• il y a 2 mois
La sortie d'un nouvel Indochine, c'est toujours un événement ! Et avec "Babel Babel", le groupe fait un retour plus que remarqué. Pendant deux heures, Nicola Sirkis et oLi dE SaT ont répondu aux questions des auditeurs de France Bleu et d'Emilie Mazoyer pendant 2 heures dans Décibels !

"Décibels", c'est chaque soir sur France Bleu à 19h avec Emilie Mazoyer. Retrouvez toutes les émissions ici :
https://www.francebleu.fr/emissions/decibels


Et pour un condensé de l'actualité musicale, il y a "Décibels, la chronique" :
https://www.francebleu.fr/emissions/decibels-la-chronique

#Indochine #BabelBabel #FranceBleu #EmilieMazoyer

00:00 : Introduction
00:30 : La création et l'enregistrement de "Babel Babel"
08:40 : La pochette très biblique signée David LaChapelle
19:50 : Comment Indochine a géré son retour
26:30 : Comment parler de l'actualité lors qu'un album prend du temps à sortir ?
35:00 : La suite du recueil de nouvelles et la compote de Nicola Sirkis
37:00 : Planche à saucisson et mug : les cadeaux de France Bleu
38:30 : Les clips d'Indochine
42:00 : Les duos d'Indochine
48:00 : Les inquiétudes avant le début d'un nouveau projet
49:40 : Le voyage dans le temps d'Indochine
59:00 : Alors, The Salingers, c'était eux ?
01:01:03 : Des infos sur la tournée ?
01:06:00 : Les autres projets

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Musique
Transcription
00:00:00Nicolas, Oli, salut, bienvenue, comment ça va ?
00:00:03Bonsoir, ça va bien.
00:00:05Vous avez bonne mine.
00:00:07Oui, oui.
00:00:07Ça fait quelques jours que je vous vois un petit peu en vidéo, je vous ai regardé sur TMC aussi, ce concert incroyable.
00:00:14Je vous ai trouvé canon, donc voilà, je voulais commencer par un petit compliment.
00:00:17Après ça va se dégrader.
00:00:19Ah c'est vrai !
00:00:21Non mais ça va bien, merci beaucoup.
00:00:23L'album est canon, vous, vous êtes canon, le groupe est canon, c'est au top, il y a la tournée qui a été annoncée.
00:00:29C'est une espèce de tourbillon.
00:00:31Et je me demande si, quand vous avez commencé à préparer ce 14e disque, Babel, Babel,
00:00:37si on met à part nos célébrations, c'est la première fois que vous faites un album post-Covid.
00:00:42Est-ce que vous vous êtes rendu compte que ça avait changé des trucs pour vous dans la manière de bosser ?
00:00:46On a commencé à bosser avec des masques.
00:00:49Oui, c'est vrai.
00:00:50On a commencé à bosser avec des masques.
00:00:52Mais bon, non, là c'est les 7 ans entre le 13 et le 14.
00:00:57Justement, en parlant du Covid, les stades ont été reculés d'un an.
00:01:03Donc on est rentrés pour plusieurs sessions de studio pendant cette année-là,
00:01:08et entrecoupés, des concerts.
00:01:10Donc c'est ça qui a changé un petit peu, c'est jamais pareil.
00:01:13On a commencé avec des masques à Bruxelles, où il a fallu se faire des tests d'ailleurs, je crois.
00:01:17Ah vous devez vous tester avant de vous retrouver ensemble ?
00:01:20Oui, les Belges étaient encore au test.
00:01:22Ah oui, pour le train, tout ça.
00:01:24Mais bon, après, t'as vu, tout le monde s'organise, c'est plutôt bien foutu quand même.
00:01:29Et puis on a enlevé nos masques assez rapidement.
00:01:31Non mais je me suis demandé, moi, si ça avait changé un truc.
00:01:33Si par exemple vous aviez pris l'habitude de faire des visios que peut-être vous ne faisiez pas avant,
00:01:37plus de choses à distance.
00:01:38Il y a plein de gens qui ont gardé des habitudes.
00:01:40Ah oui, non, nous on ne travaille pas à distance.
00:01:42Nous on était tous les deux, donc à force, plus de masques.
00:01:44Oui, de toute façon, maintenant les bactéries entre vous...
00:01:47Oui, oui, restons prudents quand même.
00:01:52Restons prudents.
00:01:54On va, pendant toute la soirée, accueillir des auditrices et des auditeurs
00:01:58qui depuis plusieurs jours nous envoient des questions.
00:02:00Oui, j'ai vu passer ça.
00:02:02Et alors là, on est avec Aurore.
00:02:05C'est la première, c'est elle qui ouvre le bal. Salut Aurore.
00:02:07Oui, bonsoir.
00:02:08Bonsoir.
00:02:09Bonsoir, bonsoir Aurore.
00:02:11Olivier et Nicolas, t'écoutes Aurore ?
00:02:14Oui, oui, oui, je suis à l'écoute.
00:02:16Eh ben, vas-y.
00:02:17Non, non, eux, ils t'écoutent.
00:02:18Je pose ma question.
00:02:19Je me doute bien que t'écoutes, mais maintenant, vas-y.
00:02:21Processus de création.
00:02:23Donc, est-ce que pendant l'écriture d'un album,
00:02:26vous avez des moments de doute sur ce que vous écrivez, composez ?
00:02:29Est-ce que vous avez des pas d'inspiration aussi ?
00:02:32Et si oui, comment faites-vous pour en sortir ?
00:02:34Est-ce que vous avez des outils, des routines
00:02:36pour trouver de nouvelles impulsions créatives ?
00:02:39On a tout ça.
00:02:41Des doutes.
00:02:42Jusqu'à la sortie, on a des doutes.
00:02:44Et même après, les doutes se sont levés
00:02:47au moment où on a commencé à répéter live
00:02:49au concert de Babel Show.
00:02:51Parce qu'on a vu que ça sonnait bien.
00:02:53Oui, et après, on compose beaucoup.
00:02:55Donc, si on a des doutes
00:02:57ou si on a des petits trucs négatifs,
00:03:01on réécoute les morceaux.
00:03:03Et si on a des doutes, généralement, on gère tel morceau
00:03:05ou alors on le retravaille.
00:03:07C'est quoi des petits trucs négatifs ?
00:03:09Non, mais quand on avait des doutes sur un morceau.
00:03:11Des doutes sur des morceaux.
00:03:12Des morceaux qu'on aime, qu'on n'aime pas.
00:03:14Exactement.
00:03:15Dont on se lasse aussi.
00:03:16Cinquante projets, mais bien aboutis quand même.
00:03:18Sauf les textes.
00:03:19Et moi, j'ai vraiment besoin des musiques...
00:03:22Enfin, celles qui ne me parlaient pas
00:03:24et celles qui ne me parlaient pas,
00:03:25je n'arrivais pas à écrire dessus.
00:03:26Donc, panne d'aspiration suite à la question.
00:03:28C'est là où la douleur commence.
00:03:31C'est-à-dire quand j'ai beaucoup de textes à écrire,
00:03:33mais une douleur qui est géniale.
00:03:34Parce que c'est un doute permanent
00:03:36de quoi, comment je vais parler,
00:03:38de qui, de quoi...
00:03:40Et t'as des endroits, des lieux
00:03:42où tu vas te mettre tout seul
00:03:44pour faire ça ?
00:03:45Ou t'as besoin de monde ?
00:03:46Je ne sais plus où j'ai écrit tout ça.
00:03:48Sur l'album précédent,
00:03:50j'étais parti dans l'Aubrac.
00:03:52Retour aux années 80.
00:03:54Pas de téléphone portable,
00:03:56pas d'Internet, rien.
00:03:58Donc, quelques jours comme ça.
00:03:59Et j'ai écrit là-bas,
00:04:00« La vie est belle ».
00:04:01On était français.
00:04:02Enfin, tout le dossier.
00:04:03J'ai écrit cinq, six morceaux.
00:04:05Là, non.
00:04:06Je crois que j'ai oscillé entre...
00:04:07En fait, j'ai pas mal voyagé.
00:04:09Donc, j'avais toujours l'album avec moi.
00:04:11Soit dans le train,
00:04:13soit dans...
00:04:14Mais je suis arrivé tard.
00:04:16Tout le monde attendait les textes
00:04:17comme on a terminé l'album en septembre.
00:04:19Et il me restait...
00:04:21Quand le groupe était en studio à Bruxelles,
00:04:23tout le groupe...
00:04:24Là, on avait déjà choisi les 17 titres.
00:04:26Quand ils font les batteries, etc.,
00:04:28j'en profite.
