Des Championnats d'Europe, des Coupes du monde, des Jeux Olympiques et des matches dont se rappelle Vincent Collet à son bon souvenir. Il a beau détenir le palmarès le plus impressionnant du basket français, le désormais ex-sélectionneur des Bleus garde encore en mémoire certains moments qui l'ont marqué avec l'équipe de France, pour le pire ou le meilleur. ?' l'occasion d'une longue interview accordée à L'Équipe au moment quitter la sélection, il est revenu sur « ses » moments vécu depuis le banc français.
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00:00Je pense que c'est récent, c'est la dernière compétition parce que je pense que c'est
00:14d'abord la plus relevée que j'ai disputée avec l'équipe de France.
00:18Le plateau était absolument incroyable, le niveau était incroyable et on a réussi malgré
00:24tout à se unir en finale et à même inquiéter les Américains.
00:28On avait tous une pression plus forte, que ce soit les joueurs ou le staff, mais ça
00:32a permis aussi à chacun de se sublimer pour donner le meilleur de soi-même au meilleur
00:37moment parce qu'on sait qu'elle a mal commencé cette compétition, on était en difficulté,
00:42mais l'équipe restait toujours soudée et a su au meilleur moment progresser.
00:52Le plus gros regret que j'ai en équipe de France pour moi c'est Londres.
00:56Je pense qu'on aurait dû avoir une troisième médaille, on aurait dû battre les Espagnols
01:01en quarte finale en 2012, il s'en est fallu vraiment de très peu, d'un manque de réussite,
01:06de fatigue en fin de match, mais aussi de concours, de circonstances, Tony Parker avait
01:12été blessé avant la préparation donc il n'avait pas pu se préparer et il avait raté
01:17un lay-up qu'il ne ratait jamais autrement dans les deux dernières minutes et de la
01:22même façon on avait loupé deux tirs de très très peu, tir ouvert à trois points
01:27de Mac Jellabaal qui était dedans et qui avait tourné deux trois fois autour et qui
01:32nous avait empêché de gagner ce match et si on l'avait gagné je pense qu'on aurait
01:36été déjà en finale contre les Américains, c'est ça, c'est mon grand regret dans mon
01:43bail équipe de France.
01:44Alors ça c'est difficile parce qu'il y en a quand même plusieurs mais pour moi le
01:54plus fort en termes de coaching c'est Espagne-France, quart de finale à la Coupe du Monde 2014,
02:02mais après en termes d'émotion c'est quand même France-Slovénie et France-Allemagne,
02:09les matchs qui te qualifient en finale olympique sont quand même au-dessus des autres.
02:20Tout le monde va parler des choix qui ont été faits avant le Canada cette année,
02:29le passage en zone en demi-finale de l'Euro en 2013 aussi contre l'Espagne alors que
02:34c'est une équipe de shooters et qu'on sait qu'ils sont plutôt très à droit et malgré
02:41tout le passage en zone nous permet de revenir et de gagner ce match.
02:46Après il y en a d'autres, encore une fois je pense que c'est le quart de finale 2014
02:51où on a laissé l'Espagne à 53 points alors qu'on a marqué 94 dans le tournoi avant.
03:04François Zirin, français c'est Tony, même si je pense que Victor allait aussi beaucoup
03:13m'impressionner et que certainement il sera encore plus impressionnant bientôt.
03:18Pour tous les autres, si je parle dans un monde normal, c'est Patty Mills que pour
03:28moi j'ai trouvé exceptionnel et après j'en sortirai quelques autres, Lucas Donsic à Tokyo,
03:37Stéphane Curie cette année, Kevin Durant à Tokyo, mais bon c'est quand même la crème de la crème.
03:43Pour moi, de retrouver les situations où j'ai encore envie de coacher,
03:52donc de pouvoir recoacher assez rapidement même si ce n'est pas immédiat,
03:58pour l'équipe de France qu'elle continue sa trajectoire en espérant qu'elle continue à
04:03grandir et en tout cas à s'imposer comme une des meilleures équipes au monde.
04:09On peut l'espérer au vu de notre formation qui produit d'année en année d'excellents
04:17jeunes joueurs mais c'est ce qu'on peut nous souhaiter.
04:20Quand on a été à la tête de cette équipe, on ne peut qu'espérer la voir continuer à être bonne.