• l’année dernière
Le présentatateur de L'Equipe du Soir avait convaincu Didier Roustan de rejoindre son émission, dès son lancement en 2008. Il se souvient du plus singulier de ses chroniqueurs, devenu « président à vie » du rendez-vous du soir sur la chaîne L'Equipe.

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Transcription
00:00Je te disais tout à l'heure qu'on avait le droit d'être fans et collègues,
00:03moi j'ai commencé en le regardant en grandissant,
00:05tu l'as connu évidemment bien plus longtemps et en émission bien plus souvent,
00:09mais quand on voit les images qu'on a vues dans le zapping, qu'on a eu plaisir tous à revoir,
00:14on sentait quand même que tu avais envie de l'écouter, il te faisait rire,
00:18il était cabot et ça te plaisait en émission.
00:20C'est ton chouchou ou Bertrand est jaloux ou quoi ?
00:22Non, c'est ce que pense Bertrand, mais non, non, non.
00:24Non, c'était notre Ronaldinho en fait.
00:27C'était notre Ronaldinho, c'était notre joueur majeur.
00:29Alors, notre joueur majeur, parfois il te fait gagner les matchs,
00:33certainement, il t'en fait un petit peu perdre,
00:35vous perdez un petit peu de temps, un petit peu de machin,
00:37mais c'était quelqu'un qui était notre joueur majeur et qui donnait la température.
00:44Je crois que c'est toi Vikash qui disait qu'il donnait un peu un tempo ?
00:48Oui, il donnait un tempo.
00:51Alors parfois, dans certaines émissions, tout d'un coup il se mettait à chanter.
00:58Et à rebours, je veux dire, parce qu'il s'emmerde un peu.
01:01Il se dit, tiens, ça va pas ce soir.
01:04Et tout d'un coup, il te fait gagner le guichard.
01:06Non, répète pas, répète pas, t'es comme ça, mais ça va bien Didier.
01:10Puis après, oui d'accord, ok.
01:12Il voulait un peu réveiller le plateau.
01:15Après, d'autres anecdotes.
01:16Est-ce qu'il était facile à gérer en plateau ?
01:17Parce que quand on regarde l'émission Bertrand,
01:19on disait que parfois, il pouvait partir dans des tirades et puis on n'existait plus.
01:22Non, mais genre, il est facile à gérer ? Non, non.
01:25Ils sont tous durs à gérer.
01:26Non, non, non, non, on ne gère pas Didier.
01:28Parce que parfois, les gens disent, bravo, vous gérez bien.
01:31Merci du compliment, je ne gère rien du tout.
01:34Non, il m'est arrivé parfois de l'appeler après les émissions, le lendemain toujours,
01:41pour papoter un petit peu avec lui en disant, toi, t'en as trop fait, t'en as machin, voilà.
01:47La dernière fois, c'était sur Mbappé, alors il posait des questions, il convoquait.
01:51Il posait la question, mais il posait la question d'une certaine manière
01:54qu'il fallait répondre à peu près, avoir la réponse.
01:56Je dis, bah Didier, il me dit, oui, mais j'ai fait ça parce qu'en fait, je pense qu'il l'aime, machin.
02:02Je dis, oui, mais c'est un débat, ce n'est pas grave, voilà, on regarde.
02:05Non, non, il y avait un autre truc, en fait, c'était avant le générique, là, on est là, tout ça.
02:09Je fais Didier, tu fais mémé.
02:11Il fait, voilà, non, ce soir, je ne suis pas bien.
02:15Non, non, ce soir, non, mais vraiment, je ne suis pas bien.
02:18Ok, top générique, machin.
02:20Putain, le mec, il te met un rame, il chante, machin, tout ça.
02:24Tu te méfiais de ses prises de parole avant le générique.
02:27Non, mais peut-être que, voilà, peut-être que, paf, il se mettait un petit coup de pied aux fesses.
02:31Et puis, voilà, mais en fait, oui.
02:33C'était une bête de télévision, quand même, on l'a dit et redit, et donc, ça participait à ça.
02:37C'est ce côté, on va dire, imprévisible.
02:39Voilà, c'est le côté imprévisible, bon, mauvais côté, génial, fulgurant, agaçant, énervant.
02:46Et finalement, d'être là, à côté de lui, ouais, c'est agréable.
02:51C'est pas toujours, c'est vrai que c'était pas toujours, parce que parfois, j'avais les ressentis du plateau.
02:56Oh, merde, on peut pas exister, machin.
03:00C'est vrai, les gars.

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