Dans cet épisode de "Vivement Dimanche" diffusé le 25 février 2024, l'émission revient sur le couple légendaire formé par Sylvie Vartan et Johnny Hallyday. À travers des anecdotes, des images d'archives, et des témoignages, revivez l'histoire d'amour passionnée de ces deux icônes de la chanson française qui ont marqué les années 60 et 70. Ce moment télévisé rend hommage à leur parcours, leur complicité, et l'empreinte indélébile qu'ils ont laissée dans le cœur de leurs fans.
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00:00...
00:04Bonjour, Sylvie.
00:05Bonjour.
00:07J'ai adoré le geste que vous...
00:09Est-ce que vous avez vu la capacité qu'a Sylvie
00:12par un geste d'incarner quelque chose ?
00:14Alors, nous commençons en Bulgarie.
00:191952, la Bulgarie est sous le joug
00:23du régime communiste stalinien.
00:26J'ai dit sous le joug
00:27parce que vous avez été figurante, enfant, dans ce film.
00:32Mais je trouve que ce film, et le titre de ce film,
00:35est exceptionnel
00:36parce que la Bulgarie est réellement sous le joug du communisme.
00:39Oui, mais c'était un film qui était...
00:41L'histoire a été tirée d'un grand, grand roman classique
00:46bulgare d'un auteur...
00:48Mais c'était prémonitoire.
00:50Oui, oui.
00:51Alors, regardez bien.
00:52Oh, mon Dieu.
00:53Sortant de la gueule de Staline, ce fameux train,
00:56ce train nommé Liberté...
00:58Nous sommes en 1952.
01:00En 1952.
01:01Il vous emmène tous les quatre,
01:04et sur le quai, il y a la dernière image de votre grand-père en larmes.
01:08Oui, sur le quai.
01:09Il vous dit adieu.
01:10Il sait qu'il ne vous reverra pas.
01:12Vous allez vers la France, vers la liberté.
01:15Oui.
01:16Et vous êtes la plus grande artiste française.
01:19C'est incroyable.
01:21C'est extraordinaire.
01:22La Bulgarie est incroyable.
01:24Un petit mot. Il y avait Staline partout.
01:26Partout.
01:27Partout.
01:28À l'école, tout le temps.
01:30À l'école, sur les balcons.
01:31D'ailleurs, ceux qui ne l'avaient pas étaient suspectés de trahison.
01:36Bien sûr.
01:37Ils disparaissaient souvent.
01:39Tout à fait.
01:40Alors, je voulais rendre hommage à Edi Vartan.
01:43Très bien.
01:44A votre frère, qui est avec nous.
01:46Parce que, finalement, il n'y aurait pas eu ce désistement,
01:50cette chanteuse n'aurait pas posé un lapin,
01:52et bien, il ne vous aurait pas appelé avec son téléphone.
01:55J'ai un problème.
01:57Vous arrivez du lycée Hélène Boucher.
02:00Et tu rappelles le cours de maths.
02:02Oui, bien sûr.
02:03Tu rappelles de tout.
02:04Vous êtes en dépanneuse.
02:06Regardez.
02:07Vous reconnaissez le fameux lycée Hélène Boucher.
02:10Hélène Boucher, derrière, oui.
02:11Et vous avez regardé.
02:13Le crochet est une clé de sol.
02:15Oui.
02:16Une belle symbolique.
02:18Il y a quelqu'un qui a joué un rôle important.
02:20C'est Daniel Filippaki.
02:22Bien sûr.
02:23Salut, les copains.
02:24L'immense Daniel Filippaki.
02:25Maths, tout ça, c'est lui.
02:27Alors, Sylvie, je vais vous présenter un dessin historique.
02:31Regardez bien.
02:32D'abord, il y a Cocatrix.
02:34Cocatrix qui vous regarde.
02:36Parce qu'il vous adore, Cocatrix.
02:38Oui, j'aimais beaucoup Bruno. Il était merveilleux.
02:41Il y a l'homme tout en cuir.
02:43C'est...
02:44Vince Taylor.
02:45Et il y a un gars qui s'appelle, je crois,
02:48Jean-Philippe Smet, Johnny.
02:50Voilà, et mon frère.
02:52Et votre frère.
02:53Il dit que cette fille est terrible.
02:55Il a dit autre chose, mais il a dû dire...
02:57Elle est... Bon.
02:59Non, la vérité, c'est qu'il s'adresse à Edy.