00:04:29J'ai besoin de cette émulsion du groupe
00:04:30pour écrire.
00:04:31Mais il me manquait quand même
00:04:32la moitié des textes.
00:04:33Donc, après...
00:04:34Après, voilà.
00:04:36Un petit outil
00:04:38ou une petite routine
00:04:39pour se remettre
00:04:40quand on a la page blanche totale
00:04:42que ce soit la musique
00:04:43ou les paroles.
00:04:44Je me replonge dans de la poésie
00:04:45en général.
00:04:46Je me replonge dans la poésie
00:04:48ou dans des expositions
00:04:49ou dans des films.
00:04:50C'est en fait...
00:04:51L'art.
00:04:52Oui, dans l'art en général.
00:04:53Et puis, malheureusement aussi,
00:04:54on subit le monde.
00:04:56Donc, le monde tel qu'il est aujourd'hui,
00:04:59chaotique et brutal,
00:05:01inspire aussi.
00:05:03Ce qui permet moi d'évacuer
00:05:05le truc.
00:05:06Mais le...
00:05:07Oui, oui, je me replonge
00:05:08comme un petit micel.
00:05:10Je relis une page ou deux
00:05:12de Marguerite Duras le soir.
00:05:14Je note des mots.
00:05:15Enfin, voilà.
00:05:16Une peinture.
00:05:17Il faut essayer de s'enrichir
00:05:18pour essayer de faire
00:05:19des textes un peu riches.
00:05:21Et alors, on va aller
00:05:22dans les coulisses
00:05:23de l'enregistrement de l'album
00:05:24avec Violaine qui a une question.
00:05:25Salut, Violaine.
00:05:26Au revoir, Aurore.
00:05:27Bonjour, Violaine.
00:05:28Ah oui, c'est vrai.
00:05:29Je vais dire au revoir, Aurore.
00:05:30Merci, Nicolas.
00:05:31Heureusement qu'il est bien élevé.
00:05:32Merci.
00:05:33C'est très chic.
00:05:34Violaine, salut.
00:05:35Oui.
00:05:36Comment ça va, Violaine ?
00:05:38Bonjour.
00:05:39Ça va et vous ?
00:05:40Ça va.
00:05:41Bonjour.
00:05:42Il y a Nicolas,
00:05:43Olivier et ils t'écoutent,
00:05:44Violaine.
00:05:45Oui.
00:05:46Déjà, désolé pour ma voix.
00:05:47Je suis un peu malade.
00:05:48J'espère que vous m'entendez.
00:05:49Ce n'est pas le Covid ?
00:05:50Oui.
00:05:51Non, ce n'est pas le Covid.
00:05:52Non, c'est bon.
00:05:53Je ne suis pas contagieux
00:05:54par la radio,
00:05:55donc n'hésitez pas.
00:05:56OK.
00:05:57Du coup, ma question,
00:05:58c'était,
00:05:59qu'est-ce qu'une journée type
00:06:00pendant l'enregistrement
00:06:01d'un album ?
00:06:03Alors,
00:06:05vas-y, Olivier.
00:06:06Alors, pour l'enregistrement,
00:06:07c'est des...
00:06:09On se lève assez tôt
00:06:10au grand désespoir
00:06:11du guitariste.
00:06:12On embrasse Boris.
00:06:15Généralement,
00:06:16on commençait par la batterie.
00:06:17On fait...
00:06:18Tu oublies quand même
00:06:19le sport le matin
00:06:20pour quelques personnes.
00:06:21Pour quelques personnes,
00:06:22il y en a qui font du sport
00:06:23le matin.
00:06:24Qui sont les courageux ?
00:06:25Nicolas ?
00:06:26Ceux qui ont
00:06:27des problèmes
00:06:28les plus physiques.
00:06:29Enfin, qui sont plus physiques,
00:06:30c'est-à-dire le chanteur
00:06:31et le batteur.
00:06:32D'accord.
00:06:33Et vous partez courir tous les deux ?
00:06:34Soit on part courir,
00:06:35soit...
00:06:36La cantina à Bruxelles,
00:06:37il y a une salle,
00:06:38donc c'est plutôt pas mal.
00:06:39Une heure tous les matins.
00:06:40Oui.
00:06:42Et ensuite, studio.
00:06:43Non-stop toute la journée
00:06:44ou tranquille ?
00:06:45Généralement,
00:06:46le matin,
00:06:47c'était batterie,
00:06:48voire basse.
00:06:49Et après, guitare.
00:06:50Enfin, le matin,
00:06:51midi.
00:06:52Oui, on commence
00:06:53par midi.
00:06:54C'est ça.
00:06:55Et puis après,
00:06:56jusqu'à minuit,
00:06:57à peu près.
00:06:58À peu près 11h,
00:06:59minuit.
00:07:00Ah oui, quand même.
00:07:01Ah oui, avec une halte
00:07:02pour le déjeuner
00:07:03et une halte
00:07:04pour le dîner.
00:07:05Ça fait des bonnes journées.
00:07:06Ça fait des bonnes journées.
00:07:07Mais ça,
00:07:08c'est pour les studios,
00:07:09pour l'enregistrement,
00:07:10quand tout le groupe est là.
00:07:11Quand tout le groupe est établi,
00:07:12rien n'est...
00:07:13Mais pour nos sessions d'écriture,
00:07:14alors là,
00:07:15c'est un peu pareil,
00:07:16sauf qu'on n'est que deux.
00:07:17C'est ça.
00:07:18Tous les deux,
00:07:1912h ?
00:07:20Ça dépend.
00:07:21Ça dépend, franchement.
00:07:22On a fait plusieurs séances
00:07:23d'écriture.
00:07:24On a fait des écritures
00:07:25à ICP,
00:07:26à Bruxelles,
00:07:27où là,
00:07:28comme on était sur place,
00:07:29on dormait sur place,
00:07:30on faisait 10h,
00:07:3122h, je crois.
00:07:32Enfin, à peu près.
00:07:33Après, c'était à Paris,
00:07:34c'était plutôt l'après-midi.
00:07:35C'est énorme quand même.
00:07:36C'est bien,
00:07:37ça fait mentir
00:07:38tous ceux qui disent
00:07:41que oui,
00:07:42je trouve que c'est...
00:07:43Moi, j'ai toujours dit,
00:07:44c'est...
00:07:45Enfin, oui,
00:07:46on travaille un peu,
00:07:47mais c'est pas non plus...
00:07:48On n'est pas à la mine.
00:07:49Il faut qu'on parle
00:07:50de la pochette, messieurs.
00:07:51Mais avec plaisir,
00:07:52Émilie.
00:07:53C'est très important.
00:07:54On ne va pas en parler tout seul.
00:07:55Il y a Angélique
00:07:56qui est avec nous,
00:07:57qui habite en Belgique
00:07:58et qui avait très peur
00:07:59qu'avec les moyens
00:08:00de Radio France,
00:08:01on ne puisse pas appeler
00:08:02la Belgique.
00:08:03Eh bien, je vous rassure,
00:08:04ça fonctionne.
00:08:05Bonsoir, Angélique.
00:08:06Bonsoir, Émilie.
00:08:07Bonsoir, Nico et Oli.
00:08:08Bonsoir, Émilie.
00:08:09Catherine.
00:08:10Angélique.
00:08:11Angélique.
00:08:12Bonsoir, Angélique.
00:08:13Bonsoir, la Belgique.
00:08:14Angélique,
00:08:15c'est...
00:08:16Dans quelle ville de Belgique,
00:08:17tiens, voyageons ?
00:08:18Rêves.
00:08:19Il y en a une qui s'appelle
00:08:20Rêves ?
00:08:21Et c'est où ?
00:08:22C'est drôle,
00:08:23moi, je connais un village
00:08:24qui s'appelle Rûmes.
00:08:25Ah, Rûmes,
00:08:26c'est pas pareil.
00:08:27C'est où, Rêves ?
00:08:28C'est du côté de Nivelles.
00:08:29Ok, donc...
00:08:30Waterloo.
00:08:31Waterloo, pas loin de Bruxelles,
00:08:32alors, en fait.
00:08:33Eh bien,
00:08:34Rêves,
00:08:35c'est merveilleux d'habiter à Rêves.
00:08:36J'habite à Rêves,
00:08:37c'est classe.
00:08:38C'est très très classe.
00:08:39Alors,
00:08:40il faut parler de cette pochette.
00:08:41Pourtant,
00:08:42ça fait bien longtemps
00:08:43qu'on vous a pas vues à la messe
00:08:44tous les deux,
00:08:45mais Angélique la trouve
00:08:46assez biblique,
00:08:47c'est ça, Angélique ?
