La Matinale (Émission du 09/09/2024)

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Tous les matins, Romain Desarbres, ses chroniqueurs et ses invités vous informent dans #LaMatinale

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00:00:00C'est Newsy les 6h, bienvenue à tous, Michel Barnier va devoir présenter son budget pour l'année prochaine, il y a deux types de dépenses qui plombent les finances publiques, les dépenses de l'État et les dépenses sociales, on en parle ce matin, la question que j'ai envie de vous poser ce matin c'est êtes-vous d'accord pour baisser les aides sociales en France ?
00:00:19Et si oui, quelles aides faut-il baisser ? Vous flashez le QR code, vous donnez votre avis, on vous entendra à 7h30 et à 8h30.
00:00:26Le choc à Grenoble, l'employé municipal abattu par un chauffard en délit de fuite était père de deux enfants, ce meurtrier est toujours en fuite ce matin.
00:00:36Michel Barnier continue les consultations toute la semaine afin de composer son gouvernement, comment travaille-t-il ? Quelle est sa méthode ? On verra ça avec vous Gauthier Lebret.
00:00:44A tout de suite Gauthier.
00:00:46Emmanuel Macron sifflé à la cérémonie de clôture des Jeux Paralympiques, on va vous montrer les images.
00:00:53Pour la première fois en 15 ans, le festival du film israélien de Strasbourg est annulé pour des raisons de sécurité.
00:01:00Le crif déplore les pressions et les intimidations qu'ont subi le cinéma organisateur et son personnel.
00:01:08Michel Barnier qui doit adopter donc un budget de rupture, c'est ce que suggère Pierre Moscovici, le premier président de la Cour des comptes, le nouveau premier ministre Eric de Reykjmaten.
00:01:16Qu'est-ce que ça signifie exactement ? On verra ça avec vous.
00:01:20L'homme qui a tué un employé municipal à Grenoble est toujours recherché, la victime était âgée de 49 ans, elle voulait empêcher l'auteur d'un accident de la route de prendre la fuite sauf que le chauffard a sorti une arme.
00:01:32Il lui a tiré dessus à deux reprises au niveau du thorax, on ne connaît pas encore son identité, l'agent municipal lui était père de famille, il avait deux enfants. Le récit est signé Corentin Alonso.
00:01:42Les dégâts témoignent de la violence du choc. A proximité de l'hôtel de ville de Grenoble, cette Audi RS3 immatriculée en Pologne percute une autre voiture arrêtée à un feu rouge.
00:01:53Le chauffeur, ivre selon le parquet, tente alors de s'enfuir. Un passant et un agent de propreté de la ville l'interceptent, mais l'homme tira deux reprises dans le thorax de l'agent municipal et parvient à prendre la fuite.
00:02:07On travaille à proximité urbaine de Grenoble, c'est de plus en plus compliqué, on vient au travail, c'est pas pour se faire tirer dessus, on travaille dehors le dimanche, c'est compliqué travailler dans les quartiers.
00:02:17L'homme qui travaillait pour la mairie avait 49 ans et était père de deux enfants. Il est décédé quelques heures plus tard des suites de ses blessures.
00:02:25Evidemment que la colère est énorme et que cette diffusion des armes dans la société française génère des accidents dramatiques comme celui-là et la mort.
00:02:40La conductrice du véhicule percuté, une femme âgée, a été légèrement blessée par le choc. La ville de Grenoble a mis en place une cellule de soutien psychologique.
00:02:51On sera en direct à 8h30 avec Alain Carignan, l'ancien maire de Grenoble. Alain Carignan qui connaissait personnellement la victime, il témoignera, il sera avec nous à 8h30.
00:03:01Plus d'un Français sur deux se dit satisfait de la nomination de Michel Barnier à Matignon, c'est ce que révèle un sondage IFOP pour le JDD.
00:03:08Oui, un résultat similaire à celui de son prédécesseur Gabriel Attal lorsqu'il est entré en fonction et supérieur à celui d'Elisabeth Borne.
00:03:15Ce sondage révèle également que le nouveau Premier ministre est vu comme compétent par 62% des sondés, ouvert au dialogue pour 61% et sympathique pour 60%.
00:03:26Michel Barnier qui a reçu les forces politiques de la majorité tout ce week-end, il doit recevoir Marine Le Pen dans les prochains jours.
00:03:34Gauthier Lebret, la composition de son gouvernement ne devrait pas être connue avant la fin de la semaine.
00:03:40Alors quand vous avez l'Elysée, Matignon qui vous dit que ce n'est pas avant la fin de la semaine, c'est sûr que ce n'est pas avant.
00:03:46Ce sera potentiellement bien après, mais ce ne sera pas avant parce que ça va prendre du temps.
00:03:51En fait, la méthode est en train de changer. Avant, quand vous aviez un Premier ministre qui arrive à Matignon, qui a une majorité absolue ou une majorité relative,
00:03:57il va chercher dans ce groupe majoritaire pour composer son gouvernement.
00:04:01Là, vu que la donnée a changé, je rappelle que Michel Barnier, c'est 47 députés à l'Assemblée nationale, je regarde que le groupe est l'air.
00:04:07Donc, ils vont prendre les différents groupes qui veulent participer au gouvernement.
00:04:11Ce qu'on entend Modem, Horizons, Renaissance, Les Républicains. Le Rassemblement national, c'est évidemment exclu.
00:04:18Et ils vont dire combien de ministres par groupe. Je dis n'importe quoi, mais par exemple, les LR, c'est 10 ministres.
00:04:23Renaissance, 10 aussi. Horizons, 5. Modem, 5. Pour vous donner un peu comment Michel Barnier va procéder.
00:04:31Et après, dans chacun de ces groupes, ils vont choisir les ministres.
00:04:34On entend évidemment déjà des noms circuler. David Lissnard, Xavier Bertrand, le nom circule à nouveau.
00:04:40Mais le Rassemblement national, qui a empêché qu'il arrive à Matignon, n'aimerait pas non plus qu'il prenne un gros ministère, Xavier Bertrand.
00:04:46Et puis, les ministres qui peuvent rester, on l'a déjà dit vendredi, Rachida Dati à la Côte, parce qu'elle est complètement Barnier compatible, ancienne LR.
00:04:53Elle est là depuis seulement quelques mois. Et puis, vous avez évidemment Sébastien Lecornu qui devrait rester au ministère des armées.
00:05:00Quid de Gérald Darmanin ? Vous avez besoin d'une rupture à l'intérieur.
00:05:04Il a envie de rester, Gérald Darmanin ?
00:05:05Alors, ça a changé. Il fallait partir au moment de la dissolution.
00:05:08Il en était resté là.
00:05:09Il avait déjà mis ses cartons, son jean, s'est enlevé sa cravate. Et là, finalement, potentiellement, oui, ça le dérange beaucoup moins de rester.
00:05:15Mais vous avez besoin d'une rupture totale à l'intérieur et à la justice pour tourner la page à la fois de Gérald Darmanin et d'Éric Dupond-Moratti
00:05:22pour donner des gages au Rassemblement national.
00:05:24Le RN attend de la composition de ce nouveau gouvernement sans en faire partie.
00:05:28Une rupture claire et nette avec le macronisme, sans quoi la censure guette Michel Barnier.
00:05:34Merci Gauthier. Emmanuel Macron sifflé pendant la cérémonie de clôture des Jeux paralympiques hier soir, Chana.
00:05:39À son arrivée au Stade de France, une partie du public a manifesté son hostilité envers le président de la République.
00:05:44Une réaction qui a, semble-t-il, surpris le chef d'État.
00:05:48Il était accompagné du président du comité international paralympique.
00:05:51Regardez.
00:05:55Sifflé et hué.
00:06:10Un automobiliste est mort après avoir percuté un tramway à Mulhouse.
00:06:14Cet homme de 28 ans fuyait un contrôle de police. Il était en situation irrégulière en France.
00:06:19Oui, il n'avait pas de permis de conduire, accessoirement.
00:06:21Les policiers municipaux avaient arrêté de le suivre pour éviter l'accident.
00:06:25Mais l'automobiliste a poursuivi sa course quand même.
00:06:28Selon Bilel Débiche du syndicat Unité du Haut-Rhin, dans le département, les refus d'obtempérer s'enchaînent.
00:06:34Sur notre département, il n'y a pas une semaine où nous n'avons pas affaire à un refus d'obtempérer.
00:06:43Il est urgent de légiférer cette infraction parce que trop d'épouses, trop de femmes de collègues pleurent.
00:06:52Leur mari, leur époux et trop de parents pleurent leurs enfants.
00:06:56Donc il est impératif de légiférer cette infraction qui est que délictuelle.
00:07:03Pour nous, l'unité police devrait être une infraction criminelle.
00:07:07Le procès des viols de Mazan reprend ce matin.
00:07:10Il avait été interrompu vendredi soir après une semaine marquée par les témoignages de la victime Gisèle Pellicot et de Caroline Darrian, sa fille.
00:07:17L'audience commencera à 9h par l'audition des experts et psychiatres qui ont examiné Dominique Pellicot,
00:07:23accusé, je le rappelle, d'avoir drogué sa femme pendant 10 ans pour la livrer ensuite à des hommes.
00:07:28Ses fils, son frère et sa soeur seront également auditionnés.
00:07:31L'accusé, lui, sera entendu demain après-midi.
00:07:35En Norvège, une petite fille de 20 mois a été attaquée par un aigle, un aigle royal.
00:07:40La fillette jouait dans la ferme familiale, dans le centre du pays, quand le rapace a littéralement surgi de nulle part.
00:07:46Sa mère s'est précipitée et a saisi l'aigle, raconte le père du bébé, mais elle a dû se battre pour le faire lâcher prise.
00:07:53La petite fille a dû recevoir des points de suture à l'arrière de la tête et son visage a été griffé par les serres de l'aigle.
00:07:58Incroyable, incroyable. La maman a dû vivre un véritable cauchemar.
00:08:03Alors là, dans ces cas-là, on se bat, j'allais dire, comme un lion, comme une lionne, contre cet aigle,
00:08:08qui a fini par être abattu, mais qui a pris le bébé pour une proie.
00:08:13La parenthèse enchantée, on a beaucoup entendu cette expression, mais en tout cas, elle s'est refermée définitivement hier soir.
00:08:20C'est l'athlète Aurélie Aubert, médaillée d'or en boxia, qui a éteint la flamme olympique d'un souffle.
00:08:27Oui, en revanche, contrairement à ce qui était prévu, la vasque installée dans le jardin des Tuileries n'a pas pu s'envoler pour la dernière fois à cause de la météo.
00:08:34Et dans son discours de clôture, Tony Estanguet a tenu à célébrer des jeux historiques qui resteront gravés dans les mémoires.
00:08:41Le souvenir de cet été historique, lui, restera gravé en nous.
00:08:47Cet été où la foule dansait dans les rues de Montmartre en attendant les coureurs cyclistes.
00:08:52Cet été où les gens se parlaient. Cet été où la France était heureuse.
00:08:56Cet été, la France avait rendez-vous avec l'histoire et elle a répondu présent.
00:09:01Elle a eu l'audace d'imaginer des choses qui n'avaient jamais été faites.
00:09:05Les premières cérémonies d'ouverture olympiques et paralympiques hors d'un stade.
00:09:09Les premiers marathons ouverts à tous. Les premiers jeux au cœur de la ville.
00:09:15C'est à Tony Estanguet, il pourrait rentrer au gouvernement, Gauthier ?
00:09:18Eh bien, Michel Barnier a organisé des Jeux Olympiques, des Jeux Olympiques d'hiver. Il a terminé où ?
00:09:22Sacré des liens.
00:09:23Premier ministre. Alors, tout est possible.
00:09:25Il n'est pas politique, Tony Estanguet.
00:09:27C'est un poste politique, de fait.
00:09:29Oui, mais il n'a pas été quatre fois ministre, deux fois commissaire européen, négociateur du Brexit, élu député ou sénateur.
00:09:36Mais voilà, Michel Barnier a commencé par là.
00:09:38Parmi les artistes qui se sont produits hier soir, il y avait la chanteuse Santa.
00:09:42Oui, elle a été interprétée à vivre pour le meilleur de Johnny Hallyday en ouverture de la cérémonie.
00:09:47Regardez.
00:09:55Je voulais pour tout se donner
00:10:02Plus riche elle est de rien garder
00:10:08Que l'amour
00:10:15Des hommes qui n'ont que l'illusion d'attendre un signe
00:10:21La magnifique Santa qui a repris la chanson de Johnny Hallyday.
00:10:25Du tennis tout de suite avec la victoire de Janik Sinner en finale de l'US Open.
00:10:35Retrouvez votre programme avec Original, le nouveau parfum Lacoste.
00:10:42Retrouvez votre programme avec France Parbrise et son prêt de véhicule.
00:10:47Le numéro 1 mondial a brillé cette nuit à New York, Shana.
00:10:51Oui, il a largement dominé l'américain Taylor Fritz en 3-7 et 2h16 de jeu.
00:10:56Score final 6-3, 6-4, 7-5.
00:10:59À 23 ans, l'Italien décroche donc son premier US Open et son deuxième titre du Grand Chlem après l'Open d'Australie en janvier dernier.
00:11:16Retrouvez votre programme avec France Parbrise et son prêt de véhicule.
00:11:33Retrouvez votre programme avec Original, le nouveau parfum Lacoste.
00:11:38Voilà, on attendait la balle de match comme ça, on l'a tous vu.
00:11:41Allez, 6h12, restez bien à l'écran.
00:11:43Dans un instant, on va parler de ce scandale à Strasbourg, le festival du film israélien,
00:11:48qui a dû être annulé pour la première fois en 15 ans pour des raisons de sécurité.
00:11:53On va tout vous raconter, à tout de suite.
00:11:59C'est Newsy, il est 6h15, bienvenue à tous.
00:12:01Le Point Info tout de suite avec Shana Housto.
00:12:06L'homme qui a tué un employé municipal à Grenoble est toujours recherché.
00:12:09La victime âgée de 49 ans voulait empêcher l'auteur d'un accident de la route de prendre la fuite,
00:12:15sauf que le chauffard a sorti une arme et lui a tiré dessus à deux reprises au niveau du thorax.
00:12:20On ne connaît pas encore son identité.
00:12:22L'agent municipal, lui, était père de famille, il avait deux enfants.
00:12:26Quatre personnes jugées en comparution immédiate aujourd'hui après une agression homophobe.
00:12:30Ces individus sont soupçonnés d'avoir agressé dans la nuit de vendredi à samedi un homme et son conjoint
00:12:37en raison de leur orientation sexuelle.
00:12:39Ça s'est passé sur le canal Saint-Martin dans le 10e arrondissement de Paris.
00:12:42Les victimes ont été attaquées à coups de tessons de bouteilles.
00:12:47Et puis le pape François est attendu au Timor-Oriental.
00:12:49C'est la troisième et dernière étape de son voyage.
00:12:51Il a quitté la Papouasie-Nouvelle-Guinée à bord de l'avion Papal.
00:12:55Hier, le pape a présidé une messe géante en plein air à Port-Moresby, la capitale devant 35 000 fidèles.
00:13:01On en parlera avec Constantin de Vergène, journaliste à France Catholique,
00:13:05qui sera avec nous à 7h40 de ce voyage historique.
00:13:09Le pape qui a 87 ans et qui a l'air plutôt en forme quand on le voit sur les images.
00:13:15C'est magnifique.
00:13:16Le festival du film israélien annulé pour la première fois en 15 ans.
00:13:20Il aurait dû se tenir à partir d'hier à Strasbourg.
00:13:24Mais face aux pressions de plusieurs collectifs pro-palestiniens, face aux menaces,
00:13:28les organisateurs ont préféré annuler.
00:13:30Pour des raisons de sécurité, le CRIF n'a évidemment pas tardé à réagir.
00:13:34Célia Gruyère.
00:13:37Terrorisme intellectuel, ce sont les mots utilisés par le CRIF Alsace
00:13:41après l'annulation du festival du cinéma israélien.
00:13:44Prévu du 8 au 10 septembre à Strasbourg,
00:13:47cette 16e édition de Shalom Europa a été victime d'un appel au boycott
00:13:51et de pressions exercées par des collectifs pro-palestiniens.
00:13:54On arrive à une autocensure, à une forme de terrorisme intellectuel
00:13:59qui conduit à décider d'annuler un événement en lien avec Israël
00:14:05et non pas pour une raison politique,
00:14:09mais parce qu'on décide de baïonner des artistes
00:14:13pour une seule raison qui est leur appartenance à un état ou une nation.
00:14:17Programmé d'abord en juin, le festival avait déjà dû être reporté
00:14:21pour des raisons de sécurité.
00:14:22Une première en 16 ans d'existence.
00:14:24Strasbourg, capitale européenne,
00:14:26accueille depuis 16 ans ce festival
00:14:28sans qu'il n'y ait jamais eu de difficultés.
00:14:31C'est un festival qui est ouvert sur le monde, ouvert sur les autres,
00:14:34d'ailleurs même sur les relations entre les Israéliens, les Palestiniens,
00:14:38le Proche-Orient.
00:14:39C'est un festival qui a toujours été un festival d'unité
00:14:42et c'est déplorable de voir cela.
00:14:44La maire de Strasbourg, qui dénonce ces pressions,
00:14:46a affirmé être en relation avec les organisateurs
00:14:49pour reprogrammer le festival.
00:14:52Voilà, espérons qu'il sera reprogrammé
00:14:55et que les conditions de sécurité seront là
00:14:57et que ce festival pourra avoir lieu en France.
00:15:01Avis aux fans de deux chevaux.
00:15:03Samedi, une vente exceptionnelle est prévue, Chana.
00:15:06Oui, on va voir des photos.
00:15:07La deux-dèche.
00:15:08Exactement.
00:15:09Six exemplaires en parfait état seront mis aux enchères
00:15:12par l'hôtel des ventes de Haute-Marne.
00:15:14On va peut-être voir quelques photos.
00:15:16Le seul intérêt de ces avantages, c'est de les voir.
00:15:18C'est de voir les deux chevaux.
00:15:19Éventuellement de les entendre, mais là on ne fait que les voir.
00:15:22Le bruit était…
00:15:23Vous avez une couleur particulière ?
00:15:24La grise, j'aime bien.
00:15:25Pendant ma jeunesse, il y avait deux chevaux vertes sans retouches.
00:15:27Les dernières, c'était les Charleston rouges et noirs.
00:15:32Elles étaient chiques, les Charleston.
00:15:34Laurent Fabius était arrivé à Matignon avec sa deux-chevaux.
00:15:37Celle de sa femme.
00:15:38Celle de sa femme.
00:15:41Je me souviens de cette histoire.
00:15:44Bon, bon.
00:15:45Voilà six exemplaires de deux chevaux en vente ce samedi
00:15:48à l'hôtel des ventes de Haute-Marne.
00:15:49Bon, petit clin d'œil sympathique.
00:15:51Il est 6h19.
00:15:52Restez bien avec nous dans un instant.
00:15:54On va parler de Pierre Moscovici qui veut un budget de rupture.
00:15:58Ah bien, tout le monde me dit ça.
00:15:59Mais qu'est-ce que ça veut dire très concrètement ?
00:16:01On verra ça avec Éric de Ritmaten dans un instant.
00:16:04Restez bien avec nous sur CNews.
00:16:05À tout de suite.
00:16:096h22, un budget de rupture pour la France.
00:16:12Vraiment, mais à quoi ça ressemblerait ?
00:16:14On en parle avec Éric de Ritmaten.
00:16:16Retrouvez votre programme avec Kaisercraft Frankel
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00:16:33Le président de la Cour des comptes, Pierre Moscovici,
00:16:36s'est exprimé ce week-end dans la presse, dans Le Parisien.
00:16:40Ancien ministre de l'Économie, il suggère à Michel Barnier
00:16:43d'adopter, je cite, un budget de rupture, Éric de Ritmaten.
00:16:47Qu'est-ce qu'il faut comprendre ?
00:16:49Écoutez, tout simplement que les prévisions de croissance
00:16:52qui permettent d'établir un budget sont faites
00:16:55des mois et des mois avant l'année concernée.
00:16:59Ces incantations, on dit que ça va être une croissance extraordinaire.
00:17:03On base notre budget sur des chiffres qui, finalement, sont faux.
00:17:07Les dépenses sont toujours calculées sur d'hypothétiques rentrées fiscales
00:17:10ou des taux de croissance qui sont souvent, en général,
00:17:12bien supérieurs à la réalité.
00:17:14Et à chaque fois, on est loin des comptes,
00:17:17et donc les déficits s'accélèrent.
00:17:19En fait, il faudra en finir avec cette méthode,
00:17:21et la rupture, c'est cela.
00:17:23Souvent, les premiers ministres ou les patrons de Bercy disent
00:17:27la croissance va arriver, du coup, on va dépenser l'argent
00:17:30qu'on va gagner à la fin de l'année.
00:17:32Mais je trouve que, évidemment, on ne le gagne pas toujours, voire jamais.
00:17:36Vous voulez dire qu'il devient nécessaire d'intégrer des économies,
00:17:39de vraies économies, c'est-à-dire dépenser moins d'argent ?
00:17:42Ça demandera des gros efforts.
00:17:43D'ailleurs, Pierre Moscovici le dit, il faut d'abord, avant tout, être crédible.
00:17:46Et il a raison, le président de la Cour des comptes.
00:17:48Parce que Bruxelles, à temps de la France, vous savez,
00:17:50a un plan très précis d'économies.
00:17:52C'est pour bientôt, c'est pour le 13 septembre.
00:17:54Alors, à quoi bon faire croire à Madame von der Leyen,
00:17:56la présidente de la Commission européenne,
00:17:58qu'on va avoir, à terme, un déficit équivalent à 3 % du PIB ?
00:18:03Vous y menez, 3 %, alors qu'aujourd'hui, on va vers 5,6.
00:18:07Il faut oublier tout ça.
00:18:09C'est caduque, dit Moscovici.
00:18:11D'ailleurs, parce que si vraiment, on devait arriver à 3 % dans 3 ans,
00:18:15là, je peux vous dire qu'il y aurait des centaines de milliards d'économies à faire.
00:18:19Et donc, lever des impôts, voilà ce que dit Pierre Moscovici, c'est impossible.
00:18:22Alors, une réforme crédible s'impose.
00:18:24Un budget qui demandera du temps.
00:18:26D'ailleurs, Bruxelles peut accepter un délai supplémentaire.
00:18:28Le fait d'avoir Michel Barnier qui a ses entrées à Bruxelles,
00:18:31ça pourrait d'ailleurs aider.
00:18:32Mais il ne faut plus compter sur les miracles de la croissance.
00:18:35C'est ce que dit Pierre Moscovici.
00:18:36Parce que cette croissance, elle ne tombe pas du ciel.
00:18:39Ça, c'est la rupture.
00:18:41Réduire les dépenses.
00:18:42En plus, on connaît la méthode pour le faire.
00:18:44On sait faire.
00:18:45On sait nous tailler.
00:18:46Ah oui, ça, c'est sûr.
00:18:47La Cour des comptes, d'ailleurs, a publié plein de rapports en disant
00:18:49la France dépense trop, la France est trop généreuse.
00:18:51Prenons les deux plus gros postes.
00:18:53Le premier, c'est le social.
00:18:54Un tiers de notre PIB, un tiers de la richesse que l'on crée en France,
00:18:57c'est pour le social.
00:18:58Alors, c'est très bien.
00:18:59Mais est-ce qu'on ne pourrait pas un peu voir qu'il y a des pistes d'économie à faire,
00:19:02des pistes d'économie ?
00:19:03Alors, ça, c'est le premier point.
00:19:05Le deuxième point, c'est les dépenses de l'État.
00:19:08Vous vous rendez compte qu'en l'espace de 4 ans, pratiquement, 4-5 ans,
00:19:12depuis 2019 précisément, l'État a augmenté ses dépenses
00:19:15de 100 milliards d'euros, 100 milliards, hors Covid.
00:19:18Parce que vous allez me dire, bien sûr, il y a eu les dépenses Covid.
00:19:20Non, rien à voir.
00:19:21C'est dû au recrutement de fonctionnaires, à la chute de rentrée fiscale.
00:19:24Et je me suis rendu compte que la TVA rentrait de moins en moins en France.
00:19:28La TVA, c'est un impôt qui est assez juste puisqu'il touche tout le monde,
00:19:31tous ceux qui consomment.
00:19:32Eh bien, la moitié de la TVA, 54% précisément,
00:19:36est reversée aux collectivités locales et à la sécurité sociale.
