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00:00Le personnel entier qui a permis de pourvoir les postes serait breveté selon le district
00:06scolaire. C'est une certaine crainte qui circulait, notamment chez la présidente de
00:11l'Association des enseignantes et des enseignants francophones de la province. Le problème
00:16principal, selon cette dernière, est la rétention du personnel qui demeure difficile.
00:21Au-delà de 9 personnes sur 10 vont dire que ça n'a rien à voir avec l'engagement
00:28qu'ils ont envers leurs élèves, la passion qu'ils ont envers l'éducation. Lorsqu'on
00:33creuse, on voit que c'est beaucoup un problème lié à la charge de travail, lié à la composition
00:39de la salle de classe, puis souvent le manque d'appui qui est nécessaire pour subvenir
00:43à tous les besoins. L'association aimerait qu'un financement soit débloqué par la province
00:48pour que les enseignants aient davantage de ressources pour leurs étudiants. Lorsqu'on
00:52regarde aux conditions de travail, lorsqu'on regarde au manque de ressources, lorsqu'on
00:56regarde à toutes les choses qui empêchent les gens de bien s'épanouir dans une carrière
01:02comme l'enseignement, c'est certain que ça coûte de l'argent. Son idéal serait d'avoir
01:07suffisamment de main-d'oeuvre afin d'offrir des services personnalisés aux étudiants
01:12en fonction de leurs forces et leurs faiblesses. Le défi, c'est qu'on n'a pas financé cette
01:16vision-là. Pour chaque élève, on est capable de connecter avec cette personne apprenante-là,
01:22d'identifier ses besoins, de souligner les défis pour dire « OK, maintenant, comment
01:26on fait pour apporter cet enfant-là à atteindre le sommet de son potentiel? » C'est là
01:33qu'il manque le respect.