Alain Duhamel explique sur BFMTV pourquoi il a décidé de mettre fin à sa carrière.

  • il y a 2 semaines

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00:00BFM TV face à face, Apolline de Malherbe.
00:09Il est 8h32 et vous êtes bien sur RMC et BFM TV. Bonjour Alain Duhamel.
00:14Bonjour.
00:15C'est un grand plaisir de vous écouter ce matin et prendre le temps avec vous,
00:20parce que d'abord il faut qu'on comprenne cette attente, 49ème jour d'attente.
00:25C'est mieux que vous pour essayer de comprendre avec vous ce moment d'attente et ce qu'il peut en sortir.
00:31Mais pour une fois, je veux aussi parler de vous. Vous allez vraiment arrêter ?
00:34À la fin de la saison. Vous avez encore à me supporter une saison entière et ça ne sera pas n'importe quelle saison.
00:41Et je peux vous dire que je vais en profiter comme jamais. Mais pourquoi ?
00:47D'abord parce que ma femme me le demande. Elle me le demande d'ailleurs depuis 10 ans chaque année,
00:52mais enfin de plus en plus fort. Et puis parce que je trouve qu'à un moment, il y a trop de gens de la famille en plus.
00:58Il y a de ça ? Ça vous met mal à l'aise ces critiques qu'on peut avoir sur la dynastie de journalistes ?
01:04La dynastie c'est complètement idiot puisque c'est des branches différentes.
01:07Moi je ne suis pas une dynastie. Mon père n'était pas journaliste et mon fils n'est pas journaliste.
01:12Mais votre frère l'est, votre belle-sœur l'est et évidemment votre neveu.
01:15Mon frère déjà sous Giscard, ça ne nous rajeunit pas. J'étais sur la 2, il était sur la 1.
01:21Et c'était un problème. C'était un problème politique à l'époque qui était d'ailleurs public.
01:26Et là, mon frère est sur une autre chaîne très estimable.
01:32Mais je n'aime pas quand on est à la même heure, sur le même sujet et sur deux chaînes concurrentes.
01:39Donc ça a joué, oui.
01:40Est-ce que vous vous dites aussi que peut-être justement c'est le moment de les laisser en quelque sorte grandir ?
01:45On peut évidemment parler de Benjamin dans cette réunion.
01:48Ils grandissent très bien sans moi. Alors là, de ce point de vue, il n'y a pas de problème.
01:52C'était plutôt la gêne d'avoir...
01:54Non, c'était plutôt l'âge quand même.
01:56Quand on a un certain âge, et moi un âge certain, on a toujours peur de ne plus trouver ses mots, d'oublier quelque chose.
02:05Mais d'accord.
02:06Ce n'est pas du tout le cas.
02:08Et le nombre de directs qu'on a fait ensemble, et je peux même dire,
02:12et c'est une des choses qui m'a toujours impressionnée et plu chez vous,
02:15c'est que lors de nos soirées électorales, par exemple,
02:20vous êtes même comme un enfant qui attend d'avoir la parole et qui lève le doigt
02:25par enthousiasme, par impatience de pouvoir justement parler parce que vous avez la passion de tout ce qui se passe sous nos yeux.
02:34C'est par vraiment passion et aussi un peu par mémoire.
02:38Parce qu'à chaque fois qu'il y a une soirée électorale,
02:40j'ai dans la tête toutes les soirées électorales auxquelles j'ai participé.
02:44Quand même la première soirée électorale auxquelles j'ai participé,
02:47d'une manière indirecte mais quand même importante,
02:50en 1965, pour la première élection présidentielle,
02:54où j'ai participé à la première opération d'estimation présidentielle
02:59qui était faite par l'IFOP et Europe 1 à l'époque,
03:02et j'étais mêlé à ça.
03:04Donc j'ai toutes les autres images qui reviennent dans ce cas-là.

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