Nous commencerons cette édition avec les derniers symptômes de l’Occident malade. L’UE enchaîne les revers et les BRICS marquent des points…
Nous reviendrons ensuite sur le long et fastidieux feuilleton français autour de la nomination du Premier ministre.
Et nous ferons le point sur la rentrée scolaire. Le mois de septembre a commencé dans une ambiance surréaliste pour les élèves et leurs parents. De nombreux professeurs manquent à l’appel et l’Education nationale patine avec des réformes inabouties.
Nous reviendrons ensuite sur le long et fastidieux feuilleton français autour de la nomination du Premier ministre.
Et nous ferons le point sur la rentrée scolaire. Le mois de septembre a commencé dans une ambiance surréaliste pour les élèves et leurs parents. De nombreux professeurs manquent à l’appel et l’Education nationale patine avec des réformes inabouties.
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00:00Madame, Monsieur, bonsoir, je suis très heureuse de vous retrouver pour cette nouvelle édition.
00:19Je me permets de vous rappeler que je compte sur vous pour le succès de cette émission.
00:23Vous pouvez tout changer avec de tout petits gestes.
00:26Alors dès maintenant, prenez l'habitude de cliquer sur le pouce en l'air, de relayer cette vidéo
00:31et puis écrivez-nous juste en dessous dans les commentaires, c'est très important.
00:36Et nous commencerons cette édition avec les derniers symptômes de cet Occident malade.
00:40L'UE enchaîne les revers et les BRICS, eux, marquent des points.
00:44Nous reviendrons ensuite sur le long et fastidieux feuilleton français autour de la nomination du Premier ministre
00:50et puis nous ferons le point sur la rentrée scolaire.
00:53Le mois de septembre a commencé dans une ambiance surréaliste pour les parents et pour les élèves.
00:58De nombreux professeurs mentent à la pelle et l'éducation nationale patine avec des réformes inabouties.
01:08Le monde se détourne de l'Occident depuis des mois.
01:11Les pays du Nord enchaînent les camouflés et les déconvenus.
01:15Au fil des secousses internationales, les pays riches deviennent de véritables repoussoirs géopolitiques.
01:20Le point sur une tendance inquiétante pour l'avenir.
01:23Le phare du monde s'est-il définitivement éteint ?
01:27C'est la triste question que l'on pourrait se poser en observant l'actualité géopolitique.
01:32Le pire dans l'affaire, l'Occident est souvent à l'origine de ses propres malheurs.
01:37Dernier symptôme en date, le camouflet infigé à l'Union européenne par Vladimir Poutine et la Mongolie.
01:44En effet, l'UE avait jugé utile de sommer Oulane Bator d'exécuter le mandat d'arrêt de la Cour pénale internationale à l'encontre du président russe lors de sa visite.
01:53Sans surprise, la Mongolie a fait la sourde oreille, accueillant avec lustre Vladimir Poutine.
01:59De quoi démonétiser encore davantage la voix bruxelloise déjà bien insourdine en dehors de ses fictives frontières.
02:06Un fiasco signé UE est signalé par le président de l'UPR, François Asselineau, à raison.
02:12En effet, en diplomatie, il est bon d'éviter de faire des demandes qui ne seront pas honorées, à moins de vouloir montrer au monde son impuissance.
02:20Cet épisode aura également alourdi les contentieux avec la Russie, éloignant de fait l'hypothèse dans laquelle l'Occident pourrait participer à la restauration de la paix en Ukraine.
02:29Une hypothèse déjà peu probable au vu de l'investissement occidental au service de la guerre.
02:34Investissement qui ne changera pas pour autant la triste issue finale.
02:38Pour parfaire le tableau mongol, le président russe a profité de sa visite pour inviter son homologue au sommet des BRICS, organisé d'ici deux mois en Russie, à Kazan.
