Hassen Chalghoumi : «C’est un appel à la haine, à la division, à la confrontation et même au jihad»
L’imam de Drancy, Hassen Chalghoumi, était l’invité de Midi News, ce mardi 10 septembre, sur CNEWS. Il s’est exprimé sur l’appel à «mener l’intifada dans Paris» lancé lors d’une manifestation à Paris ce week-end : «C’est un appel à la haine, à la division, à la confrontation et même au jihad».
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00:00Bonjour, bonjour à tout le monde.
00:02Vous savez, tout d'abord, je tiens à m'exprimer ma plus grande indignation face à l'appel à l'intifada
00:09dans les rues de Paris et surtout dans la place de la Nation.
00:12Et justement, c'est la vraie menace de la Nation par cet islamisme islamiste Elias Mzien
00:21et aussi ses complices de l'extrême-gauche, soi-disant pour une manifestation pro-palestinienne,
00:26mais rien à voir ni à la Palestine ni d'autre chose.
00:29Vous savez, les propos qu'il tient et le discours, il est tellement de gravité extrême
00:35et j'espère qu'aucun homme politique, ni un citoyen, ni un homme engagé
00:41qu'il peut tolérer dans notre République, il y aura des discours comme celui-là
00:45parce que c'est un appel à la haine, un appel à la division, c'est un appel à la confrontation,
00:50c'est l'appel au djihad libérément.
00:52Quand il parle de Jérusalem, libérer Jérusalem, Jérusalem, moi j'ai visité Jérusalem.
00:57Il y a les trois religions qui vivent en paix, la mosquée d'Al-Aqsa est ouverte,
01:00elle n'a pas besoin de cet islamiste.
01:03Et le pire, il faut lui dire les choses, comment on peut tolérer ce discours ?
01:08Comment on peut tolérer des manifestations ?
01:10Ces manifestations sont interdites dans certains pays musulmans.
01:13Des individus comme lui, normalement ils sont protégés de la société,
01:18de le mettre dans l'abri de ça.
01:20Aujourd'hui, face à ça, la réalité, il y a un peu la colère en moi-même
01:25pour éviter que des hommes comme lui et des extrémistes comme lui
01:31de manipuler cette jeunesse laïque.
01:32Les musulmans sont interdits.
01:33On entend votre colère à Sainte-Chelgoumi.
01:35Vous avez dit, c'est d'une extrême gravité, appel à la haine, au djihad.
01:40Est-ce qu'on s'en rend compte ?
01:41C'est une question très importante parce que pour réagir,
01:44il faut se rendre compte de la gravité et des conséquences des propos tenus.
01:47Est-ce que vous estimez aujourd'hui que les autorités,
01:50et plus largement qu'on se rend compte des conséquences
01:53de ce que souhaitent véritablement ce genre de personnes ?
01:58J'ai fait un appel à notre nouveau gouvernement et notre Premier ministre
02:05qu'il soit leur priorité la lutte contre l'islamisme.
02:08Parce que ça, ça n'a rien à voir avec l'islam.
02:10Qui parle de l'islam avec son discours victimaire,
02:13les Français musulmans ne sont pas des victimes.
02:15Ils ont 2400 lieux de prière.
02:17Ils vivent pleinement et librement leur foi et leur pratique, leur tradition.
02:21C'est un islamiste qu'ils veulent.
02:23C'est le même discours de Hamas, le même discours de Hezbollah.
02:26Qu'est-ce qu'il manque ?
02:27Et je trouve que l'islam politique, ce poison qu'on appelle les frères musulmans,
02:32moi je l'appelle les frères de diable,
02:33va être la priorité de notre gouvernement.
02:36De le mettre dans les listes des personnes à interdire,
02:39de sanctionner, d'avoir la fermeté.
02:41Et je rêve que la justice se réveille.
02:44Une vraie justice.
02:45Jusqu'à quand ?
02:46Il y a des sénagogues.
02:47Il y a quelques jours, j'étais dans la sénagogue, celle de la Gromotte.
02:51J'étais aussi à la sénagogue de Rouen.
02:54Il y a des spectacles de cinéma, d'événements qui sont interdits.
02:59Jusqu'à quand on se réveille et on n'aura pas la conscience de dire que la situation est grave.