00:19:39Donc, c'est moins de recettes pour l'État.
00:19:41En face de ça, vous avez une dette qui coûte de plus en plus chère
00:19:43à cause des intérêts qui explosent.
00:19:45Ça aussi, c'est la rupture, c'est revenir sur tout cela
00:19:47et montrer que la France peut rester sociale, il le faut,
00:19:50mais sans gamme J, ni générosité excessive.
00:19:55Votre programme est fini depuis 8 secondes.
00:19:57Un temps record pour transformer votre canapé en vrai lit.
00:20:01Votre programme avec la maison convertible.
00:20:03C'était votre programme avec KaiserCraft Frankel
00:20:05pour vous équiper en solution de manutention,
00:20:07équipement industriel, stockage, bureau.
00:20:10KaiserCraft Frankel.
00:20:12Bienvenue à tous.
00:20:13Merci d'être avec nous.
00:20:15Bon réveil.
00:20:16Il va faire frais cette semaine, on voit ça, avec Alexandra Blanc.
00:20:20Jamais le soleil n'a autant brillé.
00:20:21La météo avec Groupe Verlaine.
00:20:23Installateurs de panneaux photovoltaïques garantis à vie.
00:20:25Groupe Verlaine, le climat de confiance.
00:20:28Du coup, vous avez la liste de tous les assureurs qui vous font confiance ?
00:20:30Bien sûr.
00:20:31Retrouvez la météo avec France Parbrise, Agrée et Assurance.
00:20:37Alexandra, il est temps de ressortir les pulls.
00:20:39Oui, en effet, les températures vont dégringoler cette semaine
00:20:42avec des températures plutôt fraîches,
00:20:44arrivées d'un air polaire sur la France,
00:20:45froid qui va nous venir tout droit d'Islande.
00:20:47Les températures seront en moyenne 5 à 7 degrés
00:20:50en dessous des normales de saison
00:20:51et le mercure sera digne a priori d'un mois d'octobre,
00:20:55fin octobre, début novembre,
00:20:57c'est-à-dire à la période de la Toussaint.
00:20:59Les températures dégringolent cette semaine.
00:21:01On va retrouver des gelées vendredi et samedi
00:21:03et de la neige en montagne.
00:21:05Bref, préparez-vous à avoir froid.
00:21:07On va retrouver des conditions météo hivernales,
00:21:10principalement sur le nord-est pour le week-end.
00:21:13On programme cette chute des températures.
00:21:15Aujourd'hui, on attend 19 degrés à Paris
00:21:17et ce week-end, les températures seront aux alentours des 14-15 degrés,
00:21:2215 degrés prévus vendredi après-midi sur les régions du nord.
00:21:27Les températures dégringolent.
00:21:28Une journée en demi-teinte aujourd'hui
00:21:30avec un petit air d'automne, de la pluie sur le flanc est,
00:21:33un temps très nuageux entre les Pyrénées et le centre,
00:21:36du grand beau temps dans le sud
00:21:37avec néanmoins le retour du Mistral et de la Tramontane.
00:21:40Dans l'après-midi, la perturbation progresse
00:21:42en direction des régions de l'est.
00:21:43À l'arrière, on va retrouver un temps assez nuageux,
00:21:46assez brumeux entre le nord, le bassin parisien
00:21:49ou encore le centre.
00:21:50On aura toujours du vent en Méditerranée,
00:21:52le vent qui va d'ailleurs se renforcer
00:21:54avec des rafales de l'ordre de 90 km par heure
00:21:56cet après-midi autour du golfe du Lyon.
00:21:58On aura donc beaucoup de soleil dans le sud
00:22:00mais beaucoup de vent également.
00:22:02Les températures restent globalement assez douces
00:22:04ce matin à l'échelle nationale.
00:22:05C'est à Paris, 14 degrés en Bourgogne,
00:22:07déjà 19 degrés à Perpignan.
00:22:09Dans l'après-midi, les températures baissent sur le nord.
00:22:12Petite fraîcheur comme un air d'automne,
00:22:14je vous le disais, avec 20 degrés à Rennes,
00:22:1618 degrés en moyenne pour le bassin parisien,
00:22:1816 degrés pour la côte d'Opal
00:22:20tandis que la chaleur se maintient dans le sud
00:22:22avec localement jusqu'à 26 degrés à Marseille
00:22:24ou encore 27 degrés à Montpellier
00:22:26mais avec le vent, le ressenti sera parfois
00:22:28un petit peu plus frais et parfois désagréable.
00:22:3029 degrés à Bastia.
00:22:32La suite du programme, conditions météo autonales
00:22:34cette semaine avec, je vous le disais,
00:22:36une chute drastique des températures à partir de jeudi.
00:22:52Avec Groupe Verlaine.
00:22:54Pour devenir franchisé dans les énergies renouvelables.
00:22:56Groupe Verlaine.
00:22:58C'est News, il est bientôt 6h30.
00:23:00Bienvenue à tous à la Une, ce matin,
00:23:02à Dunkerque. Un Tunisien de 29 ans
00:23:04en situation irrégulière,
00:23:06condamné pour la 14e fois en France
00:23:08mais il ne s'est pas présenté
00:23:10à son procès. Pourquoi ?
00:23:12Écoutez bien, parce qu'il était au même moment
00:23:14à la sous-préfecture dans le cadre de sa demande
00:23:16de régularisation. On en parle
00:23:18ce matin.
00:23:20Une certaine collectivité, à cause de problèmes financiers,
00:23:22supprime des aides sociales
00:23:24pour financer le RSA.
00:23:26C'est le cas dans le département des Yvelines.
00:23:28Il a supprimé
00:23:30les aides aux familles
00:23:32pour financer
00:23:34les transports scolaires
00:23:36pour pouvoir payer le RSA. On va en parler
00:23:38avec Éric Derritte, matin. À tout de suite, Éric.
00:23:4025 maisons détruites
00:23:42dans les Pyrénées-Atlantiques après les très fortes
00:23:44pluies de ce week-end et le sanctuaire de Lourdes a été
00:23:46partiellement inondé. On vous montre les images.
00:23:48Est-ce que des hommes iront
00:23:50bientôt sur Mars ? C'est en tout cas
00:23:52ce que souhaite Elon Musk, qui prévoit
00:23:54un voyage habité, un vol habité
00:23:56sur la planète rouge dans 4 ans.
00:23:58Et dans quelles conditions ?
00:24:00Il y aura des tests avant, rassurez-vous.
00:24:02On verra ça avec vous, Michel Chevalet.
00:24:04Merci d'être avec nous, Michel. À tout de suite.
00:24:06Un homme en situation irrégulière
00:24:08a été condamné pour la 14e fois.
00:24:10En France, il s'agit d'un cambrioleur
00:24:12multirécidiviste de 29 ans
00:24:14de nationalité tunisienne. Et ça se passe
00:24:16à Dunkerque. Il n'était pas présent
00:24:18le jour de son procès. Pourquoi ?
00:24:20Parce qu'il veut se faire régulariser
00:24:22et au moment de l'audience, il était à la circonscription du Nord
00:24:24pour faire sa demande. Les informations
00:24:26de Corentin Alonso.
00:24:28Dans un article, la Voix du Nord
00:24:30retrace le parcours de Nader A,
00:24:3229 ans, d'origine tunisienne,
00:24:34en situation irrégulière
00:24:36sur le territoire.
00:24:38Mercredi, ce cambrioleur était convoqué au
00:24:40tribunal de Dunkerque pour assister à son
00:24:42procès. Il ne s'est pas présenté
00:24:44car son avocate a précisé
00:24:46qu'il était convoqué le même jour à la sous-préfecture
00:24:48pour une prise d'empreinte dans le cadre
00:24:50de sa demande de régularisation.
00:24:52Le récidiviste a pourtant
00:24:54un casier judiciaire comportant 14
00:24:56mentions, dont 11 pour des vols
00:24:58aggravés. Nader A
00:25:00avait déjà purgé 13 peines de prison ferme.
00:25:02Son avocate espérait
00:25:04obtenir une peine avec sursis probatoire
00:25:06mais le tribunal de Dunkerque
00:25:08a confirmé une nouvelle condamnation.
00:25:10Voilà, alors ça c'est...
00:25:12Dès que j'ai vu cette information, je voulais absolument
00:25:14qu'on vous la donne.
00:25:16Ce matin, je pense que ça dit beaucoup de choses.
00:25:18C'est-à-dire que cet individu qui a été condamné
00:25:2014 fois en France, qui est
00:25:22de façon irrégulière sur le sol français,
00:25:24il ne vient même pas à son procès
00:25:26parce qu'il cherche à se faire régulariser.
00:25:28Est-ce qu'il y a pas
00:25:30d'autres personnes à régulariser ? Est-ce qu'il faut régulariser
00:25:32une personne qui, sur le sol français,
00:25:34passe son temps à
00:25:36faire des cambriolages ? Je vous pose la question
00:25:38mais on a tous une idée de la réponse,
00:25:40évidemment. Nouvelle fusillade meurtrière
00:25:42à Toulouse, Chana.
00:25:44Oui, une personne a été tuée hier soir. Deux autres ont été
00:25:46blessées. Ça s'est passé dans le quartier populaire
00:25:48de Bagatelle. C'est à l'ouest
00:25:50de la ville. Un seul tireur serait impliqué
00:25:52et il est actuellement en fuite.
00:25:54Quatre personnes vont être jugées en comparaison immédiate
00:25:56aujourd'hui après l'agression d'un
00:25:58couple homosexuel. Ça s'est passé à Paris.
00:26:00Ces individus, les agresseurs, sont soupçonnés
00:26:02d'avoir agressé, donc dans la nuit
00:26:04de vendredi à samedi, un homme
00:26:06et son conjoint en raison de leur orientation
00:26:08sexuelle. C'est pour ça qu'ils ont été choisis.
00:26:10Ça s'est passé sur le canal Saint-Martin.
00:26:12Les victimes ont été attaquées à coups de tessons
00:26:14de bouteilles. Voilà comment ça se passe
00:26:16dans Paris. Faut-il supprimer
00:26:18des aides sociales ? Et ce, pour
00:26:20économiser un peu d'argent et pouvoir
00:26:22financer le RSA. On retire
00:26:24des aides aux familles,
00:26:26souvent de classe moyenne, qui travaillent
00:26:28et ce, pour avoir encore
00:26:30un peu de finances pour financer le RSA.
00:26:32Ça se passe dans le département des Yvelines.
00:26:34Éric Derrête-Matin, ça illustre bien
00:26:36les problèmes financiers que rencontrent les collectivités
00:26:38en France. Effectivement, le département
00:26:40des Yvelines fait face à une envolée
00:26:42des dépenses. Dans la
00:26:44revue locale départementale
00:26:46des 78 actus,
00:26:48on apprend que le département fait
00:26:50face à une cure d'austérité, baisse
00:26:52des recettes sans précédent, envolée des
00:26:54charges sociales et donc suppression d'aides
00:26:56et d'ailleurs d'investissements, objectif
00:26:582% de réduction des dépenses.
00:27:00Voilà ce qu'a dit Pierre Bédier, qui est le président du Conseil
00:27:02départemental. Je rappelle que les Yvelines,
00:27:04on a le réflexe de dire
00:27:06c'est Versailles, Saint-Germain-en-Laye, banlieue assez
00:27:08chic, mais c'est aussi Trappes,
00:27:10c'est Saint-Quentin-en-Yvelines, c'est Villene-sur-Seine
00:27:12et les familles d'ailleurs commencent
00:27:14à se rendre compte de cette mesure qui est
00:27:16vraiment très difficile à supporter parce que les parents
00:27:18d'élèves qui ont besoin
00:27:20de cette aide pour le transport par autocar
00:27:22se rendent compte que c'est 150
00:27:24euros pratiquement supprimés par
00:27:26enfants. J'ai retrouvé, vous le verrez peut-être,
00:27:28les chiffres précis.
00:27:30Aujourd'hui, un élève, c'est
00:27:32329 euros le coût du
00:27:34transport annuel. Si
00:27:36le département finance 195 euros,
00:27:38il reste à charge 134 euros
00:27:40pour les familles et c'est cela qui va
00:27:42complètement disparaître ou diminuer
00:27:44en fonction des revenus.
00:27:46Ça illustre bien aujourd'hui
00:27:48la situation française car c'est un petit
00:27:50possède dans tout le pays. Vous savez, les départements
00:27:52ont perdu énormément de recettes
00:27:54parce que la taxe d'habitation n'est
00:27:56pas intégralement compensée par
00:27:58l'État et puis vous avez aussi la chute
00:28:00des recettes liées aux droits notariés,
00:28:02aux droits que lorsqu'il y a des mutations,
00:28:04des transactions immobilières,
00:28:06il y a une chute très importante de ces rentrées fiscales
00:28:08que les départements ne touchent plus donc
00:28:10il faut faire des choix et comme le dit Pierre Bédier,
00:28:12l'État n'a pas compensé
00:28:14la baisse de ces recettes.
00:28:16Il faut donc trouver aujourd'hui une solution,
00:28:18baisser les aides sociales.
00:28:20Il n'y a pas d'autre solution, dit-il.
00:28:22Oui, c'est ça. On retire des aides aux familles
00:28:24pour pouvoir verser
00:28:26des RSA.
00:28:28Le pape François est attendu au
00:28:30Timor-Oriental, troisième et dernière
00:28:32étape, avant-dernière étape
00:28:34de son voyage puisqu'il va
00:28:36aller à Singapour.
00:28:38Il a quitté la Papouasie-Nouvelle-Guinée à bord de l'avion
00:28:40Papal dans la nuit. Hier, le pape a
00:28:42présidé une messe géante en plein air
00:28:44à Port-Moresby, la capitale, devant
00:28:4635 000 fidèles. Écoutez les témoignages
00:28:48de certains venus spécialement
00:28:50pour l'occasion.
00:28:52Si vous voyez la foule,
00:28:54cela signifie que ces paroles touchent.
00:28:56C'est pourquoi vous pouvez voir beaucoup d'autres confessions
00:28:58ici. Je pense donc que sa présence
00:29:00apportera beaucoup de changements,
00:29:02en particulier pour convertir au christianisme.
00:29:08Nous sommes tous heureux.
00:29:10C'est un événement important
00:29:12auquel nous n'avions jamais assisté auparavant.
00:29:16Nous avons traversé des mers agitées.
00:29:18Certains de nos diocésains sont passés
00:29:20par des chemins difficiles et nous sommes
00:29:22venus jusqu'ici pour assister à la venue du pape.
00:29:24Nous sommes si heureux.
00:29:28Il y a énormément de ferveur en Papouasie-Nouvelle-Guinée.
00:29:30Le pape est attendu
00:29:32au Timor-Oriental où 98%
00:29:34de la population est catholique. Il devrait y avoir
00:29:36également beaucoup de ferveur.
00:29:38On sera avec Constantin de Vergène,
00:29:40journaliste à France Catholique,
00:29:42à 7h30.
00:29:44En Israël, la tension ne faiblit pas
00:29:46dans les rues. Des milliers de personnes ont manifesté
00:29:48ce week-end à Tel Aviv et Jérusalem
00:29:50pour demander la libération des otages encore détenus
00:29:53Les manifestants veulent faire pression sur Benyamin Netanyahou
00:29:55depuis plusieurs jours alors que les négociations
00:29:57pour une trêve semblent actuellement
00:29:59au point mort. Sur les 251
00:30:01personnes enlevées le 7 octobre
00:30:03dernier, 97 seraient encore
00:30:05détenues actuellement à Gaza.
00:30:07Dans les Pyrénées-Atlantiques, l'heure est au nettoyage.
00:30:09Après les violentes inondations de ce week-end,
00:30:11les habitants de la vallée d'Aspes ont dû être évacués.
00:30:13Selon un premier bilan, 25 maisons
00:30:15ont été détruites et de nombreux véhicules.
00:30:17La route nationale 134
00:30:19qui mène à la frontière espagnole
00:30:21est coupée dans les deux sens et pourrait l'être
00:30:23encore les six prochains mois.
00:30:27Les images sont impressionnantes.
00:30:29Ce village de la vallée d'Aspes
00:30:31ensevelit sous les rochers labous.
00:30:35Plusieurs dizaines de maisons ont été inondées.
00:30:37Aucun blessé n'est à déplorer.
00:30:39Cette route nationale qui mène en Espagne
00:30:41s'est effondrée, laissant place
00:30:43à un trou béant de 50 mètres
00:30:45de large et 50 mètres de profondeur.
00:30:47Dans le village, les habitants
00:30:49s'activent pour nettoyer les dégâts.
00:30:51Le réveil a été brutal.
00:30:53300 personnes se sont retrouvées privées
00:30:55d'électricité dans toute la vallée.
00:30:57Le réseau téléphonique est quasiment
00:30:59hors service.
00:31:01Autre image marquante,
00:31:03le sanctuaire de Lourdes sous les eaux.
00:31:05Le cours d'eau traversant la ville a débordé
00:31:07et s'est transformé en torrent,
00:31:09causant là aussi des dégâts importants.
00:31:13C'est impressionnant
00:31:15ce qui s'est passé.
00:31:17Des trompes d'eau se sont
00:31:19tout simplement déversées.
00:31:21On avait des gouttes froides
00:31:23qui circulaient sur le golfe de Gascogne.
00:31:25Ces gouttes froides engendrent
00:31:27ce type de phénomène météo.
00:31:29En plus, ces pluies sont arrivées
00:31:31sur des sols déjà saturés en eau.
00:31:33On se retrouve avec des inondations
00:31:35de ce type-là et des phénomènes
00:31:37météo particulièrement violents.
00:31:39Il est l'heure de tirer le bilan
00:31:41des JO, des Jeux Olympiques et Paralympiques.
00:31:43Un constat s'impose en matière de sécurité.
00:31:45Le ministre de l'Intérieur
00:31:47s'en est félicité
00:31:49sur les réseaux sociaux.
00:31:51Il a publié une photo
00:31:53avec les motards de la police
00:31:55et de la gendarmerie nationale
00:31:57au pied de la Tour Eiffel.
00:31:59Vous voyez cette photo s'afficher.
00:32:01Des centaines de motards
00:32:03venus de la France entière
00:32:05pour assurer le plus grand nombre
00:32:07de missions jamais réalisées en moto,
00:32:09a écrit Gérald Darmanin.
00:32:11On devine le ministre de l'Intérieur
00:32:13n'était pas le moment de griller
00:32:15un feu rouge au pied de la Tour Eiffel.
00:32:17C'est sûr.
00:32:19C'est un succès en termes
00:32:21de sécurité, ces JO.
00:32:23Il aurait tort de se priver
00:32:25de noter ce succès.
00:32:27La pression était tellement forte
00:32:29sur lui et si ça s'était mal passé,
00:32:31sa carrière politique serait tellement obstruée.
00:32:33Ça lui permet de laver
00:32:35l'affront du Stade de France
00:32:37pour la finale de la Ligue des Champions.
00:32:39C'est une grande réussite sécuritaire
00:32:41et il va essayer de l'utiliser
00:32:43pour défendre son propre bilan.
00:32:45Tiens, à propos des JO,
00:32:47la polémique autour du maintien
00:32:49des anneaux olympiques sur la Tour Eiffel.
00:32:51C'est une volonté de la maire
00:32:53de Paris, Anne Hidalgo.
00:32:55Les descendants de Gustave Eiffel
00:32:57s'y opposent.
00:32:59À la place, ils ont proposé
00:33:01hier de les transmettre
00:33:03symboliquement à Los Angeles
00:33:05avant la fin de l'année.
00:33:07Los Angeles accueillera les JO en 2028.
00:33:09Autre chiffre sidérant et inquiétant
00:33:11qui nous a tous frappés ce matin.
00:33:13Plus de 10% des femmes enceintes
00:33:15ont fumé pendant toute leur grossesse.
00:33:17Oui, c'est ce que révèle
00:33:19une étude publiée ce matin par Santé publique France.
00:33:21Autre chiffre inquiétant,
00:33:23environ 7% ont consommé
00:33:25de l'alcool pendant leur grossesse.
00:33:27Je rappelle que consommer de l'alcool et fumer
00:33:29quand on est enceinte peut avoir de graves conséquences
00:33:31sur la santé de la mère et évidemment
00:33:33sur celle de l'enfant.
00:33:35Quand on soit enceinte ou benzène,
00:33:37on ne peut pas fumer.
00:33:39Oui, dans tous les cas, mais là, vous mettez une autre vie en danger que la vôtre.
00:33:41Effectivement, vous avez raison.
00:33:4370 000 morts à cause de la cigarette,
00:33:45rien qu'en France.
00:33:47Il faut le dire et le répéter.
00:33:49Ce n'est pas une leçon de morale,
00:33:51mais en tant qu'ancien fumeur,
00:33:53je me permets ça.
00:33:55Allez, 6h40, deuxième chance pour les Bleus
00:33:57en Ligue des Nations demain soir.
00:34:07Ugh, put***!
00:34:09Retrouvez votre programme
00:34:11avec France Parprise
00:34:13et son prêt de véhicule.
00:34:15Mais oui, qu'est-ce que je dis,
00:34:17c'est pas demain soir, c'est ce soir !
00:34:19Hier soir, c'était demain soir,
00:34:21mais c'est ce soir, lundi soir.
00:34:23Après le réchec 3 à 1 face aux Italiens,
00:34:25vendredi, l'équipe de France doit donc
00:34:27se reprendre, elle affrontera la Belgique
00:34:29ce soir au Groupama Stadium de Lyon
00:34:31et les supporters critiquent le plan collectif
00:34:33et individuel de l'équipe, ce qui a le don
00:34:35C'est assez Didier Deschamps, regardez.
00:34:37Le résultat est négatif de vendredi
00:34:40et que, par rapport à ça,
00:34:42je pense même pas à moi, à me sécuriser ou quoi que ce soit.
00:34:46C'est pas prendre de risques. Je prends ce cap-là.
00:34:48J'ai choisi de prendre ce cap-là
00:34:50parce que je considère qu'il faut passer par là.
00:34:52Quitte à avoir des conséquences,
00:34:55et je les assume bien évidemment.
00:35:02C'était votre programme avec François Arbrise
00:35:04et son prêt de véhicule.
00:35:11C'était votre programme avec Original,
00:35:13le nouveau parfum à la coste.
00:35:16Restez bien avec nous, dans un instant, avec Michel Chevalet.
00:35:18On va parler de ce projet d'Elon Musk
00:35:20d'envoyer des humains, des hommes sur Mars.
00:35:23Est-ce que c'est vraiment possible et comment compte-t-il s'y prendre ?
00:35:26Tous les détails avec Michel, qui est avec nous ce matin.
00:35:30C'est toujours un plaisir d'avoir Michel sur le plateau, bien sûr.
00:35:32À tout de suite.
00:35:35C'est news.
00:35:36Il est 7h moins le quart avant de retrouver Michel Chevalet.
00:35:39Chana Lusso, les toutes dernières informations avec vous.
00:35:45Le procès des viols de Mazan reprend ce matin,
00:35:47après une semaine marquée par les témoignages
00:35:50de Gisèle Pellicot et de sa fille Caroline Darrian.
00:35:53C'est au tour des accusés de prendre la parole,
00:35:55à commencer par Dominique Pellicot,
00:35:56accusée d'avoir drogué sa femme pendant 10 ans
00:35:59pour la livrer ensuite à des hommes.
00:36:01Ses fils, son frère et sa demi-sœur
00:36:04sauront également auditionner dans la journée.
00:36:07La parenthèse olympique est donc définitivement fermée,
00:36:10mais une chose devrait soulager les franciliens.
00:36:12Le prix des tickets de métro repasse à 2,15 euros aujourd'hui.
00:36:16Il était passé à 4 euros pendant les Jeux.
00:36:18Autre bonne nouvelle, la réouverture des stations de métro fermées,
00:36:21pour certaines, depuis le mois de juin dernier.
00:36:26Elon Musk fait à nouveau parler de lui
00:36:28et a présenté son nouveau programme pour Mars dans deux ans, dit-il.
00:36:31Lancement d'un véhicule inhabité qui doit se poser sur Mars.
00:36:35Et là, si ça fonctionne, on mettra peut-être des humains dedans.
00:36:40Dans quatre ans, premier vol habité, espère Elon Musk,
00:36:44avec atterrissage.
00:36:46Michel Chevalier, comme ça, ça paraît farfelu.
00:36:49C'est court, quatre ans.
00:36:50C'est du Elon Musk pur et dur.
00:36:52Elon Musk, il faut comprendre comment il fonctionne,
00:36:55c'est un marchand de rêves.
