• il y a 3 mois
Chez Trixell, une filiale de Thalès à Moirans, c'est une mobilisation de la CGT qui a permis de sauver le site grâce à la création d'un outil de pointe dans le domaine de l'imagerie médicale
C'est l'une des pathologies les plus répandues chez les enfants et les adolescents, la scoliose. Pour détecter cette déformation du dos, le CHU Grenoble Alpes accueille chaque année les Scolympiades. Et puis cartables, fournitures, cantine, ou livres, il faut rouvrir le porte monnaie pour la rentrée. Le coût de la scolarité on en parle à la fin de ce JT avec Julie Martin, directrice de la confédération syndicale des familles de l'Isère

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00:00C'est une mobilisation de la CGT qui a permis de sauver le site grâce à la création d'un outil de pointe dans le domaine de l'imagerie.
00:18C'est l'une des pathologies les plus répandues chez les enfants et les ados, la scoliose.
00:21Pour détecter cette déformation du dos, le CHU organise chaque année les scolimpiades.
00:26Et puis, cartables, fournitures, cantines ou livres, il faut rouvrir le porte-monnaie pour la rentrée.
00:30Le coup de la scolarité, on en parle à la fin de ce JT avec Julie Martin, directrice de la Confédération syndicale des familles de l'ISER.
00:38Bonsoir à tous, ravie de vous retrouver dans ce JT du mardi 3 septembre 2024.
00:43Du lundi au vendredi à partir de 18h, l'essentiel de l'actualité du Grand Grenoble.
00:50Arrea fait finalement un geste sur le trajet, Vinet-Tulin.
00:54Les usagers de cette portion d'autoroute A49 peuvent depuis hier lundi bénéficier d'un tarif spécial.
01:01Le 25 juillet dernier, vous vous en souvenez peut-être, l'éboulement de la carrière de la rivière avait coupé l'air
01:06dès 1532, emprunté par des milliers de véhicules chaque jour.
01:10L'abonnement et les péages locales temporaires uniquement valables pour les véhicules légers
01:15permet désormais de bénéficier d'une remise de 50%.
01:18Une pétition signée par plus de 5000 personnes avait demandé la gratuité, c'est raté.
01:22Pour tous, pour les renseignements, vous pouvez contacter le 03 80 77 0101
01:28ou vous rendre à la boutique Fulis et l'opérateur commercial au péage de Vorep.
01:35Travailler ensemble, même quand on n'a pas les mêmes opinions sur tout, si pour certains cela semble compliqué.
01:41Chez Trixel à Moirant, tout le monde a décidé de faire des efforts et ça marche.
01:47Le premier accélérateur industriel d'imagerie médicale du pays au service des industries du secteur
01:53est une initiative de la CGT au sein d'une SQIC, une société coopérative d'intérêts collectifs.
02:01Mathieu Ozan.
02:02L'oration surprenante a vu le jour au site de Trixel de Moirant.
02:06La CGT et cette filiale de Thalès ont travaillé main dans la main
02:10au développement d'un accélérateur industriel centré sur l'imagerie médicale.
02:14Cette filiale du groupe a failli disparaître en 2012, ce qui a poussé la CGT à s'investir dans son développement.
02:21Aussi c'est né d'une lutte défensive parce que très souvent le problème c'est qu'on se retrouve à faire les pompiers de service
02:27parce qu'on n'a pas de droit d'intervention préventif.
02:30L'idéal ce serait qu'on puisse avoir des droits d'intervention préventif.
02:33C'est aussi en cela que je trouve le projet génial parce que c'est grâce au fait que la CGT est partout
02:38qu'on a pu se coordonner pour réussir de l'intérieur à appeler tous les acteurs à se mettre autour de la table.
02:44Le projet se nomme Axel et il a pour vocation d'aider des startups du domaine de l'imagerie médicale à se développer
02:50en leur donnant accès à de nombreuses parties de l'usine.
02:53C'est une première en France.
02:55Après dix ans de dialogues acharnés, cette collaboration fructueuse semble réjouir les deux parties.
03:00J'étais le premier à être surpris de voir que la CGT portait ce projet avec nous.
03:04Mais finalement ça se passe très très bien.
03:07Et comme l'a dit Madame Binet pendant la table ronde,
03:10on découvre un autre visage de la CGT qui participe à la construction et à la pérennisation d'emplois et de technologies dans les territoires.
03:19Et en tout cas pour ce qui me concerne c'est une expérience très positive.
03:22Le projet Axel est pour l'instant une exception mais il pourrait être un premier pas déterminant dans l'avenir de la CGT.