02:48Une proposition acceptée, car face à cet Occident en nette perte de vitesse, les BRICS s'affichent en moteur, laissant au bord de la route les mondialistes camper sur des valeurs de plus en plus insaisissables.
03:00Un engouement avec de plus en plus d'adeptes en effet.
03:03L'éternel candidat à l'adhésion européenne, Recep Tayyip Erdogan, vient tout juste de faire une demande officielle afin que son pays rejoigne les BRICS.
03:11Puissante armée de l'OTAN, la Turquie et ses 800 000 habitants pèsent lourd dans le jeu géopolitique.
03:17Capable de maintenir des liens avec des interlocuteurs parfois opposés, le président conservateur manie la réale politique avec réussite depuis son arrivée au pouvoir.
03:26Après le Brésil, la Russie, l'Inde, la Chine et l'Afrique du Sud, après l'Égypte, l'Iran, l'Arabie Saoudite et les Émirats Arabes Unis, c'est donc à présent un membre éminent de l'OTAN,
03:37souvent cheval de Troie de Washington dans l'Alliance, qui rejoint la puissance des pays émergents.
03:42De quoi infliger un nouveau revers à un Occident rabougri qui ne sera finalement parvenu qu'à digérer l'Europe.
03:49Et en France, toujours pas de Premier ministre, mais un nouveau candidat à la présidentielle.
03:59Le feuilleton de l'été se poursuit donc en ce début de mois de septembre. Tour d'horizon avec Olivier Frèrejac.
04:04Le macronisme, c'est long, surtout à la fin. Ces mots sont ceux de la sénatrice, les Républicains Valérie Boyer, sur les réseaux sociaux.
04:11Et pour cause, cela fait 50 jours que le Premier ministre Gabriel Attal a vu sa démission acceptée.
04:17Et samedi, cela fera deux mois que le centre macroniste a perdu les élections législatives de juillet.
04:24Deux candidatures sont toujours évoquées du côté de l'Élysée pour le poste de Premier ministre, Bernard Cazeneuve et Xavier Bertrand.
04:32Deux anciens, l'un ancien LR que le RN et la Coalition des Gauches rejettera, l'autre, un ancien socialiste qui devrait être rejeté par la Coalition des Gauches.
04:42Des candidats du monde d'avant qui peinent à faire consensus dans un pays qui n'est pas friand de ces combinaisons politiques.
04:49Et à mesure que le temps passe, les uns et les autres font part de leurs exigences.
04:53Le nouveau Front populaire maintient qu'il ne voudra pas d'autres chefs de gouvernement que Lucie Castex, c'est clair.
04:59Mais ce qui semble aussi clair est que cette dernière sera rapidement censurée si elle était placée aux manettes.
05:05Le NFP disposant de moins d'un tiers des députés à l'Assemblée nationale.
05:10Côté LR, l'hypothèse Xavier Bertrand est acceptée.
05:13Plus vraiment dans le parti, il peut constituer une alternative tout en donnant l'idée que LR n'est pas comptable des âneries qu'il fera une fois aux affaires.
05:22La droite de LV se montrera exigeante sur la nomination du ministre en dépit de son faible nombre de députés, 47.
05:30Le RN lui a listé un certain nombre de conditions.
05:34Déjà qu'il s'agisse d'un gouvernement technique, dirigé par une personnalité issue de la société civile,
05:40ramenant ainsi le président à son obsession pour cette fameuse notion de société civile.
05:45Le RN réclame que le nouveau chef de gouvernement n'aggrave pas le problème de l'immigration et de l'insécurité
05:51et ne rase pas les classes populaires et modestes dans son budget.
05:55Le RN préconise par ailleurs une augmentation des salaires de 10% en échange d'un gel des cotisations patronales.
06:02En outre, le parti, présidé par Jordan Bardella, demande la mise en place de la proportionnelle aux élections législatives.
06:08Un mode de scrutin qui ne permettrait pas nécessairement au RN de passer en tête aux législatives,
06:13mais qui lui donnerait un plus grand nombre de députés.