03:02Qui c'est, cette nana ? Elle me plaît bien.
03:05Il lui dit que c'est sa soeur.
03:07C'était ça, la vérité.
03:08C'était plus ou moins ça, la vérité.
03:10Enfin, ce ne sont pas les mots qu'il a envoyés.
03:13Je veux dire.
03:14Donc, le début, c'est à l'Olympia, quand même.
03:18C'est vraiment le lieu de naissance.
03:20Bon, alors...
03:22Il y a le service militaire, Offenburg.
03:25Alors, lui, c'est 64.
03:26Il part à l'Est.
03:29Mais vous, vous vous engagez dans la Royale
03:33avec les Beatles.
03:36Yellow Submarine. Vous avez un bon pont.
03:39Parce que vous allez les côtoyer à l'Olympia.
03:43Justement, une photo, les Beatles.
03:46Regardez ça.
03:47Il faut quand même redire ça.
03:48On a joué pendant trois semaines
03:51à guichet fermé.
03:52C'était un souvenir.
03:54Si ma mémoire est bonne, il doit y avoir Pierre Vasiliu.
03:57Oui, oui.
03:58Trini Lopez.
03:59Ils étaient très amusants, les Beatles.
04:01C'était formidable.
04:04Beaucoup d'esprit.
04:05Beaucoup d'esprit, une musique extraordinaire
04:08et un look.
04:09Mais il avait un peu fâché sur toi, John Lennon, non ?
04:12Oh...
04:13Oui, oui, oui.
04:14Oui, enfin...
04:15Non, mais...
04:16Ici, j'ai un dessin là-dessus.
04:18Non, pas du tout.
04:19Il n'y a pas de dessin.
04:21Je sais, il n'y a pas de dessin.
04:22Cher Sylvie, puisqu'on parle des Beatles,
04:25la France est orpheline d'une famille royale.
04:27Mais en fait, la famille royale française,
04:30c'est Johnny et Sylvie.
04:32La France a suivi ce couple
04:36pendant des années.
04:38C'est vrai.
04:39Regardez cette passion. Je la représente là.
04:42Qu'est-ce qui fait pleurer les blondes ?
04:44D'abord, l'amour, c'est comme une cigarette.
04:46L'amour, c'est comme une cigarette.
04:49Et allumer le feu.
04:50Voilà, ça, c'est le couple mythique.
04:52Et allumer le feu.
04:53Éternel.
04:54Le couple éternel.
04:56C'est adorable. C'est très bien fait.
04:58C'est... Attendez.
04:59C'est vous qui avez l'intelligence.
05:01Exactement.
05:02Alors, une des plus belles chansons,
05:05ou en tout cas, une chanson,
05:06vous l'avez dit, Michel,
05:08la chanson qui part au Japon, qui fait connaître Sylvie au Japon...
05:11La plus belle pour aller danser.
05:13Aznavour et Georges Gravarens.
05:15Son beau frère.
05:16Exactement. Et dans cette chanson,
05:18il y a l'esprit du couturier.
05:21Et j'ai voulu associer Aznavour et Yves Saint-Laurent,
05:26qui vous a magnifiquement habillés.
05:29Regardez cette scène, la plus belle pour aller danser.
05:32Votre robe n'est pas froissée,
05:33parce que c'est Yves Saint-Laurent qui va la confectionner.
05:37Et vous avez deux maîtres autour de vous.
05:39Deux maîtres.
05:41J'ai eu beaucoup de chance.
05:42Qui incarnent la France comme vous dans le monde.
05:45Ca, en fait...
05:46C'est vrai que Charles, oui,
05:48et Yves Saint-Laurent, mondialement connus...
05:51Et vous aussi.
05:52Oui.
05:54Alors, vous deux, vous savez
05:55ce que sont les déracinés et ce qu'ils vivent.
05:58Quand on quitte sa maison, quand on quitte son pays.
06:02Et il y a un lieu très important,
06:03qui se trouve dans le Vexin,
06:05Loconville,
06:07Manoir de Gagny.
06:09C'est un cocon.
06:11Et vous permettez qu'au travers de cette maison...
06:14Qui ressemble au château de la Stara.
06:16Je rende hommage...
06:17J'ai cru que c'était le château de la Stara.
06:20C'était un peu ça.
06:21Le village de Loconville, quand tu t'es marié,
06:24ils ont pas dû comprendre.
06:25C'est incroyable.
06:26C'était le fou, l'énorme.