03:29L'expression « mieux vaut prévenir que guérir » semble être suivie à la lettre par le syndicat
03:34qui souhaite s'investir auprès des entreprises en tension.
03:38Cerise sur le gâteau, la CGT possède donc 17% des parts de cette entreprise.
03:44Winter is coming. Malgré la douceur estivale de ces derniers jours, c'est dès à présent qu'il faut préparer la saison d'hiver.
03:52L'aéroport Grenoble-Alpizère le sait bien et organise mercredi de 15h à 18h30 un forum aéro-emploi sur la plateforme de Saint-Etienne-de-Saint-Jouar.
04:01Chaque année environ 300 saisonniers sont recrutés sur des postes de bagagistes,
04:06agents de pistes, agents d'escale, agents de sûreté aéroportuaire et autres.
04:11Pour participer, il est possible de s'inscrire sur le site nosaéroportsrecrute.com.
04:18Dommage si vous rêvez d'être une hôtesse de l'air.
04:20A vous peut-être la vie de château.
04:22Les jeux de grattage et tirage mission du patrimoine sont ouverts.
04:26Tentez votre chance et pour cette 7e édition soutenez la rénovation du château du Passage dans le Nord-Isère.
04:31Elle fait partie des 100 projets départementaux retenus par la mission du patrimoine sur les 6300 sites qui avaient été signalés.
04:38La famille de Saint-Romain est propriétaire du domaine depuis 1853.
04:42Si le château a été récemment rénové, Thierry, Isabelle et leurs enfants souhaitent réhabiliter les communs,
04:47un vaste ensemble de 1300 m2 datant du 19e siècle pour pouvoir y accueillir des groupes, diverses manifestations
04:54et une visite thématique sur l'élevage du ver à soie.
04:58Les ados, ça pousse comme des champignons mais le chemin n'est pas toujours très droit.
05:03Pour dépister la scoliose, le CHU de Grenoble accueille chaque année des scolimpiades,
05:08des journées de sensibilisation et vous allez le voir que le poids du cartable n'est pas forcément le coupable.
05:13Camille Avon.
05:15Elle touche près de 5% des enfants âgés de 8 à 15 ans.
05:19La scoliose idiopathique est une déviation anormale de la colonne vertébrale liée à une rotation des vertèbres.
05:26Elle se développe au cours de la croissance, notamment chez les filles qui sont 8 fois plus touchées que les garçons.
05:32Alors pour les détecter le plus tôt possible, l'hôpital couple enfants de Grenoble organise avec la fondation Cotrell
05:39les scolimpiades, un moment pour sensibiliser les parents et les enfants à ce sujet.
05:44On est là pour contrôler la scoliose de Gaël, c'est notre médecin traitant qui a dépisté probablement une scoliose il y a 3 ans.
05:54On profite des scolimpiades pour venir prendre des infos, faire le dépistage, voir les traitements, voir l'écorcé.
06:04Ce jour-là, 200 enfants sont venus se faire dépister.
06:08Tu te mets en avant et là vous allez le voir.
06:13Ici, là c'est plus bas et ici c'est plus haut.
06:17Est-ce que tu peux aller plus bas ?
06:19Non mais déjà là on voit bien.
06:21Une scoliose non prise en charge peut avoir des conséquences à l'âge adulte.
06:25Elle peut engendrer des problèmes pulmonaires ou encore une usure prématurée des disques des vertèbres
06:30qui peut provoquer des douleurs à terme.
06:33Contrairement aux idées préconçues, celle-ci se développe sans raison apparente.
06:38La scoliose n'est pas due aux cartables, aux ports de charges lourdes, n'est pas liée au sport.
06:44C'est une maladie dont on connaît peu l'origine
06:48et on a de très fortes présomptions que ce soit une origine génétique.
06:53Lors de ces scolimpiades, des jeux de société et des activités autour de la scoliose sont aussi proposées aux enfants.
06:59Des traitements existent pour lutter contre cette déviation vertébrale,
07:02notamment le corset, qui permettrait d'éviter l'aggravation de celle-ci
07:06et pour éviter d'autres solutions plus invasives.
07:10Si l'enfant n'est pas dépisté et si la colonne s'affole trop,
07:14on aura peu de choix et on devra opérer l'enfant, c'est-à-dire mettre des tiges dans son dos.
07:18Et ça, c'est quelque chose qui est quand même invasif et qui est problématique
07:22parce que ça prive la colonne d'une de ses fonctions qui est une mobilité totale.