06:17Du côté de LR, c'est la question budgétaire et la défense de l'électorat retraité qui demeure la priorité.
06:24Un électorat que le parti entend reprendre à Emmanuel Macron dans les trois ans.
06:29Des exigences de part et d'autre qui ne seront pas satisfaites,
06:32mais qui rendent la tâche du président encore plus complexe.
06:35Si Emmanuel Macron doit-il composer avec un blocage du NFP et des demandes exorbitantes à droite,
06:41le successeur de Gabriel Attal, lui, devra composer avec une situation budgétaire catastrophique.
06:46Le prochain chef de gouvernement devra ainsi présenter un texte de projet de loi de finances à l'Assemblée
06:51et trouver une majorité en l'espace de quelques semaines.
06:54Une perspective qui laisse penser que le président pourrait prendre un technicien.
06:58Ou alors tenter le pourrissement en plaçant la candidate des gauches, Lucie Castet,
07:03qui se trouverait bien incapable de faire voter un budget à l'assos insoumis face au déficit abyssal français
07:09et face à des oppositions remontées à bloc.
07:12A bloc, le président Macron s'est placé dans une situation délicate
07:16et il est bien difficile de savoir comment il va s'en extirper, sinon à mettre le pays encore plus dans l'embarras.
07:22Même le très macroniste journal Le Point s'est fendu d'une chronique mercredi intitulée
07:27« La course aux petits chevaux de Macron n'amuse plus personne » et de dénoncer l'immobilisme du président.
07:33Hasard ou pas, c'est aussi mercredi que ce même journal publiait un entretien avec un ancien Premier ministre,
07:39Edouard Philippe, dans lequel ce dernier se présente comme candidat à la présidentielle.
07:44Une élection qui aura lieu non trois ans, sauf grosse surprise.
07:52La cloche a sonné, à peine rentré à l'école, les élèves sont déjà confrontés
07:56aux nombreuses défaillances de l'éducation nationale et du gouvernement démissionnaire.
08:01Le Point de Renaud de Bourleuf.
08:03Trois jours après la rentrée des classes, l'heure du bilan a déjà sonné.
08:06Les notes sont particulièrement mauvaises pour le gouvernement.
08:09Une fois encore, la pénurie d'enseignants est un sujet d'inquiétude.
08:12Près de 3 180 postes d'enseignants vacants, notamment dans les académies de Créteil, Versailles et Marseille.
08:18Pourtant, selon madame le ministre démissionnaire de l'éducation nationale Nicole Belloubet, tout va bien.
08:22C'est en tout cas ce qu'elle avait prévu lors de sa conférence de presse le 27 août.
08:26Je dois le dire, à la veille de la réouverture de nos académies,
08:32nous sommes tout proches de l'atteinte de nos objectifs de 100% de couverture du besoin en enseignant.
08:41Tout proches.
08:42Sur le terrain, les enseignants ne l'entendent pas de cette oreille.
08:44Certaines académies comptent plus d'une centaine de fermetures de classes.
08:47A titre d'exemple, dans le département du Rhône, les effectifs par classe montent à près de 35 élèves, y compris dans les lycées.
08:54De plus, les syndicats lancent la sonnette d'alarme sur les heures non pourvues.
08:58Mais cette fois, la rentrée prend un ton inédit avec l'instabilité politique qui règne et un gouvernement en place démissionnaire.
09:05Conséquence, le choc des savoirs promis par l'éphémère locataire de la rue de Grenelle, Passematinian, Gabriel Attal, se concrétise par des réformes inabouties.
09:13La réforme des programmes de français est reportée d'un an s'il n'y a pas de nouveau revirement d'ici là.
09:17Quant à la réforme du brevet des collèges, elle est en cours alors que la rentrée a eu lieu.
09:22Au collège toujours, le nouveau brevet se dessine.