00:36:56Et qu'il vous lance des choses totalement irréalistes,
00:36:59mais qui met tous les moyens pour le réussir.
00:37:02La preuve, il a dit, on va faire une fusée récupérable,
00:37:04tout le monde se barrait.
00:37:05Moi, je me souviens, les experts français,
00:37:07ça ne marchera jamais.
00:37:08Sept ans après, vous avez vu, ils se reposent ou mettent prêts.
00:37:12Maintenant, il a dit, je vais faire une fusée géante de Starship,
00:37:16on va aller vers la Lune, on verra.
00:37:19Maintenant, on va aller vers Mars, on verra.
00:37:21Eh bien non.
00:37:22Et alors, il procède étape par étape.
00:37:24Tenez, la prochaine, on attend le lancement de Polaris Dawn,
00:37:28qui est reporté sans arrêt.
00:37:29C'est une mission, c'est un vol touristique.
00:37:32Mais il va envoyer quatre hommes non professionnels
00:37:35à 1 400 kilomètres de la Terre.
00:37:37Pourquoi 1 400 kilomètres ?
00:37:38C'est pour les exposer au rayonnement d'un voyage Terre-Mars.
00:37:41Eh bien oui, c'est le gros problème.
00:37:43Et puis surtout, il va faire une sortie dans l'espace de deux personnes
00:37:47pour tester les nouveaux scaphandres,
00:37:49beaucoup plus légers, beaucoup plus confortables,
00:37:52pour, en vue d'aller sur la Lune et surtout d'aller vers Mars.
00:37:55Voyez, il fonctionne étape par étape.
00:37:58Et donc, il ne faut pas dire, ça ne marchera jamais avec lui.
00:38:01Il faut faire attention.
00:38:02Plus concrètement, il faut encore qu'il réussisse un vol
00:38:04de sa fusée géante Starship.
00:38:06Eh bien, voilà qui est derrière vous.
00:38:08Et là, il faut, un, que les deux éléments reviennent
00:38:12dans l'atmosphère sans brûler.
00:38:14Et le deuxième, surtout, c'est la grande nouveauté,
00:38:16c'est qu'il va falloir que ces étages soient agrippés
00:38:21quand ils ne vont pas se poser sur le sol, comme le micro,
00:38:25mais il faut qu'ils soient agrippés par une espèce de pince géante,
00:38:28vous voyez, qui est derrière vous, pour les comptes,
00:38:29alors qu'ils vont se poser, toc, ils vont l'aider,
00:38:32et le poser sur la table de lancement en attendant un nouveau lancement.
00:38:35Tout ça pour abaisser le coût.
00:38:37Le coût, lui, c'est ça.
00:38:38C'est-à-dire, il faut faire l'espace économique, réalisable,
00:38:42et envoyer des flottes de véhicules en direction de la Lune,
00:38:46en direction de Mars.
00:38:47Alors, c'est du rêve, mais il faut faire très attention avec lui.
00:38:51Du rêve à la réalité, eh bien, eh oui.
00:38:54Et ce que j'étais en train de dire, à la limite,
00:38:56que ce soit 4 ans, 5 ans, 6 ans, ou même 10 ans,
00:39:00ce n'est pas le sujet à l'échelle de l'humanité,
00:39:02mais ça veut dire qu'il y a quelqu'un qui met des moyens,
00:39:05et il en a, des très gros,
00:39:07pour atteindre cet objectif.
00:39:11Alors, après, que ce soit dans 10 ans, 4 ans, 5 ans...
00:39:14Ça ne change pas grand-chose.
00:39:15Somme des chances à 2030 de vol habité, non.
00:39:19Ça se fera.
00:39:20Peut-être que c'est ça.
00:39:22Moi, je dis, en résumé, c'est un marchand de rêve.
00:39:25Et comme Jules Verne nous a fait rêver,
00:39:27Elon Musk nous fait rêver, et c'est bien nécessaire.
00:39:30Merci beaucoup, Michel.
00:39:31Allez, la musique.
00:39:32On va découvrir le nouveau single de Sting.
00:39:36Retrouvez votre programme avec Epad Invest,
00:39:38spécialiste de l'investissement et de la revente de biens
00:39:41en résidence senior.
00:39:42Epad Invest, investir pour l'avenir.
00:39:45Vous l'avez dit, Romain, on découvre le tout nouveau single de Sting.
00:39:48Ça s'appelle I Wrote Your Name Upon My Heart.
00:39:51J'ai écrit ton nom sur mon cœur.
00:39:53C'est une bête déclaration.
00:39:55Je suis gêné, là.
00:39:58Ah, ils ont une déclaration à 6h49.
00:40:01Un titre que le légendaire musicien britannique de 72 ans
00:40:04avait dévoilé en avant-première
00:40:06pendant sa tournée en France cet été.
00:40:08Et voici le clip.
00:40:22Je t'ai écrit ton nom
00:40:24À la porte
00:40:34J'ai écrit mon numéro
00:40:37Sur ta porte
00:40:39Je me lève à la nuit
00:40:42J'attends ton appel
00:40:44Si tu reviens à moi
00:40:47Je ne serai pas satisfait
00:40:49I raise my hands
00:40:51C'était votre programme avec Epad Invest,
00:40:53spécialiste de l'investissement et de la revente de biens
00:40:56en résidence senior.
00:40:57Epad Invest, investir pour l'avenir.
00:41:01Qui décide en ce moment ? Qui est aux manettes ?
00:41:04C'est Emmanuel Macron, c'est Michel Barnier, c'est Marine Le Pen.
00:41:07Tiens, je poserai la question à Gauthier Lebret.
00:41:09Et on aura des réponses.
00:41:11C'est qui, le patron ?
00:41:12Dans trois minutes, juste après la petite pause pub.
00:41:15À tout de suite.
00:41:19Emmanuel Macron, Michel Barnier, Marine Le Pen.
00:41:22Qui décide actuellement ?
00:41:24En clair, c'est qui le boss, comme on peut lire dans les échos ce matin ?
00:41:28Gauthier Lebret, le choix du Premier ministre.
00:41:31Emmanuel Macron ne l'a pas fait seul.
00:41:33Oui, et ça, pour le coup, c'était à lire dans les colonnes du journal du dimanche,
00:41:35la plume de Jules Torres, puisqu'on le sait,
00:41:37Xavier Bertrand a été retoqué par Marine Le Pen.
00:41:40Elle a mis le pouce vers le bas.
00:41:43Elle a dit, si c'est Xavier Bertrand,
00:41:44vu qu'il nous a couvert d'injures ces dernières semaines,
00:41:48ces derniers mois, ces dernières années, on censure automatiquement.
00:41:51Donc, il fallait trouver un deal entre Marine Le Pen et Emmanuel Macron.
00:41:56Et le nom de Michel Barnier est apparu.
00:41:58Et ce qu'on avait appris dans les colonnes du journal du dimanche hier,
00:42:01c'est que c'est Thierry Solaire, ancien conseiller d'Emmanuel Macron,
00:42:05qui organise déjà des dîners avec Marine Le Pen.
00:42:07On se souvient de ce dîner qui était sorti à la une de Libération
00:42:10entre Édouard Philippe et Marine Le Pen.
00:42:12Et il a donc joué les entremetteurs entre le président de la République
00:42:15et la patronne du groupe RN à l'Assemblée.
00:42:17C'était sans compter sur Jean-Philippe Tanguy,
00:42:19qui a couvert d'insultes Michel Barnier le jour de sa nomination,
00:42:23le traitant de fossiles, de dinosaures.
00:42:25Et donc là, à l'Élysée, on ne comprend plus.
00:42:27On se dit, Marine Le Pen et son groupe vont censurer Michel Barnier.
00:42:31Thierry Solaire appelle Marine Le Pen.
00:42:33Elle lui dit, non, non, non, il faut recadrer le député Tanguy.
00:42:36Et ce qu'on a appris dans le JDD et ce que Jules Torres nous a appris,
00:42:40c'est qu'Emmanuel Macron, il avait un doute.
00:42:42Donc, il prend lui-même son téléphone pour appeler Marine Le Pen
00:42:46et pour s'assurer qu'elle ne censurera pas automatiquement Michel Barnier.
00:42:50Il faut savoir que ce coup de fil est nié à la fois par l'Élysée et par Marine Le Pen.
00:42:54Mais évidemment, personne n'a intérêt à l'avouer,
00:42:57puisque ni Emmanuel Macron ni Marine Le Pen n'ont intérêt à assumer de se parler
00:43:02et d'avoir choisi ensemble le nouveau Premier ministre.
00:43:06Il fallait encore une fois quelqu'un qui pouvait tenir
00:43:09face à la potentielle censure du Rassemblement national.
00:43:12Donc, voilà pour le contexte qu'on pouvait lire dans le JDD.
00:43:17Ce qui est inédit, c'est que c'est une première.
00:43:19Marine Le Pen a influé sur le choix du Premier ministre,
00:43:22sur le choix du locataire de Matignon.
00:43:24Et ça, c'est totalement inédit, évidemment, dans l'histoire de la 5e,
00:43:26que le Rassemblement national ait son mot à dire sur le choix du Premier ministre.
00:43:30Marine Le Pen qui va influer maintenant sur la politique du gouvernement Barnier,
00:43:34qui va chercher à influer.
00:43:35Eh bien, exactement.
00:43:36Parce que cette trêve entre Emmanuel Macron et Marine Le Pen,
00:43:38ça s'arrête le 1er octobre, le jour du premier débat
00:43:41sur le budget.
00:43:43Quand vous votez le budget, vous êtes dans la majorité.
00:43:46Donc, évidemment, le Rassemblement national veut rester dans l'opposition.
00:43:49Donc, comme ça, il ne vote pas le budget.
00:43:51Donc, le budget, il passe comment ?
00:43:52Il passe par 49-3.
00:43:54Et après un 49-3, qu'est-ce qui se passe ?
00:43:56Les groupes peuvent déposer une censure,
00:43:58une motion de censure contre le gouvernement.
00:43:59Donc là, on va voir déjà si le RN rompt cette promesse
00:44:04de ne pas censurer Michel Barnier.
00:44:05Et Michel Barnier, il est forcé, dans les semaines qui viennent,
00:44:09à annoncer des mesures fortes sur les terrains de l'immigration
00:44:13et de la sécurité pour donner des gages au RN.
00:44:16Déjà, on va voir qui il choisit pour la place Beauvau et la place Vendôme.
00:44:20Ça va être un signal très fort envoyé au RN.
00:44:23Son problème à Michel Barnier, c'est qu'il a l'aile gauche de la Macronie,
00:44:26sur laquelle il compte aussi.
00:44:28Et on a vu comment cette aile gauche était capable de pourrir la vie,
00:44:31notamment de Gérald Darmanin, au moment de la loi Immigration.
00:44:33Et Emmanuel Macron est-il hors jeu ?
00:44:35En clair, est-ce que c'est Michel Barnier qui a les manettes
00:44:37et le président de la République qui est spectateur ?
00:44:40Alors, il est un peu tôt pour le dire,
00:44:41mais ce qui est certain, c'est qu'il y en a un qui compte bien le mettre hors jeu.
00:44:44Il s'appelle Gabriel Attal.
00:44:45Et aujourd'hui, les députés doivent plus leur siège à Gabriel Attal,
00:44:49qu'ils ont mis sur leur affiche, qu'ils ont accueilli pour certains d'entre eux
00:44:52dans leur circonscription au moment de la campagne.
00:44:55Ils ne doivent plus rien, en somme, à Emmanuel Macron.
00:44:57Il les a sacrifiés en appuyant sur un bouton et en faisant le choix de dissoudre.
00:45:01Donc évidemment, Gabriel Attal, il va essayer de reprendre la main
00:45:03sur les députés et pousser Emmanuel Macron.
00:45:06Ensuite, vous savez, il n'y a plus de conseillers communs,
00:45:07désormais, entre l'Elysée et Matignon.
00:45:10Mais c'est une coexistence, pas une cohabitation.
00:45:13Michel Barnier ne peut pas faire une cohabitation
00:45:14avec 47 députés à l'Assemblée nationale.
00:45:17Michel Barnier, il n'a pas du tout rompu le lien avec Emmanuel Macron.
00:45:19Il a déjeuné avec lui après sa nomination.
00:45:22Le lendemain, évidemment, au menu des discussions,
00:45:25la composition du gouvernement.
00:45:27Et puis, Emmanuel Macron n'a pas fait le choix de nommer, par exemple,
00:45:29un David Lissnard plus ambitieux, plus jeune que Michel Barnier,
00:45:33avec un agenda personnel.
00:45:34Michel Barnier, il répète depuis sa nomination,
00:45:36je n'ai pas d'agenda personnel.
00:45:37C'était une manière aussi de ne pas être complètement hors-jeu
00:45:40pour le président.
00:45:41Il n'a pas nommé non plus un premier ministre de gauche
00:45:44qui voulait supprimer, abroger sa réforme des retraites
00:45:46ou sa loi immigration.
00:45:47C'était important pour lui pour ne pas effacer
00:45:50le maigre bilan de son quinquennat.
00:45:52Donc Emmanuel Macron, hors-jeu, c'est encore trop tôt pour le dire.
00:45:55Mais ce qui est certain, c'est que le président a plus à craindre
00:45:58de son ancien premier ministre, Gabriel Attal,
00:46:00que de son nouveau Michel Barnier.
00:46:02Merci, Gauthier. 8h10, soyez là.
00:46:05C'est le grand retour de Sonia Mabrouk
00:46:06pour la grande interview sur CNews et Europe 1.
00:46:09Sonia, qui reçoit ce matin Yael Broun-Pivet,
00:46:11la présidente de l'Assemblée nationale.
00:46:13Yael Broun-Pivet, invité de la grande interview
00:46:16de Sonia Mabrouk ce matin.
00:46:186h58, le temps, Alexandra Blanc.
00:46:21Jamais le soleil n'a autant brillé.
00:46:22La météo avec Groupe Verlaine,
00:46:24installateur de panneaux photovoltaïques garantie à vie.
00:46:27Groupe Verlaine, le climat de confiance.
00:46:29Vous avez la liste de tous les assureurs qui vous font confiance ?
00:46:31Bien sûr.
00:46:32Retrouvez la météo avec France Parbrise,
00:46:34agréés et assurances.
00:46:38Alexandra, une chute spectaculaire des températures
00:46:40est prévue cette semaine.
00:46:41Oui, en effet, arrivée d'un air polaire,
00:46:43tout droit venu d'Islande, avec des températures
00:46:45qui vont tout simplement dégringoler cette semaine.
00:46:47On va repasser largement en dessous des normales de saison.
00:46:50Cette semaine s'annonce automnale, voire même hivernale parfois,
00:46:53avec le retour de quelques gelées prévues en fin de semaine.
00:46:56Ce seront d'ailleurs des températures dignes d'une fin octobre,
00:46:59voire même d'un début novembre.
00:47:01Le froid va commencer à s'amorcer en milieu de semaine,
00:47:04avec des températures qui vont dégringoler
00:47:06entre aujourd'hui et jeudi.
00:47:07Par exemple, à Paris, on attend 19 degrés aujourd'hui
00:47:10contre seulement 15 degrés jeudi.
00:47:12Même type de conditions météo à Strasbourg,
00:47:14et puis fraîcheur également pour nos amis marseillais,
00:47:16avec beaucoup de vent prévu entre jeudi et vendredi.
00:47:19Et donc, conséquence, le ressenti restera parfois assez glacial.
00:47:23Ce matin, une journée en demi-teinte,
00:47:25avec de la pluie sur les régions de l'Est,
00:47:26mais également sur le nord du pays.
00:47:28Partout ailleurs, un ciel assez nuageux,
00:47:30excepté autour du golfe du Lyon,
00:47:31où là, on a beaucoup de vent,
00:47:32retour du vent en Méditerranée.
00:47:34Conséquence, le ciel est dégagé,
00:47:36mais le ressenti est parfois assez frais.
00:47:37Dans l'après-midi, la perturbation se décale
00:47:39en direction des régions de l'Est,
00:47:41avec localement quelques coups de tonnerre
00:47:42en remontant vers la Lorraine ou encore vers l'Alsace.
00:47:45Et puis à l'arrière, ciel de traîne assez peu actif,
00:47:47avec localement quelques nuages.
00:47:49Le vent se maintient en Méditerranée.
00:47:50Les températures, quant à elles, restent plutôt douces ce matin,
00:47:53mais c'est vraiment la dernière journée
00:47:54où la douceur domine le matin.
00:47:5516 à Paris, 15 degrés le long de la Garonne,
00:47:57ou encore 21 à Ajaccio.
00:47:59Et dans l'après-midi, ça y est, la baisse des températures s'amorce,
00:48:02avec localement 18 degrés à Lille ou encore à Paris,
00:48:0520 degrés à Rennes,
00:48:06tandis que la chaleur se maintient dans le sud,
00:48:08avec 27 degrés du côté de Montpellier.
00:48:13Du coup, vous avez la liste de tous les assureurs
00:48:15qui vous font confiance ?
00:48:16Bien sûr.
00:48:16C'était La Météo, avec France Parbrise, Agrée et Assurance.
00:48:21Rejoindre le mouvement de la rénovation énergétique.
00:48:23C'était La Météo avec Groupe Verlaine.
00:48:25Pour devenir franchisé dans les énergies renouvelables.
00:48:28Groupe Verlaine.
00:48:31Michel Barnier va devoir présenter le budget 2025.
00:48:35Il y a deux types de dépenses qui plombent les finances publiques,
00:48:38les dépenses de l'État et les dépenses sociales,
00:48:41les aides sociales.
00:48:41La question que j'ai envie de vous poser ce matin,
00:48:43c'est êtes-vous d'accord, êtes-vous prêt
00:48:45à ce que l'on baisse les aides sociales en France ?
00:48:47Et si oui, quelles aides faut-il baisser ?
00:48:49Quel est votre point de vue ?
00:48:50Vous flashez le QR code et vous enregistrez votre vidéo.
00:48:54Est-ce qu'il faut toucher aux appels ?
00:48:55Est-ce qu'il faut toucher au RSA ?
00:48:56Est-ce qu'il faut toucher, je ne sais, aux aides,
00:48:59aux aides au logement, aux aides au transport ?
00:49:02Vous donnez votre avis et on vous entendra à 7h30
00:49:06et à 8h30.
00:49:07Le choc à Grenoble.
00:49:08L'employé municipal abattu par un chauffard en délit de fuite
00:49:12était père de deux enfants.
00:49:13Le meurtrier est toujours en fuite.
00:49:15On rejoindra notre envoyé spécial sur place, Olivier Médinez.
00:49:20Michel Barnier continue les consultations toute la semaine
00:49:24afin de composer son gouvernement.
00:49:25Comment travaille-t-il ? Quelle est sa méthode ?
00:49:27On verra ça avec vous, Gauthier Lebret.
00:49:29À tout de suite, Gauthier.
00:49:30Emmanuel Macron sifflé à la cérémonie de clôture
00:49:33des Jeux paralympiques.
00:49:34On va vous montrer les images.
00:49:35Vous allez entendre ça.
00:49:38Accueillir moins d'immigrés pour accueillir mieux.
00:49:41C'est le titre...
00:49:43C'est en tout cas ce qu'on peut lire dans le Figaro.
00:49:45Mathieu Lefebvre et Charles Rodwell,
00:49:47deux députés Renaissance et rapporteurs du budget immigration
00:49:50qui fournissent des propositions.
00:49:52Quelle est votre diagnostic ? On va vous entendre.
00:49:54Vos propositions.
00:49:55Charles Rodwell est avec nous en plateau.
00:49:57À tout de suite.
00:49:58Pour la première fois en 15 ans,
00:49:59le festival du film israélien est annulé
00:50:01pour des raisons de sécurité.
00:50:02Le CRIF déplore les pressions et les intimidations
00:50:06qu'ont subies le cinéma organisateur et son personnel.
00:50:09Je ne m'interdis pas plus de justice fiscale.
00:50:14Plus de justice fiscale, qu'est-ce que ça veut dire
00:50:16quand le nouveau Premier ministre, Michel Barnier, dit
00:50:19je veux plus de justice fiscale ?
00:50:21Est-ce que ça veut dire que les impôts vont augmenter ?
00:50:23On verra ça avec Eric de Ritmette.
00:50:26L'homme qui a tué un employé municipal à Grenoble
00:50:28est toujours recherché.
00:50:29La victime était âgée de 49 ans.
00:50:32Elle voulait empêcher l'auteur d'un accident de la route
00:50:35de prendre à la fuite,
00:50:37sauf que le chauffard a sorti une arme.
00:50:39Il lui a tiré dessus à deux reprises au niveau du thorax.
00:50:41On ne connaît pas encore son identité.
00:50:43On rejoint tout de suite notre envoyée spéciale sur place,
00:50:45Olivier Madinier.
00:50:47Olivier, bonjour.
00:50:48C'est toute la ville de Grenoble qui est sous le choc ce matin.
00:50:52Oui, absolument.
00:50:54L'émotion est immense depuis hier,
00:50:56depuis l'annonce de la mort
00:50:59de cet employé municipal de 49 ans.
00:51:02Vous le disiez, il était père de deux enfants
00:51:05et aussi apprécié de tous.
00:51:08Il était au service propreté,
00:51:11coordinateur au service propreté de la ville de Grenoble.
00:51:14Ses collègues lui rendent hommage.
00:51:16Depuis hier, le maire de Grenoble a pris la parole,
00:51:20hier en fin d'après-midi,
00:51:21et un rassemblement devrait se tenir en début d'après-midi
00:51:25à l'hôtel de ville de Grenoble afin de lui rendre hommage.
00:51:27Alors, vous le disiez, l'auteur des coups de feu,
00:51:30l'auteur de ces deux coups de feu,
00:51:32aussi, qui pilotait cet Audi,
00:51:35immatriculé en Pologne, est toujours en fuite.
00:51:38Il n'a pas été identifié.
00:51:41La conductrice de l'autre véhicule impliquée dans l'accident,
00:51:44elle, est hors de danger.
00:51:46Olivier Madinier, en direct de Grenoble.
00:51:48Merci beaucoup, Olivier.
00:51:49Sachez qu'à 8h30, on sera avec Alain Carignan,
00:51:52l'ancien maire de Grenoble.
00:51:54Il sera en direct avec nous.
00:51:55Il connaissait personnellement la victime.
00:51:58Il va nous en parler et rendre hommage à cette victime.
00:52:02Plus d'un Français sur deux se dit satisfait
00:52:04de la nomination de Michel Barnier à Matignon, Chana.
00:52:06C'est ce que révèle un sondage IFOP publié dans le JDD.
00:52:09Un résultat similaire à celui de son prédécesseur,
00:52:11Gabriel Attal, lorsqu'il est entré en fonction,
00:52:14et supérieur à celui d'Elisabeth Borne.
00:52:16Ce sondage révèle également que le nouveau Premier ministre
00:52:18est vu comme compétent par 62% des sondés,
00:52:22ouvert au dialogue pour 61% et sympathique pour 60%.
00:52:26Gauthier, on en est où de la composition
00:52:27du prochain gouvernement ?
00:52:29On a attendu plus de 50 jours pour avoir le Premier ministre.
00:52:31Il va falloir combien de jours pour le prochain gouvernement ?
00:52:33L'Élysée et Matignon ne disent pas avant la fin de la semaine.
00:52:36Ce qui est certain, c'est que ça n'arrivera pas
00:52:38avant la fin de la semaine.
00:52:38Ça peut arriver, évidemment, beaucoup plus tard.
00:52:40Ça va prendre du temps, puisqu'il y a eu des consultations
00:52:43tout ce week-end.
00:52:44Michel Barnier va les poursuivre parce que la méthode va changer.
00:52:47Avant, vous aviez une majorité absolue et une majorité relative.
00:52:50Le Premier ministre pioche dans sa majorité absolue
00:52:52ou dans sa majorité relative.
00:52:53Aujourd'hui, vous avez un Premier ministre qui pèse 47 députés,
00:52:57les Républicains, à l'Assemblée.
00:52:58Donc, ils vont faire autrement.
00:53:00On va regarder par groupe tous les groupes qui veulent participer
00:53:02au gouvernement et on va répartir un nombre par groupe.
00:53:05C'est ce qu'on m'expliquait en ce moment dans les cabinets ministériels.
00:53:08C'est-à-dire que, par exemple, je prends un exemple.
00:53:10Renaissance, on dit c'est 10 ministres.
00:53:11LR, 10 ministres.
00:53:12Et puis Horizon et le Modem, 5 et 5.
00:53:15Et après, vous vous répartissez les ministères.