00:08:48C'est ça, oui.
00:08:49Et je voulais savoir
00:08:50si elle avait une signification
00:08:51à leurs yeux, du coup.
00:08:52Ah bah oui,
00:08:53elle a une signification,
00:08:54forcément.
00:08:55À partir du moment
00:08:56où l'album s'appelle
00:08:57Babel Babel,
00:08:58c'est une référence notoire
00:08:59à la tour de Babel,
00:09:00à...
00:09:02L'épisode de la Bible.
00:09:03L'épisode de la Bible.
00:09:05Et c'est ce qui a
00:09:06extrêmement intéressé
00:09:07David Lachapelle,
00:09:10le photographe,
00:09:11donc, qu'il a fait
00:09:12quand j'ai été le voir.
00:09:13Et j'ai parlé pendant
00:09:14pas mal de temps
00:09:15de l'album,
00:09:16des chansons,
00:09:17et puis de Babel.
00:09:18Et puis quand il a entendu
00:09:19Babel, il s'est tout de suite
00:09:20réveillé.
00:09:22Parce que lui,
00:09:23il aime comme nous
00:09:24les peintures du Moyen Âge.
00:09:27Jérôme Bauche,
00:09:28enfin,
00:09:29je ne sais plus comment
00:09:30il s'appelle l'autre.
00:09:31On en avait parlé.
00:09:32Enfin bon,
00:09:33les peintres du flamand.
00:09:34La peinture flamand.
00:09:35Et ça l'a intéressé.
00:09:36En fait, oui,
00:09:37c'est une référence biblique.
00:09:38Entre guillemets,
00:09:39c'est surtout une référence
00:09:40à tous les chaos du monde.
00:09:41En fait,
00:09:42il faut savoir que...
00:09:43Enfin, il faut savoir.
00:09:44Je pense qu'on le sait,
00:09:45Babel,
00:09:46c'est à un moment donné...
00:09:48Peut-être qu'on raconte
00:09:49le mythe.
00:09:50Ah, vas-y.
00:09:51À Babylone,
00:09:52les hommes qui parlaient
00:09:53tous la même langue
00:09:54et qui se trouvaient très forts
00:09:55ont voulu fabriquer cette tour
00:09:56pour monter jusqu'au ciel.
00:09:57Pour voir si Dieu existait.
00:09:58Et bien Dieu leur a rendu
00:09:59la monnaie de leur thèse.
00:10:00Et il les a punis.
00:10:01Et il les a punis comment ?
00:10:02En leur faisant parler
00:10:03un langage différent.
00:10:04Donc ils ne peuvent plus s'entendre.
00:10:05Ils ne sont plus entendus,
00:10:06ils ne se sont plus compris
00:10:07et ça s'est terminé en chaos.
00:10:09Catastrophe.
00:10:10Ou en catastrophe.
00:10:11Donc, en fait,
00:10:12c'est une référence un peu...
00:10:13C'est une métaphore un petit peu
00:10:14avec le monde d'aujourd'hui
00:10:17où je trouve que tout le monde
00:10:19se parle un langage différent.
00:10:21Tout le monde s'engueule,
00:10:23crée des polémiques.
00:10:26Dans des choses très brutales.
00:10:29Il n'y a plus aucune empathie.
00:10:31Sur cette pochette,
00:10:32on voit des gens
00:10:33qui se bouchent les oreilles.
00:10:34C'est une façon de se dire
00:10:35stop, on n'a plus envie
00:10:36d'écouter ces chantereaux de malheur.
00:10:38Ils crient, ils hurlent.
00:10:40Stop, stop, stop.
00:10:42Et c'est partir vers une nouvelle voie.
00:10:44Donc effectivement,
00:10:45c'est pour ça qu'il a voulu
00:10:46mélanger Los Angeles
00:10:47ou une ville du futur
00:10:48avec cette tour de Babay.
00:10:49Où effectivement,
00:10:50je pense qu'aujourd'hui,
00:10:53le monde qu'on a affronté
00:10:55ou qu'on affronte
00:10:56et qu'on subit,
00:10:57c'est un peu ça.
00:10:58On est quand même
00:10:59dans un chaos permanent.
00:11:00Et surtout,
00:11:01des gens qui n'arrêtent pas
00:11:03de s'engueuler.
00:11:04C'est épuisant.
00:11:05C'est épuisant.
00:11:06Et vous deux,
00:11:07pour créer ensemble
00:11:08cet album d'Indochine
00:11:09qui c'est quand même
00:11:10un peu une tour de Babel,
00:11:11vous avez tout de suite
00:11:12parlé le même langage ?
00:11:13Ou ça c'est un truc
00:11:14que vous avez dû apprendre ?
00:11:15Non, je crois qu'ils ont découvert...
00:11:17Tu veux dire par rapport
00:11:19à ce qu'il y a
00:11:21par rapport au texte ?
00:11:22Non, vous deux.
00:11:23Ah, de l'entente
00:11:24pendant la composition,
00:11:25tu veux dire ?
00:11:26Oui, parce que c'est
00:11:27un peu ça aussi.
00:11:28C'est une vraie tour de Babel.
00:11:29On fait de la musique ensemble,
00:11:31on fait des albums ensemble,
00:11:32il faut parler la même langue.
00:11:34C'est ça qui a fait
00:11:35que ça colle entre vous deux ?
00:11:37Sans doute.
00:11:38Sûrement, oui.
00:11:39Je pense qu'on est
00:11:40tous les deux
00:11:41des professionnels amateurs,
00:11:42entre guillemets.
00:11:43Des amateurs professionnels.
00:11:45Ou l'inverse, oui.
00:11:46On est tous les deux autodidactes,
00:11:47on a tous les deux
00:11:48une approche un peu
00:11:49sauvage de la musique.
00:11:51On fait de la musique
00:11:52par rapport à nos émotions,
00:11:53pas du tout par rapport
00:11:54à la technique.
00:11:55Donc je pense que
00:11:56depuis Paradise,
00:11:57c'est ce qu'il y a.
00:11:59Oui, et puis on écoute
00:12:00un peu les mêmes choses.
00:12:01Pas toutes les mêmes choses,
00:12:02mais quand même.
00:12:03Il y a un langage commun.
00:12:04Oui, il y a un langage commun.
00:12:05Merci beaucoup, Angélique.
00:12:07Merci, Angélique.
00:12:08Merci.
00:12:09On reste sur cette pochette
00:12:10et sur le choix
00:12:11de David Lachapelle
00:12:12avec Catherine.
00:12:13Salut, Catherine.
00:12:14Bonsoir.
00:12:15Bonsoir à tous les trois.
00:12:16Bonsoir.
00:12:17Je suis très heureuse
00:12:18que vous preniez ma question.
00:12:19Moi, j'avais une interrogation
00:12:20sur les interactions
00:12:21que vous avez pu avoir
00:12:22avec David Lachapelle.
00:12:23C'est un photographe très connu.
00:12:25Il est américain.
00:12:26Il est anglophone.
00:12:27Il ne connaissait pas forcément
00:12:29Indochine, son univers.
00:12:31Je voulais savoir
00:12:33s'il y a eu des échanges
00:12:35dans les deux sens.
00:12:36Est-ce qu'il est un petit peu
00:12:37rentré dans votre univers?
00:12:39Est-ce qu'il a vu vos clips,
00:12:41écouté vos disques, etc.?
00:12:43Est-ce que les textes lui
00:12:44ont été traduits?
00:12:45Oui, bien sûr.
00:12:46En fait, notre Émilie
00:12:47parce que nous, on a une Émilie.
00:12:49C'est la meilleure Émilie
00:12:50de l'hémisphère nord,
00:12:51l'Émilie d'Indochine.
00:12:52On connaissait un des amis
00:12:54de David Lachapelle.
00:12:55On en a parlé à un moment donné.
00:12:56Il lui a dit
00:12:57mais je vais lui en parler.
00:12:58Ça faisait longtemps qu'il avait
00:12:59envie de refaire quelque chose
00:13:00en Europe.
00:13:01Et donc, il lui a parlé
00:13:03d'Indochine.
00:13:04On lui a envoyé les paroles
00:13:06en français et en anglais.
00:13:08On lui a envoyé l'album.
00:13:09Ça, c'était en janvier
00:13:11l'année dernière.
00:13:12Oui, c'était encore des maquettes.
00:13:14Ah oui, c'est vrai.
00:13:17Et puis, il s'est trouvé
00:13:20que je suis allé à Los Angeles
00:13:23le rencontrer.
