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Michel Barnier, un Européen à Matignon 

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00:00Bienvenue dans Les Informés de l'Europe, le retour de ces informés à la radio et à la télévision sur le canal 27, comme chaque dimanche.
00:17Désormais, bonjour François Bodonnet. Bonjour Adrien, bonjour à tous. Ce sera évidemment en votre compagnie, vous êtes rédacteur en chef de la rédaction européenne de France Télévisions,
00:25éditorialiste, on vous retrouve chaque matin sur le canal 27. Première émission de notre saison donc, mais avant de passer aux choses sérieuses, quelques présentations François.
00:36Aujourd'hui nous sommes avec deux informés, Audrey Vuettaz qui est autrice du podcast Traite d'Union et qui est également journaliste à Public Sénat.
00:45Et puis nous sommes avec Alain Guillemolle qui s'occupe de l'Europe au journal La Croix.
00:50Alors François, nous avons intitulé cette émission Michel Barnier, un européen à Matignon, parce que c'est vrai que Michel Barnier, il a passé dans sa carrière politique plus de temps à Bruxelles qu'à Paris,
01:00une carrière que vous avez suivie durant tout son second mandat de commissaire européen. Puisque vous le connaissez bien, notre nouveau Premier ministre, est-ce qu'il vous semble armé pour ce poste ?
01:13Alors, il a déjà une qualité, c'est que c'est quelqu'un qui est travailleur. Vraiment, il va, moi je l'ai vu effectivement de près, il va au fond des dossiers.
01:22Il maîtrise jusque dans les détails les dossiers techniques qui lui sont confiés. Et d'ailleurs, c'est assez drôle parce qu'en fait, il travaille avec des petites fiches et avec des couleurs.
01:34Alors on dirait un peu, en fait, ce que feraient les enfants ou, je ne sais pas, quand vous êtes lycéen, vous organisez. Lui, il fait exactement pareil.
01:40Avec, il y a du vert, c'est ce qu'il a fait. Du orange, c'est ce qu'il va commencer à faire. Le rouge, ce n'est pas encore fait. Voilà. Et donc tout ça est extrêmement cadré, extrêmement sérieux.
01:52Ensuite, il a fait preuve à Bruxelles d'une grande capacité de négociation, évidemment, puisqu'il s'est occupé pendant cinq ans du Brexit. Et c'était quand même très compliqué de discuter avec les Anglais.
02:06Je crois quand même que ça va être différent à Paris. En fait, c'était très difficile à Bruxelles. Je pense que ça sera peut être encore plus difficile à Paris.
02:14Parce qu'à Bruxelles, si vous voulez, il travaillait dans un cadre, en particulier quand il était négociateur pour le Brexit. On lui avait donné, quand je dis « on », ce sont les États membres, une limite droite, une limite gauche.
02:24Et il évoluait au milieu de ces deux limites. Et il avait quand même une assez grande marge de manœuvre. Et il savait où il pouvait aller et où il ne pouvait pas aller. Là, je ne suis pas un spécialiste de la politique française.
02:36C'est à lui de construire le cadre, en quelque sorte.
02:38C'est à lui de construire le cadre, c'est à lui de fixer le cap. Et en plus, il a un chef directement au-dessus, c'est Emmanuel Macron, plus un Parlement qui est un peu, d'une certaine façon, un deuxième chef.
02:47Alors, le négociateur européen, justement, je me tourne vers vous, Audrey Vuetaz, Michel Barnier, quand il négociait ce Brexit, on sait qu'il a fait le tour des capitales européennes pour justement présenter un petit peu l'avancée de ses travaux.
02:58Est-ce que c'est un atout sur le plan international ? Et aussi, est-ce que, d'ailleurs, ça va vraiment lui être utile avec, François le disait, Emmanuel Macron au-dessus ?
03:07Et en effet, en France, la coutume, même si rien n'est vraiment écrit précisément dans la Constitution, la coutume, c'est que l'international, c'est l'apanage du président.