00:53:17Donc, la méthode change avec cette nouvelle coexistence,
00:53:21comme l'appelle l'Elysée,
00:53:23entre Matignon et la présidence de la République.
00:53:27Après, sur les profils qui peuvent entrer au gouvernement,
00:53:30évidemment, un nombre important de Républicains.
00:53:32Quelle personnalité ?
00:53:34On avait parlé de David Lyssenaar, Xavier Bertrand.
00:53:36Ça reste un épouvantail pour le Rassemblement national.
00:53:38Donc, hors de question pour Marine Le Pen de le voir
00:53:41dans un grand ministère.
00:53:42Et puis, on parle aussi, évidemment, de tous ceux qui pourraient rester,
00:53:44qui sont Barnier compatibles.
00:53:45Tous les anciens LR passaient chez Emmanuel Macron,
00:53:48avec quand même une demande de changement
00:53:51pour le ministère de l'Intérieur, en ce qui concerne Gérald Darmanin,
00:53:53parce que c'est important d'avoir une rupture
00:53:55pour envoyer un signal fort au RN,
00:53:57qui a le pouvoir de vie ou de mort
00:53:59sous le gouvernement de Michel Barnier.
00:54:01Emmanuel Macron, tiens, il a été sifflé, hué
00:54:03pendant la cérémonie de clôture des Jeux paralympiques.
00:54:06À son arrivée au Stade de France,
00:54:07une partie du public a manifesté, comme on dit, son hostilité.
00:54:10Oui, une réaction qui, semble-t-il, a surpris le chef de l'État.
00:54:14Il était accompagné du président du comité international paralympique.
00:54:17Regardez.
00:54:33Voilà, avec Michel Barnier derrière.
00:54:35Le procès des viols de Mazan reprend ce matin,
00:54:39après une semaine marquée par les témoignages de Gisèle Pellicot
00:54:41et Caroline Darrian.
00:54:42C'est autour des accusés de prendre la parole.
00:54:45À commencer par Dominique Pellicot,
00:54:47accusée d'avoir drogué sa femme pendant dix ans
00:54:49pour la livrer ensuite à des hommes.
00:54:51Ses fils, son frère et sa demi-sœur
00:54:54seront également auditionnés dans la journée.
00:54:56Tiens, cette information dont on vous parle ce matin en Norvège,
00:54:58une petite fille de 20 mois a été attaquée par un aigle royal.
00:55:02La fillette jouait dans la ferme familiale dans le centre du pays
00:55:05quand le rapace a fondu sur elle, a surgi de nulle part.
00:55:09Oui, sa mère s'est précipitée et a saisi l'aigle,
00:55:11raconte le père du bébé,
00:55:13mais elle a dû se battre pour le faire lâcher prise.
00:55:16La petite fille a dû recevoir des points de suture
00:55:18à l'arrière de la tête et son visage a été griffé
00:55:20par les serres de l'aigle.
00:55:22Derrière vous, c'est le coupable ou pas ?
00:55:23Parce qu'il n'a pas l'air en forme.
00:55:24Alors non.
00:55:25L'aigle qui est derrière vous, oui.
00:55:28C'est parce que...
00:55:29Non, c'est un aigle non identifié.
00:55:30C'est un coupable.
00:55:31C'est un coupable.
00:55:33Bon, bon.
00:55:34Allez, la parenthèse enchantée des Jeux olympiques
00:55:36est définitivement, définitivement refermée.
00:55:38C'est l'athlète Aurélie Aubert,
00:55:40médaillée de bronze en boccia,
00:55:42qui a éteint...
00:55:43Médaillée d'or, qu'est-ce que je dis ?
00:55:45En boccia, qui a éteint la flamme olympique d'un souffle.
00:55:47Oui, en revanche, contrairement à ce qui a été prévu,
00:55:49la vasque installée dans les jardins des Tuileries
00:55:52n'a pas pu s'envoler pour la dernière fois
00:55:53à cause de la météo.
00:55:55Il y a eu un grand spectacle
00:55:57et parmi les artistes qui se sont produits hier soir,
00:55:59la chanteuse Santa qui a interprété
00:56:01« Vivre pour le meilleur » de Johnny
00:56:03en ouverture de la cérémonie.
00:56:04Écoutez.
00:56:10...
00:56:12C'est vouloir pour tout se donner
00:56:19Plus riche elle est
00:56:22Ne rien garder
00:56:25Que l'amour
00:56:30Passée après Johnny Hallyday
00:56:34dans une cérémonie de clôture des Jeux olympiques,
00:56:36ça doit être assez impressionnant.
00:56:37Elle s'en sort très, très bien.
00:56:38Très bien.
00:56:39Johnny, quand même, le taulier,
00:56:40elle s'en sort vraiment bien.
00:56:42Et là, les Français sont sévères.
00:56:45C'est normal.
00:56:46En tout cas, exigeants.
00:56:47Et là, je trouve que c'est magnifique.
00:56:48Tiens, monsieur le député, vous avez un...
00:56:50Elle s'en est bien sortie.
00:56:53Extrêmement bien, c'était magnifique.
00:56:55C'est vrai que c'était une réussite, ces JO.
00:56:58Une réussite qui, je pense,
00:56:59était soulignée de manière transpartisane, d'ailleurs.
00:57:02Effectivement.
00:57:03On va en parler dans un instant,
00:57:04d'autres sujets,
00:57:05mais notamment de ça.
00:57:08Du tennis à présent avec la victoire de Yannick Sainer.
00:57:16Retrouvez votre programme avec Original,
00:57:18le nouveau parfum Lacoste.
00:57:23Retrouvez votre programme avec France Parbrise
00:57:25et son prêt de véhicule.
00:57:29Yannick Sainer a gagné.
00:57:32Il a brillé cette nuit à New York.
00:57:34Oui, pour l'US Open, il a largement dominé
00:57:36l'américain Taylor Fritz
00:57:38en 3-7 et 2h16 de jeu.
00:57:41Score final 6-3, 6-4, 7-5.
00:57:44À 23 ans, l'Italien décroche donc son premier US Open
00:57:46et son deuxième titre du Grand Chlem
00:57:48après l'Open d'Australie, c'était en janvier dernier.
00:57:51C'était votre programme avec France Parbrise
00:57:53et son prêt de véhicule.
00:58:21Le nouveau parfum Lacoste.
00:58:23Allez, restez bien avec nous dans un instant,
00:58:25on sera avec Charles Rodwell,
00:58:26député Ensemble pour la République des Yvelines,
00:58:28rapporteur du budget immigration.
00:58:30Charles Rodwell, merci à nouveau d'être là.
00:58:32Merci à vous.
00:58:32Et vous faites des propositions avec votre collègue
00:58:35Mathieu Lefebvre et on va en parler dans un instant.
00:58:38A tout de suite.
00:58:41Quand j'entends Gauthier Lefebvre.
00:58:42C'est news, il est 7h15.
00:58:44Tout d'abord, le Point Info avec Chanel Ousteau.
00:58:474 personnes jugées en comparution immédiate aujourd'hui
00:58:50après une agression homophobe.
00:58:52Ces individus sont soupçonnés d'avoir agressé,
00:58:54dans la nuit de vendredi à samedi,
00:58:56un homme et son conjoint
00:58:57en raison de leur orientation sexuelle.
00:58:59Ca s'est passé sur le canal Saint-Martin
00:59:01dans le 10e arrondissement de Paris.
00:59:02Les victimes ont été attaquées à coups de tessons de bouteilles.
00:59:07Et puis le pape François est attendu au Timor-Oriental.
00:59:09C'est la troisième et avant-dernière étape
00:59:11de son voyage avant Singapour.
00:59:12Il a quitté la Papouasie de Paris
00:59:14pour aller à l'étranger.
00:59:15Ce jour, il a quitté la Papouasie-Nouvelle-Guinée
00:59:17à bord de l'avion Papal dans la nuit.
00:59:19Hier, le pape a présidé une messe géante en plein air
00:59:21à Port-Moresby, la capitale, devant 35 000 fidèles.
00:59:27Charles Rodwell est avec nous,
00:59:28député Ensemble pour la République des Yvelines.
00:59:31Merci, monsieur le député, d'être là.
00:59:32Vous êtes rapporteur du budget immigration
00:59:35et vous faites des propositions.
00:59:37Déjà, un constat pour bien comprendre de quoi on parle.
00:59:41Le nombre d'immigrés clandestins a doublé en France.
00:59:44Alors, c'est à peu près,
00:59:46parce que comme ils sont clandestins,
00:59:47on n'a pas de chiffre officiel.
00:59:48Mais bon, a doublé, il y a des indicateurs,
00:59:50depuis 2015, donc en moins de dix ans, fois deux.
00:59:53Est-ce que vous confirmez ce chiffre et cette tendance ?
00:59:56Ce sont les ordres de grandeur que nous avons.
00:59:58Et je tiens à préciser que l'ordre de grandeur
01:00:00aurait pu être plus élevé
01:00:02si nous n'avions pas pris déjà des dispositions
01:00:04comme la loi séparatisme,
01:00:06comme la loi immigration que nous avons votée l'année dernière,
01:00:10comme la loi de programmation militaire
01:00:11que nous avons votée au début de l'année 2022,
01:00:14également, qui ont permis déjà de renforcer certains dispositifs.
01:00:17Donc oui, nous, nous voulons répondre à cet enjeu
01:00:20avec les propositions que nous faisons.
01:00:21Donc déjà, le budget de l'État
01:00:24et les autres budgets publics
01:00:26sont répartis dans ce qu'on appelle des missions.
01:00:28Et Mathieu Lefebvre et moi sommes co-rapporteurs
01:00:30sur la mission immigration, asile, intégration.
01:00:34Et nous, la conviction qu'on a,
01:00:35c'est que pour pouvoir accueillir mieux,
01:00:37à savoir accueillir les personnes
01:00:39que nous voulons accueillir sur le territoire français
01:00:41et les accueillir dignement,
01:00:42eh bien, il faut en accueillir moins.
01:00:44Et donc, la conviction qu'on partage,
01:00:46c'est qu'il faut réduire l'immigration, notamment illégale.
01:00:48C'est le sens des propositions que l'on a présentées hier
01:00:51et que nous porterons pour le futur.
01:00:52Mais c'était déjà le sens du projet de loi immigration,
01:00:54de la loi immigration.
01:00:55On s'inscrit pour le coup dans la continuité de certaines mesures.
01:00:59Là, ce sont des mesures budgétaires.
01:01:01On assume le travail à budget constant,
01:01:03c'est-à-dire qu'on ne demande pas de crédit complémentaire
01:01:05au vu de l'état des finances publiques.
01:01:07Et donc, ça veut dire qu'on veut faire des choix d'économie
01:01:09et clair aussi sur les propositions
01:01:11que nous allons porter dans les semaines qui viennent.
01:01:13Michel Barnier, en 2021, vous le savez,
01:01:16a proposé un moratoire sur les questions d'immigration.
01:01:19Qu'est-ce que vous en pensez ?
01:01:20Est-ce que vous pensez qu'il est temps de mettre en place un moratoire ?
01:01:23Ça veut dire arrêter, reprendre son souffle,
01:01:26que la France reprenne son souffle
01:01:27et comprenne ce qu'on doit mettre en place
01:01:30pour le bien du pays et le bien des Français
01:01:32en termes d'immigration.
01:01:33C'est ça, le moratoire.
01:01:34Est-ce que ça peut être...
01:01:37Vous pourriez le soutenir ?
01:01:38Alors, ça fait partie des mesures que nous regardons
01:01:40pour les mois et les semaines qui viennent.
01:01:43Là, spécifiquement sur la question du budget,
01:01:45on veut porter principalement trois mesures budgétaires.
01:01:48La première, c'est le renforcement du contrôle aux frontières,
01:01:52avec notamment les moyens alloués à la police aux frontières
01:01:55et aux forces de l'ordre qui luttent contre l'immigration clandestine
01:01:58qu'on appelle les LIC.
01:01:59Deuxièmement, la rétention administrative.
01:02:02Si on veut vraiment généraliser ce principe,
01:02:04si on veut vraiment renforcer et sécuriser
01:02:06nos centres de rétention administrative,
01:02:08il faut plus de moyens.
01:02:09Et puis, troisièmement, on pense qu'il y a des choses à faire
01:02:12sur le parcours d'intégration, parce qu'il y a des étrangers
01:02:15qui viennent sur le territoire français
01:02:16et qui répondent à un vrai besoin que nous avons.
01:02:19Et donc, il y a des dispositifs à prendre sur l'enjeu...
01:02:22Il y en a légalement ou illégalement ?
01:02:24Légalement, pour le coup.
01:02:26Donc, ça, pour le coup, on assume ce choix.
01:02:28Et donc, pour répondre à celle-ci, nous envisageons...
01:02:31Enfin, c'est vraiment nous travaillant sur des propositions d'économie,
01:02:34très claires, pour pouvoir équilibrer les comptes
01:02:36à crédit constant.
01:02:37D'abord, un, sur l'asile.
01:02:40On veut lutter avec des mesures très concrètes
01:02:42sur le dévoiement du droit d'asile.
01:02:46Deuxièmement, il y a plein de dispositifs qui existent,
01:02:49qui sont importants, mais qui sont extrêmement onéreux.
01:02:52Donc, on lance un audit complet, pour le coup, de ces programmes.
01:02:56Je pense aux contraintes d'intégration républicaines,
01:02:58je pense au programme Agir.
01:03:01Et puis, il y a un énorme travail à mener,
01:03:03que nous engageons aussi sur les subventions
01:03:05qui sont allouées aux associations.
01:03:07Il y a d'autres acteurs, pour voir si, effectivement,
01:03:10ces subventions sont pleinement allouées aux associations
01:03:13dont on a besoin pour répondre à ces objectifs.
01:03:15Parmi les choses à mettre en place...
01:03:17Donc, on fait des économies pour mettre de l'argent ailleurs.
01:03:22Et du coup, mieux accueillir, si je vous suis, c'est ça.
01:03:26Vous proposez la saisie immédiate des biens des passeurs
01:03:29quand ils sont identifiés.
01:03:31Ça, on va dire...
01:03:32On se demande pourquoi ce n'est pas fait déjà,
01:03:33mais la loi ne doit pas le permettre, si vous le proposez.
01:03:36Je lisais également que des personnes qui ont été expulsées
01:03:39peuvent bénéficier d'une aide au retour,
01:03:41parce qu'il y a des trous dans la raquette.
01:03:44Ça fait partie...
01:03:45C'est-à-dire qu'on expulse quelqu'un,
01:03:47et il peut revenir,
01:03:49et la France lui donne de l'argent pour qu'il revienne.
01:03:51Ça fait partie...
01:03:52Ce n'est pas écrit, mais c'est un trou dans la raquette.
01:03:54Ce sont deux mesures importantes que nous voulons prendre en la matière.
01:03:57La première, c'est généraliser les interdictions de retour
01:04:00sur le territoire français,
01:04:02mesure qui a été proposée par mon collègue Mathieu Lefèvre,
01:04:05que nous allons porter ensemble,
01:04:06ce qui nous permettra ensuite de mettre en oeuvre le fait
01:04:10qu'un étranger qui a été renvoyé du territoire français
01:04:13ne puisse pas redemander l'aide à l'asile,
01:04:16le droit à l'asile, s'il revient sur le territoire français.
01:04:18Vous savez que les téléspectateurs de CNews et tout le plateau
01:04:21s'étouffent quand ils entendent qu'on peut...
01:04:24que la France peut expulser quelqu'un et reverser de l'argent pour qu'il revienne.
01:04:29Si vous voulez, moi, j'ai toujours fait partie de ceux qui pensent
01:04:31qu'il faut qu'on dise la vérité.
01:04:32C'est pas votre faute. Justement, vous venez pour réparer.
01:04:35Mais quand on sait, quand on entend ça le matin,
01:04:38je pense que ça réveille.
01:04:39Moi, j'ai envie de vous dire,
01:04:41je pense qu'il vaut mieux dire la vérité aux gens
01:04:42parce que les Français peuvent de toute façon vérifier
01:04:44toutes ces informations, où qu'ils arrivent et quoi qu'il arrive.
01:04:47Il y a déjà des mesures très fortes qui ont été prises en la matière.
01:04:50Je renvoie notamment au texte sur la loi de séparatisme.
01:04:53Sur la loi de programmation du ministère de l'Intérieur,
01:04:55on a augmenté le budget de 15 milliards d'euros
01:04:56parce que nous, on peut faire des textes,
01:04:58mais si on n'a pas les moyens,
01:04:59derrière, ces textes ne sont pas très utiles.
01:05:01Donc, ça fait partie des textes majeurs
01:05:03qu'on a votés ces dernières années.
01:05:05La loi immigration et ces mesures que nous prenons,
01:05:08nous voulons les prendre dans la continuité de celle-ci
01:05:10pour réduire l'immigration, notamment illégale,
01:05:13à savoir accueillir moins de personnes pour les accueillir mieux.
01:05:17C'est l'objectif que nous porterons dans les mesures budgétaires
01:05:20que nous avons proposées hier
01:05:21et pour lesquelles vous avez bien la gentillesse
01:05:24de m'inviter ce matin.
01:05:25Dans l'ÉCRA, il y a un problème avec une nationalité et un pays,
01:05:27l'Algérie.
01:05:29Alger ne reprend pas les clandestins qu'on expulse,
01:05:31qu'on veut expulser.
01:05:32Donc, ils vont dans l'ÉCRA et ensuite, on les relâche.
01:05:36Ça, c'est un point à régler.
01:05:37On en parle tout le temps et le président algérien
01:05:40vient d'être réélu.
01:05:41On verra si les choses bougent ou pas.
01:05:43Une dernière question un peu politique.
01:05:45Juste sur le point que vous mentionnez,
01:05:47je ne vais pas vous interrompre.
01:05:49La rétention administrative,
01:05:50c'est un sujet essentiel pour notre pays.
01:05:53L'une des mesures que nous voulons prendre,
01:05:54qui nous semble être, là encore, une mesure de bon sens,
01:05:57c'est qu'une fois qu'une personne sort de rétention administrative,
01:06:00nous voulons porter la généralisation
01:06:02de l'assignation à résidence.
01:06:04Une personne qui sort de rétention administrative
01:06:07du fait de place ou du fait...
01:06:09On ne serait pas en liberté, mais assignée à résidence.
01:06:11Assignée à résidence pour pouvoir identifier ses localisations.
01:06:15À chaque fois que cette personne sort de centre de rétention,
01:06:18nous pensons que c'est une mesure de bon sens.
01:06:20Une dernière question politique.
01:06:21Est-ce que vous allez demander au RN de voter le texte ?
01:06:23Est-ce qu'il pourrait le voter ?
01:06:25Je vais vous dire très franchement...
01:06:27Soutenir en tout cas vos propositions.
01:06:28J'ai quand même le sentiment,
01:06:29et merci pour ce que vous avez dit sur nos auditeurs,
01:06:32j'ai quand même le sentiment que nous portons des mesures
01:06:34qui ne sont pas excessives, mais qui sont plutôt de bon sens.
01:06:37Donc nous, on en appelle à l'ensemble des forces,
01:06:38notamment républicaines,
01:06:40pour nous soutenir sur les mesures
01:06:42que nous porterons lors du prochain budget.
01:06:44Merci beaucoup, Charles Rodwell.
01:06:45Merci d'être venu ce matin sur le plateau de la matinale.
01:06:49On va continuer à parler de tous ces sujets, évidemment,
01:06:51avec vous et puis avec vos collègues.
01:06:55Il est 7h23,
01:06:57et dans un instant, c'est l'économie avec Eric de Ritmaten.
01:06:59Le Premier ministre a dit qu'il faut plus de justice fiscale en France.
01:07:01Ah oui, vous avez eu peur, Eric, vous allez nous dire.
01:07:06Vous craignez des hausses d'impôts.
01:07:08On en parle dans un instant.
01:07:09A tout de suite.
01:07:13C News, il est 7h26.
01:07:15Plus de justice fiscale en France,
01:07:17c'est ce que souhaite le nouveau Premier ministre Michel Barnier.
01:07:19Mais que veut-il dire par là ?
01:07:21On voit ça avec Eric de Ritmaten.
01:07:23Retrouvez votre programme avec Kaisercraft Frankel
01:07:25pour vous équiper en solution de manutention,
01:07:27équipement industriel, stockage, bureau.
01:07:29Kaisercraft Frankel.
01:07:31Votre programme commence dans 8 secondes.
01:07:33Un temps record pour transformer votre canapé en vrai lit.
01:07:37Votre programme avec la maison convertible.
01:07:40Je ne m'interdis pas, plus de justice fiscale en France.
01:07:43Qu'est-ce qu'a voulu dire exactement le Premier ministre Michel Barnier,
01:07:47Eric de Ritmaten quand il a dit ça ce week-end ?
01:07:50Est-ce qu'il faut comprendre en clair que les impôts vont augmenter ?
01:07:53Vous savez, Romain, le problème en France,
01:07:54c'est que les rentrées fiscales sont mauvaises,
01:07:56moins de TVA, moins d'impôts sur les sociétés,
01:07:58moins d'impôts sur le revenu,
01:08:00et qu'en face, vous avez une explosion du déficit et de la dette.
01:08:04Alors n'importe quel pouvoir politique aurait le réflexe de se dire
01:08:07on augmente les impôts.
01:08:08Rassurez-nous, Eric, ce n'est pas ce qui se prépare.
01:08:10Écoutez, théoriquement, je vous rassure,
01:08:12les classes moyennes ne seraient pas touchées.
01:08:14Parce que d'abord, Emmanuel Macron a toujours mis une ligne rouge.
01:08:17Vous savez bien qu'en France, on bat tous les records de pression fiscale.
01:08:20Ou en tout cas, pour les prélèvements obligatoires.
01:08:22Je vous donne un exemple.
01:08:23Sur 100 euros de richesse créée, quand on crée de la richesse,
01:08:27en France, on vous en prend 48.
01:08:28Vous vous rendez compte ?
01:08:29En Union européenne, en moyenne, c'est 41.
01:08:32Donc augmenter les impôts, c'est peu probable.
01:08:34Quant à l'impôt sur le revenu,
01:08:35il ne faut pas oublier que 45 % des Français le payent.
01:08:40Vous vous rendez compte ? Seulement 45 %.
01:08:42Donc le poids de l'impôt est très mal réparti
01:08:44et il pénalise ceux qui gagnent le plus.
01:08:46Ceux qui sont les pourvoyeurs d'emplois
01:08:48et de richesses et de consommation, d'ailleurs.
01:08:50Parce que plus on gagne, plus on consomme.
01:08:52Donc trop d'impôts, ce n'est pas là qu'il faut chercher.
01:08:54Même si le NFP, le Nouveau Front Populaire,
01:08:57rêve toujours d'un grand soir fiscal.
01:08:59Bon, alors ce plus de justice fiscale que vous parlez, Michel Barnier.
01:09:03Alors écoutez, c'est vrai que peut-être Michel Barnier
01:09:05va analyser les propositions du NFP.
01:09:08D'abord, les 14 tranches fiscales, il va les regarder.
01:09:11C'est le rêve de la gauche.
01:09:12Ensuite, les recettes de l'IFI, l'impôt sur la fortune immobilière.
01:09:15Mais ça rapporte quoi ? 1,9 milliard.
01:09:18Franchement, c'est une goutte d'eau comparée aux déficits
01:09:21et à la dette de l'État.
01:09:22La marge de manœuvre est très étroite.
01:09:24On ne peut pas revenir en arrière sur l'impôt sur les sociétés.
01:09:27On est à 25 % aujourd'hui au lieu de 33 % il y a 7 ans.
01:09:30On a mis 7 ans pour y arriver, dit le gouvernement.
01:09:32Donc ce n'est pas le moment de changer les choses.
01:09:34Et puis si on augmente l'IFI, ça bloque le marché de l'immobilier.
01:09:37C'est ce que m'a dit le président de la FNAIM.
01:09:39Alors vous savez au final, ce que je retiens,
01:09:40c'est ce que dit Pierre Moscovici dans le journal Le Parisien.
01:09:43Pourtant, Pierre Moscovici, il est socialiste.
01:09:45Voilà ce qu'il dit.
01:09:46« Si tu veux augmenter les impôts, vas-y mollo et vise juste. »
01:09:50Bon, ça, Michel Barnier le sait sûrement.
01:09:52Il sait aussi que les économies, c'est ça la priorité.
01:09:57Votre programme est fini depuis 8 secondes.
01:09:59Un temps record pour transformer votre canapé en vrai lit.