07:26Les scolioses peuvent être dépistées par un médecin traitant, un pédiatre,
07:30mais les parents aussi peuvent surveiller fréquemment le dos de leurs enfants.
07:34L'équipement des élèves, c'est aussi un poids financier.
07:38C'est ce que mesure avant chaque rentrée la Confédération syndicale des familles,
07:43un organisme qui fête cette année ses 75 ans.
07:46Et parmi les antennes les plus anciennes, celle de l'ISER.
07:49J'accueille à présent sa directrice. Bonsoir Julie Martin.
07:52Bonsoir.
07:53Alors, qu'est-ce qu'on entend par le coût de la scolarité ?
07:55Alors, le coût de la scolarité, pour nous, il y a deux choses.
07:59Il y a d'abord les dépenses de rentrée qui sont de beaucoup d'actualité en ce moment,
08:02les fournitures demandées par les établissements.
08:04Et puis après, il y a les dépenses tout au long de l'année qu'on demande aux familles.
08:09Ça comprend le transport, la restauration notamment,
08:12mais aussi le périscolaire et l'extrascolaire,
08:14qui pour nous fait partie des dépenses de scolarité à part entière.
08:18Et ce n'est pas quelque chose en plus qui devrait être facultatif en fonction de ses besoins.
08:23Oui, on ne peut pas s'en priver.
08:24Votre enquête a été faite auprès de 140 familles adhérentes.
08:28Et il en ressort cette année que le coût du panier moyen de l'année est plutôt à la baisse.
08:35Oui, alors c'est plutôt à la baisse.
08:36C'est le coût de la rentrée qui est plutôt à la baisse.
08:38Et c'est vrai que nous cette année, ce qu'on a réussi à faire ressortir dans l'enquête,
08:43c'est qu'en fait les familles cherchent des stratégies pour faire baisser la note.
08:48Donc ce n'est pas tant l'inflation, le coût des fournitures en elles-mêmes
08:52et les demandes des établissements qui seraient à la baisse,
08:55mais c'est plutôt les familles qui, dans un contexte très contraint budgétairement ces derniers temps,
09:01avec l'inflation notamment aussi sur les prix de l'énergie,
09:03vont chercher à ne pas acheter, acheter des promotions,
09:07trouver toute technique qui puisse leur permettre de faire baisser la note.
09:11De ne pas forcément acheter des marques ou des marques distributeurs.
09:15Voilà, on a vu par exemple beaucoup ça qui est ressorti,
09:17notamment là où des familles tenaient aux marques
09:20parce que la qualité de la fourniture scolaire participe,
09:23et c'est bien normal, à la réussite des enfants.
09:25Encore que la marque n'est pas toujours...
09:27Voilà, mais là où avant c'était un passage un peu obligé,
09:31voire on ne se posait pas la question, on prenait la liste, on achetait tout.
09:34Aujourd'hui on se pose la question, on se dit peut-être que là-dessus je te prends une autre marque.
09:38Voilà, donc les familles essayent de faire baisser la note,
09:41ça devient de plus en plus insupportable de tout payer.
09:44Alors une année de scolarité, ça coûte combien ?
09:47En moyenne c'est différent évidemment selon les niveaux.
09:49Tout à fait, alors nous en plus on va jusqu'au lycée,
09:52donc en fait en moyenne on est entre 1500 et jusqu'à peu près,
09:58ça peut aller jusqu'à 3000 euros pour un élève en lycée professionnel,
10:01notamment où il y a pas mal de dépenses.
10:03Donc ça c'est tout compris.
10:04Après si on prend que les dépenses de rentrée,
10:07donc nous on les chiffre,
10:08alors nous c'est vraiment ce que les familles nous déclarent dans leur pratique,
10:11c'est pas une liste type qu'on chiffre.
10:14Donc on est à 236 euros pour les écoles élémentaires,
10:17324 au collège et 398 pour un lycée.
10:21Rien qu'en coût de fourniture à la rentrée.
10:24Les inégalités sont fortes évidemment dans ce domaine comme dans d'autres ?
10:28Oui, tout à fait, et en fait nous ce qu'on se rend compte effectivement,
10:31c'est que les familles les plus modestes vont renoncer à faire certains achats,
10:36et très rarement des achats à la rentrée scolaire,
10:38donc on va plutôt renoncer à des loisirs, à des sorties, à des choses comme ça,
10:43pour pouvoir donner les meilleures conditions aux enfants pour la rentrée.
10:47Vous pour mettre tout le monde sur le même pied d'égalité,
10:49qu'est-ce que vous demandez ?