00:13:25Et là, ce que j'ai dit tout à l'heure,
00:13:28je l'ai rencontré.
00:13:29Et donc, il adorait l'univers.
00:13:31Je ne sais pas s'il aime les morceaux.
00:13:33J'en sais rien.
00:13:34Il est très, très, très silencieux.
00:13:35C'est un taiseux, comme on dit.
00:13:37Mais en tout cas, le projet
00:13:38l'a beaucoup intéressé.
00:13:39Et là, il voulait absolument.
00:13:40Il va exposer la pochette.
00:13:42Il est très, très fier de cette pochette.
00:13:44Il va l'exposer
00:13:45dans des musées.
00:13:47Il fait beaucoup d'expositions
00:13:49aux Etats-Unis, etc.
00:13:51Oui, dans les musées d'art moderne.
00:13:52Oui, absolument.
00:13:53C'est David Lachapelle.
00:13:54Alors, nous, c'est génial.
00:13:55Parce qu'Oli, lui,
00:13:56c'était un fan de David Lachapelle.
00:13:59C'était quoi tes photos préférées de lui ?
00:14:02C'est quand il photographie des célébrités.
00:14:04C'est quand il les met dans des situations géniales.
00:14:07Oui.
00:14:08Moi, je l'ai connu à l'époque
00:14:09de ce qu'on appelait le porno chic
00:14:11dans les années fin 90, début 2000.
00:14:14Mais ce que j'aimais bien...
00:14:15La passion d'une vie !
00:14:17C'est que ses photos sont extrêmement posées et réfléchies.
00:14:21Il n'y a pas un détail.
00:14:22On peut passer des heures à la regarder.
00:14:24On n'a encore pas tout vu.
00:14:25Une sorte de Où est Charlie ?
00:14:26où tu peux passer des heures à regarder la pochette
00:14:28tellement c'est détaillé,
00:14:29tellement c'est précis,
00:14:30tellement c'est structuré.
00:14:31Quand il a fait la pochette,
00:14:32moi, je n'étais pas là.
00:14:33Moi, j'étais en visio avec lui.
00:14:35Il y avait plus de 50 personnes sur le set.
00:14:38C'était un gros, gros, gros.
00:14:39C'est vraiment comme les pochettes
00:14:41des années à l'ancienne, des années 70.
00:14:43Il y avait beaucoup de monde.
00:14:44Et donc, il m'a dit,
00:14:45je t'ai mis une petite chinoise
00:14:47pour me faire plaisir et tout.
00:14:50Il n'est pas politiquement correct, David Lachapelle.
00:14:52Il est connu pour ça.
00:14:53Pas vraiment.
00:14:54Oui, mais bon, il...
00:14:55Oui, mais les photos sur son livre Oliwar
00:14:58sont extraordinaires.
00:14:59Donc, il est très branché quand même religion
00:15:01par rapport à ça.
00:15:02Et puis, par rapport aussi à son genre.
00:15:04Donc, effectivement,
00:15:05il défend beaucoup ce genre de situation-là.
00:15:07Une raison de plus de vous offrir le vinyle
00:15:09puisque là, vous aurez la pochette en grand.
00:15:12Et on n'a pas mis le logo dessus.
00:15:14Tu verras.
00:15:15C'est un sticker.
00:15:16C'est un sticker.
00:15:17On veut vraiment que les gens aient la pochette
00:15:19vierge de toute indication commerciale.
00:15:22Babel, Babel.
00:15:24C'est le nom de l'album.
00:15:25Merci à Catherine pour cette question très intéressante
00:15:27parce que je n'y aurais pas pensé moi-même.
00:15:28Et c'est vrai que c'était intéressant
00:15:29de savoir comment David Lachapelle
00:15:31était rentré dans votre univers.
00:15:33Oui, on doit le revoir bientôt.
00:15:35Ah, trop bien.
00:15:36Ça veut dire qu'il va s'occuper
00:15:37de quelque chose sur la tournée.
00:15:38Non, non, non, non, non.
00:15:39Ça veut dire qu'il vient là en Europe
00:15:41pour s'occuper de quelque chose.
00:15:43Faire les courses.
00:15:44Voilà, c'est ça.
00:15:45Faire du shopping.
00:15:46On va écouter un reggae.
00:15:47Ah !
00:15:48Et alors ça, si on me l'avait dit,
00:15:50j'aurais dit bah non.
00:15:51Non, c'est comme un zouk, ça n'arrivera pas.
00:15:53C'est une bonne définition.
00:15:55Mais un reggae, le reggae a toujours été
00:15:58une musique révolutionnaire.
00:16:01Oui, bien sûr.
00:16:02Et le punk, c'est beaucoup.
00:16:03Il y a eu beaucoup de groupes punks
00:16:04qui ont fait du reggae et vice versa.
00:16:07Moi, je suis un grand, grand fan de reggae.
00:16:10Donc voilà, il s'est trouvé.
00:16:12Mais là, c'était un hasard.
00:16:13On a commencé.
00:16:14Moi, j'avais cette petite mélodie
00:16:15qui commence le morceau sur mon iPad.
00:16:17Des petites applications de musique.
00:16:20Et puis après, ça a dérivé.
00:16:21Je ne sais même pas comment on est arrivé
00:16:22à un reggae à la fin.
00:16:23Par contre, les cuivres,
00:16:24on les a enregistrées à Londres.
00:16:26Parce que les cuivres dans le reggae
00:16:29sont super importants.
00:16:31Et ce qui est intéressant dans les cuivres,
00:16:33c'est qu'il faut toujours les programmer
00:16:35plus tard dans l'après-midi,
00:16:36une fois qu'ils ont été au pub.
00:16:37Et là, ils jouent bien.
00:16:39Les Anglais sont comme ça.
00:16:40Est-ce que c'est un bonheur, un vrai luxe
00:16:41de se dire que c'est des vraies cuivres
00:16:43et pas des cuivres de synthé ?
00:16:45Surtout que les cuivres de synthé,
00:16:47c'est très compliqué à faire sonner
00:16:48comme des vraies.
00:16:50Et là, dans le studio,
00:16:51le Air Studio à Londres,
00:16:52ça sonnait extraordinairement bien.
00:16:54Franchement, ils ont fait un studio...
00:16:56Alors, c'est des gens qui passent
00:16:57leur vie à faire de la musique,
00:16:59mais qui passent de la musique
00:17:00de James Bond à un groupe de rock,
00:17:03à un Requiem de Mozart ou de Wagner.
00:17:06Donc, c'est des musiciens qui savent vraiment...
00:17:08Dans la pop, c'est les meilleurs, je pense.
00:17:10Ils sont très, très carrés.
00:17:11On avait réservé le studio pour une journée.
00:17:13Et en fait, ils ont fait trois prises
00:17:15pour « Seul au paradis », etc.
00:17:17Et en une heure, on a été bluffés.
00:17:21Alors, cette chanson,
00:17:22vous venez de la découvrir,
00:17:23« La Belle et la Bête »,
00:17:24qui est donc le reggae d'Indochine,
00:17:27ça a tapé dans l'oreille de Franck.
00:17:30Bonsoir, Franck.
00:17:31Oui, bonsoir, Émilie.
00:17:33Bonsoir, Nicolas.
00:17:34Bonsoir, Oli.
00:17:35Bonsoir, Franck.
00:17:36Alors, Franck, toi, t'as cherché dans tes archives
00:17:38et tu penses que tu les as déjà vus jouer du reggae.
00:17:41Oui, Nicolas, de mémoire, oui,
00:17:44sur une vidéo qui date de l'enregistrement d'Amy June.
00:17:48Et on vous voit chanter...
00:17:50« No woman, no cry ».
00:17:52Exactement.
00:17:54C'était une sorte de buff avec Boris
00:17:56pendant le mixage.
00:17:58Je ne savais pas que les accords
00:18:00étaient aussi simples que ça.
00:18:02Bob Marley, la feignasse.
00:18:04Non, non.
00:18:06Et donc, on s'est mis à faire un buff.
00:18:08Mais après, à l'époque,
00:18:10les réseaux sociaux, ce n'était pas encore ça.
00:18:12Donc, je ne sais plus où elle traîne encore,
00:18:14cette vidéo.
00:18:15On va la trouver, ne t'inquiète pas,
00:18:16parce que là, il en a parlé, Franck,
00:18:17il y a déjà des gens qui sont en train de la chercher.
00:18:18Ah bon ?
00:18:19Mais tu l'as toujours, cette vidéo ?
00:18:21Non, c'était sur l'ancien site indo.fr de l'époque.
00:18:23Oui, c'est ça.
00:18:24Mais j'ai juste en mémoire, en fait.