01:10:03Votre programme avec la maison convertible.
01:10:05C'était votre programme avec Kaiser Craft Frankel
01:10:07pour vous équiper en solution de manutention,
01:10:09équipement industriel, stockage, bureau.
01:10:11Kaiser Craft Frankel.
01:10:14Attention, baisse de température cette semaine.
01:10:16On en parle tout de suite.
01:10:19Jamais le soleil n'a autant brillé.
01:10:20La météo avec Groupe Verlaine.
01:10:22Installateur de panneaux photovoltaïques garanti à vie.
01:10:25Groupe Verlaine, le climat de confiance.
01:10:27Du coup, vous avez la liste de tous les assureurs
01:10:28qui vous font confiance ?
01:10:29Bien sûr.
01:10:30Retrouvez la météo avec France Parbrise,
01:10:32Agré et Assurance.
01:10:36Alexandra, la semaine sera placée sous le signe de la fraîcheur.
01:10:39Oui, en effet, Chana, les températures vont dégringoler.
01:10:41Température autonome en perspective
01:10:43avec l'arrivée d'un air polaire sur la France.
01:10:45Froid qui va venir tout droit d'Islande.
01:10:47Les températures seront en moyenne 5 à 7 degrés
01:10:49en dessous des normales de saison.
01:10:51Température digne d'un mois d'octobre
01:10:53avec en prime le retour de la neige en montagne cette semaine.
01:10:56Alors aujourd'hui, c'est une journée en demi-teinte.
01:10:58Il ne fera pas forcément froid,
01:11:00mais il ne fera pas forcément beau non plus
01:11:01avec de la pluie ce matin sur les régions de l'Est
01:11:04ou encore sur les régions du Nord.
01:11:05On retrouve du vent en Méditerranée.
01:11:07Cela aura pour mérite de dégager le ciel.
01:11:09Mais attention, ça va souffler bien fort
01:11:10avec des rafales de l'ordre de 80 à 90 km par heure.
01:11:14Dans l'après-midi, la perturbation se décale.
01:11:16On va retrouver des averses sur le flanc Est du pays
01:11:18avec toujours un peu d'instabilité.
01:11:20À l'arrière, un temps assez brumeux, assez nuageux.
01:11:23Maintien du vent en Méditerranée,
01:11:25donc plein soleil entre Perpignan, Montpellier
01:11:27ou encore en allant vers la Côte d'Azur.
01:11:29Les températures ce matin, elles restent globalement assez douces
01:11:32avec 16 degrés à Paris ou encore 15 degrés le long de la Garonne.
01:11:35Mais dans l'après-midi, les températures
01:11:36commencent donc à baisser avec 18 degrés à Paris ou encore à Lille.
01:11:40On est clairement en dessous des normales de saison,
01:11:42tandis que la chaleur se maintient en Corse
01:11:44avec 29 degrés du côté de Bastien.
01:11:48Du coup, vous avez la liste de tous les assureurs
01:11:49qui vous font confiance ?
01:11:50Bien sûr.
01:11:51C'était La Météo avec France Parbrise, Agré et Assurance.
01:11:55Rejoindre le mouvement de la rénovation énergétique.
01:11:58C'était La Météo avec Groupe Verlaine.
01:12:00Pour devenir franchisé dans les énergies renouvelables.
01:12:03Groupe Verlaine.
01:12:05C'est News 7h31.
01:12:06Merci d'être avec nous à la Une ce matin.
01:12:08Écoutez bien cette information.
01:12:10Je voulais absolument vous la donner ce matin.
01:12:12À Dunkerque, un Tunisien de 29 ans,
01:12:14en situation irrégulière,
01:12:16condamné pour la 14e fois en France,
01:12:19mais il ne s'est pas présenté à son dernier procès.
01:12:21Pourquoi ? Parce qu'il était au même moment à la sous-préfecture
01:12:25dans le cadre de sa demande de régularisation.
01:12:28On vous raconte cette histoire.
01:12:29Certaines collectivités, à cause de problèmes financiers,
01:12:32suppriment des aides sociales versées aux familles des classes moyennes.
01:12:36Et ce, pour financer le RSA.
01:12:38C'est le cas dans le département des Yvelines.
01:12:40On en parle dans un instant avec vous, Éric de Ritmaten.
01:12:43À tout de suite, Éric.
01:12:44Le pape François vient d'arriver au Timor-Oriental.
01:12:47C'est la troisième étape de son voyage de 12 jours en Asie du Sud-Est.
01:12:51Après l'Indonésie et la Papouasie-Nouvelle-Guinée,
01:12:53on parlera des enjeux de ce voyage
01:12:55avec Constantin de Vergènes, journaliste à France Catholique.
01:13:00Un homme en situation irrégulière
01:13:02a été condamné pour la 14e fois sur le sol français.
01:13:05Il s'agit d'un cambrioleur multirécidiviste
01:13:07de 29 ans de nationalité tunisienne, Chana.
01:13:10Ça se passe à Dunkerque,
01:13:11et cet homme n'était pas présent à son procès.
01:13:13Alors pourquoi ? Parce qu'au même moment,
01:13:14il était à la sous-préfecture du Nord
01:13:16pour faire une demande de régularisation.
01:13:18Toutes les informations de Corentin Alonso.
01:13:21Dans un article, la Voix du Nord retrace le parcours de Nader A,
01:13:2529 ans, d'origine tunisienne,
01:13:27en situation irrégulière sur le territoire.
01:13:31Mercredi, ce cambrioleur était convoqué au tribunal de Dunkerque
01:13:34pour assister à son procès.
01:13:36Il ne s'est pas présenté, car son avocate a précisé
01:13:39qu'il était convoqué le même jour à la sous-préfecture
01:13:41pour une prise d'empreinte dans le cadre
01:13:43de sa demande de régularisation.
01:13:46Le récidiviste a pourtant un casier judiciaire
01:13:48comportant 14 mentions, dont 11 pour des vols aggravés.
01:13:52Nader A avait déjà purgé 13 peines de prison ferme.
01:13:56Son avocate espérait obtenir une peine avec sursis probatoire,
01:13:59mais le tribunal de Dunkerque a confirmé une nouvelle condamnation.
01:14:03Une pastille ?
01:14:04Voilà, cette histoire que je tenais absolument à vous raconter ce matin.
01:14:09Faut-il supprimer des aides sociales pour financer le RSA ?
01:14:13Je vous pose la question, pourquoi ?
01:14:14Parce que c'est ce qu'a décidé, contraint et forcé,
01:14:16j'allais dire, le département des Yvelines.
01:14:19Il n'y a plus d'argent au département des Yvelines,
01:14:21enfin, beaucoup moins qu'avant.
01:14:22Donc, on retire les aides aux familles des classes moyennes,
01:14:26en l'occurrence, des aides pour prendre le quart scolaire.
01:14:29Voilà, donc les familles dont les enfants doivent prendre le quart scolaire
01:14:32n'ont plus d'aides versées par le département
01:14:34et ça, c'est pour privilégier le versement des RSA.
01:14:37Éric Derrête-Matin, expliquez-nous.
01:14:39Eh bien oui, en gros, vous voulez des aides,
01:14:41vous les aurez, mais on devra en baisser d'autres en parallèle.
01:14:43C'est le cas, donc, dans le département des Yvelines.
01:14:45Je rappelle, les Yvelines, c'est Versailles, Saint-Germain-en-Laye
01:14:48et aussi Trappes, Saint-Quentin-en-Yvelines, Vilennes-sur-Seine,
01:14:52où ça commence d'ailleurs à gronder.
01:14:54Pourquoi cela ?
01:14:54Parce que ce département rencontre de grosses difficultés financières
01:14:58et le président du conseil départemental, Pierre Bédy, a dit
01:15:00il faut une cure d'austérité avec 2 % d'économie.
01:15:03Donc, ça vise effectivement les dépenses sociales
01:15:07parce que d'abord, il y a moins de recettes.
01:15:09La taxe d'habitation, vous savez, a été supprimée,
01:15:12mais pas assez compensée par l'État.
01:15:14Il y a une envolée des charges sociales
01:15:16et puis surtout, les droits de mutation.
01:15:17Lorsque l'on vend un logement, il y a cet argent rentre-moins
01:15:20à cause de la baisse des transactions immobilières.
01:15:23Donc, voilà ce qui va se passer.
01:15:25Concernant le transport par autocar,
01:15:27vous allez voir à l'écran apparaître les chiffres.
01:15:30Un élève, à peu près, le coût annuel, c'est 329 euros.
01:15:34La subvention de l'État, enfin plutôt du département, 195 euros.
01:15:38Il restera à charge 134 euros, donc, par famille.
01:15:41Et si vous avez deux enfants, un au collège, un au lycée,
01:15:44la baisse par an sera de 345 euros.
01:15:47Donc, vous le voyez, ça n'est pas négligeable,
01:15:49mais il faut faire des choix, dit le département des Yvelines.
01:15:52Et c'est d'ailleurs un petit peu la même situation dans toute la France.
01:15:55Beaucoup d'aides sociales, de moins en moins de recettes
01:15:57pour les compenser.
01:15:58En gros, vous voulez des aides,
01:16:00mais il faudra faire des sacrifices par ailleurs
01:16:02et accepter d'en baisser d'autres.
01:16:04La question que je vous pose ce matin,
01:16:05est-ce que vous êtes d'accord pour baisser les aides sociales ?
01:16:08Et si oui, quelles aides faut-il baisser ?
01:16:12Voilà, c'est la question que je vous pose.
01:16:13Vous avez certainement une idée, on va vous entendre dans un instant,
01:16:16juste après la petite pause.
01:16:18En attendant, le QR code va rester quelques instants.
01:16:22Ah ben non, il disparaît.
01:16:23On pourrait le laisser quelques instants,
01:16:25comme ça, vous avez le temps de flasher le QR code.
01:16:28Quelques secondes et voilà,
01:16:29je sais que c'est un sujet qui vous intéresse beaucoup.
01:16:32Il est l'heure de tirer le bilan des JO,
01:16:34des Jeux Olympiques et Paralympiques,
01:16:35et un constat s'impose en matière de sécurité.
01:16:38Il faut le dire, ça a été une réussite.
01:16:40Et heureusement, l'afflux de touristes
01:16:42n'a pas entraîné de hausse de la délinquance.
01:16:45Bien au contraire, se félicite le ministre de l'Intérieur.
01:16:47Et puis, il n'y a pas eu, heureusement, d'attaques.
01:16:51Voilà, et tout s'est bien passé.
01:16:52Vous l'avez dit, Gérald Darmanin s'est félicité
01:16:54sur le réseau social X.
01:16:55Il a publié une photo avec les motards de la police
01:16:57et de la gendarmerie nationale au pied de la Tour Eiffel.
01:17:00Vous la voyez pour les remercier,
01:17:02des centaines de motards venus de la France entière
01:17:04pour assurer le plus grand nombre de missions
01:17:06jamais réalisées en moto.
01:17:08Voilà, il a raison.
01:17:09Tiens, Paul Sujit, vous nous avez rejoint.
01:17:11Il a raison de se féliciter
01:17:13du fait que ce soit bien passé en termes de sécurité.
01:17:16Il ne se félicite pas seulement,
01:17:17il félicite aussi les forces de l'ordre.
01:17:18Il a raison de le faire.
01:17:19Il y a eu un engagement massif, Gérald Darmanin, en coulisses.
01:17:23Il espère qu'en faisant la démonstration
01:17:25qu'avec une vraie présence de forces de l'ordre
01:17:27dans les rues de Paris,
01:17:28donc, entre guillemets, quand on y met les moyens,
01:17:30ça marche.
01:17:31Mais il espère que d'autres s'en souviendront
01:17:32au moment des arbitrages budgétaires.
01:17:34Parce que son discours, c'est de dire aussi
01:17:36avec plus de moyens pour les policiers et les gendarmes,
01:17:38le pays est mieux tenu
01:17:39et les Français vivent plus tranquillement.
01:17:417h37, restez bien avec nous.
01:17:43Dans un instant, on va parler du voyage du pape
01:17:45qui est un succès aussi.
01:17:47Le pape âgé, 87 ans,
01:17:49qui va au bout du monde pendant 12 jours.
01:17:52Il a quitté la Papouasie-Nouvelle-Guinée.
01:17:54Il vient d'arriver au Timor-Oriental.
01:17:56On va en parler avec Constantin de Vergène,
01:17:57qui est journaliste au journal France Catholique.
01:17:59Bonjour, Constantin.
01:18:00Merci d'être avec nous et à tout de suite.
01:18:07CNews, il est 7h40.
01:18:08Vous savez que dans la matinale de CNews
01:18:09et sur CNews en général, on se dit tout.
01:18:11Bon, là, on a un petit problème technique.
01:18:13Toutes les vidéos que vous avez enregistrées
01:18:15pour la question du jour ont été détruites,
01:18:19n'ont pas été enregistrées, on les a perdues.
01:18:20Bon, le système avec qui on fonctionne a buggé.
01:18:25Ça arrive, bon, ça devait arriver un jour,
01:18:28ça est arrivé aujourd'hui.
01:18:29Donc, si vous avez enregistré une vidéo
01:18:31et que vous vous attendiez à vous voir,
01:18:34enregistrez-la à nouveau et on vous passera à 8h30.
01:18:38Je suis désolé, voilà.
01:18:39Faut-il baisser les aides sociales ?
01:18:41Étant donné qu'on n'a plus beaucoup d'argent
01:18:43dans les caisses de l'État,
01:18:44c'est la question que je vous pose ce matin
01:18:46et on vous entendra à 8h30.
01:18:47Voilà, c'est la première fois que ça arrive.
01:18:50Ce sont les aléas de la vie,
01:18:52ce n'est pas très grave et voilà.
01:18:54Bon, le voyage du pape en Papouasie,
01:18:59la Papouasie-Nouvelle-Guinée,
01:19:00il a quitté la Papouasie-Nouvelle-Guinée,
01:19:02le pape François, il est arrivé au Timor-Oriental.
01:19:0498% de la population du Timor-Oriental est catholique.
01:19:08Regardez les images,
01:19:09les toutes dernières images qui nous sont arrivées,
01:19:11l'avion du pape Constantin de Vergènes,
01:19:14journaliste à France Catholique.
01:19:15Bonjour, merci d'être là.
01:19:17Bonjour, Norman.
01:19:19Merci beaucoup d'être en direct avec nous.
01:19:21Ce qui frappe quand même,
01:19:22c'est la ferveur de ce déplacement,
01:19:26la ferveur qui règne autour du pape.
01:19:28Là, on voit toute l'équipe autour du pape
01:19:32qui descend de l'avion
01:19:33et puis le pape descendra probablement
01:19:35un petit peu plus tard.
01:19:37Ferveur en Papouasie-Nouvelle-Guinée notamment.
01:19:40Là, on est au Timor-Oriental,
01:19:41on va peut-être voir les images de Papouasie-Nouvelle-Guinée.
01:19:44J'allais dire, il n'y va pas pour rien,
01:19:47il y a énormément de monde.
01:19:50Il y a beaucoup de monde.
01:19:51Et puis, vous l'avez rappelé,
01:19:53il y a une ferveur extrêmement importante
01:19:56qui peut parfois, pour nous Européens,
01:19:59un peu nous étonner.
01:20:01Il faut dire que peut-être qu'on peut être un peu blasé
01:20:04parce que pour nous, le pape,
01:20:06c'est quelqu'un qui vit en Italie, qui vit à Rome,
01:20:08donc ce n'est pas très loin, c'est à une heure d'avion.
01:20:11Pour ses habitants du bout du monde,
01:20:13quand on se place depuis leur pays,
01:20:16l'avenue du pape, c'est vraiment un événement historique.
01:20:18Et pour ça, il suffit d'écouter un peu,
01:20:21de regarder les témoignages de tous les habitants de Papouasie
01:20:25qui se sont rendus par exemple à la messe
01:20:27que le pape a célébrée hier dans 35 000 personnes.
01:20:30Il faut bien avoir en tête que beaucoup de monde
01:20:33a fait parfois deux jours, trois jours de voyage
01:20:37en prenant des bateaux, des avions,
01:20:39en passant par des chemins de jungle.
01:20:41Donc vraiment, l'avenue du pape,
01:20:43c'est vraiment un événement historique
01:20:45pour ce pays qui en plus a été évangélisé au XIXe siècle.
01:20:49Donc la foi est encore très jeune, très vivante,
01:20:51c'est une foi très populaire,
01:20:52ce qu'aime d'ailleurs beaucoup le pape.
01:20:54Donc évidemment, on ne peut pas comprendre cet engouement
01:20:58sans se rappeler la portée historique
01:21:01de l'avenue du pape en Papouasie.
01:21:02Oui. Alors le Timor-Oriental,
01:21:04donc il a atterri au Timor-Oriental,
01:21:07il va descendre,
01:21:08parce qu'il descend avec un ascenseur, avec sa chaise,
01:21:13sur sa chaise.
01:21:14Bon, 98 % des habitants du Timor-Oriental sont catholiques,
01:21:18il devrait y avoir à nouveau une grande ferveur.
01:21:20Le pape est très âgé, 87 ans.
01:21:23J'allais dire, pour l'instant, tout se passe bien,
01:21:25il a l'air en forme.
01:21:27Et ce n'est pas un détail.
01:21:29Les observateurs soulignent même
01:21:32que ce genre de voyage le regardissent.
01:21:35Dès qu'il est en présence de foules,
01:21:38on sent qu'il est dans son élément.
01:21:40En plus, avec ses populations très ferventes,
01:21:43c'est quelque chose qui le met en forme.
01:21:47Donc, effectivement, le voyage est extrêmement long
01:21:49pour un homme de 87 ans,
01:21:50mais manifestement, on l'a vu en tout cas dans les images,
01:21:53on le verra sans doute à l'écran,
01:21:54il reste bon pied, bon oeil.
01:21:56Pourquoi est-ce qu'il voyage aussi loin, j'allais dire ?
01:21:59Quel est l'intérêt pour l'Église
01:22:03qu'il voyage aussi loin ?
01:22:06Alors, déjà, c'est assez amusant
01:22:08parce qu'on a l'impression, effectivement,
01:22:10que c'est très loin,
01:22:11mais dans la mesure où il y a des catholiques,
01:22:13finalement, le pape reste chez lui.
01:22:16Mais cette réflexion mise à part,
01:22:18la raison pour laquelle il va aussi loin,
01:22:20c'est pour fortifier, on va dire, les populations locales,
01:22:24les pays où il s'est rendu.
01:22:26Il y a eu l'Indonésie, Papouasie-Nouvelle-Guinée,
01:22:28maintenant, Tiéman-Oriental.
01:22:29Singapour qui arrivera, c'est encore autre chose,
01:22:32mais pour ce qui est de la Papouasie et du Tiéman-Oriental,
01:22:35ce sont des pays qui sont très pauvres,
01:22:37qui sont agités de troubles sociaux,
01:22:40où l'État est tout de même relativement défaillant.
01:22:43Donc, la venue du pape, c'est aussi un moyen
01:22:45d'encourager les populations locales,
01:22:48de leur dire, vous n'êtes pas seuls,
01:22:50de leur dire que,
01:22:52quand bien même leur vie est extrêmement dure,
01:22:55eh bien, il faut qu'elles gardent une forme d'espérance.
01:22:59Donc, c'est vraiment pour fortifier les fidèles
01:23:02que le pape se rend dans ces pays,
01:23:04et puis aussi pour adresser un message aux autorités locales
01:23:07de prendre en main le bien commun de leur population.
01:23:11Et puis, Constantin, il faut dire les choses,
01:23:14c'est un pape qui met en avant plus les pauvres que les riches,
01:23:18et les premiers seront les derniers,
01:23:21et ça, ce n'est pas un pape européen.
01:23:24Ce qui l'intéresse, c'est de mettre en avant ceux qui souffrent
01:23:27en ce bas monde, j'allais dire.
01:23:30Oui, les papes précédents le faisaient aussi,
01:23:32mais c'est vrai que c'est beaucoup ce qu'on retient du pape François,
01:23:36vous l'avez rappelé, qui est argentin,
01:23:37donc qui n'est pas européen,
01:23:40et lui, ce qu'il a toujours aimé,
01:23:42c'est ce qu'il a appelé les périphéries,
01:23:44ce sont ces pays lointains,
01:23:47quand on se place du point de vue de Rome,
01:23:49où la foi est jeune et vivante,
01:23:52où les populations sont pauvres.
01:23:54Alors, il faut quand même signaler que ce n'est pas la première fois
01:23:57qu'un pape se rend au Timor-Oriental.
01:24:01Jean-Paul II aussi s'y était rendu.
01:24:03Là, c'est la première fois qu'un pape s'y rend
01:24:05depuis l'indépendance du pays en 2002.
01:24:07Tous les pays de cette zone ont été visités par les papes précédents,
01:24:11mais vous avez raison de le souligner,
01:24:14effectivement, dans les messages du pape,
01:24:16on sent que la question de la pauvreté matérielle,
01:24:19mais aussi de la pauvreté spirituelle,
01:24:21est quelque chose qui le tient à cœur.
01:24:24– Constantin de Vergène, journaliste à France Catholique,
01:24:26merci beaucoup Constantin d'avoir été en direct avec nous.
01:24:29– Voilà, bonne journée, merci beaucoup d'avoir été avec nous ce matin.
01:24:33Le point, il faut les dernières informations tout de suite
01:24:36avec Chana Lusso, juste avant de retrouver Éric de Ritmaten.
01:24:38On va parler du budget pour la France.
01:24:41On nous promet un budget de rupture, il faut un budget de rupture.
01:24:44Une fois qu'on a dit ça, qu'est-ce que ça revêt comme réalité ?
01:24:46On verra ça avec Éric.
01:24:51– Le procès des viols de Mazan reprend ce matin,
01:24:53après une semaine marquée par les témoignages de Gisèle Pellicot
01:24:56et Caroline Darrian.
01:24:57Sa fille, c'est au tour des accusés de prendre la parole,
01:24:59à commencer par Dominique Pellicot,
01:25:01accusé d'avoir drogué sa femme pendant dix ans
01:25:04pour la livrer ensuite à des hommes.
01:25:06Ses fils, son frère et sa demi-sœur seront également auditionnés dans la journée.
01:25:11La parenthèse olympique est définitivement fermée,
01:25:14mais une chose devrait soulager les franciliens,
01:25:16le prix des tickets de métro repasse à 2,15 euros dès aujourd'hui.
01:25:19Il était passé, je le rappelle, à 4 euros pendant les Jeux.
01:25:22Autre bonne nouvelle, la réouverture de toutes les stations de métro
01:25:25fermée pour certaines depuis le mois de juin dernier.
01:25:29– Retrouvez votre programme avec Kaisercraft Frankel
01:25:31pour vous équiper en solution de manutention,
01:25:33équipement industriel, stockage, bureau.
01:25:35Kaisercraft Frankel.
01:25:37– Votre programme commence dans 8 secondes,
01:25:39un temps record pour transformer votre canapé en vrai lit.
01:25:43Votre programme avec la maison convertible.
01:25:46– Pierre Moscovici, le président de la Cour des comptes,
01:25:49socialiste, ancien ministre de l'économie,
01:25:50suggère à Michel Barnier d'adopter un budget de rupture.
01:25:56C'est le terme utilisé par Pierre Moscovici.
01:25:59Qu'est-ce qu'il faut comprendre avec Derritte Matel ?
01:26:00– Un seul mot suffit Romain, stop.
01:26:03Je le répète, stop.
01:26:04Les prévisions de croissance sont fausses,
01:26:06dit en gros Pierre Moscovici, trop optimiste.
01:26:09Parce que quand vous bâtissez un budget,
01:26:11comme ça va être le cas maintenant,
01:26:12on se fonde sur les prévisions de croissance de l'an prochain.
01:26:16Or, à l'arrivée, tout cela ne colle pas.
01:26:19Et c'est pour ça qu'on a des déficits.
01:26:20On pense que l'argent va rentrer, les recettes fiscales, etc.
01:26:23Et bien finalement non.
01:26:24Donc la rupture, c'est cela.
01:26:26On arrête de bâtir un budget qui ne repose sur rien
01:26:29ou sur aucune réalité concernant les rentrées fiscales.
01:26:32– Vous voulez dire qu'il devient nécessaire d'intégrer des économies ?
01:26:35– Pour être crédible, c'est indispensable.
01:26:36Il a raison le premier président de la Cour des comptes.
01:26:38D'abord parce que Bruxelles attend de la France un plan très précis.
01:26:41C'est pour bientôt, pour la mi-septembre.