03:16C'est un peu la raison pour laquelle c'est Emmanuel Macron qui va au Conseil européen, la réunion de tous les chefs d'État et de gouvernement, et pas forcément le Premier ministre.
03:24Donc en effet, le cadre va être un peu serré. Après, ce qui est intéressant avec Michel Barnier, c'est qu'il est allé faire le tour, dans le cadre des négociations sur le Brexit, de toutes les capitales européennes.
03:33Il sait les lignes rouges de tel ou tel pays, ce que demande tel ou tel autre pays. Et ça peut être intéressant au Conseil des ministres de l'Union européenne.
03:43Les termes sont très précis. Mais là, c'est la réunion des ministres concernés par un sujet. Quand on vote une loi, il y a toujours une partie qui est faite au Parlement européen.
03:54Et puis, dans le même temps, une partie qui est faite avec les États membres, avec les ministres concernés. Et là, ça peut être une clé.
04:00Il peut conseiller les futurs ministres, ses futurs ministres, dans les négociations, parce qu'il connaît bien les autres pays européens.
04:08Comment cette nomination de Michel Barnier, que ce soit au niveau des Européens ou de ceux qui n'y sont plus, c'est-à-dire les Anglais ?
04:16On a vu qu'immédiatement, il y a eu un bouquet de félicitations. Cette nomination a été plutôt saluée. Ursula von der Leyen a fait un tweet immédiatement pour louer le professionnalisme, effectivement,
04:29et puis l'engagement européen, le fait que c'est un Européen convaincu. En fait, c'est vrai que Michel Barnier a un gros avantage, c'est qu'il est connu à Bruxelles.
04:39Finalement, par rapport à un certain nombre de premiers ministres qu'on a eus dans les dernières années...
04:44– C'est presque le seul connu, en fait.
04:46– Voilà. Sans faire injure à Jean Castex, il était absolument inconnu des autorités bruxelloises.
04:54Alors, en ce qui concerne les Britanniques, c'est intéressant aussi parce que, en fait, c'est vrai que c'est un personnage très connu en Grande-Bretagne.
05:03Je regardais un petit peu la presse britannique et, effectivement, on sait qu'ils ont souvent la dent dure avec nous, les Français, etc.
05:11Et là, on a senti une certaine retenue et puis même un certain respect pour Michel Barnier.
05:18En fait, on peut avoir un petit peu l'impression qu'il y a beaucoup d'eau qui a coulé sous les ponts en Grande-Bretagne, sous les ponts de la Tamise.
05:25Et finalement, aujourd'hui, la Grande-Bretagne voit l'Europe peut-être comme un partenaire plus...
05:32Enfin, on sait que maintenant, on a un travailliste qui est au pouvoir qui est plutôt pro-européen.
05:36Et donc, il y avait une certaine retenue.
05:38– Kerst Armer qui est assez proche de Michel Barnier, par ailleurs.
05:40– Voilà. On a vu dans le Financial Times, par exemple, qu'ils ont ressorti une interview de Michel Barnier
05:44dans laquelle il disait du bien de Kerst Armer, le nouveau Premier ministre.
05:48Il disait que c'était un patriote et un Européen comme lui.
05:53– Alors, sauf François Boddenec, Michel Barnier, il arrive quand même avec un dossier un petit peu chaud.
05:59Ça s'appelle le budget, ça s'appelle la procédure de déficit excessif qui a été enclenchée par Bruxelles.
06:04Est-ce que le fait qu'ils connaissent cet écosystème bruxellois et les Européens plus généralement, est-ce que c'est un atout ?
06:10– Oui, je crois que c'est évidemment un atout.
06:12Et d'ailleurs, cette nuit, la France a fait savoir qu'elle avait demandé un délai supplémentaire.
06:16Vous savez que le 20 septembre, normalement, tous les pays qui sont en procédure de déficit excessif,
06:21il y a 7 pays dont la France, doivent présenter leur copie à Bruxelles en disant
06:25« Bon, alors oui, j'ai fauté, c'est très mal, mais voilà ce que je vais faire pour que ça aille mieux. »
06:29Bon, la France ne sera pas prête.
