Accusés de viol, les deux rugbymen Oscar Jegou et Hugo Auradou sont autorisés à rentrer en France

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Transcript
00:00– Alors tout ça a commencé après un match, un test-match contre l'Argentine,
00:06ça c'était le 6 juillet et dans la nuit du 6 au 7 juillet,
00:09l'équipe fait une troisième mi-temps comme on dit chez les sportifs,
00:14ils sont dans une boîte de nuit et il y en a un des deux qui connaît la rencontre
00:20d'une jeune femme qui a 38 ou 39 ans, qui est dans cette soirée
00:27à un moment donné, tard dans la nuit, séduite probablement par un des deux joueurs,
00:33elle accepte de le suivre jusqu'à l'hôtel qui s'appelle le Diplomatique Hôtel.
00:39Ils montent dans la chambre et à partir de là, les versions sont très différentes,
00:48les deux rugbymans disent qu'elles étaient tout à fait consentantes
00:52et qu'ils ont eu des relations avec elles consenties.
00:56Quant à elle, elle parle de viol, de coup, de viol avec violence contre son consentement
01:03et elle présente une dizaine d'hématomes à différents endroits du corps.
01:07– Alors après l'affaire a rebondi, c'est ça qu'on va raconter à nos téléspectateurs.
01:11– Donc en un premier temps, ils ont été mis en examen, les deux ont été inculpés,
01:16parce qu'en Argentine on dit inculpés, ça veut dire mis en examen,
01:20malgré les versions divergentes, ils ont été incarcérés pendant quelques jours,
01:26je crois une dizaine de jours, ils ont ensuite été mis en résidence surveillée,
01:31ce qui n'existe pas vraiment chez nous, mais ils n'ont pas le droit de sortir,
01:34mais ils sont dans un hôtel surveillé et ils ont fait de la procédure,
01:40ils ont été longuement entendus par la juge d'instruction.
01:46Il semble quand même qu'ils ressortent de ce dossier,
01:48comme on dit que ça ne tient pas à la colle forte,
01:50il y a des variations dans les dépositions de la plaignante.
01:56– La version de la plaignante a été fragilisée au fil de l'instruction,
02:03c'est-à-dire que le chauffeur de taxi qui la récupère le lendemain matin à 8h30
02:07la trouve extrêmement calme, presque détachée, ne voit pas de problème.
02:11Ensuite, elle présente des bleus et elle omet de dire,
02:14attention je ne minise pas du tout ce qui lui est arrivé,
02:17mais elle omet de dire qu'elle a une maladie qui fait que les bleus
02:21présentent toujours des traces plus impressionnantes que quand elle reçoit un coup.
02:25Et puis elle échange beaucoup avec une amie et avec son amie,
02:29il y a des messages qui ont été publiés par la presse, au début elle rigole,
02:32j'ai rencontré un rugbyman super beau, bon c'était violent,
02:35je ne vais pas utiliser ce terme, mais elle dit c'était très violent,
02:39j'ai eu mal, je dois prendre un médicament,
02:41mais elle n'est pas encore sur un acte non consenti, voilà.
02:48Donc au fil de l'instruction, les magistrats argentins et le parquet
02:53considèrent qu'il y a des fragilités dans son témoignage
02:56et donc du coup petit à petit les charges vont se réduire
02:59jusqu'à ce qu'aujourd'hui les deux rugbymans soient autorisés à rentrer en France.
03:03– Ils sont toujours inculpés.
03:04– Il n'y a pas un non-lieu, exactement, il n'y a pas un non-lieu,
03:06ils sont toujours inculpés de viol en réunion,
03:09ils seront sans doute jugés, on ne sait pas, mais il y aura peut-être, on verra,
03:13mais en tout cas ils sont autorisés à rentrer en France,
03:16ce qui était leur préoccupation première et celle de leur famille.
03:19– Là en France, ils arrivent ?
03:20– Ils vont prendre l'avion, alors là ils ont été autorisés cet après-midi,
03:23ils avaient déjà récupéré leur passeport, ils cherchaient le premier vol,
03:26ça doit se faire en direct pendant qu'on parle.
03:27– Donc ils rentrent tout seuls comme ça,
03:29et là ici en France ils vont être libres, donc tranquilles,
03:31ils vont être jugés plus tard.
03:32– Absolument, ils vont être jugés plus tard s'ils le sont,
03:34l'instruction va se poursuivre, la plaignante a fait une tentative de suicide,
03:39donc elle va très mal, elle ne peut pas se présenter aux examens psychiatriques,
03:42et la justice argentine a considéré qu'elle avait assez d'éléments en sa possession
03:47et que les rugbymen pouvaient rentrer en France
03:50sans que ça induise quoi que ce soit sur l'instruction d'ailleurs.
03:53Ils sont toujours mis en examen, inculpés, il faut le dire, voilà.
03:56– Histoire, oui Michel.
03:58– Ce que je disais tout à l'heure, on sent que ce dossier ne tient pas la colle forte,
04:02parce que si vraiment les autorités argentines avaient des éléments graves et concordants,
04:10comme on dit, ils auraient gardé les deux rugbymen,
04:13et là visiblement il y a deux versions qui ne disent pas bien la même chose.
04:19– La plaignante, ces avocats ont essayé de récuser les procureurs qui enquêtaient,
04:24en disant qu'ils ne sont pas de notre côté, ils ne sont pas objectifs,
04:27leur tentative a échoué.
04:29– Oui, parce que le frère de l'avocat et le ministre de la justice,
04:32enfin le frère d'un avocat du rugbyman et le frère du ministre de la justice argentin.
04:38– Mais ce qu'il faut dire c'est que, Michel,
04:40ce n'est pas parce qu'ils rentrent que l'affaire est close, on est bien d'accord.
04:44Il y a encore, voilà, ça c'est très important de le dire.
04:46– Ils seraient restés là-bas s'ils avaient considéré qu'ils…
04:49– Exactement, la justice argentine est claire,
04:51il n'y a pas assez d'éléments à charge pour les maintenir, voilà.
04:54La justice argentine a dit texto, il y a des zones grises dans le témoignage,
04:58notamment les conversations avec son ami,
05:01qui ne permettent pas de maintenir en détention les deux joueurs français.
05:04– Et je fais rapidement quand même une petite parenthèse,
05:08la justice argentine va quand même très vite par rapport à la nôtre.
05:11– Ah, je suis d'accord, c'est incroyable.
05:14– On est en juillet, c'est quand même deux rugbymans internationaux, des gens connus,
05:20donc c'est un dossier solide, on est en septembre, en gros le problème est réglé.
05:25– C'est incroyable, je suis d'accord avec vous, c'est fou.
05:27– Nous, je pense qu'on en serait, je crois qu'on en serait.

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