• il y a 2 mois
C’est une annonce qui sonne comme une trahison pour les Marseillais : « Pernod Ricard devient partenaire officiel du Paris Saint-Germain », peut-on lire en anglais sur un communiqué de presse daté du 2 septembre. Sur les réseaux sociaux ou au Bar de l’Avenir dans le 7e arrondissements mardi, la pilule ne passe pas.

Contacté, le groupe Pernod Ricard se dit peiné des réactions négatives et tient à clarifier : « La marque Ricard n’a pas signé avec le PSG. Le groupe Pernod Ricard, ce sont 240 marques et le partenariat avec le PSG va promouvoir des marques de scotch, de whisky irlandais, de champagne, de cognac et de gin. Il n’a jamais été question d’associer la marque Ricard dans le cadre de ce partenariat. Par ailleurs, le partenariat avec le Paris Saint-Germain ne concerne pas la France, mais l’international et en particulier des régions comme l’Amérique et l’Asie.
Nous sommes très fiers de notre campagne « Born à Marseille », les bureaux de Pernod Ricard France sont basés à Marseille, il y a une usine Pernod, c’est ici que tout a commencé ».

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Transcription
00:00Qu'est-ce que c'est, ça ? Qu'est-ce que c'est, ça ?
00:02Allez, on voit une porte.
00:04Ouh !
00:07C'est une annonce qui sonne comme une trahison pour les Marseillais.
00:10Pernod Ricard devient partenaire officiel du Paris Saint-Germain,
00:13peut-on lire en anglais dans ce communiqué de presse
00:16daté du 2 septembre.
00:18Sur les réseaux sociaux...
00:20Je ne m'y attendais pas du tout, en fait.
00:22Et là, je me rends compte que je perds mon ami, mon fraté.
00:27Ou dans ce bar, ce mardi, la pilule ne passe pas.
00:30C'est un scandale. C'est un scandale.
00:33C'est un scandale.
00:35Ricard, 51, Campbell. Demain, on passe au Ballantyme, Cristal.
00:39Voilà, c'est terminé.
00:41Les verres aux Ricards, on les casse, il n'y en a plus.
00:44Voilà, c'est terminé.
00:46On finit les bouteilles. Allez, voilà, c'est terminé.
00:49Voilà, tant pis.
00:50C'est complètement le monde à l'envers.
00:52Remarquez, c'est un petit peu flatteur pour nous.
00:55Ça veut dire que l'OM revient dans le cou.
00:57Je veux dire, maintenant, si vous préférez,
00:59on va être obligés, malheureusement, d'arrêter le Ricard,
01:02voire peut-être même le 51.
01:04Et je veux dire, on va voir, on va se mettre tous au Cristal,
01:06ou au Casa, ou quoi que ce soit.
01:08Mais je ne pense pas que même les verres à base de Ricard,
01:10ou quoi que ce soit, je vais être obligé de les enlever.
01:12Je suis vraiment désolé, mais c'est vraiment scandaleux.
01:15Je ne comprends pas. Je ne comprends pas.
01:17On n'a pas besoin de ça, les Parisiens.
01:19Qu'est-ce qui va nous gratter à nous, là ?
01:21Laissez-nous le pastaga à nous. C'est à nous.
01:23Mais Paris, ils ont mis les pieds où il ne fallait pas.
01:25Terrain miné.
01:27Rosé, piscine. Enfin, petite piscine.
01:29On a gardé le verre Ricard, quand même.
01:31Franchement, moi, je suis déçu, quand même, tu vois.
01:33Je suis déçu parce que
01:35Ricard, c'est un emblème de la ville, tu vois.
01:37C'est plus qu'une marque.
01:39C'est un emblème de notre culture et tout.
01:41En fait, c'est une trahison, un peu, tu vois.
01:43Il y a plus grave dans la vie, aussi.
01:45Mais à un moment donné, il faut le dire.
01:47Et là, tu salies un peu tes clients, quoi.
01:49Tu vois ce que je veux dire ? Quelque part.
01:51Avec Paris, parce que ça va leur apporter, voilà.
01:53Mais à un moment donné, il y a une question d'éthique.
01:55Tu vois le truc ou pas ? Ils font de la com et des pubs
01:57avec écrit « Born in Marseille ».
01:59Tu ne peux pas faire ça.
02:01Et après, aller faire des séances auto au Parc des Princes.
02:03Tu vois, tu ne peux pas le faire.
02:05Peut-être que c'était fait, aussi, pour faire un bad buzz.
02:07Pour en faire parler, pour faire de la pub.
02:09Peut-être que c'est ça. Mais je pense qu'ils vont
02:11en revenir, je pense. À mon avis, ici,
02:13il y a des gens qui vont leur embouloir.
02:15Contacté, le groupe
02:17Pernod Ricard se dit peiné des réactions
02:19négatives. Etien a
02:21clarifié.
02:49C'est ici que tout a commencé.

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