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Transcription
00:00Au soulagement, ce matin, Bernard Laporte, soulagement c'est aussi le mot qu'a employé le stade Rochelet, qui est le club d'Oscar Gégou, qui se dit soulagé, convaincu de son innocence.
00:08Le club Depeau, qui est le club d'Hugo Radou, qui dit que c'est un pas de plus vers la reconnaissance de son innocence.
00:13Mais précisément, est-ce que là aussi, tout le monde ne va pas trop vite aujourd'hui dans l'autre sens ?
00:18Il n'y a pas eu de procès, il n'y a pas eu de non-lieu, ils ne sont pas encore innocentés.
00:22— Oui, effectivement, c'est ce que je disais, ils ne sont pas totalement innocentés, mais je suis convaincu que si jamais ils avaient assez d'arguments, je dirais, pour les culpabiliser, ils ne les auraient pas laissés partir.
00:32Ça, c'est une évidence aussi. Et je le répète, c'est trois procureurs et un juge qui ont décidé leur retour en France. Donc je suis convaincu que l'issue sera favorable.
00:43Voilà. Sans quoi, ils les auraient gardés en Argentine, j'en suis pratiquement persuadé. Et c'est tout ce que je peux leur souhaiter.
00:48— Et ça veut dire que vous imaginez un retour rapide sur les terrains des deux joueurs en France ?
00:54— Vous savez, ce sont les clubs respectifs que vous avez cités, Pau et La Rochelle, qui décideront. Mais je trouve encore une fois assez lâche de les avoir culpabilisés immédiatement.
01:06Je vous rappelle les premières prises de parole, à droite et à gauche, où tout le monde disait « C'est un scandale, c'est grave », etc.
01:13Et moi, j'ai été le premier à dire « Mais attendez, présomption d'innocence, on verra », parce que l'honneur de ces deux garçons a été sali.
01:20Et je leur souhaite qu'une chose, c'est effectivement d'abord de retrouver leur club, leur partenaire de club, de rejouer au rugby,
01:26puisque c'est leur passion, voire leur métier. Mais je trouve cette période sale, voilà, et difficile à encaisser pour eux. Ça, c'est certain.
01:35— Sauf qu'on a aussi le témoignage...

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