09:27Les nouvelles modalités d'évaluation de la session 2025 du brevet ont été prévues.
09:36Elles concernent en quelques mots le passage de 50-50 à 40-60 pour augmenter la part donnée aux épreuves de fin d'année,
09:48la prise en compte de toutes les disciplines de troisième dans les 40% de contrôle continu et la mise en place de commissions d'harmonisation académique.
09:58Ces textes sur les nouvelles modalités d'évaluation ont dû être reportés en raison des affaires courantes.
10:07Mais ils sont prêts et dès la fin de cette période, nous devrions pouvoir en assurer la publication
10:14pour qu'ils puissent entrer en vigueur pour le DNB 2025.
10:18En clair, les élèves de troisième qui ont fait leur rentrée cette semaine ne savent pas comment se dérouleront leurs épreuves du brevet en fin d'année.
10:25Anne Coffinier, présidente de l'association Créer son école, revient sur le flou artistique auquel sont fatalement confrontés les élèves et leurs parents.
10:31Cette année, c'est une année inédite.
10:34Pour la première fois, on a une ministre démissionnaire qui fait une conférence de presse de rentrée
10:40lors de laquelle elle annonce essentiellement des réformes qui devraient avoir lieu dans un an.
10:45Donc lorsqu'elle ne sera plus ministre, on ne sait même pas si on en aura encore le même président de la République.
10:50En fait, on ne fait rien, ni la même assemblée.
10:53C'est lunaire, intégralement lunaire.
10:55On dirait lors de la conférence de presse qu'elle s'en rend quand même compte parce qu'elle a l'air de marcher sur des oeufs tout le long.
11:00Mais tout ça démontre d'une légèreté coupable à l'égard des jeunes dont le sort nous est confié.
11:06Puisqu'effectivement, les jeunes de 3e qui vont passer le brevet des collèges ne savent pas tellement comment passer le brevet des collèges.
11:13S'agissant de réformes qui sont expérimentées, on ne sait pas très bien dans quelle mesure ça va être amplifié, pas amplifié, réellement fait ou pas.
11:22Et il y a beaucoup de choses qui ont été annoncées dont on ne sait pas dans quelle mesure elles vont être mises en place réellement.
11:27Et il faut bien reconnaître que ça donne le tournis.
11:29Il faut bien reconnaître aussi que ça montre le peu de sérieux et le peu d'importance accordé à la question éducative
11:35alors que le président de la République prétendait en faire une priorité nationale.
11:40Avec cette situation, la confiance des parents dans l'éducation nationale devrait s'effriter encore davantage,
11:44de plus en plus pour être à l'avenir se tourner vers d'autres solutions.
11:47Ce mercredi, l'association Créer son école a publié une étude sur l'essor des écoles indépendantes,
11:51communément appelées privées hors contrat.
11:54Pour la rentrée 2024, on compte 116 ouvertures d'établissements ou de niveaux.
11:58Notons que 33% sont des collèges ou des lycées.
12:0013 lycées indépendants ont ouvert cette année et il y en avait déjà 5 nouveaux en septembre 2023.
12:05On croit que la réforme blanquaire et son détricotage du baccalauréat a motivé les fondateurs de nouveaux établissements.
12:10Nous avons conduit cette année une étude sur un type d'école qui incarne un petit peu une forme d'excellence française bien connue.
12:20C'est l'école normale supérieure de la rue Dulm.
12:22Et donc nous avons fait une étude sur les trois dernières promotions.
12:26Et là, les résultats sont très très impressionnants pour les écoles indépendantes,
12:30et en particulier, il faut bien le dire, pour les écoles indépendantes catholiques,
12:34et encore plus précisément pour une forme d'école qui sont les écoles des religieuses enseignantes.
12:40Et si on réduit encore plus le spectre, il y a une école qui fait figure de véritable concurrente de Louis le Grand et d'Henri IV,
12:48qui est l'institution Saint-Pilice à Saint-Cloud,
12:51qui est une institution dominicaine de l'ordre du Saint-Esprit,
12:54dont la maison-mère se situe dans le Nord-Bihan à Pont-Calec.