01:26:43Vous vous rendez compte, il faut absolument avoir des mesures d'économie.
01:26:47Alors, Madame von der Leyen attend ce nouveau budget
01:26:51mais on ne va pas lui faire croire qu'on sera à 3% de déficit dans 3 ans.
01:26:56C'est impossible.
01:26:56Ou alors, comme dit Pierre Moscovici,
01:26:58il faudrait augmenter les impôts avec des centaines de milliards
01:27:01de rentrées fiscales, impensables.
01:27:03Donc il faut une réforme crédible, une réforme fiscale.
01:27:06Un budget qui demandera aussi du temps
01:27:08parce que Bruxelles est prête à accepter un délai supplémentaire.
01:27:11Et il ne faut plus compter sur les miracles de la croissance
01:27:14car cette croissance ne tombe pas du ciel.
01:27:16C'est ça un budget de rupture.
01:27:18C'est-à-dire réduire les dépenses.
01:27:19On connaît la méthode pour le faire.
01:27:21En réalité, on sait ce qu'il faut faire.
01:27:22Après, il faut le faire adopter politiquement
01:27:25mais on sait ce qu'il faut faire.
01:27:26On sait.
01:27:26La Cour des comptes a de nombreux rapports.
01:27:28En plus, ils ont été signés par Pierre Moscovici.
01:27:30Socialiste, rappelons-le.
01:27:32Les plus gros postes, il y en a deux.
01:27:34Le premier, les dépenses sociales.
01:27:35Un tiers de notre PIB, c'est-à-dire un tiers de la richesse que l'on crée,
01:27:38va vers le social.
01:27:40Deuxième poste, les dépenses de l'État, considérables.
01:27:43Rendez-vous compte que depuis 2019,
01:27:45et sans parler du Covid,
01:27:46depuis 2019, les dépenses de l'État ont augmenté de 100 milliards d'euros.
01:27:50En même temps, vous avez le recrutement des fonctionnaires,
01:27:54vous avez des aides sociales qui augmentent,
01:27:55la chute des rentrées fiscales.
01:27:57Je ne vous fais pas le détail, à la TVA,
01:27:59aujourd'hui, l'État français en touche de moins en moins
01:28:01puisqu'il en reverse la moitié aux collectivités locales.
01:28:03Donc la rupture, c'est revenir sur tout cela
01:28:06pour bâtir le futur budget
01:28:07et montrer que la France peut rester sociale, il le faut,
01:28:10mais sans gamme J, ni générosité excessive.
01:28:14Votre programme est fini depuis 8 secondes.
01:28:16Un temps record pour transformer votre canapé en vrai lit.
01:28:20Votre programme avec la maison convertible.
01:28:22C'était votre programme avec KaiserCraft Frankel
01:28:24pour vous équiper en solution de manutention,
01:28:26équipement industriel, stockage, bureau.
01:28:28KaiserCraft Frankel.
01:28:31La musique, on découvre ce matin le dernier single rock de Sting.
01:28:35Retrouvez votre programme avec Epad Invest,
01:28:37spécialiste de l'investissement et de la revente de biens
01:28:40en résidence senior.
01:28:41Epad Invest, investir pour l'avenir.
01:28:44Le nouveau single de Sting qui s'intitule
01:28:47I Wrote Your Name Upon My Heart.
01:28:49J'ai écrit ton prénom sur mon cœur.
01:28:51Une belle déclaration, un titre que le légendaire musicien britannique
01:28:55de 72 ans, quand même, avait dévoilé en avant-première
01:28:58pendant sa tournée en France cet été.
01:29:00Et voici le clip.
01:29:01Présiment l'âge de Michel Barnier.
01:29:02Oui, c'est vrai.
01:29:07J'ai écrit ton prénom sur mon cœur.
01:29:10Une belle déclaration, un titre que le légendaire musicien britannique
01:29:14de 72 ans, quand même, avait dévoilé en avant-première
01:29:17pendant sa tournée en France cet été.
01:29:19Et voici le clip.
01:29:21Présiment l'âge de Michel Barnier.
01:29:23Oui, c'est vrai.
01:29:24J'ai écrit ton prénom sur mon cœur.
01:29:26Une belle déclaration, un titre que le légendaire musicien britannique
01:29:30de 72 ans, quand même, avait dévoilé en avant-première
01:29:33pendant sa tournée en France cet été.
01:29:35Et voici le clip.
01:29:36Hold your own
01:29:38All I want tonight
01:29:40C'était votre programme avec Epad Invest,
01:29:42spécialiste de l'investissement et de la revente de biens
01:29:45en résidence senior.
01:29:46Epad Invest, investir pour l'avenir.
01:29:51C'est news.
01:29:51Restez bien avec nous.
01:29:52Dans un instant, la droite au défi de gouverner la France.
01:29:55La droite qui n'a pas été aux manettes depuis de nombreuses années.
01:29:59Depuis Nicolas Sarkozy, en réalité.
01:30:01Depuis 2012.
01:30:02Bon, la droite au défi de gouverner.
01:30:04On va en parler avec Paul Sylvie dans un instant.
01:30:06Bon, réveillez-tous, à tout de suite.
01:30:11On aurait pu tout imaginer pendant deux mois.
01:30:13Un Premier ministre de gauche, d'extrême gauche.
01:30:16Finalement, Emmanuel Macron a nommé un membre des Républicains.
01:30:20À Matignon, mais en définitive, Paul Sylvie,
01:30:22est-ce que la droite va vraiment gouverner ?
01:30:25C'est la vraie question, Romain, et merci de la poser.
01:30:27Je crois quand même qu'on ne pourrait pas décrire autrement les choses.
01:30:30Pour la première fois depuis que François Fillon a fait ses valises
01:30:32à la fin du sarcosisme en 2012, lors de l'alternance,
01:30:35la France a un Premier ministre de droite.
01:30:37Alors certes, vous allez me dire, Edouard Philippe et Jean Castex,
01:30:39c'était membre des Républicains, mais ils s'en sont exclus eux-mêmes
01:30:43au moment où ils ont accepté de se mettre au service
01:30:44de la politique d'Emmanuel Macron.
01:30:46Michel Barnier, lui, n'a pas eu à prêter allégeance au chef de l'État.
01:30:50Alors que l'Élysée parle aujourd'hui de coexistence
01:30:52pour ne pas évoquer de cohabitation, ça n'y change rien.
01:30:55Matignon vient de prendre son autonomie à l'égard de l'Élysée.
01:30:58On a vu d'ailleurs comment est-ce que l'imbroglio,
01:31:00vous savez, sur la pertinence ou non de l'invité ce week-end,
01:31:02aux journées parlementaires de renaissance,
01:31:04montre que même chez les députés du camp présidentiel,
01:31:06on peine à voir en lui un véritable allié.
01:31:08C'est un homme de droite, un gaulliste de droite,
01:31:09qui n'a jamais renié sa famille politique
01:31:12depuis ses premiers engagements, c'est assez rare pour être souligné,
01:31:14et qui, de plus, gouvernera, on le sait bien,
01:31:16sous la pression d'une surveillance du Rassemblement national,
01:31:18dont les 11 millions d'électeurs penchent, de toute évidence,
01:31:21plus à droite qu'à gauche, même malgré les tergiversations
01:31:23de leurs élus sur la réforme des retraites ou le front social.
01:31:27Alors Romain, la droite gouverne, mais elle va gouverner
01:31:29dans des conditions pires que jamais.
01:31:32Sans la moindre légitimité électorale,
01:31:34ce n'est pas Michel Barnier qui a remporté les élections législatives,
01:31:36loin de là, au milieu d'une assemblée tripartite,
01:31:38chauffée au fer blanc, sous un président qui, en plus,
01:31:41a tellement gaspillé son crédit politique
01:31:44que plus personne ne voudra lui faire de cadeau,
01:31:45c'est un vrai défi.
01:31:47Alors en effet, on ne peut pas dire que ça s'annonce facile.
01:31:49Est-ce que vous pensez sincèrement que Michel Barnier
01:31:52va pouvoir appliquer sa politique dans ces conditions ?
01:31:55Il n'y a pas le choix, pour au moins deux raisons.
01:31:57D'abord que l'urgence est là, et que s'il ne renie pas
01:32:00ses prises de position et ses promesses passées,
01:32:02Michel Barnier détient certaines clés qui pourraient redonner
01:32:04un peu de l'éclat au blason du pays.
01:32:06Et puis d'autre part, la droite joue là le tout pour le tout.
01:32:08Alors évidemment, la situation n'arrange pas
01:32:11ceux qui auraient préféré, à droite, chez les Républicains,
01:32:13attendre patiemment la fin du macronisme
01:32:15pour se pencher au dernier moment en espérant moissonner
01:32:17les fruits du désamour pour le chef de l'État.
01:32:19Là, cette fois, la droite a lié son destin
01:32:21au président de la République.
01:32:22Si elle échoue, elle ne pourra pas dire
01:32:24que tout est de la faute d'Emmanuel Macron,
01:32:26quand bien même la situation de crise politique que nous vivons
01:32:29est du seul fait du chef de l'État.
01:32:30Alors Michel Barnier le répète inlassablement,
01:32:32il aborde ses fonctions avec humilité,
01:32:33c'est certainement le mot qui convient.
01:32:35Il est conscient qu'il ne pourra pas tout faire,
01:32:36ça, je crois que tout le monde le sait également.
01:32:39Et le contraste est d'ailleurs appréciable avec un président
01:32:41qui a essayé d'ouvrir tous les chantiers,
01:32:42qui a disserté de tous les sujets,
01:32:44mais qui n'a résolu aucun problème.
01:32:46Là, les priorités sont simples,
01:32:47il faut assainir les finances publiques,
01:32:49il faut rendre plus efficace l'action de l'État,
01:32:50conjurer l'abandon de la France des champs, la France rurale,
01:32:53pacifier le pays, enrayer la subversion migratoire.
01:32:56C'est peu, mais c'est déjà beaucoup.
01:32:57La première des batailles, ce sera celle du budget.
01:33:00Oui, avec une masse de députés qui seraient prêts
01:33:03à créer toutes les dépenses possibles et imaginables.
01:33:05Il va falloir batailler serré,
01:33:06mais si la droite veut vraiment incarner le pragmatisme
01:33:09qu'elle pense devoir apporter au pays,
01:33:10elle doit remporter cette bataille.
01:33:12Si elle n'y parvient pas, c'est qu'elle n'est peut-être pas faite
01:33:14pour gouverner.
01:33:15Paul Sujit, merci beaucoup, Paul, tous les matins, 7h55.
01:33:19Dans un instant, la météo, 8h10, soyez là.
01:33:23Yael Brown-Pivet sera l'invité de la grande interview
01:33:25de Sonia Mabrouk, dont c'est le grand retour.
01:33:28Voilà, on est ravis de retrouver Sonia Mabrouk
01:33:30dans une dizaine de minutes.
01:33:32Sonia, qui reçoit donc ce matin la présidente
01:33:33de l'Assemblée nationale.
01:33:35Le temps tout de suite, Alexandra Blanc.
01:33:38Jamais le soleil n'a autant brillé, la météo avec Groupe Verlaine.
01:33:41Installateur de panneaux photovoltaïques,
01:33:43garantie à vie.
01:33:44Groupe Verlaine, le climat de confiance.
01:33:46Du coup, vous avez la liste de tous les assureurs
01:33:48qui vous font confiance ?
01:33:49Bien sûr.
01:33:49Retrouvez la météo avec France Parbrise,
01:33:52Agrée et Assurance.
01:33:55Alexandra, le froid fait son grand retour cette semaine.
01:33:58Oui, en effet, les températures vont dégringoler.
01:34:00Température qui s'annonce automnale
01:34:02et largement en dessous des normales de saison.
01:34:04Alors aujourd'hui, c'est une journée en demi-teinte
01:34:06avec au programme toujours cette perturbation
01:34:08qui se décale ce matin entre le nord et l'est du pays.
01:34:11On retrouve à l'arrière quelques éclaircies
01:34:13avec un temps assez brumeux, vous le voyez,
01:34:15entre les Pays de la Loire et les régions centrales.
01:34:18A noter également le retour du vent en Méditerranée.
01:34:20Cela aura pour mérite de dégager le ciel,
01:34:22mais ça va décoiffer dans le sud.
01:34:24Dans l'après-midi, la perturbation se décale en direction de l'est
01:34:27avec localement peut-être quelques orages en cours d'après-midi
01:34:30en remontant vers la frontière belge.
01:34:31Partout ailleurs, un temps assez nuageux,
01:34:33maintien du vent en Méditerranée
01:34:35et donc conséquence, un ciel dégagé entre Montpellier et Nice.
01:34:39Les températures, températures plutôt douces ce matin.
01:34:41Profitez-en puisqu'à partir de demain, ça va vraiment chuter.
01:34:4416 degrés à Paris, 15 degrés le long de la Garonne
01:34:46et dans l'après-midi, France coupée en deux.
01:34:48Fraîcheur au nord, on repasse d'ailleurs
01:34:49en dessous des normales de saison.
01:34:5118 degrés à Paris ou encore pour la région lilloise, pardon.
01:34:55Vous aurez 19 degrés en Bourgogne contre localement
01:34:57jusqu'à 27 degrés à Nice et tout de même 29 degrés
01:35:00attendus sous le soleil de Bastia.
01:35:04Du coup, vous avez la liste de tous les assureurs
01:35:06qui vous font confiance ?
01:35:07Bien sûr.
01:35:07C'était La Météo avec France Parbrise, Agrée et Assurance.
01:35:12Rejoindre le mouvement de la rénovation énergétique.
01:35:14C'était La Météo avec Groupe Verlaine.
01:35:17Pour devenir franchisé dans les énergies renouvelables.
01:35:19Groupe Verlaine.
01:35:21C'est Newsy les 8h, bienvenue à tous.
01:35:23Michel Barnier va devoir présenter le budget 2025.
01:35:27Il y a deux types de dépenses qui plombent les finances publiques.
01:35:30Les dépenses de l'État et les dépenses sociales,
01:35:33les aides sociales.
01:35:34La question que je vous pose depuis le début de la matinale,
01:35:36c'est êtes-vous d'accord pour baisser les aides sociales ?
01:35:39Petit 1, vous êtes d'accord ou vous n'êtes pas d'accord ?
01:35:41Première sélection.
01:35:42Et si oui, vous êtes d'accord, quelles aides faut-il baisser ?
01:35:45Vous avez certainement des aides, les APL, le RSA,
01:35:48les aides au transport, les aides pour faire son logement.
01:35:51Vous donnez votre avis.
01:35:53Vous flashez le QR code, vous enregistrez vos vidéos.
01:35:55On vous entendra dans une demi-heure.
01:35:58Voilà, le QR code fonctionne à nouveau.
01:36:01A la une, le choc à Grenoble.
01:36:03L'employé municipal abattu par un chauffard en délit de fuite
01:36:06était père de deux enfants.
01:36:08Le meurtrier est toujours en fuite.
01:36:10On rejoindra sur place notre envoyé spécial Olivier Madini.
01:36:13A tout de suite, Olivier.
01:36:15Michel Barnier continue les consultations.
01:36:17Toute la fin de semaine, afin de composer son gouvernement.
01:36:20Comment travaille-t-il ? Quelle est sa méthode ?
01:36:23On verra ça avec vous, Gauthier Lebret.
01:36:25A tout de suite, Gauthier.
01:36:26Emmanuel Macron sifflé à la cérémonie de clôture des Jeux paralympiques.
01:36:30On va vous montrer les images.
01:36:33L'homme qui a tué un employé municipal à Grenoble
01:36:35est toujours recherché ce matin.
01:36:37La victime, âgée de 49 ans,
01:36:38voulait empêcher l'auteur d'un accident de la route de prendre la fuite.
01:36:42Le chauffard a sorti une arme, un pistolet 9 mm.
01:36:45Il lui a tiré dessus à deux reprises au niveau du thorax.
01:36:47On ne connaît pas encore son identité.
01:36:50On rejoint tout de suite notre envoyé spécial sur place,
01:36:52Olivier Madini. Olivier, bonjour.
01:36:54Toute la ville de Grenoble est sous le choc, ce matin.
01:36:59Oui, absolument. L'émotion est immense ici, à Grenoble,
01:37:03depuis l'annonce, hier, en début d'après-midi,
01:37:06de la mort de cet homme de 49 ans,
01:37:09qui était père de deux enfants.
01:37:11C'était un agent municipal.
01:37:12Il était coordinateur des services de propreté
01:37:16de la ville de Grenoble.
01:37:17Depuis hier, tous ses collègues, ses amis lui rendent hommage.
01:37:22Le maire de Grenoble, Éric Piolle,
01:37:24a pris la parole, hier, en fin d'après-midi,
01:37:26afin de rendre hommage à cet agent municipal.
01:37:29Parallèlement, l'enquête se poursuit.
01:37:32Un homme est toujours en fuite, ce matin.
01:37:35Le conducteur de cette Audi bleue, immatriculée en Pologne,
01:37:39qui a tiré contre cet agent municipal,
01:37:43il n'est pas identifié, pour le moment.
01:37:46En revanche, la conductrice du véhicule,
01:37:49l'autre véhicule impliqué dans l'accident,
01:37:51est hors de danger, ce matin.
01:37:53Merci beaucoup, Olivier Madini.
01:37:55On sera avec l'ancien maire de Grenoble,
01:37:56qui est actuellement dans l'opposition, Alain Carignan.
01:37:59Il sera en direct avec nous à 8h30.
01:38:02Plus d'un Français sur deux se dit satisfait
01:38:04de la nomination de Michel Barnier à Matignon.
01:38:06Sondage IFOP pour le JDD, Chana.
01:38:08Un résultat similaire à celui de son prédécesseur,
01:38:10Gabriel Attal, lorsqu'il est entré en fonction,
01:38:13et supérieur à celui d'Elisabeth Borne.
01:38:15Ce sondage révèle également que le nouveau Premier ministre
01:38:17est vu comme compétent par 62% des sondés,
01:38:20ouvert au dialogue pour 61%, et sympathique pour 60%.
01:38:24C'est important d'être sympathique.
01:38:26Ben oui.
01:38:28Voilà, compétent, c'est encore plus important.
01:38:30C'est encore mieux.
01:38:31Mais ça ne nuit pas de l'être, en tout cas, sympathique.
01:38:35Gauthier Lebret, composition du nouveau gouvernement.
01:38:38Michel Barnier est aux manettes, il consulte.
01:38:42Petit 1, quelle est sa méthode ?
01:38:43Et petit 2, quand est-ce qu'on peut espérer
01:38:45connaître la composition du nouveau gouvernement ?
01:38:46Alors, Matignon ne dit pas avant la fin de la semaine.
01:38:48Donc quand Matignon ne dit pas avant la fin de la semaine,
01:38:49c'est sûr que ça ne sera pas avant, ça peut être beaucoup plus tard.
01:38:51À l'instant, l'entourage du Premier ministre communique
01:38:54en disant que le Premier ministre va poursuivre ses échanges
01:38:56aujourd'hui au téléphone et en physique
01:38:59avec plusieurs personnalités politiques,
01:39:01et il recevra le président du groupe Lyot.
01:39:04C'est important parce que c'est un petit groupe,
01:39:05mais aujourd'hui même, à 15h à Matignon,
01:39:08c'est un petit groupe qui pourra intégrer le gouvernement.
01:39:11Et ça se joue avec la composition de l'Assemblée nationale,
01:39:14parfois à un, deux, trois députés prêts
01:39:17pour avoir une majorité relative,
01:39:19sans censure, évidemment, du Rassemblement national,
01:39:21et pouvoir faire passer des textes.
01:39:23Mais là, la méthode a changé, si vous voulez.
01:39:25Avant, un Premier ministre est nommé par le président de la République
01:39:28et il va piocher dans sa majorité absolue
01:39:29ou dans sa majorité relative pour composer son gouvernement.
01:39:33Michel Barnier, c'est 47 députés LR à l'Assemblée nationale.
01:39:36Donc là, la méthode change.
01:39:37Qui veut participer au gouvernement ?
01:39:39Donc là, les groupes vont devoir se positionner.
01:39:41Horizon, Modem, Renaissance, LR, Lyot.
01:39:44Et après, arithmétiquement, je répartis un nombre sur chaque groupe.
01:39:48Lyot, c'est deux ministres.
01:39:50LR, c'est dix ministres.
01:39:51Renaissance, c'est dix ministres, et voilà.
01:39:52Donc la méthode a changé.
01:39:54Et après, évidemment, c'est les personnalités à faire rentrer.
01:39:56Pour les Républicains, on a parlé de David Lysnard.
01:39:59Xavier Bertrand reste un épouvantail pour le Rassemblement national.
01:40:02Et pour la majorité sortante,
01:40:03il y a des profils qui pourraient évidemment rester.
01:40:05Michel Barnier ne l'a pas exclu.
01:40:07On pense notamment à Sébastien Lecornu, ministre des Armées,
01:40:09ou Rachid Haddati, ministre de la Culture.
01:40:11Merci, Gauthier.
01:40:12Emmanuel Macron a été sifflé hier soir au Stade de France-Canada.
01:40:15Oui, dès son arrivée pour la cérémonie de clôture,
01:40:17une partie du public a manifesté son hostilité
01:40:20envers le président de la République.
01:40:21Regardez.
01:40:32Applaudissements
01:40:36Flais et dés hués hier soir.
01:40:388h06, restez bien avec nous.
01:40:40Dans un instant, le grand retour de Sonia Mabrouk
01:40:43pour la grande interview.
01:40:44Sonia qui reçoit ce matin Yael Broun-Pivet,
01:40:47la présidente de l'Assemblée nationale.
01:40:48A tout de suite.
01:40:51Bonjour, Yael Broun-Pivet.
01:40:53Bonjour.
01:40:54Et bienvenue à la grande interview sur CNews et Europe 1.
01:40:56C'est votre première prise de parole
01:40:57depuis la nomination du Premier ministre.
01:40:59On va bien sûr en parler.
01:41:01Mais vous compte tout d'abord la mort de cet agent municipal
01:41:03tué par balle en pleine rue à Grenoble
01:41:06après avoir voulu retenir l'auteur d'un accident,
01:41:08le maire de la ville.
01:41:09Éric Piolle a eu ses mots hier, je le cite.
01:41:12« Personne n'est à l'abri d'une balle perdue. »
01:41:15Christian Estrosi a vivement réagi ce matin.
01:41:18Karl Olive estime que M. Piolle
01:41:20est en partie responsable de ce qui se passe dans sa ville.
01:41:22Comment vous-même vous avez réagi à ces mots hier ?
01:41:25Déjà, c'est un drame absolu
01:41:27parce que c'est un agent dont on sait à quel point
01:41:30ils sont dévoués à leur service et aux autres.
01:41:34Qui a voulu intervenir,
01:41:37ce n'est évidemment pas une balle perdue.
01:41:40De ce que l'on voit et de ce que l'on sait,
01:41:42c'est un acte qui apparaît comme étant délibéré.
01:41:46Donc c'est tragique.
01:41:47Il faut évidemment penser à sa famille, ses collègues.
01:41:51J'espère que l'auteur de ce crime
01:41:54sera arrêté le plus rapidement possible.
01:41:56Donc pas de polémique aujourd'hui.
01:41:58En revanche, une chose est sûre,
01:42:00c'est que la sécurité, c'est l'affaire de tous.
01:42:02Et donc l'État doit faire beaucoup et il le fait.
01:42:06Nous avons nous-mêmes procédé
01:42:09à la création de près de 10 000 places de policiers et de gendarmes
01:42:12pour remettre des forces de l'ordre sur le terrain.
01:42:15Mais nous avons aussi considéré que la sécurité,
01:42:18c'était une espèce de continuum
01:42:20et qui avait le rôle de l'État,
01:42:21mais qui avait aussi le rôle des villes, des maires,
01:42:25de la sécurité privée.
01:42:26Vous dites que c'est aussi l'affaire des maires.
01:42:28C'est l'affaire de tous les élus.
01:42:30Rappelons que Grenoble, c'est l'une des villes
01:42:31aujourd'hui les plus insécures de France.
01:42:33Il n'y a pas de sentiment d'insécurité,
01:42:36c'est une réalité d'insécurité, madame la présidente.
01:42:38En tout cas, ce qui est sûr, c'est que c'est l'affaire de tous
01:42:39et que personne ne peut se dédouaner de sa responsabilité.
01:42:43Donc je ne veux surtout pas m'immiscer
01:42:45dans la gestion de la ville de Grenoble
01:42:48et je ne veux que...
