• il y a 3 mois

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Transcription
00:00Léon Marchand aurait refusé de se faire entraîner par vous.
00:03Est-ce que c'est vrai ou est-ce que c'est faux ?
00:04C'est des conneries.
00:05C'est des conneries ?
00:06Sûr ?
00:07Oui, c'est une famille, la famille Marchand, je la connais très très bien.
00:10Vous les connaissez bien ?
00:1141 ans, je les connais.
00:12D'accord.
00:13Donc déjà, c'est des gens qui sont adorables et c'est des gens qui ont bien canalisé
00:19les choses, qui sont organisés, qui sont discrets et on voit le résultat avec leur
00:24fils qui est un ingé exceptionnel.
00:26Il est exceptionnel ? C'est vrai que vous l'avez encensé, franchement, vous avez fait
00:29une interview.
00:30J'ai dit la vérité.
00:31Vous savez quand vous allez aux Jeux et vous faites… parce qu'il y a 3 ans, à Tokyo,
00:35il fait 6I Amine Jeune et ensuite, il part aux Etats-Unis, il fait 5 fois champion du
00:42monde, il bat le record du monde, il fait 4 titres olympiques, c'est exceptionnel.
00:47Pourquoi vous ne l'avez pas entraîné, Philippe Lucas ?
00:49Parce qu'il avait un entraîneur compétent quand il était à Toulouse et puis après,
00:54il a décidé d'aller s'entraîner avec l'entraîneur de Phelps aux Etats-Unis avec
00:58Beaumane et depuis 3 ans, il est là-bas et puis voilà, on a vu le résultat.
01:01Mais quand vous voyez toutes les médailles qu'il a, est-ce que vous ne l'avez pas
01:04un peu quand même mauvaise, Philippe Lucas, de vous dire que vous ne l'avez pas entraîné
01:08lui ? Sincèrement, entre nous, sans langue de bois.
01:11Tout entraîneur aimerait avoir Marchand, bien sûr.
01:13Bien sûr, quand tu as un mec comme ça qui domine, qui écrase, qui… puis qui est gentil,
01:18puis qui est simple, qui est discret.
01:19Oui, c'est ça.
01:20Parce que j'en connais, je veux dire, bon… Mais lui, c'est… non, je ne sais pas, mais
01:25lui, il a une éducation, c'est un garçon… Je pense que c'est ça que les gens aiment
01:29chez lui.
01:30Voilà.
01:31Et puis, je veux dire qu'il a un bon rapport parce que les gens l'aiment, quoi.
01:37Oui, d'accord.
01:38Mais alors, moi, Philippe Lucas, franchement, je trouve ça dommage que ce ne soit pas un
01:40entraîneur français qui l'ait entraîné.
01:43Mais moi aussi, j'ai entraîné beaucoup d'étrangères qui ont fait des médailles
01:45dans les grands championnats ou qui ont gagné et puis surtout, c'est qu'ils voulaient
01:49aller là-bas, ils voulaient s'entraîner dans une structure là-bas.
01:52Il vous en a parlé ou pas ? Non, parce que ce petit, je ne le connais
01:54pas trop, moi.
01:55Mais je connais très, très bien son père, son oncle, ses grands-parents.
01:59Mais non, le plus que j'ai vu, c'est un super mec.
02:03Mais là, sa vie, elle a totalement changé.
02:05Ah ben là, je peux dire un truc.
02:06Qu'est-ce qui change du jour au lendemain comme ça ?
02:07Ce qui change, c'est la notoriété, c'est… Il ne peut plus aller faire ses courses tranquille.
02:13C'est fini, c'est terminé.
02:14Mais lui, il vit aux Etats-Unis.
02:15Il s'en branle qu'on blague, je veux dire.
02:16Oui, il s'en branle.
02:17Il ne pourrait pas être en France.
02:18Ce n'est pas possible.
02:19D'accord.
02:20Il ne peut plus revenir en France, lui.
02:21C'est compliqué quand tu fais des résultats comme ça, et puis aux Jeux olympiques, en
02:27France en plus.
02:28Le mec, il fait ça en France.
02:29Il y avait 16 000 personnes dans la piscine, il y avait 10 000 personnes qui étaient derrière
02:34lui.
02:35Vous étiez où, vous, à ce moment-là ?
02:36Moi, j'étais au bord du bassin.
02:37Au bord du bassin.
02:38Qu'est-ce que… Vous allez le voir à un moment ou pas ?
02:40Ah non, jamais.
02:41Ok.
02:42Jamais, jamais, jamais.
02:43Parce que dans ces moments-là, il faut la laisser tranquille, ils sont avec leur entraîneur.
02:47Non, jamais, jamais, jamais.
02:48Je crois qu'à la fin, j'ai discuté deux minutes avec lui quand la compétition était
02:52terminée.
02:53Vous lui avez dit quoi ?
02:54Je ne peux pas le dire à l'antenne.
02:55Ou je lui avais dit, tu vas pécho des gonzesses, c'est ça, un truc comme ça ?
03:01Un truc comme ça.
03:02Ah, j'en étais sûr !
03:03Non, je lui ai dit, ce que tu as fait au Jeux, c'est exceptionnel, mais il manque un truc.
03:09Quoi ?
03:10Alors, il m'a dit, mais qu'est-ce qui me manque ? Donc, je lui ai dit, je ne peux pas le dire.
03:13Il manque quoi ?
03:14Non, il n'y a pas.
03:15Il manque quoi ?
03:16Autre question.
03:17Allez, Philippe.
03:18Non, je ne lâcherai pas.
03:19Non, non.
03:20Ah non.
03:21Tu vas être en retard pour la prochaine.
03:22Je m'en fous.
03:23Qu'est-ce que vous voulez ?
03:24Il te manque quoi ?
03:25Il te manque quoi ?
03:26Non, ça va.
03:27Qu'est-ce qui me manque ?
03:28Non, je ne te le dirai pas.
03:29Ah ouais ?
03:30Pas ça, autre chose.
03:31Bon, cherchez les amis.
03:32Moi, j'ai peut-être une petite idée.
03:34Si un jour, il est invité, peut-être qu'il le dira.
03:36D'accord, ok, ok.
03:37C'est un peu coquin, c'est ça ?
03:38Bien sûr.
03:39Ah bah oui, c'est Philippe Lucard qu'on en fout.
03:42Ça fait une semaine qu'il est en compétition.
03:44Le mec, la pression, tout ce qui se passe à côté, le point presse, la zone mixte,
03:50les contrôles anti-dopage, le podium, la concentration, la récupération.
03:54Là, il est rincé, là.
03:55Là, le mec, il faut qu'il lui parle d'autre chose.
03:57Il faut qu'il lui parle de cul.
03:58Ah bah voilà.
03:59Sinon, ça cesse.
04:00C'est obligé, là.
04:01Et Philippe Lucard, c'est le bon gars pour ça.
04:03Il te met à l'aise.
04:04Bah oui, bien sûr.
04:05C'est pour ça qu'on vous aime.

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