12:57Et cette institution-là, elle a un palmarès absolument impressionnant,
13:02puisque si on prend la promotion des normaliens du concours AL,
13:06ce concours le plus littéraire de la promotion en 2023-2024,
13:11eh bien on a 1 ami sur 72 en tout.
13:14Au niveau des admissibles, on a 2 admissibles sur 190,
13:18et on compte même 7 sous-admissibles, ce qui à l'échelle de la France est considérable.
13:22Et si on prend la promotion de 2022-2023, vous avez 1297 élèves qui passent ce concours,
13:28et 177 admissibles et 72 admis,
13:31eh bien sur cette totalité d'élèves, vous avez 4 élèves admis qui viennent du secteur hors contrat sur 72.
13:37Donc c'est évidemment une surreprésentation incroyable.
13:40Un succès qui repose sur les méthodes qui ont pendant longtemps été celles de l'école en France.
13:44Un enseignement rigoureux avec des définitions et des résumés à prendre par cœur,
13:48les dictées, la rédaction, l'analyse grammaticale et logique,
13:51avec une place importante accordée aux latins et aux grecs.
13:54Les recettes pour un choc des savoirs sont là, mais les gouvernants ne l'entendent pas de cette oreille.
13:58Comme l'éducation nationale aujourd'hui se porte mal,
14:01elle a tendance à chercher des boucs émissaires dans le privé,
14:04le privé sous contrat, d'une part,
14:06et dans le privé hors contrat,
14:08et dans ceux qui pratiquent l'instruction à domicile.
14:11Donc les contrôles sont de plus en plus tatinions,
14:13parfois carrément justes, parfois de mauvaise foi.
14:16Il y a une sorte d'irritation croissante,
14:20des inspecteurs à l'égard des écoles indépendantes,
14:23qui nécessite que notre association Création d'école
14:27soit de plus en plus aux côtés des écoles qui sont inspectées.
14:30Nous faisons des formations pour les inspections,
14:33nous les accompagnons en temps réel,
14:35et ensuite nous accompagnons les écoles lorsqu'elles font valeur leur droit après les inspections.
14:39Ce travail que fait Création d'école est fondamental pour défendre les libertés
14:43dans un contexte où l'État est parfois au-delà de la simple application du droit.
14:48Une espèce d'irritation croissante, parfois un peu absurde, qui se déploie.
14:52Certaines écoles qui n'ont aucune forme de rapport avec le séparatisme,
14:56ou l'antirépublicanisme, ou le sectarisme,
14:59se retrouvent parfois malmenées,
15:01parce que leur utilité sociale agace.
15:05Elles remplissent un rôle que l'État n'arrive pas à remplir, par exemple,
15:09ou bien parce que leur performance éducative agace.
15:13Et partons à présent faire le tour de l'actualité en bref.
15:23L'Ukraine en pleine crise politique.
15:25Au moins six responsables ont démissionné ces derniers jours.
15:29Un conseiller de Volodymyr Zelensky a également été limogé,
15:32comme d'autres ministres avant lui, notamment pour des raisons de corruption.
15:36Il faut dire que si la France est sans gouvernement depuis près de deux mois,
15:40l'Ukraine, elle, est sans président légitime depuis le 19 mai dernier.
15:44En effet, le pays aurait dû se prononcer lors d'une nouvelle présidentielle
15:48que Volodymyr Zelensky a refusée d'organiser en faisant valoir la loi martiale.
15:53Une situation qui a logiquement conduit à une équation politique incandescente,
15:57alors même que le terrain militaire tourne chaque jour davantage à la catastrophe.
16:01Un remaniement ministériel majeur a donc été annoncé.