01:42:49Je ne connais pas précisément, mais ce dont je suis sûre,
01:42:52c'est que la sécurité de nos concitoyens
01:42:54est l'affaire de tous, de tous les élus,
01:42:56qu'ils soient élus nationaux ou élus locaux.
01:42:59Et il faut que nos polices travaillent main dans la main
01:43:02pour assurer la protection maximale de nos concitoyens.
01:43:05Dans l'actualité politique, Aël Braune-Pivet,
01:43:07le Premier ministre poursuit ses consultations
01:43:09en vue de la composition de son gouvernement,
01:43:12peut-être à la fin de la semaine.
01:43:13Vous l'avez reçu très rapidement vous-même à l'Assemblée nationale.
01:43:16Comment vous jugez aujourd'hui sa méthode ?
01:43:19Si vous deviez définir en quelques mots la méthode Barnier,
01:43:21que diriez-vous ?
01:43:22Écoutez, moi, je l'ai reçu, effectivement,
01:43:24dès mon retour de l'étranger ce samedi.
01:43:27Pour tout vous dire, je ne le connaissais pas.
01:43:29Donc il s'agissait aussi d'apprendre à se connaître.
01:43:34C'est important, vous savez, derrière la politique,
01:43:36il y a des hommes et des femmes qui la font
01:43:38et donc il était important pour nous deux, je pense,
01:43:41de se jauger un peu et de voir qui était l'autre.
01:43:46Donc moi, j'ai apprécié cet échange.
01:43:49Je partage avec lui cette envie de bien faire,
01:43:54cette envie d'être utile à nos compatriotes
01:43:56et cette envie de dépasser les clivages
01:44:02et les oppositions stériles pour construire ensemble.
01:44:04Et donc c'est de cela que nous avons parlé
01:44:07et de voir comment nous pourrions le maximum être utile
01:44:11à nos compatriotes dans ce contexte compliqué.
01:44:13Bien sûr, on va en parler du contexte.
01:44:14Vous dites dépasser les clivages.
01:44:15Il faut écouter tout le monde.
01:44:17Il a affirmé, Michel Barnier,
01:44:18que les voix du Rassemblement national comptaient.
01:44:21Il est respectué du RN.
01:44:22Est-ce qu'il a raison, selon vous, de se comporter ainsi
01:44:25vis-à-vis du RN qui, rappelons-le,
01:44:27représente le premier groupe à l'Assemblée nationale ?
01:44:29Vous-même, je le précise ce matin sur CNews et Europe 1,
01:44:32et à Le Brune privé, certains, à gauche,
01:44:34vous ont même accusé de collusion avec le RN.
01:44:38Alors moi, vous savez, depuis que je fais de la politique,
01:44:41j'ai toujours la même ligne.
01:44:42Déjà, je respecte chaque compatriote,
01:44:45quelles que soient ses opinions politiques,
01:44:47quelles que soient son expression.
01:44:49Il est important de respecter chacun
01:44:51et d'entendre ce que chacun nous dit.
01:44:55Après, moi, j'ai toujours, en tant que présidente
01:44:57de l'Assemblée nationale,
01:44:58respecté les équilibres institutionnels.
01:45:00Et donc, je respecte tout autant chaque député,
01:45:04quel que soit son groupe d'appartenance.
01:45:06Je n'ai jamais fait le tri...
01:45:07Député RN, député LR, député Nouveau Front Populaire.
01:45:11Tout le monde se vaut, si je puis dire.
01:45:13Ce n'est pas tout le monde se vaut.
01:45:14Tout le monde, chaque député
01:45:16qui siège à l'Assemblée nationale
01:45:17a été élu par les Français.
01:45:19Cette légitimité représente la nation.
01:45:21Et j'ai toujours dit que je ne faisais pas le tri
01:45:24entre les députés, que je les respectais chacun.
01:45:27Et ça, c'est extrêmement important.
01:45:29Et j'ai toujours, à l'Assemblée nationale,
01:45:31en tant que présidente,
01:45:33quand je reçois les présidents de groupe,
01:45:34je reçois tous les présidents de groupe.
01:45:37Je ne fais pas le tri entre eux.
01:45:38Et j'ai toujours veillé aux bons équilibres.
01:45:41Lorsque, par exemple, je dois faire des nominations,
01:45:45eh bien, il m'est arrivé de nommer
01:45:46des députés de la France insoumise.
01:45:48Il m'est arrivé de nommer
01:45:50des députés Rassemblement national.
01:45:52Et je vais toujours continuer à avoir cette règle de conduite.
01:45:55C'est mon devoir en tant que présidente
01:45:57de l'Assemblée nationale.
01:45:58Pour autant, ça, c'est la présidente
01:46:00de l'Assemblée nationale.
01:46:01Mais en tant que femme politique
01:46:03et en tant que députée, en tant que femme engagée,
01:46:06je sais où sont mes partenaires de travail
01:46:11et où sont ceux que je combats.
01:46:13Et je continue à combattre le Rassemblement national
01:46:16et je continue à combattre la France insoumise.
01:46:19Je continue à combattre les extrêmes.
01:46:21Je fais partie de ceux qui sont dans le camp,
01:46:23des gens qui sont modérés, des centristes.
01:46:26Et donc, je continuerai à avoir cette ligne politique.
01:46:30Le fameux bloc central.
01:46:31Mais est-ce que ce que vous dites est aussi clair
01:46:33pour le Premier ministre ?
01:46:34N'est-il pas, comme on l'entend, comme on le lit,
01:46:37sous la coupe du Rassemblement national aujourd'hui ?
01:46:40Qui est le patron, pour résumer aujourd'hui
01:46:42Yael Bournepivet ?
01:46:43Le patron du gouvernement, c'est Michel Barnet.
01:46:48Vous avez compris ma question.
01:46:49J'ai bien compris.
01:46:50La patronne de l'Assemblée nationale,
01:46:52c'est Yael Bournepivet.
01:46:53Celui du Sénat, c'est Gérard Larcher.
01:46:55Et le président de la République, c'est Emmanuel Macron.
01:46:57Et donc, chacun doit être dans son rôle.
01:47:00C'est très important.
01:47:01Et le Premier ministre devra, à l'Assemblée nationale,
01:47:05nouer des alliances, aller chercher des majorités.
01:47:09Et il n'est en aucun cas obligé d'aller chercher des majorités
01:47:15avec le Rassemblement national, comme je l'entends parfois.
01:47:18Quel autre choix a-t-il ?
01:47:20Eh bien, il a déjà tout l'arc central,
01:47:23qui est l'arc, et ça ne vous aura pas échappé,
01:47:26qui est en majorité relative à l'Assemblée nationale
01:47:29et qui m'a élue au perchoir.
01:47:31Et puis, il ne tient finalement qu'au groupe socialiste,
01:47:35au groupe écologiste, de travailler avec nous
01:47:39pour pouvoir élargir cette majorité.
01:47:41Yael Bournepivet, les socialistes, les écologistes,
01:47:43les socialistes qui n'ont pas voulu de M. Kavzenev,
01:47:46vous pensez qu'ils vont vraiment vouloir de la politique de M. Barnier ?
01:47:50Le nouveau front populaire menace déjà et a mis la censure sur la table.
01:47:54Mais moi, je ne connais pas aujourd'hui la politique
01:47:57que va mettre en œuvre le Premier ministre.
01:48:00Moi, ce que je souhaite, c'est que pour définir sa feuille de route,
01:48:04il puisse prendre en compte l'ensemble de l'arc républicain
01:48:07à l'Assemblée nationale, qui, pour moi, s'étend avec les écologistes,
01:48:12les socialistes et l'ensemble de la majorité qui m'a élue.
01:48:15Et je crois que c'est ça qui est fondamental.
01:48:17Expliquez-nous ce matin.
01:48:19Quand on regarde les chiffres à l'Assemblée nationale,
01:48:21comme tout le monde le sait, personne n'a la majorité,
01:48:24mais ce qui est surtout important, c'est que si on additionne
01:48:27les deux extrêmes, Rassemblement national et France insoumise,
01:48:30ils n'ont pas la majorité non plus.
01:48:32Donc ils n'ont pas de majorité pour changer le gouvernement.
01:48:34Quand on regarde qui est le premier groupe à l'Assemblée nationale,
01:48:36arithmétiquement, nous sommes d'accord, c'est le...
01:48:38Rassemblement national, évidemment.
01:48:40Vous avez dit tout à l'heure, écoutez tout le monde,
01:48:42et vous m'avez dit à l'instant, il faut tenir compte de l'arc républicain.
01:48:45Est-ce à dire que le Rassemblement national et la France insoumise
01:48:48ne sont pas dans cet arc républicain ?
01:48:50Écoutez, moi, quand j'ai vu cette campagne législative,
01:48:53qui est très récente, et nos compatriotes l'ont vu également,
01:48:57il y a des propositions du Rassemblement national
01:48:59qui visaient à trier les Français selon leur origine,
01:49:03en les empêchant d'accéder à des fonctions extrêmement importantes
01:49:08dans les cas s'ils avaient une double nationalité.
01:49:12On a vu des propositions qui étaient...
01:49:16Des propositions qui étaient des propositions discriminatoires
01:49:20en fonction de ses origines.
01:49:22Et moi, ça ne me parle pas,
01:49:24et c'est quelque chose que je combats profondément,
01:49:27et que je continuerai à combattre.
01:49:28Cela étant dit, nous avons des millions d'électeurs
01:49:31dans cette élection, mais j'ai envie de vous dire...
01:49:34Je ne fais pas le tri non plus dans les électeurs,
01:49:36donc il faut écouter tout ce que les électeurs nous ont dit.
01:49:39Et donc, ils nous ont parlé.
01:49:41Avez-vous le choix ?
01:49:42Aujourd'hui, on a plutôt l'impression que c'est Marine Le Pen
01:49:44qui tient un petit peu dans sa main le sort du gouvernement
01:49:47et du Premier ministre, et qu'il y a eu un deal,
01:49:49ou du moins un accord de circonstance
01:49:51entre le président de la République et Marine Le Pen.
01:49:53Vous le recrutez ?
01:49:55Je le conteste.
01:49:56Moi, je conteste cette lecture-là.
01:49:59Je considère que si, par exemple,
01:50:01les socialistes travaillent avec nous
01:50:04pour pouvoir construire des solutions utiles aux Français...
01:50:07Les socialistes, parlez-vous de Médiaport ?
01:50:09Mais je parle de tout le monde.
01:50:11En fait, la question aujourd'hui...
01:50:13Vous savez, moi, quand je me suis engagée en politique,
01:50:15je m'étais engagée justement en disant
01:50:18qu'on va dépasser les clivages, on va se rassembler,
01:50:20les bonnes idées, peu importe d'où qu'elles viennent.
01:50:22Les Français, aujourd'hui, en tout cas,
01:50:24c'est ce qu'ils me disent dans la rue,
01:50:26à la foire de Chalons, quand je les ai rencontrés.
01:50:29C'est, retroussez-vous les manches
01:50:31et répondez à nos difficultés.
01:50:33Et on sait quelles sont ces difficultés.
01:50:35Les déserts médicaux, la question de l'éducation,
01:50:38de l'ascenseur social, la protection de notre nation.
01:50:42Et donc, ces sujets-là, mettons-nous autour d'une table.
01:50:45Et moi, je ne comprendrais pas que les socialistes,
01:50:48que les écologistes refusent de se mettre autour d'une table
01:50:51pour en discuter.
01:50:52En tout cas, vous savez,
01:50:53c'est ce que nous faisons à l'Assemblée nationale.
01:50:56Mais, alors, ils sont dans la rue.
01:50:58Ils l'ont été samedi et ils dénoncent,
01:50:59pour la plupart, sinon la grande majorité,
01:51:01un déni et un coup de force démocratique.
01:51:04Nous en sommes là.
01:51:05Écoutez, ce faisant, il ment au Français.
01:51:09Il ment au Français.
01:51:11La démocratie, vous savez, elle s'exprime dans les votes,
01:51:14dans les urnes, à l'Assemblée nationale, à nouveau.
01:51:17Ce n'est pas leur candidat qui a gagné l'élection
01:51:20de la présidence de l'Assemblée, c'est moi.
01:51:22Et moi, j'ai été élue avec des voix qui venaient des Républicains,
01:51:26qui venaient du groupe centriste, du groupe Renaissance,
01:51:30du groupe Modem, du groupe Horizon.
01:51:32Et ces voix-là, l'Assemblée nationale,
01:51:34elle en est plus nombreuse.
01:51:36C'est simple, il suffit de regarder le résultat.
01:51:39Donc, ne parlons pas de déni de démocratie,
01:51:41parce que ça entraîne les Français
01:51:43sur une pente qui est dangereuse, je crois.
01:51:46Et moi, je tiens toujours à un langage de vérité.
01:51:49Et à l'Assemblée nationale,
01:51:51j'ai toujours réussi à travailler avec les socialistes,
01:51:54avec les écologistes, avec les communistes.
01:51:56Et donc, pourquoi nous n'y parviendrons pas demain ?
01:51:58Pour moi, je suis confiante, je sais que nous y arriverons.
01:52:02Il le faut, parce que les Français attendent cela.
01:52:05Autrement, ils finiront par nous détester.
01:52:08Jean-Luc Mélenchon, mais on verra à l'épreuve des faits.
01:52:11Deux questions importantes, madame Braune-Pivet.
01:52:13Vous avez souhaité qu'il y ait une session extraordinaire
01:52:16très rapidement, justement, au Parlement.
01:52:18Peut-être qu'il y aura une formation du gouvernement
01:52:21à la fin de la semaine.
01:52:22Est-ce que vous avez une réponse sur cette session extraordinaire
01:52:25pour reprendre le travail ?
01:52:26Je n'ai pas de réponse à ce jour.
01:52:28Je l'ai demandé pour deux raisons.
01:52:29D'une part, parce que je considère que si le gouvernement est nommé,
01:52:32il doit se présenter devant la représentation nationale.
01:52:35Nous sommes les élus du peuple.
01:52:36Et moi, je ne conçois pas, comme vous, vous ne le concevriez pas,
01:52:40que des ministres puissent travailler pendant 10 jours, 15 jours,
01:52:45venir sur votre plateau, madame Mabrouk,
01:52:47et ne pas répondre à la représentation nationale.
01:52:50Donc, ils devront, s'ils sont nommés rapidement...
01:52:52Evidemment que s'ils sont nommés le 28 septembre,
01:52:55je ne demanderai pas des sessions extraordinaires.
01:52:58Mais s'ils sont nommés rapidement,
01:52:59s'ils viennent répondre à vos questions,
01:53:01je pense qu'avant, ils doivent répondre
01:53:03à la représentation nationale.
01:53:04Et également, il y a des sujets
01:53:07sur lesquels nous pourrions avancer dès à présent.
01:53:10Moi, j'ai cité des textes qui sont, justement,
01:53:12des textes transpartisans qui émanent de tous les groupes.
01:53:16Je pense au délit d'homicide routier.
01:53:19On voit bien encore cet été quel drame il y a eu.
01:53:22Et nous souhaitions, au Parlement, créer un délit spécifique.
01:53:25Nous avons cette résolution sur cette commission d'enquête
01:53:30sur les violences dans le cinéma qui avait été demandée
01:53:33par madame Godrej, qui avait été lancée,
01:53:35qui avait été votée à l'unanimité.
01:53:37N'attendons pas pour pouvoir la relancer.
01:53:39Il y a des sujets comme ceux-là.
01:53:41N'attendons pas aussi sur la réforme des retraites, par exemple.
01:53:43Le Premier ministre se dit ouvert, justement,
01:53:45pour reprendre le débat.
01:53:47Est-ce qu'il faut, il y a le Brune PV,
01:53:49une suspension de la réforme des retraites ?
01:53:50Est-ce que c'est logique de la suspendre avant d'en débattre ?
01:53:53Alors, pour moi, cette réforme, elle était importante.
01:53:57Elle était même vitale pour préserver notre système.
01:54:01Et on voit qu'il y a plus d'un million 700 000
01:54:04de nos compatriotes qui en bénéficient aujourd'hui
01:54:06directement par la hausse de leur petite pension.
01:54:09Et c'est important. Donc, elle n'a pas que des effets,
01:54:11comme on pourrait l'entendre, négatifs.
01:54:14Pour autant, on sait qu'il y a des sujets
01:54:15sur lesquels nous n'avons pas été au bout.
01:54:17Il faut rediscuter avec les organisations syndicales
01:54:20et avec le patronat.
01:54:21Donc, moi, je ne suis pas pour une suspension,
01:54:23mais je suis pour le fait que l'on travaille
01:54:26sur la pénibilité sur les carrières des femmes.
01:54:29On en a beaucoup parlé de ces inégalités cruciales.
01:54:33Vous allez reprendre à la marge.
01:54:34Travaillons sur ces sujets-là.
01:54:36Alors, je suis désolée, mais l'égalité hommes-femmes,
01:54:38ce n'est pas un sujet à la marge.
01:54:39Bien sûr, mais vous ne touchez pas au cœur du réacteur
01:54:41de la réforme des retraites.
01:54:42Le cœur du réacteur qui était effectivement
01:54:45le rallongement de l'âge de la retraite,
01:54:48je pense qu'il ne faut pas y toucher.
01:54:50C'était important de faire cette réforme.
01:54:52Tous les pays européens autour de nous
01:54:54sont à cet âge-là, voire beaucoup plus loin.
01:54:58Donc, de la même façon, ne mentons pas aux Français.
01:55:01Nous avions besoin de cette réforme.
01:55:02Maintenant, regardons ce que nous pouvons améliorer
01:55:05et réfléchissons également à une réforme plus systémique,
01:55:08la réforme par points, introduire de la capitalisation.
01:55:12Il ne faut rien fermer.
01:55:13Il n'y a pas de tabou.
01:55:14Ne soyons pas dogmatiques.
01:55:16Vous avez dit dire la vérité.
01:55:17Donc, j'attends la vérité pour cette dernière question.
01:55:19Il y a le braune pivé.
01:55:20Vous avez eu l'occasion de rencontrer
01:55:21vos homologues présidents de l'Assemblée des pays du G7.
01:55:25Je suppose que vous avez évoqué la situation de la France,
01:55:27peut-être même la situation du président de la République,
01:55:30Emmanuel Macron, à ce sujet.
01:55:31Edouard Philippe s'est déclaré candidat
01:55:34au moment où la France cherchait un Premier ministre,
01:55:35candidat à la présidentielle.
01:55:37Gabriel Attal a fait savoir tout le mal
01:55:39qu'il pensait de la dissolution.
01:55:41Que reste-t-il de la Macronie aujourd'hui ?
01:55:44Écoutez, il reste...
01:55:45Langage de vérité, n'est-ce pas ?
01:55:46Langage de vérité.
01:55:47Mais je pense, déjà, nous sommes présents.
01:55:50Le président de la République est là,
01:55:52et moi, je le vois extrêmement motivé.
01:55:54Nous avons une force politique d'importance
01:55:57à l'Assemblée nationale, au Sénat.
01:56:00Et puis, nous sommes, en tout cas, moi,
01:56:03je suis toujours convaincue de cette nécessité absolue
01:56:07de dépasser les vieilles querelles
01:56:10pour se rassembler.
01:56:12À nouveau, les Français attendent ça de nous.
01:56:14Donc, ce qui reste de la Macronie,
01:56:16c'est justement cela, je crois,
01:56:17cette envie et cette capacité à rassembler,
01:56:21à rassembler les énergies,
01:56:23et puis un attachement à l'État de droit,
01:56:26à l'Europe, au progressisme,
01:56:28à une société qui se tient droite,
01:56:31fidèle à ses valeurs, à son histoire,
01:56:33à sa grandeur.
01:56:34Moi, je crois en tout cela,
01:56:36et moi, je suis un peu triste dans cette rentrée politique
01:56:40lorsque je vois que certains partis politiques
01:56:43restent dans des logiques d'affrontement,
01:56:46d'alternance, de tout est à jeter.
01:56:49Si nous arrivons au pouvoir,
01:56:51il faudra tout reprendre à zéro.
01:56:53Arrêtons cela.
01:56:54Arrêtons cela.
01:56:55Non, mais en tout cas, moi, vous savez,
01:56:57je crois aussi en cette force de l'engagement.
01:57:00La Macronie, on oublie souvent,
01:57:02c'est des hommes et des femmes de la société civile,
01:57:04comme moi, qui menaient leur vie tranquillement
01:57:08et qui ont eu envie de s'engager en politique
01:57:10pour agir et pour faire.
01:57:12Et je crois que c'est l'an que le président de la République
01:57:15a levé en 2017.
01:57:16Plus que jamais, nous en avons besoin,
01:57:18construire une nation d'engagés
01:57:20où chacun se sent concerné par son destin,
01:57:24mais aussi par le destin du pays.
01:57:25Merci, Elbrun Pivet, président de l'Assemblée nationale.
01:57:28Merci d'être venu ce matin sur CNews.
01:57:30Merci à vous.
01:57:31Excellente journée.
01:57:39CNews, il est 8h30.
01:57:40Merci à Sonia Mabrouk.
01:57:42On est ravis d'avoir retrouvé Sonia, voilà.
01:57:45Et merci à son invitée, évidemment, Yael Broun-Pivet,
01:57:47la présidente de l'Assemblée nationale.
01:57:48L'équipe de La Matinale est là, comme tous les matins,
01:57:50depuis 6h.
01:57:52Pour vous, on est avec Chana Lousteau,
01:57:54on est avec Gautier Lebret,
01:57:55on est avec Michel Chevalet,
01:57:56on est avec Alexandra Blanc et avec Éric Derritte-Mathenne.
01:58:00Tiens, cette histoire dont je vous parle
01:58:03depuis le début de La Matinale,
01:58:05elle est très signifiante
01:58:06de ce qui se passe dans le pays actuellement.
01:58:08À Dunkerque, un Tunisien de 29 ans en situation irrégulière,
01:58:12condamné pour la 14e fois en France,
01:58:14mais il ne s'est pas présenté à son procès.
01:58:16Pourquoi ? Parce qu'il était au même moment à la sous-préfecture
01:58:19dans le cadre de sa demande de régularisation.
01:58:22On en parle.
01:58:23Le choc, évidemment, à Grenoble.
01:58:24L'employé municipal abattu par un chauffard en délit de fuite
01:58:27était père de deux enfants.
01:58:29Le meurtrier est toujours en fuite.
01:58:31On sera en direct dans un instant avec Alain Carignan,
01:58:33conseiller municipal d'hiver droite de Grenoble,
01:58:35ancien maire, évidemment.
01:58:36À tout de suite, Alain Carignan.
01:58:3925 maisons détruites dans les Pyrénées-Atlantiques.
01:58:42Après les très fortes pluies de ce week-end,
01:58:44le sanctuaire de Lourdes a été partiellement inondé.
01:58:47On va vous montrer les images.
01:58:49Le pape François vient d'arriver au Timor-Oriental.
01:58:52C'est la 3e étape de son voyage de 12 jours en Asie du Sud-Est,
01:58:56après l'Indonésie et la Papouasie-Nouvelle-Guinée.
01:59:00Est-ce que des hommes iront bientôt sur Mars ?
01:59:03C'est en tout cas ce que souhaite Elon Musk,
01:59:05qui prévoit un vol habité sur la planète rouge dans 4 ans.
01:59:09Michel Chevalet, pour tout nous expliquer.
01:59:11Bien sûr, à tout de suite, Michel.
01:59:14Un homme en situation irrégulière a été condamné
01:59:16pour la 14e fois sur le sol français.
01:59:18Il s'agit d'un cambrioleur multirécidiviste
01:59:21de 29 ans de nationalité tunisienne.
01:59:23Oui, ça se passe à Dunkerque
01:59:25et cet homme n'était pas présent à son procès.
01:59:27Pourquoi ? Parce qu'au même moment,
01:59:28il était à la sous-préfecture du Nord
01:59:30pour faire une demande de régularisation.
01:59:32Toutes les informations de Corentin Alonso.
01:59:34Dans un article, la Voix du Nord
01:59:36retrace le parcours de Nader A,
01:59:3929 ans, d'origine tunisienne,
01:59:41en situation irrégulière sur le territoire.
01:59:44Mercredi, ce cambrioleur était convoqué
01:59:46au tribunal de Dunkerque pour assister à son procès.
01:59:49Il ne s'est pas présenté, car son avocate
01:59:52a précisé qu'il était convoqué le même jour
01:59:54à la sous-préfecture pour une prise d'empreinte
01:59:56dans le cadre de sa demande de régularisation.
