• il y a 3 mois
Des équipes procèdent à des contrôles techniques et à des analyses avant de pouvoir relancer « la divergence du réacteur », c’est-à-dire la réaction nucléaire, indique EDF.

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Transcription
00:00Faux départ pour l'EPR de Flamanville dans la Manche.
00:02Le réacteur nucléaire a connu un arrêt automatique le lendemain de son démarrage.
00:06L'EPR de Flamanville est un réacteur à eau pressurisé de nouvelle génération
00:10et c'est le quatrième de ce type installé dans le monde.
00:13Il a connu sa première réaction en chaîne de fission nucléaire lundi 2 septembre
00:17avec 12 ans de retard sur le calendrier initial.
00:20Cet arrêt pourrait être lié à une erreur humaine
00:22et à une mise en configuration inappropriée de l'installation.
00:25La porte-parole de DF a expliqué que
00:27le démarrage est un processus long et complexe qui nécessite de nombreux essais et tests.
00:31Ça peut entraîner des arrêts de ce type
00:33et ça prouve que le système de sécurité fonctionne bien.
00:36Dans la foulée de l'arrêt, les équipes ont procédé à des contrôles techniques et à des analyses.
00:39Objectif, relancer au plus vite ce qu'on appelle le processus de divergence.
00:43Il consiste à établir une réaction nucléaire stable à très faible puissance.
00:47Une fois cette étape franchie, le réacteur fonctionne à seulement 0,2% de sa puissance.
00:51Des essais permettent ensuite d'atteindre le seuil de 25%
00:54et l'EPR peut alors être connecté au réseau électrique.
00:57Cela devrait arriver d'ici la fin de l'automne pour celui de Flamanville.
01:0057e réacteur du parc nucléaire français,
01:03l'EPR rejoint deux autres réacteurs d'ancienne génération sur le site de Flamanville.
01:08Il sera le plus puissant sur le territoire national avec 1600 MW.
01:12A terme, il alimentera à lui seul environ 3 millions de foyers en électricité.

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