16:04Il devrait faire la part belle aux derniers chiens de guerre
16:07pour accompagner Volodymyr Zelensky dans les derniers instants de ce conflit fratricide meurtrier.
16:13Gaza en lutte contre la polio.
16:16Alors que la zone palestinienne est la cible de la riposte israélienne
16:19depuis l'attaque terroriste du Hamas le 7 octobre,
16:22les risques d'épidémie de poliomyélite font redouter le pire.
16:26En effet, les réseaux d'assainissement d'eau ont été majoritairement détruits,
16:30occasionnant alors la consommation d'eau impropre et donc non potable.
16:35Un premier cas d'infection à la polio a été identifié la semaine dernière,
16:39alors que la maladie avait pourtant disparu de l'enclave ces 25 dernières années.
16:43Depuis 4 jours, l'Organisation mondiale de la santé, SAFER,
16:47a vacciné le maximum d'enfants sur place pendant une trêve acceptée par TSAHAL
16:51entre 6h et 14h tous les jours.
16:54Une nouvelle qui, selon France Info, occasionne une ambiance, je cite,
16:58« festive » dans cette zone de guerre.
17:01Elon Musk arrive à la télé.
17:04Mardi, l'homme d'affaires américain, propriétaire du réseau social X,
17:08a annoncé le lancement de l'application X-TV.
17:11Le service de vidéo en ligne est accessible sur les appareils LG,
17:15Amazon Fire TV et Google TV.
17:18X-TV a l'ambition de proposer du contenu exclusif ainsi que des événements en direct.
17:24Une initiative qui arrive à point nommé pendant la campagne présidentielle
17:27dans laquelle Elon Musk s'est rapproché de l'ancien président des Etats-Unis,
17:31Donald Trump.
17:33Le pape François, parti pour le plus long voyage de son pontificat.
17:38Lundi, le Saint-Père s'est envolé pour Jakarta en Indonésie.
17:42C'est le début d'un déplacement de 12 jours en Asie orientale et en Océanie.
17:47Avec 43 heures de vol en moins de deux semaines,
17:49tout porte à croire que le pape âgé de 87 ans voit l'occasion de montrer
17:53son énergie toujours intacte malgré ses problèmes respiratoires
17:57et des déplacements en fauteuil roulant.
17:59En Indonésie, pays majoritairement musulman,
18:02où les 8 millions de catholiques représentent moins de 3% de la population,
18:06le pape François a appelé au dialogue interreligieux,
18:10un concept contemporain dont les autorités romaines sont friandes.
18:14Le souverain pontife restera sur l'archipel jusqu'à vendredi
18:17avant de poursuivre son voyage en Papouasie-Nouvelle-Guinée,
18:21au Timor-Oriental et enfin à Singapour.
18:26Dublin, sous le joug des lobbies.
18:28Un professeur irlandais, Enoch Burke, a été arrêté lundi après-midi
18:32à l'école de l'hôpital Wilson dans le comté de Westminster
18:36après avoir refusé de se conformer à une ordonnance du tribunal
18:39lui intimant de rester à l'écart de l'établissement.
18:42Il avait été licencié de son poste après une dispute
18:46concernant son refus de reconnaître l'identité revendiquée
18:50d'un élève dit transgenre.
18:52Dans la soirée, le professeur a été traduit devant la haute cour de Dublin.
18:56Le juge a estimé qu'il avait enfreint l'ordonnant judiciaire existante
19:00et qu'il devait être envoyé à la prison de Monjoy.
19:04Enoch Burke accuse le tribunal de nier ses droits religieux,
19:07notamment sa croyance en deux sexes, masculin et féminin.
19:12Gérald Darmanin a la découverte de la question migratoire.
19:16Après 4 ans et 2 mois passé au ministère de l'Intérieur,
19:19le transfuge des Républicains réclame un traité migratoire
19:23entre le Royaume-Uni et l'Union Européenne,
19:25arguant que beaucoup de clandestins tentent d'aller en Grande-Bretagne
19:28parce qu'ils savent qu'ils sont sans doute non-expulsables du territoire britannique.