00:18:27Pareil, pareil.
00:18:28Elle doit être dans les bas-fonds du net, mais où ?
00:18:30Ou sur le making-of d'Alicia Jones, peut-être.
00:18:33Tu crois qu'elle est sur le making-of ?
00:18:35Mais très bonne référence, absolument.
00:18:37Et puis, de toute façon, il faut savoir que
00:18:39« Dissidence politique », bien avant
00:18:41ce qu'était devenu le morceau, était un reggae.
00:18:44Absolument.
00:18:45Le premier, premier morceau, parce que
00:18:47Dominique, à l'époque, était aussi…
00:18:49Non, mais là, c'était beaucoup plus calme,
00:18:50c'était très dub.
00:18:52Et on était fans des clashs,
00:18:54et effectivement des reggae anglais,
00:18:56des groupes anglais.
00:18:58« Police and thieves », ça sonne très « Police and thieves »
00:19:00du clash.
00:19:03Et cette version-là, elle doit être quelque part,
00:19:04mais où ? Je ne sais pas.
00:19:05Franck, il a aussi, il a l'oreille reggae,
00:19:08il pense que déjà, tout ça, ça arrivait…
00:19:11Dans quel titre, Franck ?
00:19:13Ce côté reggae ?
00:19:14Dans « Trump le monde », évidemment.
00:19:15Ah oui, mais « Trump le monde », il y a un petit reggae.
00:19:17Absolument, oui.
00:19:18Donc, ce n'est pas le premier reggae d'Indochine.
00:19:20Il a tout à fait raison.
00:19:22Bravo, Franck.
00:19:24Il ne suit pas le dossier.
00:19:25Pas que certains journalistes.
00:19:27C'est ça qu'ils disent, le premier reggae d'Indochine.
00:19:29Non, non, cherchez bien.
00:19:31Merci, Franck.
00:19:32Merci beaucoup, Franck.
00:19:33Merci à vous.
00:19:34Et puis, félicitations pour ce gros disque
00:19:36que j'ai saigné tout week-end.
00:19:38Merci à toi.
00:19:39Gros disque, gros premier single,
00:19:41« Le chant des signes ».
00:19:51Irrésistible.
00:19:52Et alors, ce retour, je ne sais pas,
00:19:54qui est le cerveau de la bande ?
00:19:56J'aimerais savoir.
00:19:57Mais à la rigueur, peu importe.
00:19:59Le concert, le single déjà, l'été.
00:20:02Le concert, le choix de ce single,
00:20:04le pop-up qui arrive, Londres.
00:20:07C'est un retour qui est absolument parfait.
00:20:10C'est très planifié ou c'est un bordel organisé ?
00:20:14Non, non, c'est planifié.
00:20:15Mais c'est surtout avec…
00:20:17On travaille, on réfléchit.
00:20:19On ne veut pas que…
00:20:21C'est-à-dire, quand on sort un album aujourd'hui,
00:20:23on n'est plus outsider.
00:20:24Donc, tout le monde nous attend,
00:20:25comme on appelle ça au tournant.
00:20:27Donc, l'idée de faire un concert Babel Show,
00:20:29où personne, des médias en général,
00:20:32n'auront écouté l'album,
00:20:33mais personne n'est privilégié dans les médias
00:20:35et tout le monde l'écoute en même temps.
00:20:37Donc, de faire découvrir ce nouvel album
00:20:39sur un concert, c'était une idée…
00:20:43De toi, de toi.
00:20:45Ça a eu un sens.
00:20:47Ça a provoqué quelques grincements dedans quand même,
00:20:49parce que certains médias veulent avoir toujours
00:20:52le privilège d'écouter bien avant tout le monde, etc.
00:20:55Mais donc, il y aura certainement des gens
00:20:57qui vont bouder un petit peu cette sortie.
00:20:59Donc, on essaie quand même de faire digne,
00:21:01éthique, et pas faire trop.
00:21:04Donc là, c'est notre dernière interview, par exemple,
00:21:06avant un bout de temps.
00:21:08Et c'est la première en direct, d'ailleurs, je crois.
00:21:10Je ne sais plus si on a la première.
00:21:11Je crois que c'est ça, les autres.
00:21:12Tout peut arriver.
00:21:14Tout peut arriver, oui.
00:21:16Après le choix du single,
00:21:19en fait, on a fait écouter l'album
00:21:21en mars, avril, à la Maison 10.
00:21:25Et puis après, ça s'est décidé ensemble.
00:21:28Parce qu'on leur a dit, c'est simple,
00:21:30nous, c'est 17 titres, on les aime tous.
00:21:32Mais on sait que c'est compliqué.
00:21:33Double album, c'est une catastrophe industrielle.
00:21:36Ils ont pleuré d'abord.
00:21:37Ils ont dit, ah super, un nouvel album d'Indochine.
00:21:39Et il y en a deux.
00:21:40Oui, il y en a deux.
00:21:41Et en fait, non, non, non, ils ont suivi sur le dossier.
00:21:43On leur a proposé, mais vous ne voulez pas, deux albums.
00:21:45Un, comme le Just an Illusion de Guns N'Roses.
00:21:47Un, un mois.
00:21:49Et puis d'autres, six mois après.
00:21:50Ah non, non, non, on veut tout en même temps, donc OK.
00:21:53Et puis, non, non, ça a suivi, la Sony, ils ont suivi.
00:21:56Et puis après, qu'est-ce que tu avais d'autre comme question ?
00:21:58Le Londres ?
00:21:59En fait, c'est une sortie internationale.
00:22:01Mais c'est ça ?
00:22:02Mais ce n'est pas tout le monde qui fait des sorties internationales.
00:22:06Oui, oui, oui, mais là, il se trouve que...
00:22:09Et puis, on a vu les résultats sur les charts dans le monde.
00:22:12Il y a beaucoup de pays qui sont intéressés, absolument.
00:22:14Le fait que même le chant des signes soit...
00:22:17En Allemagne ?
00:22:18En Allemagne, absolument.
00:22:19Enfin, gros tube, j'en sais rien.
00:22:20Mais en fait, il a été l'indicatif des Jeux olympiques français.
00:22:22Donc, sur la ZDF, c'est un honneur.
00:22:27Oui, oui, oui, c'est un honneur.
00:22:28Donc, après, c'est des éléments.
00:22:30Et puis, oui, on essaie d'être un peu habile et pas d'être dans la surexposition non plus.
00:22:36Nous, on est quand même assez discret.
00:22:38Donc, bon, voilà, il faut...
00:22:40Ça faisait quand même presque sept ans qu'on n'avait pas sorti d'album.
00:22:42Même si on nous a beaucoup vus ces derniers temps avec le Central Tour.
00:22:45Mais les gens ont tendance à oublier ce qui s'est passé.
00:22:47Ça va très vite.
00:22:48Donc, là, les pendules sont un petit peu à l'heure.
00:22:50Et puis, si ça marche, tant mieux.
00:22:52Si ça ne marche pas, c'est qu'on sera trompés.
00:22:54Manon, qui est avec nous en ligne et qui, donc là, elle sait grâce à ta réponse,
00:22:59l'idée de présenter l'album en format show.
00:23:02D'où elle vient.
00:23:03Mais Manon, bonsoir déjà.
00:23:05Pardon.
00:23:06Bonsoir, Madame.
00:23:07Bonsoir, Madame Manon.
00:23:09Toi, tu te demandais, oui, comment était venue l'idée ?
00:23:12Tu le sais désormais.
00:23:14Tu l'as vue, ce show.
00:23:15Est-ce que ça t'a plu, toi, de découvrir des nouvelles chansons en version live
00:23:19avant d'entendre l'album ?
00:23:21Eh bien, oui.
00:23:22Puis, en plus de ça, j'étais à Lille en même temps.
00:23:24Donc, j'ai pu entendre aussi un vrai, vrai live.
00:23:27Et c'est vrai que c'était quand même incroyable.
00:23:29Et c'était super.
00:23:30Franchement, super idée.
00:23:32Et ça fait vraiment vibrer autrement que d'écouter juste dans notre voiture
00:23:35ou sur un téléphone.
00:23:37Vraiment, on entendait différemment les sons, différemment les paroles.
00:23:42J'ai trouvé ça vraiment incroyable comme idée.
00:23:43C'est gentil.
00:23:44Merci.
00:23:45Mais c'est vrai que quand on a commencé à répéter ces morceaux en live,
00:23:48on a tout de suite été étonnés de la force.
00:23:52La puissance et que les morceaux avaient encore un autre niveau en live.
00:23:55Alors que c'est un album qu'on a beaucoup travaillé, notamment sur les sons.
