Laurent Marcangeli, député de Corse-du-Sud et président du groupe Horizons à l'Assemblée nationale.
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00:00Nous avons été reçus, nous avons pendant une heure échangé avec le Premier ministre.
00:04Ce que je peux en dire en mon nom, au nom de Claude Malluret qui est président du groupe que nous soutenons au Sénat et au nom d'Edouard Philippe,
00:12c'est que cet entretien a été cordial et il était basé sur une certaine forme de respect et de confiance.
00:19Ce que nous avons pu retirer de cet échange m'amène aujourd'hui à penser que nous ne sommes pas éloignés sur le constat de la situation du pays,
00:29mais également sur les solutions, les éventuelles réponses que nous devons apporter aux problèmes que les Françaises et les Français rencontrent.
00:37Nous avons une analyse qui est proche.
00:39Donc c'est une participation à ce gouvernement qui va de soi ?
00:42Je ne me permettrai pas de le dire à cette heure parce que je n'ai pas encore eu le temps, voyez-vous, d'en discuter avec l'ensemble de celles et de ceux qui travaillent à nos côtés.
00:49Nous avons une organisation politique, un parti qui s'appelle Horizon et pour ma part je préside un groupe de 31 députés qui s'appelle Horizon et indépendants.
00:58Et nous allons dans les heures à venir certainement échanger.
01:02Mais ça n'est pas exclu ? Il y a d'autres formations politiques qui ont déjà dit « participation au gouvernement ce sera non pour nous ». Pour vous ça n'est pas exclu ?
01:08Ça ne peut pas être exclu. Il ne vous a pas échappé que, en ce qui me concerne, j'ai un parcours politique vérifiable qui fait que je ne suis pas l'un des députés les plus loin de Michel Barnier dans l'Assemblée nationale.
01:23Il ne fait de mystère pour personne qu'Edouard Philippe lui-même n'en est pas très éloigné tout comme Claude Maluré qui était à nos côtés ce matin lorsque nous avons été reçus.