48C'est un grand moment
53:49en actualité française,
53:50mondiale,
53:51tout, tout, tout.
53:52Soyez là ce samedi
53:53sur cette chaîne en direct
53:54à 19h27 juillet.
53:55Bien sûr.
53:56Et je vous attends.
53:57Je vous attends patriotes.
53:58Si vous êtes d'accord
53:59avec tous nos combats là
54:00contre la télé-expression,
54:01contre la corruption,
54:02pour la vérité,
54:03pour la justice,
54:04je dirais tout simplement,
54:05pour un avenir possible,
54:06alors rejoignez
54:07le plus grand mouvement
54:08de défense des libertés,
54:09le plus grand mouvement
54:10souverainiste de France,
54:11les Patriotes.
54:12Nous, on est devant les tribunaux,
54:13on agit,
54:14on fait les manifs,
54:15on fait les actions
54:16et on lâchera pas le morceau.
54:17Et on fait ses assises
54:18de la souveraineté.
54:19Mais ça coûte cher aussi au mouvement
54:20et on n'a pas un centime
54:21d'aides publiques
54:22ni d'aides des banques.
54:23On n'a rien.
54:24On a l'oligarchie contre nous.
54:25C'est normal.
54:27Mais c'est beau.
54:28C'est des belles valeurs
54:29de liberté,
54:30de justice,
54:31de souveraineté,
54:32de vérité,
54:33de paix.
54:34Rejoignez-les.
54:35Rejoignez le combat
54:36avec votre niveau d'engagement
54:37comme vous le souhaitez
54:38mais comme adhérent,
54:39en réadhérant
54:40si vous n'êtes plus à jour,
54:41en faisant un don au mouvement
54:42si vous voulez,
54:43qui nous permet
54:44de mener ces actions
54:45et d'en faire encore plus.
54:46Tout ça est possible,
54:47c'est défiscaliser
54:48aux deux tiers de vos impôts,
54:49profitez-en.
54:50Ça fait baisser massivement
54:51vos impôts
54:52plutôt que de donner ça au fisc,
54:53à Macron qui en feront n'importe quoi.
54:54Comment on fait
54:56Ce lien est également en commentaire.
54:57Un petit fiche sur l'écran maintenant
54:58et dans quelques secondes
54:59un lien sur l'écran.
55:00Facile.
55:01Faire un don au mouvement,
55:02deuxième lien sous la vidéo en description
55:03et tous ces liens sont en permanence
55:04sur notre site
55:05bien sûr
55:06les-patriotes.fr
55:07facilement accessible.
55:08Je vous attends.
55:09Grand bravo aux donateurs,
55:10aux vrais adhérents.
55:11Bienvenue aux nouveaux adhérents patriotes.
55:12Vive la France.