10:50Donc nous notre demande, elle date de 75 ans depuis qu'on existe quasi,
10:54c'est la gratuité totale de la scolarité et de l'estrat scolaire.
10:58Et voilà, ça permettrait notamment de réduire les inégalités.
11:01Je pense aussi, on est sur Télé-Grenoble, mais on a aussi nos territoires outre-marins
11:05qui sont plus particulièrement percutés par ça,
11:07et ça se ressent d'autant plus qu'on le voit sur les résultats scolaires.
11:10Donc voilà, on voit bien qu'il y a un enjeu derrière ça.
11:13On nous renvoie souvent vers le coût d'une telle mesure,
11:16et c'est vrai que nous à la CSF, on parle plutôt d'un investissement sur l'avenir,
11:20et puis d'une société derrière qui est plus épanouie,
11:24de l'emploi, de la formation, des personnes qui vont bien,
11:27et je pense que ça ne se chiffre pas en euros, dans un budget,
11:30mais plutôt sur une perspective d'avenir,
11:32de se dire que les enfants ont besoin d'être bien formés.
11:35Néanmoins, des aides existent.
11:37En premier lieu, l'allocation de rentrée scolaire.
11:41C'est quel montant ? Elle s'adresse à qui ?
11:43Alors, l'allocation de rentrée scolaire, elle concerne à peu près une famille sur trois en France.
11:48Nous, ce qu'on constate, c'est que même parmi les deux sur trois qui n'en bénéficient pas,
11:52on a des gens qui nous disent que ça coûte trop cher.
11:54Donc, on voit bien que, déjà, il y a une question de relever des plafonds, éventuellement,
11:57en attendant d'avoir, c'est le gratuité totale.
11:59Voilà. L'allocation de rentrée scolaire, elle est de 480 euros à peu près.
12:06Donc, après, il y a des montants qui remontent un petit peu
12:08pour les lycées qui baissent pour les plus petites classes.
12:11Voilà. C'est un montant qui permet à peu près de couvrir la dépense de rentrée,
12:16mais pas tout ce qui va venir derrière.
12:18Donc, nous, c'est un petit peu ça aussi qu'on dénonce en disant,
12:20voilà, aujourd'hui, ça ne permet pas de prendre en charge toutes les dépenses engagées.
12:24Et puis, il y a un peu des trous dans la raquette,
12:26puisqu'elle est allouée à partir de l'âge de 6 ans et pas au-delà de 18 ans
12:29pour les redoublants ou d'autres formations.
12:31Et puis, non, c'est 17 ans et 365 jours,
12:33parce que le terminal redoublant ne bénéficiera plus de l'ARS.
12:37Et ça, c'est vrai que c'est quelque chose qu'on dénonce.
12:39Et puis, depuis 2019, l'obligation de scolarité s'adresse des 3 ans et de 3 à 6.
12:44Pour le moment, il n'y a rien qui est prévu pour les familles.
12:46Alors, il y a également des aides locales.
12:48La ville de Grenoble, cette année, a renforcé sa dotation.
12:51Elle fournit aussi, par exemple, des trousses au CP.
12:54Ça peut être une initiative.
12:56Nous, on salue toujours ce type d'initiative.
12:59Après, le diable se cache dans les détails.
13:01Et donc, on verra aussi.
13:03Voilà, nous, cette mesure, on l'a appris avec vous.
13:06En tant que partenaire de la ville, on était un peu déçus,
13:08parce que nous, c'est quand même un sujet qui nous tient à cœur depuis longtemps.
13:12Et vous n'avez pas prévenu ?
13:13Non, nous, on l'a appris.
13:16On l'a appris comme ça, avec les autres.
13:18Donc, c'est très bien.
13:19Après, voilà, on regardera.
13:21Est-ce que ça comprend ?
13:22Est-ce que ça permet de tout couvrir ?
13:23On sait aussi, notamment sur l'élémentaire,
13:25on en a eu des exemples encore cette année sur Grenoble,
13:28avec des écoles qui redemandent des choses en cours d'année,
13:31comme des ramettes de feuilles ou des choses comme ça.
13:33Donc, voilà, on verra à l'usage.
13:35Et on pourra faire le bilan de tout ça à la fin de l'année scolaire.
13:37Le département aussi prend des mesures pour s'il le concerne.
13:41Ce sont, avec les collèges, il y a la fameuse carte Tatou.
13:44Et puis, d'autres mesures.
13:46On a parlé des cantines.
13:47On parlait de la cantine.
13:48C'est vrai qu'en Isère,
13:49toutes les familles payent un tarif unique à 2 euros.
