Ludivine Sagnier

  • il y a 4 jours
Transcript
00:00Si je devais vous faire une confession, je ne suis pas très fan de Clint Eastwood.
00:09Le film américain que j'ai le plus vu, c'est possible que ce soit Tootsie avec Dustin Hoffman.
00:17Mais je vous avoue que je l'ai le plus vu en français, en version française,
00:22doublée par Jean-Pierre Cassel, qu'en version originale.
00:26Est-ce que je peux te poser une question ?
00:29Tu ne crois pas que tu vas t'esquinter la peau si tu forces sur le maquillage à ce point-là ?
00:33Non, j'ai l'habitude.
00:35J'ai une petite moustache, pas commode à cacher, c'est sensible.
00:40Je fabrique trop d'hormones.
00:41Mal, ce n'est pas la joie, mais...
00:45Tu sais, il y a plein d'hommes qui en sont fous.
00:48Je sais, je sais.
00:49Non, mais c'est que moi, je ne suis pas folle de ceux qui en sont fous.
00:52Je me dirige plus vers des réalisateurs sans choisir forcément le genre.
00:59Par contre, il y a des genres que j'ai beaucoup de mal à explorer,
01:04notamment l'horreur.
01:07Et le thriller, quand c'est trop, je ne suis pas bien.
01:10En fait, je suis très poreuse au cinéma.
01:14Je sais que le cinéma a un impact fort sur ma vie,
01:17sur mes émotions et sur mon subconscient.
01:21Donc, je n'ai pas envie de le charger trop.
01:23Alors, je ne suis pas très super héros, je vous avouerai.
01:27Quand j'étais petite,
01:30j'avais la cassette VHS de Supergirl,
01:33mais je ne sais pas ce que ça me fait mal aujourd'hui.
01:49La richesse du cinéma américain, c'est la richesse de ce pays.
01:54Donc, c'est l'envergure, l'envergure des territoires,
01:58l'envergure des possibilités, des opportunités,
02:01la diversité des gens qui peuplent ce pays.
02:05Il y a cette idée de quelque chose de toujours plus grand
02:10qui donne forcément un souffle plus épique à n'importe quel sujet.
02:16Pendant longtemps, j'ai écouté sur un CD pour les jeunes générations.
02:22C'est un petit disque, c'était avant le MP3.
02:27J'avais le CD de Stand By Me,
02:29qui est un film absolument magnifique que j'ai vu peut-être une ou deux fois.
02:35Mais le CD, je l'ai écouté très, très, très longtemps.
02:38Et un deuxième choix un peu plus trash,
02:40c'est la bande originale du Rocky Horror Picture Show.
02:44Classique.
02:52L'actrice de mon adolescence, ce serait Gina Rolland.
03:23Voilà, de l'adolescence tardive, plutôt vers 17-18 ans.
03:28Mais c'est vrai que quand j'ai découvert qu'elle savait être ça,
03:29après, je ne pouvais plus m'en passer.
03:31La première fois que j'ai vu Gina Rolland, je crois que c'était dans Faces.
03:37Et c'est un film très particulier où il y a énormément de gros plans.
03:42C'est un film qui est très formel et en même temps qui est très spontané.
03:46Et puis ensuite, j'ai découvert Opening Night,
03:49une femme sous influence.
03:51Et c'est des films qui m'ont marquée à vie
03:54et que j'ai toujours autant de plaisir et de douleur à regarder.
03:58Alors, ce n'est pas du tout le même genre de réalisateur,
04:00James Gray ou Tarantino.
04:03Moi, je vous avoue que Pulp Fiction ou Kill Bill
04:10sont quand même des bons classiques.
04:14Mais je trouve Little Odessa absolument magnifique.
04:17C'est difficile, la littérature comparée, ce n'est pas pour tout le monde.
04:41Oh là là, il y en a tellement.
04:44Par exemple, j'ai découvert il y a un mois,
04:48Il était une fois dans l'Ouest.
04:50Je ne l'avais jamais vue.
04:51J'adorais.
04:54Mais il manque plein.

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