19:33Des déclarations qui auraient pu être tenues il y a déjà 4 ans,
19:36mais qui cette fois font suite à la mort d'au moins 12 naufragés dans la Manche mardi.
19:41Un nouveau drame de l'immigration dont les responsables politiques au pouvoir sont comptables.
19:47Un gros mensonge d'Etat pour cacher les errances du Mozart de la Finance
19:51et de son ministre Le Maire.
19:53Le rapporteur général du Sénat, le LR Jean-François Husson,
19:56a convoqué une conférence de presse sur le déficit
20:00à la suite de la réception des nouvelles données budgétaires transmises par Bercy.
20:04Le rapporteur général a fait part de sa colère et a déclaré en amont de sa prise de parole
20:09« tout cela va finir par ressembler à un très grand mensonge d'Etat ».
20:14Le déficit public pourrait en effet atteindre 5,6% cette année et non pas 5,1% comme prévu.
20:20Il pourrait même aller jusqu'à 6,2% du PIB l'an prochain au lieu des 4,1% annoncés.
20:30Les jeunes français de plus en plus sous camisole chimique.
20:33D'après un rapport de l'assurance maladie, la prise d'antidépresseurs chez les 12-25 ans
20:39s'est envolée de 60% entre 2019 et 2023.
20:44La période englobe donc celle où le pouvoir politique a usé de toutes les coercitions
20:49sous prétexte sanitaire lors de la crise du Covid-19.
20:52Une période qui a particulièrement frappé la santé mentale des jeunes
20:56et pousse certains médecins à parler de double pandémie.
21:00D'autres évoquent aussi de possibles conséquences du virus lui-même
21:03du fait de son caractère neurotrope.
21:06Cette étude montre également que la réponse de la médecine face à la dépression
21:10est souvent celle de la prescription médicamenteuse.
21:13Ainsi, en 2023, près d'un million de jeunes a été remboursé au moins une fois
21:18par l'assurance maladie pour des psychotropes.
21:21Une augmentation préoccupante selon la sécurité sociale
21:24mais qui s'explique aussi par le fait que les médecins
21:27semblent avoir davantage recours à la médication face à ces troubles
21:30parfois même avant de s'assurer du rétablissement
21:33d'une bonne hygiène de vie générale du patient.
21:40On arrive déjà à la fin de cette édition.
21:42Vous pouvez dès à présent retrouver la rentrée de Bistro Liberté.
21:45Eric Murillo reçoit Idriss Aberkhan pour évoquer l'arrestation de Pavel Durov
21:50et la liberté d'expression.
21:52Le résultat de mes analyses là-dessus, c'est que avant,
21:55des pays interdisaient Twitter ou Facebook pour se protéger de la CIA.
21:59Typiquement, c'était ça la raison pour laquelle la Chine l'avait interdit
22:02parce que sur Facebook et sur Twitter,
22:04vous aviez ce qu'on appelait les révolutions colorées.
22:06Vous pouviez renverser un gouvernement en créant une page Facebook.
22:09Et je l'ai vue physiquement, je l'ai vue en Bulgarie.
22:11Mais aujourd'hui, c'est-à-dire que c'est le contraire.
22:13L'État profond américain se sent vraiment menacé.
22:16L'arrivée de Trump est très sérieuse.
22:18Si vous ajoutez à ça RFK qui veut faire toute la lumière
22:20sur l'assassinat de son oncle et sur l'assassinat de son père
22:23et vous ajoutez à ça Tulsi Gabbard, l'État profond se sent menacé.
22:26Et c'est à présent la fin de cette édition.
22:29Merci à tous pour votre fidélité.
22:31Rendez-vous demain, même lieu, même heure.
22:33En attendant, portez-vous bien. Bonsoir.
22:35– Sous-titrage ST' 501