[#CoupDeLibération] Récit du 30 Août 2023 : témoignage d’Adrien Nguema, ancien député
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00:00Et il y a lieu de savoir que le Gabon veut faire son petit chemin.
00:06Dieu ne nous a pas donné les droits de faire du Gabon ce que nous sommes en train de faire.
00:13Moi j'ai une famille, les membres de ma famille me reconnaissent comme tel.
00:17Il bouge, il bouge !
00:18Et le PDG au pouvoir n'a pas l'intention de vous passer le relais.
00:22Ce jour, 30 août 2023, nous, forces de défense et de sécurité,
00:28avons décidé de défendre la paix en mettant fin au régime en place.
00:38Pour répondre à votre question, je voudrais d'abord remercier le Président de la Transition
00:45et le CTRI qui ont fait là l'œuvre de salut public.
00:50J'ai dit bien l'œuvre de salut public, pourquoi ?
00:51Parce que personne ne croyait plus à un changement.
00:56Et ce changement, nous l'aspirions parce que le pays était bloqué.
01:01Quand le pays est bloqué, c'est-à-dire que les gens ne s'expriment plus.
01:06Les gens n'ont plus le courage de dire quoi que ce soit.
01:09Et c'est pourquoi, personnellement, j'ai apprécié ce coup d'État.
01:14Je dis bien ce coup d'État parce que nous devons apprendre à appuyer les choses par leur nom,
01:18quitte à donner des explications par la suite.
01:21Et je crois que l'explication, je l'ai donnée pour dire que ça a été une libération pour nous tous.
01:29Pour moi personnellement, avoir le droit de pouvoir dire ce que je suis en train de rappeler au moment où vous m'interrogez.
01:39Et je pense que là, c'est très très positif pour moi.
01:44Parce que pendant longtemps, nous avons tronqué le troisième pilier de notre devise.
01:54L'union, travail, justice. Et cette justice était devenue injustice.
02:00Et c'est cette injustice qui a amené chez les autres, qui nous a conduit au coup de libération.
02:04Pour moi, aujourd'hui, c'est quelque chose qui m'apporte énormément.
02:11Et je pense également pour le reste du pays, cette liberté à retrouver, cette envie d'étire.
02:19Ce qu'on pense, l'essentiel, c'est que nous restions dans les règles de l'art, c'est-à-dire les utilisations que nous confère le droit.
02:28C'est une question difficile, certes.
02:31Mais à laquelle je peux facilement répondre parce que ce sont des faits, des faits visibles, palpables.
02:38Il suffit de voir les routes qui se font aujourd'hui à Libreville et à l'intérieur du pays.
02:44Les lycées qui se construisent, où se réhabilitent, notamment les lycées scientifiques et techniques qui sont notre avenir.
02:52Mais surtout, surtout, le courage d'avoir eu à publier les contrats de production de nos matières premières
03:02que sont les mines, la forêt et le béton qui étaient jusqu'à présent d'abord.
03:09Concernant le Président lui-même, je crois que son discours du 16 août dernier, qui trace ce que la transition sera demain, me rassure.
03:23Me rassure parce que dans les cinq majeures qu'il a énoncées, moi j'ai retenu deux.
03:29L'État de droit, force reste à la loi.
03:34Et ensuite, l'économie.
03:38Et je voudrais pouvoir insister sur l'économie. Pourquoi ?
03:41Parce que le Président de la République, le chef de l'État, dans sa quête de vouloir rendre la dignité aux Gabonais,
03:49l'économie, à mon avis, est un facteur très important.
03:54Parce que l'économie, lorsqu'elle est forte, lorsqu'elle est robuste, elle permet de créer des richesses
04:02qui seront équitablement réparties entre les Gabonais.
04:08Mais nous parlons de restaurer les institutions.
04:12Moi je vais parler de l'institution, la cellule familiale.
04:16Aujourd'hui, certaines familles sont en distress.
04:19Le chef de famille est au chômage. Il ne peut plus envoyer l'enfant à l'école.
04:23Il ne peut plus le soigner. Il n'arrive plus à faire les trois repas.
04:26Or, une économie forte nous permettra de donner du travail à chaque Gabonais.
04:33Et la cellule familiale pourra se reconstituer plus facilement.
04:39Mais également, la politique d'appropriation de notre économie qui passe par la nation.
04:45Je parie que nous pouvons gagner face au scepticisme du FMI.
04:49Parce que nous avons des potentialités énormes.
04:52Moi personnellement, je pense à la forêt. C'est une forêt souveraine.
04:56Et il y a aujourd'hui la possibilité de pouvoir à travers la forêt.
05:02Je ne dirais pas que c'est un secteur d'ajustement.
05:06Mais quand même, pour faire face à nos remboursements,
05:10pour faire face à nos déficits budgétaires,
05:14nous pouvons aujourd'hui revoir le fonctionnement de notre forêt.
05:19Il y a des accords au niveau de la CIMAC.
05:21Mais on a remarqué que dans le cas de la CIMAC, les reports d'exportation,
05:27ces contrats sont reportés d'année en année.
05:31Ça devait se mettre en place en 2020.
05:33Mais ça a été reporté en 2021.
05:36Nous ne pouvons pas laisser, ne pas pouvoir, alors que nous avons des problèmes aujourd'hui,
05:41faire de la forêt l'élément numéro 1 des rentrées de devises.
05:45Parce que, sans doute, la forêt est une matière première qui se renouvelle.
05:51En même temps qu'on coupe, en même temps qu'on fait une culture de la forestation,
05:56ça devrait pouvoir aider les Tagabonais.
05:59Les Tagabonais, aujourd'hui, doivent faire face à ces besoins.
06:04Pour toutes ces actions posées en si peu de temps,
06:07je pense qu'il est tout à fait normal de demander aux Gabonais
06:11de pouvoir soutenir l'action du Président de la Transition,
06:18Président de la République, chef de l'État, le Général de la Brigade,
06:22Brigitte Rother-Hurigui, pour cette œuvre accomplie en si peu de temps.
06:28Je lance un vivant appel à tous les Gabonais
06:33de soutenir l'action politique du Président de la Transition,
06:40Président de la République, chef de l'État,
06:44le Général de la Brigade, Brigitte Rother-Hurigui.