00:23:59On s'est dit, comment est-ce qu'on va réussir à retranscrire ça en live ?
00:24:02Et puis très vite, en fait, on a été même surpris de la vitesse à laquelle on a répété.
00:24:05Il faut laisser beaucoup de choses de côté ou pas, pour l'adapter en live ?
00:24:08Non, en fait, on a...
00:24:10Je ne sais pas, la batterie a trouvé tout de suite ses marques.
00:24:12Tout le monde a trouvé ses marques très rapidement dans ses morceaux.
00:24:16C'est marrant parce qu'on répétait dans un endroit près de Paris,
00:24:20dans un studio où il y a beaucoup de groupes qui répètent et les gens s'arrêtaient.
00:24:24Mais qui c'est ce groupe qui joue là ? C'est quoi ces morceaux ?
00:24:27Ils étaient tous étonnés quand on leur a dit que c'était Indochine.
00:24:30Donc il y avait une sorte d'émulsion comme ça.
00:24:33C'était un risque énorme.
00:24:37C'est un risque énorme parce que ça n'a pas été facile de monter ce dossier.
00:24:40Quelle chaîne de télévision allait passer ça ?
00:24:43Déjà, la musique en télévision, ça marche de moins en moins.
00:24:46C'est ce qu'ils disent, sauf nous.
00:24:48Oui, voilà où ça marche.
00:24:50Donc il a fallu expliquer le projet.
00:24:53C'est un projet qui a intéressé pas mal de personnes.
00:24:56Le risque, effectivement, c'est de jouer devant des gens qui découvrent.
00:25:01Oui, vous qui avez l'habitude qu'on chante les refrains avec vous.
00:25:04Oui, c'est ça. Le chant des signes, ça s'était acquis.
00:25:07Mais dès le premier morceau, Babel Babel qu'on a fait, ça avait bien parti.
00:25:12Et puis L'amour fou, et puis Victoria, ça a été très bien.
00:25:15Et puis on avait quand même nos écrans avec des vidéos.
00:25:18Sans téléphone en plus.
00:25:19Et sans téléphone, oui.
00:25:21Et en plus, c'était un one shot.
00:25:23C'est-à-dire qu'on a fait un concert, les dix titres, on n'a rien refait.
00:25:26C'était se mettre en danger.
00:25:28C'est beau et ça vous va bien.
00:25:30Alors dans la série des conneries ?
00:25:31Au revoir Manon.
00:25:32Au revoir Manon, merci, c'était chouette.
00:25:34Merci Manon.
00:25:35Merci beaucoup Manon.
00:25:36Bonne soirée.
00:25:37Heureusement que vous êtes là.
00:25:39Dans la série des conneries qu'on peut raconter sur cet album,
00:25:41il y a pas mal de gens qui disent, c'est fou quand même, c'est très politique.
00:25:44Dessus vous vous engagez politiquement, comme si ça datait d'aujourd'hui.
00:25:54Mon Dieu ma voix.
00:25:55Une voix de bébé.
00:26:01Donc évidemment, oui, sur Babel Babel,
00:26:04comme on a expliqué tout à l'heure que c'est une image du désordre ambiant dans le monde,
00:26:09forcément c'est politique.
00:26:11Et là-dessus, Alexis avait une petite question à poser sur l'actualité.
00:26:16Justement, salut Alexis.
00:26:18Salut, bonsoir.
00:26:19Bonsoir Alexis.
00:26:20Ça va ?
00:26:21Ça va et toi ?
00:26:22Très bien.
00:26:23Ça va et vous ?
00:26:24Ça va et nous.
00:26:25J'adore.
00:26:26Vous faites très bien les formules de politesse entre vous, ça tombe bien.
00:26:28Avec l'animatrice Manon Levé ce soir, vous êtes parfaite.
00:26:30A l'ancienne, absolument.
00:26:33Et du coup, je voulais savoir, justement, quand on colle un peu à l'actualité,
00:26:36est-ce que ce n'est pas frustrant d'avoir ce genre de format d'album assez imposant
00:26:39qui prend du coup du temps à enregistrer ?
00:26:41Je pensais à ce qui se passait avec Paul Watson et C. Shefford.
00:26:44Bah oui.
00:26:45Forcément, ce n'est pas dans l'album.
00:26:47Est-ce qu'on peut envisager potentiellement un format un peu EP, justement, thématique,
00:26:51ou des trucs un peu plus ponctuels ou plus spontanés dans le futur ?
00:26:54C'est bien.
00:26:55C'est bien avec une solution au problème.
00:26:57Oui, la solution, elle est bonne.
00:26:59Alors après, repartir faire un album sur Paul Watson, malgré qu'on soutient effectivement sa cause.
00:27:04Mais c'est vrai que oui, quand on a fait le Central Tour, on avait tout préparé pour 2021.
00:27:11Entre 2021 et 2022, puisque les concerts ont été reportés, il y a eu l'Afghanistan,
00:27:15il y a eu d'autres dossiers, il y a eu plein d'autres choses.
00:27:17Donc, on a réactualisé.
00:27:18Ça, c'était des images.
00:27:20Pour cet album-là, effectivement, il y a plein de conflits qui sont apparus dans le monde,
00:27:24plein d'autres choses, des élections, des nouveaux gouvernements et tout ça.
00:27:28Mais j'ai l'impression, je dis bien j'ai l'impression, que tous les chaos du monde,
00:27:32là par exemple, ce qu'on a entendu cet été avant les Jeux Olympiques,
00:27:35tous les gens qui allaient dire que c'était une catastrophe, c'était des problèmes d'ego,
00:27:39c'était une folie, que ça n'allait pas marcher, que ça allait être une guerre apocalyptique.
00:27:44En quelques heures, ça a changé le truc.
00:27:46Donc, cette pochette et cet album résument ça.
00:27:49C'est-à-dire qu'effectivement, tous les gens qui aboient, qui se disputent entre eux,
00:27:53c'est pas forcément eux qui ont la vérité infuse.
00:27:57On dit ça, la vérité infuse ?
00:27:59La science infuse.
00:28:00La science infuse.
00:28:01Ou la vérité absolue.
00:28:02Ou la vérité absolue.
00:28:03C'est pas celui qui aboie le plus qui a toujours raison.
00:28:05Donc, effectivement, il y a plein de choses, des conflits qui sont arrivés extrêmement violemment.
00:28:11Mais on colle pas, franchement, à part sur l'Ukraine,
00:28:15et sur le courage des femmes iraniennes.
00:28:19Après, on dédie cet album à toutes les femmes courageuses.
00:28:25C'est une très bonne question.
00:28:27Effectivement, on est pas un groupe de journalistes,
00:28:31donc on peut pas non plus.
00:28:33C'est des sujets qui m'ont extrêmement touché et ému,
00:28:37dont on parle dans cet album.
00:28:40Merci Alexis.
00:28:42Merci Alexis.
00:28:43Bonne soirée.
00:28:44Et toujours sur ce sujet de l'actu, un petit opé.
00:28:48Je me souviens que vous aviez fait quelque chose au moment des JO de Pékin.
00:28:53Oui, on avait fait une chanson spéciale.
00:28:55Avec Reporters sans frontières.
00:28:58C'est pas impossible.
00:29:00Paul Watson, on a été un des premiers artistes à signer la pétition.
00:29:03C'était au mois d'août, ou au juillet, je sais plus.
00:29:06Après, on n'a pas eu le temps d'aller dans les manifestations à droite, à gauche, etc.
00:29:10Mais oui, ça c'est aberrant ça.
00:29:12C'est Sea Shepherd.
00:29:13Si vous ne connaissez pas l'histoire de Paul Watson,
00:29:15en ce moment, il est en prison.
00:29:16Il va peut-être être envoyé au Japon pour être très durement jugé,
00:29:18juste pour avoir essayé de protéger les baleines.
00:29:20C'est ça.
00:29:21Vous pouvez vous renseigner, allez sur le site de Sea Shepherd.
00:29:24Justement, quand vous avez dans le viseur, artistique certes,
00:29:28mais viseur quand même, des personnalités.
00:29:30Catherine, qui est avec nous au téléphone,
00:29:32se demande si parfois ça vous attire des ennuis.
00:29:35Salut Catherine.
00:29:36Oui, bonsoir à tous.
00:29:38Je suis ravie de vous poser une question sur ce magnifique album.
00:29:42Je me demandais si vous avez eu des réactions,
00:29:45remarques des personnalités publiques
00:29:47que l'on a pu voir dans les images du concert sur TMC.