06:30Donc, en fait, la France a demandé, je pense que ça doit être par l'intermédiaire de Matignon ou du ministère de l'Économie,
06:37je ne sais pas exactement, mais en tout cas, un délai supplémentaire.
06:39Et il n'y a aucun doute sur le fait que la France va l'obtenir.
06:42Pourquoi aussi ? Parce que Michel Barnier connaît tout le monde à Bruxelles.
06:45Par exemple, le directeur de la Direction Générale du Budget à la Commission Européenne,
06:50c'est son ancien directeur de cabinet.
06:52Donc forcément, ça va aider.
06:54C'est-à-dire qu'ils vont se parler.
06:56Après, je crois que sur cet aspect de déficit budgétaire,
07:00un, la France n'aura pas de sanctions.
07:03Il n'y a jamais eu de sanctions contre aucun pays, donc il n'y a pas de raison qu'il y en ait.
07:07D'autant qu'en fait, tout ce qui est pacte de déstabilité a été réformé et un peu assoupli.
07:12Donc en France, on aime bien se faire peur, et en particulier les oppositions,
07:15mettre la pression sur le gouvernement, et c'est bien naturel.
07:17Mais le risque qu'on soit sanctionné est proche de zéro.
07:20Une toute dernière question, je vous la pose.
07:23François Baudinet, vous qui connaissez bien Michel Barnier,
07:25il y a eu un rapport un peu contrarié quelquefois avec l'Europe.
07:27Il a pris ses distances pendant la campagne pour la présidentielle de 2021,
07:31candidat à la primaire de la droite.
07:32Il avait dit, voilà, il faut revenir peut-être.
07:34Les lois nationales doivent être supérieures, moratoires sur l'immigration.
07:38Bon, c'est vraiment le fond de la pensée de Michel Barnier ?
07:41Honnêtement, je ne sais pas.
07:42À l'époque, en 2021, ça m'a beaucoup surpris.
07:45Je n'étais pas le seul, ça a surpris tout le monde à Bruxelles.
07:47Parce qu'en particulier, en ce qui concerne, par exemple,
07:49le fait que le droit européen soit en dessous du droit national,
07:53il avait défendu le contraire pendant des décennies.
07:56Et là, tout d'un coup, alors c'était que, entre guillemets, sur l'immigration.
07:59Est-ce que c'était de l'opportunisme politique ?
08:01Est-ce que c'est ce qu'il pense dans le fond ?
08:03Peut-être que c'est un peu entre les deux.
08:04Vous savez, il avait créé un groupe de réflexion qui s'appelait Patriotes et Européens.
08:08Et Alain l'a cité tout à l'heure.
08:10Le mot patriote, pour lui, c'est important.
08:12Donc, voilà, vraisemblablement, il doit y avoir un peu des deux.
08:15C'est-à-dire que c'est ce qu'il pense
08:17et ce qu'il n'avait peut-être jamais dit quand il était à Bruxelles.
08:20Eh bien, on verra à l'usage dans ses rapports avec les institutions européennes,
08:23dont la commission.
08:24On va en parler juste après le Fil info de 9h50.
08:27Mathilde Romagnan.
08:30Dernier jour d'épreuve aux Jeux paralympiques.
08:32La France affiche 74 médailles.
08:34Au compteur, dont 19 en or, elle est 8e au classement.
08:37C'est un véritable succès sportif, selon Marie-Amélie Le Fur,
08:41la présidente du Comité paralympique et sportif français.
08:44En 8 ans, on a triplé le nombre de médailles gagnées par l'équipe de France.
08:48Se réjouit-elle ce matin ?
08:50L'une des dernières épreuves du jour, c'est le marathon.
08:52Et dans la catégorie fauteuil, c'est le Suisse Marcel Hoog qui l'emporte ce matin.
08:57C'est son seul titre à ses Jeux.
08:59Ce soir, la Vasque va s'éteindre.
09:01La cérémonie de clôture se déroule au Stade de France à partir de 20h30.
09:05Michel Barnier s'est dit à l'écoute des soignants.