01:59:59Le récidiviste a pourtant un casier judiciaire
02:00:02comportant 14 mentions,
02:00:03dont 11 pour des vols aggravés.
02:00:06Nader A avait déjà purgé 13 peines de prison ferme.
02:00:09Son avocate espérait obtenir une peine
02:00:11avec sursis probatoires,
02:00:13mais le tribunal de Dunkerque
02:00:14a confirmé une nouvelle condamnation.
02:00:18Voilà, je suis sûr que ça vous fait réagir
02:00:21devant votre télévision.
02:00:24On est en direct à présent avec Alain Carignan,
02:00:26ancien maire de Grenoble et président du groupe LR,
02:00:29du groupe d'opposition à la ville de Grenoble,
02:00:33et opposition donc au maire Éric Piolle.
02:00:34Bonjour Alain Carignan,
02:00:35merci beaucoup d'être en direct avec nous.
02:00:37Je voulais vous entendre bien sûr sur ce qui s'est passé,
02:00:41cette actualité dramatique à Grenoble.
02:00:44Un agent de la ville qui s'interpose
02:00:47pour demander à un chauffard de rester et de ne pas fuir
02:00:50après un accident.
02:00:52Et cet individu lui tire deux balles dans le thorax
02:00:56et l'agent de propreté,
02:00:58en l'occurrence de la ville de Grenoble, qui décède.
02:01:01Vous connaissiez personnellement la victime,
02:01:04syndicaliste très engagé avec une famille évidemment.
02:01:09Oui, nous sommes toujours bouleversés
02:01:11parce que Liliane Dejean était un homme très connu par beaucoup,
02:01:17dont moi, un homme exceptionnel,
02:01:19parce que très ouvert à la fois dans sa vie professionnelle
02:01:22et dans la vie sociale.
02:01:24Et il laisse une marque considérable,
02:01:26bien sûr, c'était un père de famille, un grand-père,
02:01:29et pour tous les grenoblois qui l'ont croisé,
02:01:33c'est un choc considérable.
02:01:35C'était aussi un militant CGT, il faut le dire,
02:01:39mais très ouvert aux autres, à la ville et à la société.
02:01:43C'est pour ça que j'appelle les grenoblois qui le peuvent
02:01:46à entourer ses amis cet après-midi à 17h30
02:01:51sur les lieux de l'assassinat près de l'hôtel de ville
02:01:54pour se recueillir et penser à lui et soutenir sa famille.
02:01:58Quelle tristesse. Comment avez-vous réagi ?
02:02:00Comment avez-vous appris ce qui s'était passé ?
02:02:03Comme tout le monde, c'est un choc considérable.
02:02:06L'espérance, puisqu'il était entre la vie et la mort,
02:02:09qu'il allait en réchapper.
02:02:10Nous avons tous souhaité qu'il se rétablisse
02:02:13et puis ensuite la nouvelle en milieu de journée
02:02:16selon laquelle il était décédé.
02:02:18On est vraiment totalement bouleversés
02:02:21parce que ça rappelle d'abord d'autres hommes
02:02:25qui sont morts dans ces conditions-là.
02:02:27Je pense au jeune Adrien Perez
02:02:29qui était venu secourir un ami qui était attaqué,
02:02:33qui est décédé.
02:02:35Redouane aussi, mort pour rien.
02:02:38Et je disais sur votre antenne il y a quelques jours
02:02:41que la question n'était pas de savoir
02:02:45quand il y aurait des morts innocents,
02:02:48mais évidemment...
02:02:49Pardon, s'il y allait avoir des morts innocents,
02:02:52mais quand ?
02:02:54Et voilà que ça se produit pour quelqu'un qui, je le rappelle,
02:02:57a fait un acte de courage et de dévouement,
02:02:59à savoir essayer d'empêcher un délinquant de s'enfuir.
02:03:03Et donc ce délinquant lui a tiré deux balles dans le thorax.
02:03:07Ce n'est pas, comme le dit Éric Piolle,
02:03:09un accident de la circulation.
02:03:11Non, c'est...
02:03:12– Alors justement, parce que c'est important ce dont vous parlez,
02:03:17le maire, les écologistes de Grenoble, Éric Piolle,
02:03:21a semblé vouloir minimiser ce qui s'est passé.
02:03:25Comment vous analysez ce qu'il a dit ?
02:03:29– Écoutez, je regrette, parce qu'il faut dire la vérité.
02:03:33On ne peut pas continuer à tricher.
02:03:36Éric Piolle ne peut pas continuer à tricher avec ces sujets.
02:03:41Il a dit que personne n'est à l'abri d'une balle perdue,
02:03:43mais là il ne s'agit évidemment pas d'une balle perdue.
02:03:46Une balle perdue, c'est la balle qu'on prend et qui ne nous était pas destinée.
02:03:52Là, le délinquant a tiré deux balles dans le thorax de Yann Dejean.
02:03:57Donc c'est clair.
02:03:59Ensuite, ils disent c'est un accident de la circulation.
02:04:02Non, non, c'est un homme qui a intervenu
02:04:06pour empêcher un délinquant de s'enfuir après qu'il ait provoqué un accident.
02:04:11On est vraiment dans une situation...
02:04:16Il ne faut pas travestir la réalité.
02:04:20Éric Piolle, comme employeur, puisqu'il est responsable de la sécurité,
02:04:25et comme maire aussi, il est responsable de la sécurité.
02:04:29Sans politiser le sujet, sur ces deux points en tout cas,
02:04:34il a failli deux fois, comme maire et comme employeur.
02:04:38Parce qu'il y a quand même des employés municipaux
02:04:40de la propriété urbaine de l'espace public
02:04:43qui vont au travail, il a peur au ventre.
02:04:45Ça part de petites incivilités à des agressions plus graves.
02:04:50C'est donc un climat dans lequel les employés communaux
02:04:55sont au premier rang pour l'affronter.
02:04:58Et donc, il faut maintenant que leurs employeurs les défendent,
02:05:02organisent des conditions qui permettent d'assurer leur sécurité.
02:05:08Parce que quand il y a une volonté politique,
02:05:10et on l'a vu pendant les JO à Paris,
02:05:12quand il y a une volonté politique petit 1 et des moyens petit 2,
02:05:15ça fonctionne, mais il faut la conjonction des deux.
02:05:19Alain Carignan, actuellement, il n'y a pas la conjonction
02:05:22de la volonté et des moyens à Grenoble ?
02:05:24Non, il n'y a pas la conjonction des deux.
02:05:26Il manque un partenaire dans la lutte contre l'insécurité.
02:05:29C'est le partenaire municipal.
02:05:31Et si vous voulez, quand le maire se plaint à juste titre
02:05:35de la circulation des armes, mais les mêmes qui s'en plaignent,
02:05:40il pousserait des cris d'orfraie si la police avait le droit
02:05:43d'ouvrir les coffres des voitures, en toutes circonstances,
02:05:47sans l'autorisation du juge.
02:05:49Les mêmes qui se plaignent de la circulation des armes,
02:05:52qui gèrent les HLM avec leurs élus,
02:05:55ne vont jamais ouvrir un appartement fermé
02:05:58pour savoir s'il est ou non une cache d'armes ou de drogue.
02:06:02Donc, l'action municipale est indispensable.
02:06:06C'est pas la seule,
02:06:08mais elle est indispensable pour participer
02:06:11à l'assurance de la sécurité.
02:06:13Et à Grenoble, évidemment, elle faillit.
02:06:15Alors, il faut pas, comment dire,
02:06:18utiliser, instrumentaliser cette mort atroce
02:06:22de cet employé modèle,
02:06:25mais c'est quand même l'occasion de dire
02:06:28que ça ne peut pas continuer ainsi,
02:06:30parce que ce qui vient de se produire là pourrait,
02:06:34devrait se reproduire
02:06:36si aucune action concertée n'est engagée
02:06:39pour réduire cette délinquance qui prend le pouvoir.
02:06:42– Merci Alain Carignan.
02:06:43Merci beaucoup d'avoir réagi ce matin dans la matinale de CNews.
02:06:47Voilà, et on pense au Grenoblois,
02:06:49et on espère que cet individu va être arrêté,
02:06:52qu'il n'a pas fui dans une autre ville, à l'étranger.
02:06:56Voilà, en tout cas, la police est en train de le rechercher.
02:07:00Quatre personnes jugées en comparution immédiate aujourd'hui,
02:07:04après une agression qu'on peut qualifier d'homophobe,
02:07:07puisqu'ils ont ciblé leurs victimes.
02:07:10Ces quatre individus sont soupçonnés
02:07:12d'avoir agressé dans la nuit de vendredi à samedi,
02:07:15un homme et son compagnon en raison de leur orientation sexuelle.
02:07:18Ils les ont choisis parce qu'homosexuels.
02:07:20– Ça s'est passé sur le canal Saint-Martin
02:07:22dans le 10e arrondissement de Paris,
02:07:24et les victimes ont été attaquées à coups de tessons de bouteilles.
02:07:27– Voilà, il y a quatre contre deux.
02:07:29Souvent, ce type d'agresseurs se comportent comme des lâches,
02:07:34et là, on en a un nouvel exemple.
02:07:36Michel Barnier va devoir présenter le budget 2025.
02:07:38Il y a deux types de dépenses qui plombent les finances publiques,
02:07:42les dépenses de l'État et les dépenses sociales.
02:07:45La question que je vous pose depuis le début de la matinale,
02:07:47il y a eu un petit souci de QR code à 7h30,
02:07:49ça y est, alléluia, ça fonctionne à nouveau,
02:07:52c'est est-ce que vous seriez d'accord pour baisser les aides sociales ?
02:07:55Et si oui, quelles aides il faut baisser ?
02:07:57Voici vos réponses.
02:07:59– Il faut mettre à plat toutes les aides sociales
02:08:01et puis avoir un vrai regard sur celles qui sont attribuées,
02:08:03c'est-à-dire faire un contrôle, est-ce que c'est justifié,
02:08:06est-ce que les gens ont le droit, est-ce qu'ils rentrent dans le cadre,
02:08:10voilà, et puis, effectivement, avoir une vigilance,
02:08:15et puis arrêter d'assister à l'arbre quotidien de tous ces gens.
02:08:18– Oui, je suis pour supprimer toutes ces aides
02:08:22pour faire des économies dans notre pays,
02:08:24il faut commencer par cela,
02:08:28mais par contre, je souhaite que ces hommes politiques,
02:08:32ils aient la volonté et surtout le courage
02:08:36de supprimer à des gens qui ne le méritent pas.
02:08:39– Rentrée scolaire, 500 euros par enfant,
02:08:42primes de Noël, associations fictives,
02:08:47tout ça là, il faut arrêter,
02:08:49vous verrez qu'on fera beaucoup d'économies déjà partant de là,
02:08:52au lieu d'aller acheter des écrans plats et tout le reste,
02:08:54et arrêter de taper sur les travailleurs.
02:08:56– Baisser les aides, oui, car ça n'incite pas les gens à travailler,
02:09:00il y a trop d'aides, et surtout, tout le monde doit payer des impôts.
02:09:03– Baissons les aides pour les travailleurs,
02:09:07et comme d'habitude, laissons ceux qui ne foutent rien,
02:09:11qui jouent à la PlayStation, qui font des rodéos,
02:09:13qui agressent les gens avec leur RSA,
02:09:17puis pourquoi pas le doubler tant qu'on y est ?
02:09:19Vive la société, je trouve ça honteux, vraiment honteux de faire ça.
02:09:24On ne peut pas laisser, et pour une fois, donner aux travailleurs un peu quand même.
02:09:29– Il y a tous les avis, on entend tous les avis.
02:09:33Éric Derête-Mathenne, il s'est passé quelque chose
02:09:36au conseil départemental des Yvelines dont on parle depuis le début de la matinale,
02:09:40et à mon sens, c'est très signifiant,
02:09:42on a retiré des aides aux familles, j'allais dire, de classe moyenne,
02:09:45les aides pour le transport scolaire,
02:09:47en clair pour prendre le car le matin pour aller à l'école,
02:09:50on a retiré ces aides aux familles de classe moyenne
02:09:52pour pouvoir financer le RSA, pour donner des RSA, expliquez-nous.
02:09:55– Écoutez, c'est un peu la situation en France,
02:09:58c'est que beaucoup d'aides sociales étaient distribuées,
02:10:00mais les recettes ne sont pas là, et le département des Yvelines,
02:10:03je rappelle les Yvelines, c'est Versailles-Saint-Germain,
02:10:05c'est aussi Saint-Quentin-en-Yvelines, c'est Trappes, c'est Villene-sur-Seine,
02:10:09eh bien, il n'y a plus assez de recettes, il n'y a plus assez d'argent qui rentre,
02:10:12donc il faut faire des économies, 2% a dit Pierre Bédier,
02:10:15le président du conseil départemental, et donc on va agir sur d'autres aides,
02:10:19c'est-à-dire si vous voulez conserver le RSA, eh bien on baissera ou on supprimera
02:10:24l'aide aux transports par autocar, et ça représente beaucoup d'argent,
02:10:26puisque d'après le journal local 78 Actu, si vous avez un enfant au collège,
02:10:31un enfant au lycée, la baisse serait de 345 euros, ce qui n'est pas négligeable,
02:10:37et pour un seul élève, le parent touchait 329 euros,
02:10:41le département finançait 195, vous allez voir le chiffre,
02:10:44le reste à charge pour la famille sera désormais de 134 euros,
02:10:48donc vous voyez, la fin de la gratuité pour le transport par autocar,
02:10:51il faut bien trouver l'argent quelque part,
02:10:54et le département des Yvelines lance donc cette opération, c'est une première.
02:10:58Merci Éric, des images du pape François, ça y est il est arrivé au Timor-Oriental,
02:11:02c'est au nord de l'Australie pour faire simple.
02:11:04Oui, c'est la troisième et avant dernière étape de son voyage avant Singapour,
02:11:09donc là c'est le pape à la descente de l'avion,
02:11:12et puis le pape maintenant qui faisait un bain de foule il y a quelques instants.
02:11:16Elon Musk fait à nouveau parler de lui,
02:11:18il a présenté son nouveau programme pour Mars dans deux ans, dit-il,
02:11:22lancement d'un véhicule inhabité, test, on ne met personne dedans,
02:11:27et dans quatre ans, si tout se passe bien,
02:11:30si on arrive à faire atterrir ce vaisseau sans encombre, sans accident…
02:11:35Et à le ramener sur Terre.
02:11:36Et accessoirement à le ramener sur Terre, petit détail effectivement Michel,
02:11:40il enverra des humains sur Mars, expliquez-nous.
02:11:43Et puis il dit dans dix ans on va mettre une ville sur la planète Mars.
02:11:48Alors le problème de Saint-Marchand-le-Rêve,
02:11:52il lance des grands programmes comme ça pour motiver ses troupes,
02:11:55et ce qui est irréalisable, ce qui devient réalisable,
02:11:58souvenez-vous, il a dit on va faire revenir sur Terre les fusées,
02:12:01elles vont resservir une dizaine de fois, tout le monde se marrait,
02:12:03ça ne marchera jamais, et bien ça marche,
02:12:05et là derrière vous il y a une super fusée qui va lancer à peu près à la…
02:12:09elle est haute comme le deuxième étage de la tour Eiffel,
02:12:12il faut qu'elle revienne sur Terre et qu'elle revienne sur son pas de terre,
02:12:16alors le drone est parti, et avec des bras qui vont l'enserrer,
02:12:21c'est son prochain défi, et à partir de là il dit maintenant feu vert pour la Lune,
02:12:24feu vert pour Mars, et puis prochainement, prochaine mission,
02:12:27il va envoyer des hommes dans l'espace, quatre,
02:12:30ils vont faire une sortie dans l'espace, pourquoi ?
02:12:32Pour essayer de nouveaux scaphandres, les nouveaux scaphandres pourquoi ?
02:12:34Pour gliger, ben oui, pour la Lune et pour Mars,
02:12:37vous voyez il a la suite dans les idées, c'est un marchand de rêve.
02:12:40C'est un marchand de rêve, mais si ça se trouve, dans quatre ans,
02:12:43on envoie des hommes dans l'espace.
02:12:44Alors, ça sera peut-être pas dans quatre ans, mais ça se fera.
02:12:46Oui, c'est d'ailleurs ce qu'on se disait tout à l'heure,
02:12:48que ce soit dans quatre ans ou dans dix ans, ça ne change rien à la Terre.
02:12:51Au niveau de la…
02:12:52Ça ne se fera plus là.
02:12:53Mais non, vous rigolez, on sera tous les deux là dans dix ans, évidemment.
02:12:59Allez, la santé tout de suite avec le docteur Brigitte Millot qui arrive.
02:13:05Votre programme vous est présenté par le vermifuge Drontal.
02:13:10Traite votre chien contre les principaux verts.
02:13:15Brigitte Millot, docteur Millot, bonjour Brigitte.
02:13:17Oui.
02:13:18Oui.
02:13:18Oui, oui, bonjour.
02:13:19Non, je réfléchissais à ce qu'il venait de dire.
02:13:21Ah oui, à ce que disait Michel, oui, oui, oui.
02:13:23Bon, on a beaucoup parlé d'Aurélie Fourest, médaillée d'or en boxe chien
02:13:27et porte-drapeau pour la cérémonie de clôture et ce matin,
02:13:30on va voir avec vous, Brigitte, ce qu'est la paralysie cérébrale
02:13:34dont souffrent Aurélie et d'autres athlètes paralympiques.
02:13:37Oui, alors c'est la première cause du handicap moteur chez l'enfant,
02:13:42la paralysie cérébrale.
02:13:44Pour vous donner un ordre de fréquence,
02:13:46un enfant né toutes les quatre heures atteint d'une paralysie cérébrale.
02:13:53Ça va entraîner des troubles moteurs et des troubles de la posture,
02:13:58des troubles du mouvement et des troubles de la posture.
02:14:01Mais le problème, c'est que le diagnostic est assez difficile à poser
02:14:04parce qu'en fait, on peut avoir des troubles très différents,
02:14:07tout simplement parce qu'il existe plusieurs causes.
02:14:10Ça touche évidemment les cellules cérébrales.
02:14:13Ça peut être lié à un manque d'oxygénation de certaines cellules,
02:14:17mais ça peut être lié aussi à une hémorragie.
02:14:21Ça peut être lié aussi à un caillot qui va boucher les artères.
02:14:25Donc, les cellules en aval qui devaient être irriguées ne le seront plus.
02:14:30Ça peut être dû à des infections.
02:14:32Ça peut être dû à des inflammations.
02:14:34Donc, on va avoir des causes différentes.
02:14:36Là, je vous ai mis les principales causes.
02:14:39On la voit là, Aurélie.
02:14:41Je vous ai mis les principales causes.
02:14:43Ça peut arriver généralement, la plupart du temps.
02:14:46C'est un problème durant la grossesse.
02:14:49Ça peut être des maladies comme la rubéole,
02:14:52comme la toxoplasmose, comme le cytomégalovirus.
02:14:56Il peut y avoir d'autres problèmes, d'autres toxi-infections aussi.
02:15:00Pendant la grossesse, des complications à la naissance,
02:15:03lors de l'accouchement, un problème de cordon.
02:15:06On dit le cordon qui peut s'enrouler.
02:15:09Une difficulté vraiment lors de l'accouchement.
02:15:12Ça peut être aussi dû à des infections post-natales.
02:15:15On peut avoir des ménagites, mais pas que des infections.
02:15:18Des maladies aussi, des épilepsies, voire des traumatismes, les bébés secoués.
02:15:23Vous voyez, donc, ça peut avoir lieu à différents moments.
02:15:28Dans la majeure partie des cas, ce sont des troubles pendant la grossesse.
02:15:32Le problème, c'est qu'on se retrouve avec une difficulté diagnostique.
02:15:36Parce qu'en fait, soit on sait qu'il y avait, que l'enfant est à risque.
02:15:41Parce qu'on sait qu'il y a eu une infection pendant la grossesse.
02:15:45Ou alors des grands prématurés, vous voyez, tout petits.
02:15:49Là, donc, on va suivre, on va surveiller.
02:15:51Il y aura des examens cliniques, il y aura de l'imagerie, etc.
02:15:54Mais quand on ne le sait pas, quand on ne sait pas ce qui s'est passé,
02:15:58il va falloir surveiller.
02:16:00Et c'est vrai qu'on n'est pas habitué.
02:16:02Alors, il y a des petites...
02:16:03Comme les troubles, je vous l'ai dit,
02:16:05ils peuvent aller de quelque chose de pas tellement grave à quelque chose de très grave.
02:16:09Ça peut être juste une difficulté,
02:16:12perte d'équilibre, etc.
02:16:14Difficulté à bouger une main, mais ça peut aller jusqu'au fauteuil roulant,
02:16:17comme Aurélie et comme d'autres.
02:16:19On peut avoir aussi des troubles de la parole.
02:16:21Il y en a un sur deux, un enfant sur deux atteint de paralysie cérébrale
02:16:25a aussi des troubles de la parole.
02:16:26Il peut y avoir associé aussi des troubles cognitifs.
02:16:29Il peut y avoir associé aussi des troubles sensoriels,
02:16:32problèmes de vue, problèmes d'audition.
02:16:35Donc, les troubles sont variés.
02:16:37Ce qu'on sait, c'est qu'il faudrait sensibiliser
02:16:40et les parents et les médecins,
02:16:43parce qu'il y a beaucoup de médecins qui ne sont pas au fait de cette pathologie.
02:16:48On peut observer, par exemple, des petits conseils, donner des petits conseils tout bête.
02:16:52Si vous avez un enfant qui attrape préférentiellement avec une main,
02:16:57mais jamais avec l'autre,
02:16:58parce que souvent, il y a une asymétrie dans les troubles.
02:17:02Je ne sais pas si vous avez vu cet Américain
02:17:04qui s'était fait dessiner son scanner cérébral sur la tête,
02:17:09qui est atteint aussi de paralysie cérébrale.
02:17:12Lui, en fait, tout petit, il sentait bien qu'il y avait un déficit d'un côté,
02:17:16mais pas de l'autre.
02:17:18Mais bon, au début, on n'a pas pensé à une paralysie cérébrale.
02:17:20Donc, si vous avez un enfant qui attrape toujours de la même main,
02:17:24mais pas de l'autre côté, qui a du mal à toutes les étapes de la vie,
02:17:28à ramper, se tenir assis, marcher,
02:17:31qui a du retard dans toutes ses étapes ou des difficultés, évidemment, à parler.
02:17:37Vous voyez, il faudrait qu'on sensibilise.
02:17:39Et la Fondation pour la Paralysie Cérébrale travaille énormément.
02:17:44La Fondation et aussi la Fédération de la Paralysie Cérébrale
02:17:47travaillent énormément, justement, pour sensibiliser les familles,
02:17:51pour sensibiliser les médecins,
02:17:53pour les informer sur cette pathologie qui peut être lourde de conséquences.
02:17:57Parce que plus on les prendra tôt, évidemment, on ne guérira pas.
02:18:00Mais plus on les prendra tôt, plus on leur apprendra avec de l'orthophonie,
02:18:06par exemple, pour ceux qui ont des troubles de la parole, de la kiné,
02:18:09de l'ergothérapie, des thérapies cognitives ou comportementales.
02:18:14Vous voyez, plus on les prendra tôt, mieux l'évolution sera moindre.
02:18:20Mais c'est un vrai sujet avec une pathologie quand même si fréquente
02:18:24et qui a quand même, on peut le dire, pour terminer sur une note positive,
02:18:27diminué depuis quelques années parce qu'on sait vraiment que cette pathologie,
02:18:33on commence vraiment de mieux en mieux à la connaître
02:18:35et de plus en plus à en parler, mais il faut continuer à en parler.
02:18:40Votre programme présenté par le vermifuge Drontal.
02:18:44Traite votre chien contre les principaux verts.
02:18:478h51, on se retrouve demain matin dès 5h55 avec toute l'équipe de la matinale.
02:18:53Évidemment, dans un instant, c'est l'heure des pros avec Pascal Praud et tous ses invités.
02:18:56Je crois que c'est un jour particulier pour Pascal aujourd'hui.
02:18:58Oui, il me semble.
02:18:59Je crois que c'est son anniversaire.
02:19:02Il en sera peut-être question pendant les émissions.
02:19:0430 ans.
02:19:05Voilà, il fête ses 30 ou 60 ans aujourd'hui.
02:19:08Mais bon, voilà.
02:19:09Joyeux anniversaire, Pascal.
02:19:10Et dans un instant, vous le retrouvez, Pascal Praud, avec tous ses invités.
02:19:14Belle journée à demain.