13:52Nous, on trouve ça plutôt positif,
13:54parce que, de toute façon, la cantine,
13:56c'est aussi un moyen d'accès à l'alimentation équilibrée pour tout le monde.
14:00En plus, ça s'est ressenti dans les chiffres.
14:03Les familles ont plus inscrit les enfants
14:05quand les tarifs ont été baissés.
14:07Donc, on voit bien qu'il y a encore des familles
14:09qui renoncent à la cantine, par exemple,
14:11pour des raisons financières.
14:13Donc, c'est des mesures qui sont tout à fait intéressantes.
14:15Voilà.
14:16Et puis, ça permet aussi de créer du lien social,
14:18de manger tous ensemble.
14:20Alors, la région, elle, s'occupe des lycées.
14:23Et il existe le pass région.
14:25Et l'une des initiatives, c'est la gratuité des livres scolaires.
14:29C'est très, très bien, la gratuité des livres scolaires.
14:32Dans les régions, de toute façon,
14:33c'est soit les familles achètent avec le crédit de la carte,
14:36soit c'est les établissements qui fournissent.
14:39Nous, on est très contents de ça.
14:41Sur, par contre, les tarifs de cantine,
14:42on est sur des montants un peu plus élevés,
14:44autour de 4,80 jusqu'à la fin de l'année 2024
14:47pour les lycées d'Auvergne-Rhône-Alpes.
14:50Voilà.
14:51Ça reste un prix qui peut, voilà,
14:53amener à des renoncements, malgré tout, pour certains.
14:55On parlait tout à l'heure des familles
14:57qui essayaient de trouver des trucs et astuces
14:59pour des fournitures un petit peu moins chères.
15:01Il y a Emmaüs qui a, depuis quelques rentrées maintenant,
15:06un espace où ils récupèrent des fournitures, des dons, etc.,
15:10pour pouvoir les fournir à petit prix aux familles modestes.
15:13Ça, c'est plutôt bien.
15:15C'est très bien.
15:16Mais c'est vrai que nous, ce qu'on voit aussi
15:18sur des initiatives comme celle-ci,
15:19c'est que certaines familles,
15:21il y a une question de dignité derrière ça.
15:23Et ce n'est pas toujours facile d'aller vers les bourses
15:27et les choses créées, on le sait,
15:29plutôt pour les familles qui sont en difficulté.
15:31C'est vrai qu'on en a parlé lors de notre conférence de presse
15:34ce week-end avec les militants qui étaient présents,
15:36où on disait, oui, il y a aussi cette dignité qui est importante.
15:39Donc, la dignité qu'on peut donner à toutes les familles,
15:41elle passe aussi, justement, peut-être, par cette gratuité.
15:44Parce que, voilà, c'est bien d'avoir des accès
15:47en allant sur des associations d'aide,
15:49et c'est important qu'elles existent.
15:51Malgré tout, elles existent parce qu'il y a des trous dans la raquette,
15:54qu'il y a encore trop de familles modestes en France.
15:56Et donc, voilà, il y a peut-être quand même vraiment
15:59des actions à mener au niveau politique.
16:01Merci beaucoup, Julie Martin.
16:03Je rappelle que vous êtes la directrice
16:04de la Confédération syndicale des familles de l'ISER.
16:08On va rester dans le domaine de la raquette
16:10avec un petit mot de sport pour terminer.
16:12Un joli coup de filet pour Gabriel Debrus,
16:14le champion de tennis grenoblois.
16:16Pointe désormais à la 274e place de l'ATP.
16:19C'est son meilleur classement.
16:21C'est seulement 12 places derrière Benoît Paire.
16:23Il le doit à sa victoire en finale du tournoi de Côme.
16:25Un Challenger 75 sur terre battu.
16:27C'était il y a quelques jours.
16:30Pour le plus grand tournoi de sa carrière,
16:31l'ISER roi de 19 ans a vaincu en 3-7 le péruvien Ignacio Buz.
16:35Vous l'avez vu, pour la balle de match,
16:37un puissant coup droit suivi d'un bel amorti au filet.
16:41Et en revanche, le vainqueur de Roland Garros Junior 2022
16:45s'est incliné cet après-midi au tournoi de Gênes
16:48battu par le brésilien Thiago Montero,
16:5177e joueur mondial.
16:537-5, 6-3.
16:55Retour de l'actu dans une heure et en replay
16:57sur telegrenoble.net.
16:58Excellente soirée à tous.
17:05Sous-titrage Société Radio-Canada

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