00:29:51Si vous n'avez pas été aussi embêté dans d'autres cas,
00:29:55en citant ou en montrant d'autres personnes.
00:29:58Oui, en concert par exemple, je me souviens,
00:30:00la tête de Marine Le Pen et tout le monde criait.
00:30:02Non, on n'a jamais eu Marine Le Pen.
00:30:04On a eu Christine Boutin.
00:30:05Ah pardon, je l'ai confondue tout le temps.
00:30:07C'est un peu la même chose, tu me diras.
00:30:08C'est la même recette.
00:30:09Il y en a une qui est un peu plus…
00:30:10Qui est avec son cousin et pas l'autre.
00:30:12Elle est avec ses chats, l'autre…
00:30:15Oui, mais c'est mise en danger, je ne sais pas.
00:30:19Sana Marin, on lui a dit.
00:30:21Elle était très contente, je crois qu'elle a partagé la chanson.
00:30:23Elle a partagé la chanson, absolument.
00:30:24Oui, on va l'écouter d'ailleurs, Sana sur la croix.
00:30:26Après, oui, c'est-à-dire qu'à partir du moment où…
00:30:30Je ne sais pas si c'est courageux de prendre parti,
00:30:32mais c'est plutôt vers la frange de notre extrême droite
00:30:38où là, effectivement, on est un petit peu pourris
00:30:41par des raids comme ça,
00:30:43quand on a refusé de jouer, par exemple, aux déferlantes, etc.
00:30:46Parce que c'était une mairie RN.
00:30:48Oui, mais c'était un immense malentendu.
00:30:51On ne vous l'avait pas dit.
00:30:53Non, parce que nous, on ne veut pas s'exprimer sur les polémiques,
00:30:55ça ne sert à rien d'enrichir les trucs et tout.
00:30:58Au départ, c'était un lieu arboré au mois de juillet,
00:31:01dans une région magnifique,
00:31:03qui s'est transformé pour des raisons obscures
00:31:05dont personne n'était au courant,
00:31:07surtout les artistes et le public,
00:31:09alors que le public avait déjà acheté des places, des hôtels et tout ça,
00:31:12sur un parking de centre commercial
00:31:15avec un maire extrêmement satisfait de nous accueillir.
00:31:18Et nous, ce maire, on le connait parce que c'est quand même un ami de Poutine,
00:31:20donc il ne faut quand même pas déconner,
00:31:22on veut bien jouer pour tout le monde, mais pas être accueilli par n'importe qui.
00:31:24Donc là, on s'est fait mépris.
00:31:28De toute façon, dès qu'on ne va pas dans cette norme-là,
00:31:31alors pédos, pédés,
00:31:33babas,
00:31:35non, bobos.
00:31:37Tout à coup, on est des bobos.
00:31:39C'est toujours les mêmes rhétoriques.
00:31:41Mais bon, voilà, effectivement,
00:31:43on ouvre notre gueule.
00:31:47Ou alors je suis amnésique,
00:31:49mais je ne crois pas qu'on cite des personnes précises.
00:31:51Non, c'est toujours intelligemment fait,
00:31:53dans les paroles, etc.,
00:31:55même en interview et tout.
00:31:57Mais il y a des images,
00:31:59il y a des photos.
00:32:01C'est-à-dire que, si on remet dans le contexte Christine Boutin,
00:32:03nous parlions à l'époque, nous sortions College Boy,
00:32:05il y avait les manifs pour tous,
00:32:09et ce côté d'une violence extrême
00:32:11envers la communauté homosexuelle
00:32:13pour le mariage pour tous,
00:32:15on lui a rendu un petit peu la monnaie de sa pièce.
00:32:19Voilà, tu sais tout Catherine.
00:32:21Merci beaucoup.
00:32:23Merci, j'espère que ça a été.
00:32:27Sana sur la croix, on va l'écouter.
00:32:29Alors ça, c'est un moment de l'album absolument incroyable.
00:32:31C'est joli.
00:32:33Et une question qui arrive,
00:32:35je vais essayer d'avoir mon meilleur accent,
00:32:37même si je vous rappelle qu'à cause de mes parents,
00:32:39j'ai fait allemand deuxième langue.
00:32:41Avec Juan José, bonsoir Juan José.
00:32:43Ça n'a rien à voir avec l'allemand.
00:32:45C'est pour ça que je t'ai emmerdé.
00:32:47Ça aurait été Gunter, j'étais dans ma zone de confort.
00:32:49L'accent est un peu germanique.
00:32:51Juan José,
00:32:53bonsoir.
00:32:55Comment ça va Juan José ?
00:32:57Il est membre du club de fans
00:32:59Indochine Fan Pérou.
00:33:03Au Pérou,
00:33:05qu'est-ce qu'on se demande mon cher Juan José ?
00:33:09Tu vas en choisir une.
00:33:11On a dit une question.
00:33:13Je sais.
00:33:15Après, j'ai quatre lignes à simplement dire.
00:33:17Bonsoir Nicolas et bonsoir Oli.
00:33:19Bonsoir.
00:33:21Tu as aussi fait allemand ?
00:33:23Non, j'ai fait espagnol.
00:33:25Espagnol ?
00:33:27T'étais au flipper.
00:33:29Non, je dormais.
00:33:35Oui, oui, ma question est simple Nicolas.
00:33:37Est-ce que le documentaire officiel
00:33:39sur l'histoire d'Indochine
00:33:41est encore sur votre agenda ?
00:33:43C'est une très bonne question.
00:33:45Parce qu'on l'attendait ce docu.
00:33:47Avec des milliers d'heures de rush.
00:33:49Oui, il est toujours dans le...
00:33:51Comment on s'appelle ?
00:33:53Dans les rails.
00:33:55Sur les rails.
00:33:57Comme il y a eu plein de documentaires
00:33:59à l'insu de notre plein gré, dont on n'a pas participé.
00:34:01Moi, j'ai calmé le dossier.
00:34:03J'ai dit, s'il y en a un qui doit sortir,
00:34:05avant 2026.
00:34:07Je crois que certaines personnes y travaillent.
00:34:09Très bien.
00:34:11Buenas noches, muchas gracias.
00:34:13Juan Rosé.
00:34:15Simplement, je veux dire quelque chose.
00:34:17A cause de Babel Babel.
00:34:19Merci à vous pour cette histoire.
00:34:21Celle d'Indochine avec nous.
00:34:23C'est l'amour fou.
00:34:25Notre victoire.
00:34:27Comme le garçon qui rêve avec le nouveau soleil.
00:34:29Je sais que ma vie
00:34:31est à toi pendant le concert.
00:34:33Au mieux dit, la vie est à nous
00:34:35tous les fins avec vous.
00:34:37Vive Indochine et vive le Pérou.
00:34:39J'adore.
00:34:41Merci Juan Rosé.
00:34:43Il y a Virginie aussi
00:34:45qui vient prendre des nouvelles des projets.
00:34:47Virginie a envie de bouquiner. Bonsoir Virginie.
00:34:49Bonsoir.
00:34:51Bonsoir Virginie.
00:34:53Ici,
00:34:55Nicolas et Oli.
00:34:57Question
00:34:59pour Nicolas.
00:35:01En 2021, tu avais parlé
00:35:03d'une éventuelle suite des mauvaises nouvelles.
00:35:05Je voulais savoir si c'est toujours d'actualité.
00:35:07C'est toujours d'actualité.
00:35:09Non, mais c'est toujours d'actualité.
00:35:11Malheureusement,
00:35:13j'ai fait l'album entre temps
00:35:15et j'ai vraiment un gros problème
00:35:17de planning.
00:35:19Mais ça sortira, je pense. Là, je suis arrivé
00:35:21à une dizaine de projets.
00:35:23De nouvelles, recueil de nouvelles encore.
00:35:25Les mauvaises nouvelles.
00:35:27Et donc là, les bonnes nouvelles
00:35:29vont sortir 25 ans après
00:35:31ou 30 ans, je ne sais plus.
00:35:33Entre temps, j'ai quand même fait 5-6 albums.
00:35:35Oui, c'est ça.
00:35:37J'adore ça, mais c'est vraiment un problème de temps.
00:35:39Donc ça arrive, Virginie.
00:35:41Et le temps se raccourcit.
00:35:43Merci beaucoup.
00:35:45Une petite dernière.
00:35:47Celle-là, je l'adore, parce que je me suis toujours posée
00:35:49la question, mais jamais je n'ai osé vous demander.
00:35:51Bonsoir Hélène.
00:35:53Bonsoir Oli, bonsoir Nico,
00:35:55bonsoir tout le monde.
00:35:57Je suis ravie de vous avoir.
00:35:59On m'a dit qu'il fallait que je fasse très court.