06:28Alors, votre papa, on lui rend hommage.
06:30Alors, dans...
06:31Mon père, qui est une chanson qui fait pleurer.
06:34Ah oui.
06:35Et puis, faut pas oublier David, que j'ai représenté.
06:39Tu ne m'as pas laissé le temps.
06:41C'est en hommage à son grand-père, car cette année 1970,
06:46c'est votre annus horribilis.
06:48Il y a l'accident.
06:50Il y a la mort de votre papa.
06:51Mais comme vous êtes un phénix,
06:55quand vous partez aux Etats-Unis,
06:56vous allez revenir avec un show incroyable.
07:01Donc, en même temps, c'est la tristesse.
07:04Et vous allez renaître en 1970.
07:06C'est vrai.
07:07Mon métier m'a apporté tellement de bonheur
07:14et m'a sauvé de beaucoup de malheurs aussi.
07:17Alors, justement, tu as dit une chose importante.
07:20Pardon ?
07:21Tu as eu deux accidents très graves.
07:24Tu aurais pu y rester.
07:25Dans le premier accident, une de tes amies est morte.
07:29Dans le deuxième, c'est Johnny qui conduisait.
07:31A chaque fois, tu t'en es bien sorti, mais t'es pas passé loin.
07:35A l'époque, vous tourniez tellement vite,
07:37ça allait tellement vite, les tournées, etc.,
07:40c'est même miraculé qu'il n'y ait pas plus d'accidents.
07:42Vous chantiez 200, 300 fois.
07:43Oui, oui.
07:45200 à 300 tournées d'été et d'hiver.
07:47Oui, tout le temps.
07:48D'hiver, de printemps.
07:50Une de mes tournées est répertoriée comme 300 galas dans l'année.
07:55C'est énorme.
07:56Alors, juste une chose.
07:58David a rendu hommage à sa grand-mère,
08:01puisque sa fille aînée s'appelle...
08:03Ilona.
08:04Nous rendons hommage, au travers de ce dessin, à vos parents.
08:07Alors, il y a un homme extraordinaire dans votre vie.
08:11On va lui rendre hommage.
08:13C'est Tony, Tony Scotti.
08:15Fais gaffe à ce que tu dis, il est en régie.
08:16Ah, bon zut !
08:18Tony, m'entends-tu ?
08:19Justement, on va lui rendre hommage.
08:21Il est formidable, Tony.
08:22Il a eu cette idée dont rêve tout publicitaire,
08:25tout dessinateur, tout affichiste rêve de ça.
08:29Je l'ai plagié dans ce dessin.
08:30J'ai juste rajouté quelque chose à ma sauce.
08:32Vous allez reconnaître tout de suite
08:34la magnifique affiche de Las Vegas.
08:37Tony, c'est pour toi.
08:38Sylvie Barton à Las Vegas,
08:40le plus beau cadeau de la France depuis la statue de la liberté.
08:44Eiffel et Bartholdi.
08:47Et vous, regardez, vous êtes exceptionnel.
08:49Il faut offrir ce dessin à Tony.
08:51Par contre, je vous ai rajouté le flambeau.
08:52Je vais l'encadrer et lui donner.
08:53Oui, parce que j'ai rajouté ma pâte.
08:56J'ai mis le flambeau et la fameuse couronne,
08:58parce que vous êtes une reine.
08:59Il y a tout, là.
09:00Merci à Tony.
09:02Il nous écoute, Tony.
09:03Bravo, Tony.
09:04Bon, il fallait finir avec un dessin hommage,
09:08parce que vous nous dites que vous nous quittez.
09:11Non, vous êtes éternelle.
09:13Ça ne veut rien... Oui, non, mais peut-être.
09:16Mais dans l'inconscient des gens, vous serez toujours là.
09:19Parce que vous faites partie de ceux...
09:20Mais c'est pas gentil.
09:22Regardez bien.
09:25La Maritsa m'a vu naître.
09:27La Maritsa, c'est cette rivière bulgare
09:30qui est devenue l'hymne de la liberté des Bulgares.
09:34Et c'est sur scène que je suis né.
09:37Avec un double sens,
09:38parce que Paris vous a ouvert les bras
09:41et vous allez nous faire encore rêver.
09:45Cher Sylvie Vartan, longue vie à vous, Sylvie Vartan.
09:48Bravo !
09:50Bravo.
09:52Emmanuelle, celui-là.
09:53Bravo.
09:54Bravo.
09:55Mais...