Alors que son nom circule pour une potentielle nomination au poste de Premier ministre, Xavier Bertrand, présent à la foire de Châlons-en-Champagne (Marne), refuse de s'exprimer sur "l'actualité politique".
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00:00— Vous êtes serein, donc ? — Comme un président de région, ouais, tout à fait, qui est au boulot.
00:03— Président de région. — Sur le terrain.
00:04— Président de région. Mais va peut-être falloir vous appeler M. le Premier ministre dans quelques heures ?
00:08— Président de région. Président de région. Ça me va très bien.
00:11— En tout cas... — C'est une très belle région, le Grand Est aussi.
00:14— Tous les feux sont en vert. M. le Président de la République a reçu ce matin les cadres des Républicains qui...
00:21— Je vous parle de la foire de Chalon parce que là, je vais être intarissable. Et sur le reste, je vais rien vous dire.
00:25— Ça fait 50 jours que la France attend un Premier ministre.
00:28— Écoutez, là, on peut empêcher de rencontrer les agriculteurs, de rencontrer un peu les forces vives ici, les forces vives économiques.
00:34Vous savez que c'est l'un des plus grands rendez-vous de France sur, justement, l'agriculture et sur l'économie
00:39avec le président du département, mon ami Jean-Marc Rose. Voilà.
00:41— Alors autre question, M. Bertrand. Le RN a expliqué ce matin à l'entourage en tout cas qu'il censura un gouvernement, Bertrand.
00:47Qu'est-ce que vous lui a répondu ? Ils ont même expliqué que Xavier Bertrand avait l'habitude d'insulter le RN.
00:54Qu'est-ce que vous lui a répondu ? — Je suis un président de région qui est au boulot ici comme chaque année.
00:58Je sais que vous avez certainement envie que je vous parle d'actualité politique. Mais l'actualité politique, c'est pas ici sur la foire de Chalon.
01:04Je suis vraiment désolé. — Mais en tout cas, vous avez votre téléphone à la main. Donc ça veut dire que vous surveillez votre téléphone
01:08au cas où le président de la République vous appelle. — Oui, parce que j'attends un message de ma femme pour toute autre chose.
01:11Mais je suis pas sûr que ça va vous passionner. — Et pas un appel du président de la République.
01:14— Non. Mais c'est important, s'il le... — Mais qu'est-ce que c'est important pour les Français ? Qu'est-ce que vous leur répondez ?
01:18— Ça fait 50 jours qu'ils attendent. — Je veux pas vous faire perdre votre temps. Je viens comme chaque année. Bien évidemment, vos collègues...
01:24— Mais vous savez que c'est un moment particulier. On est sans gouvernement. — Oui. Vos collègues m'ont interrogé tout à l'heure.
01:30Voilà tout ce que j'ai à dire. Je suis désolé. — Alors qu'est-ce que vous êtes plus que M. Baudet ou M. Canneuve, par exemple ?
01:37— Je vous ai répondu. Je vous ai répondu. — Qu'est-ce que vous êtes plus ? — Merci à vous. Merci à vous.
01:40— Mais si on vous appelle, vous serez OK, M. Bertrand ? — Bonjour. — Enchanté. Président de Biogaz Vallée, de la fédération Biogaz.
01:45— OK, voilà. Vous savez qu'on est très acteur en secteur. — Non, vous êtes en avance sur nous dans la région.
01:50— Ah, c'est pas faux. — Vous êtes un peu en avance sur nous parce que vous avez un peu plus d'unité.
01:55— Exactement. — Il paraît qu'on a un peu plus de volume et que vous avez effectivement, vous, un peu plus d'unité.
01:58— Je sais que vous voulez nous rattraper. — Non. — Mais on regardera la première place. — Dépassé.
02:03— Mais non. On va regarder la première place à la région. — Bonjour. — J'espère que vous serez premier ministre.
02:08— Merci à vous, Maxime. — Ça, c'est une bonne remarque, madame. — Bonjour, monsieur.
02:11— Il attend justement. Il a son téléphone à la main. Il attend. — Merci à vous. — Mais qu'est-ce que vous leur répondez
02:17à ces militants, monsieur Bertrand, qui espèrent que vous soyez premier ministre ? — Bonjour.
02:21— Qu'est-ce que vous leur répondez ? — Je vous ai tout dit. — Mais au nom des Français qui s'impatientent et s'exaspèrent,
02:26monsieur Bertrand... — C'est cool. Regardez comme je suis zen. — Soyez zen également.
02:29— Non mais est-ce que vous comprenez l'exaspération des Français ? — Attendez, attendez. Je sais qu'on a dû vous demander,
02:34essayer de lui soutirer une phrase ou tout ça. Je ne vous parlerai que de cela. Voilà.
02:38— Mais pour les Français et vos militants... — Soyez zen comme moi. — Est-ce qu'il y a raison d'être zen quand ça fait 50 jours
02:44qu'on n'a pas de premier ministre ? — Toujours garder la tête froide dans la vie. — Merci. — Bonjour.
02:49— C'est compliqué d'avoir un Aoufel El Kawafi dans les pattes.