09:08Hier, lors de son premier déplacement en tant que Premier ministre,
09:11c'était au siège du SAMU à l'hôpital Necker à Paris.
09:14Et hier après-midi, les partis de gauche appelaient à manifester contre sa nomination.
09:19110 000 personnes dans toute la France ont défilé, selon le ministère de l'Intérieur.
09:23300 000, selon les organisateurs.
09:26Trois départements sont en vigilance orange.
09:28Pluie, inondation ce matin à la Manche, ainsi que le Var et les Alpes-Maritimes.
09:33Et dans ces deux départements, une alerte orange est aussi en vigueur pour risque d'orage.
09:49De retour dans Les Informés avec ce matin Audrey Vuettaz,
09:52autrice du podcast Traits d'Union et journaliste à Public Sénat.
09:56Et Alain Guillemol, journaliste spécialiste de l'Europe au journal La Croix.
10:00François, il y a le gouvernement français qui fait sa rentrée, mais il y a aussi la Commission européenne.
10:05Absolument. Et Ursula von der Leyen, qui a été reconduite pour un mandat supplémentaire,
10:10a essayé cet été de former ce qu'on appelle le collège des commissaires.
10:13Ce sont en fait les 26 autres commissaires européens.
10:16Et ce sont les États membres qui proposent des noms.
10:19Elle aura demandé à chacun d'entre eux, dont la France d'ailleurs,
10:22de lui proposer un homme et une femme.
10:24Et patatras, ce n'est pas ce qui s'est passé.
10:26C'est essentiellement des hommes qui lui ont été proposés.
10:29A Bruxelles, je vous propose de retrouver Valérie Astruc, qui est la correspondante de France Info.
10:34La parité est un chemin ardu, a convenu Ursula von der Leyen,
10:38qui avait pourtant prié les États membres de faire un effort.
10:41Mais la future commission ne devrait compter que 10 femmes sur 27 commissaires.
10:46Elles étaient 13 dans le précédent collège.
10:49Parmi les dirigeants qui n'ont pas joué le jeu de la parité, Emmanuel Macron,
10:52qui a maintenu la candidature de Thierry Breton déjà en poste.
10:56Actuellement chargé du marché intérieur et du numérique,
10:59il pourrait élargir son portefeuille aux questions de défense
11:03et avoir sous ses ordres d'autres commissaires.
11:06L'Italie de Giorgia Meloni pourrait aussi récupérer un poste de poids, l'économie.
11:11Mais cela fait déjà grincer des dents.
11:14Ce casting sera dévoilé mercredi prochain mais ne sera pas définitif
11:18car chaque commissaire devra être auditionné et approuvé par le Parlement courant octobre.
11:23En 2019, les eurodéputés avaient rejeté trois candidats.
11:27La future commission devrait en théorie être au travail début novembre.
11:32Valérie Astruc à Bruxelles pour France Info.
11:35Il est important que la commission européenne aille vite, qu'elle soit rapidement opérationnelle
11:40parce qu'au niveau européen, que ce soit le Parlement ou la commission européenne,
11:44tout s'est arrêté avant l'été.
11:46Justement, Audrey Vuettas, il y a un certain nombre de dossiers, on l'imagine, de cette nouvelle commission.
11:52Quels sont-ils ?
11:53Il y a la mise en place du pacte Asile et Migration.
11:55Cela a été voté un peu en urgence avant la fin de la précédente mandature.
11:59Maintenant, il va falloir le mettre en place, donner des moyens, construire les fameuses centres.
12:03Il y a aussi un gros sujet agricole.
12:05Je ne sais pas si vous vous souvenez mais il y a eu d'énormes manifestations partout en Europe en début d'année.
12:10Et là, il va falloir donner des gages aux agriculteurs.
12:13Cela passe par une réforme de la politique agricole commune pour donner des salaires plus importants pour les agriculteurs.
12:20Mais finalement, l'étape la plus importante et la grosse échéance pour la commission européenne,
12:24elle arrive dans ces prochains jours, ces prochaines semaines.
12:27En fait, c'est un petit peu différent de ce qui se passe en France.
12:30Le super gouvernement, le collège des commissaires, doit être validé par les membres du Parlement européen.
12:37Cela donne lieu à des auditions très musclées.
12:39On leur demande vraiment des gages, on fait tout un passage, on balaie leur passé.
12:44Et ensuite, il doit y avoir un vote pour valider les 26 commissaires européens.
12:48En général, c'est assez sanglant.
12:50Donc, c'est vraiment une très grosse étape qui doit passer.
12:53La composition du Parlement européen a un petit peu évolué.
12:55Exactement.
12:56Et souvent, on leur demande de revenir en audition.
13:00On les pressurise un peu.
13:01Ce n'est pas un passage très agréable.
13:02Alain Guimaul, Audrey évoquait le pacte asile-immigration qui a été adopté par le Parlement avant l'été.
13:09Est-ce qu'il pourrait être modifié par les institutions installées ?
13:13On sait que la droite, notamment, n'est pas totalement convaincue.
13:19Effectivement, c'est un des gros dossiers pour les mois et les années qui viennent.
13:27Mais il faut se rendre compte quand même que ce pacte asile-immigration a fait l'objet de très très longues négociations.
13:34Pour le mettre en place, ça a été presque une dizaine d'années.
13:37Donc, imaginer qu'il soit réformé aussi vite, en fait, c'est un peu illusoire.
13:43Mais par contre, c'est vrai qu'il y a une poussée politique en Europe pour que ce dossier revienne sur le dessus de la pile.
13:48Et on le sent bien, on le sent bien à la fois au Parlement, puisqu'effectivement, il y a eu un glissement à droite du Parlement,
13:54avec maintenant les groupes conservateurs qui sont respectivement troisième et quatrième groupe en taille au sein du Parlement européen.
14:01Donc, effectivement, c'est important. Et puis, on le sent au niveau des gouvernements aussi.
14:05On le voit même, on a un certain nombre de gouvernements qui ont basculé à l'extrême droite.
14:10On a eu l'Italie, mais on a aussi les Pays-Bas.
14:13Et puis, on voit bien que même dans des gouvernements qui sont dirigés par des sociodémocrates, en Allemagne en particulier,
14:19on a une poussée maintenant dans le discours du chancelier Olaf Scholz qui dit de plus en plus qu'il faut durcir les lois sur l'immigration.
14:31Et notamment après l'attentat qui a eu lieu à la fin du mois d'août et les victoires électorales de l'extrême droite en Thuringe et en Saxe,
14:40on voit qu'Olaf Scholz lui-même durcit son discours.
14:43Donc, il est sûr que ce sujet sera dans le débat, même s'il est peu probable quand même qu'on mette en chantier une réforme aussi vite.
14:50Un tout dernier mot, François Boddenet ?
14:52Oui, je crois que l'immigration, ça va être un des chantiers, effectivement, complètement clé d'une nouvelle commission européenne,
14:58du nouveau Parlement européen et donc plus généralement des nouvelles institutions européennes.
15:02Parce que comme le disait très bien Alain, il y a quand même cette poussée de l'extrême droite aussi en Europe,
15:08non seulement quand même au niveau du Parlement européen, même si les équilibres n'ont pas véritablement été bouleversés,
15:13mais malgré tout ils sont forts.
15:15Plus vocaux peut-être.
15:16Le troisième groupe du Parlement européen, c'est un groupe d'extrême droite cette fois-ci.
15:21Et aussi, effectivement, au niveau national, on voit que partout, et y compris en France puisqu'il y avait la loi immigration,
15:28partout dans les grands pays, il y a cette volonté de mettre un coup de frein à l'immigration en Europe.
15:36Merci à nos informés de l'Europe ce matin.
15:39Audrey Vuettas, journaliste à Public Siena, Alain Guillemolle, journaliste à La Croix.
15:44Quant à vous François, on se retrouve avec grand plaisir dimanche prochain pour de nouveaux informés de l'Europe sur France Info.

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