00:36:01Juste pour ma gouverne, j'avais d'autres questions,
00:36:03mais c'est celle-là qui a paru la plus intéressante
00:36:05pour tout le monde.
00:36:07Il y a eu un documentaire il y a
00:36:09quelques temps sur
00:36:11Nico qui mangeait des graines et de la compote.
00:36:13Cette compote est devenue
00:36:15très célèbre.
00:36:17Elle est culte et j'aimerais savoir
00:36:19quelle est la marque de cette compote.
00:36:21Je te la donne dans deux minutes, parce que je viens
00:36:23d'en recevoir.
00:36:25Lucien quelque chose.
00:36:27On va vous le dénoncer,
00:36:29c'est des compotes extrêmement naturelles,
00:36:31fabriquées au charbon et super bonnes.
00:36:33Cuits au chaudron.
00:36:35Donc on a
00:36:37deux secondes pour vous dire. Et c'est des artisans
00:36:39qui font ça. C'est magnifique.
00:36:41La compote s'appelle Lucien
00:36:43Georgelin. Je répète,
00:36:45la compote s'appelle
00:36:47Lucien Georgelin. Alors il y a des confitures,
00:36:49des compotes de pommes, des compotes de pêche, des compotes de poire
00:36:51Williams, mais franchement
00:36:53je cherchais depuis très longtemps
00:36:55des compotes. C'est des fruits.
00:36:57Pas trop sucrés, mais super bonnes.
00:36:59Naturelles.
00:37:01Naturelles.
00:37:03C'est le moment idéal pour vous donner mes petits cadeaux.
00:37:05Vous êtes sur France Bleu, et sur France Bleu,
00:37:07on a des petits cadeaux pour vous.
00:37:09Des goodies.
00:37:11Des goodies ici ?
00:37:13Il y a un mug à thé et une planche à saucisson.
00:37:15Qui est pour qui ?
00:37:17Mug pour Nicolas.
00:37:19Le saucisson ce n'est pas pour moi.
00:37:21Planche à saucisson. Olivier,
00:37:23tu coupes bien ce que tu veux, mais elle est belle non ?
00:37:25Ma planche à saucisson.
00:37:27Il faut savoir que sur les planches en bois,
00:37:29il y a beaucoup de bactéries. Il vaut mieux des planches en titane.
00:37:31Ah mince !
00:37:33Je suis désolé. Je vais dire à nos copains de France Bleu Picardie
00:37:35c'est une planche à saucisson. Sinon tu l'exposes.
00:37:37Oui, ou pour faire de la peinture.
00:37:39Ça fait palette.
00:37:41Il est beau le mug.
00:37:43Le mug est super beau en plus.
00:37:45Ça veut dire qu'on ne se brûle pas.
00:37:47C'est nos petits cadeaux.
00:37:49Et comme on parlait de
00:37:51compotes et confitures,
00:37:53le livret de recettes
00:37:55des auditeurs de France Bleu.
00:37:57Petits cadeaux, ça me fait plaisir.
00:37:59C'est les recettes cultes.
00:38:01Un fleur au maroilles. Je commence bien.
00:38:03C'est pas bon pour le régime.
00:38:05Ça c'est chaud. La tourte mayonnaise.
00:38:07D'accord.
00:38:09Très bien.
00:38:11C'était mes petits cadeaux.
00:38:13On va donner ça à nos cuisiniers de tournée.
00:38:15Du maroilles en tournée.
00:38:17Ça va être terrible.
00:38:19Ça nous faisait plaisir de vous donner ces petits cadeaux.
00:38:21Quelle belle idée.
00:38:23Et on voulait vous féliciter parce qu'on adore ce nouvel album.
00:38:25Double album d'Indochine. Babel, Babel.
00:38:2717 nouveaux titres.
00:38:29La tournée, mise en vente samedi.
00:38:31On va en parler parce que vous êtes des mecs bien
00:38:33sur les prix de vos concerts.
00:38:35Contrairement à deux frangins de Manchester
00:38:37à qui nous taillerons un petit costard plus tard.
00:38:39Pour le moment, parlons clip
00:38:41avec Stéphane. Bonsoir Stéphane.
00:38:43Bonsoir Émilie. Bonsoir Nicolas.
00:38:45Bonsoir Oli.
00:38:47Comment ça va Stéphane ?
00:38:49Ça va très bien et toi ?
00:38:51Alors au niveau clip, évidemment.
00:38:53Il vous tutoie.
00:38:55Oui, moi je tutoie.
00:38:57Ça dépend des jours.
00:38:59Comme on le sent, en tout cas,
00:39:01au niveau clip, vous avez vécu plein de choses.
00:39:03Vous avez eu le clip
00:39:05réalisé par Serge Gainsbourg un peu bourré
00:39:07ce jour-là. Vous avez eu le clip censuré.
00:39:16Les chaînes de télé trouvaient ça trop violent.
00:39:18Non, ce n'était pas les chaînes de télé, c'était le CSA
00:39:20avec l'autre qui...
00:39:22Ah, c'était le CSA ? Avant même, les chaînes,
00:39:24elles n'avaient pas pu avoir le...
00:39:26Ils avaient demandé un avertissement. De toute façon, je voulais mettre un avertissement
00:39:28au moins de 12 ans, au minimum.
00:39:30Sur College Boy, qui montrait la réalité
00:39:32du harcèlement à l'école.
00:39:34Oui, ne serait-ce qu'aujourd'hui,
00:39:36ce clip a, je pense,
00:39:38et cette chanson fait beaucoup de,
00:39:40pas de bien, mais a réveillé les consciences.
00:39:42Parce que là, on parle de harcèlement maintenant partout,
00:39:45alors qu'avant, c'était un tabou énorme.
00:39:47Oui, mais il y en a qui continuent, malheureusement.
00:39:49Oui, mais ce pavé dans la mare là,
00:39:51ça a fait de l'effet.
00:39:53Ça a fait de l'effet. Et alors, votre clip le plus vu ?
00:39:5590 millions de vues.
00:39:57C'est lequel ?
00:39:59Ah bah oui, oui, oui.
00:40:01L'Aventureux n'était pas plus... ?
00:40:03Eh ben non.
00:40:05Oui, mais c'est normal.
00:40:07C'est une chanson populaire.
00:40:09Mais oui, oui, oui, énorme. 90 millions de vues.
00:40:11Stéphane voulait nous parler
00:40:13justement des clips,
00:40:15des anciens clips. Dis-nous tout Stéphane.
00:40:17Alors oui, l'an passé,
00:40:19vous avez remasterisé des anciens clips en HD.
00:40:21Oui.
00:40:23Et je voudrais savoir si on peut
00:40:25espérer la sortie prochaine d'un DVD
00:40:27Blu-ray, avec peut-être
00:40:29des bonus Making of des clips,
00:40:31voire même des versions live
00:40:33inédites.
00:40:35Ça, c'est une bonne idée.
00:40:37On va en parler
00:40:39à Sony, mais c'est vrai qu'on pourrait faire
00:40:41une sorte de collection de toutes
00:40:43nos vidéos. On a fait déjà ça, on a fait
00:40:45une intégrale. Et il y a beaucoup de documents,
00:40:47mais je pense peut-être qu'on va garder ça pour la sortie
00:40:49du film, s'il sort, et de faire
00:40:51un truc commun. Parce que là, il y a déjà 7 albums
00:40:53qui sortent, il va y avoir pas mal de clips,
00:40:55donc il faut peut-être attendre la fin
00:40:57de Babel Babel et la fin de la tournée
00:40:59et puis trouver quelque chose.
00:41:01Ça se décide très longtemps à l'avance, les clips.
00:41:03Là, par exemple, quand vous sortez Babel Babel,
00:41:05vendredi, la maison de disques
00:41:07et vous, vous êtes déjà mis d'accord en disant
00:41:094 clips, 5 clips ?
00:41:11Ça dépend du succès de l'album,
00:41:13parce que ça coûte de l'argent.
00:41:15Ça dépend,
00:41:17vous, les vôtres, ils coûtent de l'argent.
00:41:19Non, pas plus que ça.
00:41:21Mais sur le toit, là,
00:41:23un été français...
00:41:25On était juste sur un toit, mais après, il y avait un drone,
00:41:27il n'y avait pas non plus...
00:41:29Moi, c'était Hollywood, j'ai cru que ce clip, il coûtait
00:41:31des millions. Pas du tout.
00:41:33Ça m'a bien impressionné.
00:41:35Le clip qu'on a fait sur Crash Me,
00:41:37c'est vraiment très limité.
00:41:39Non, ça dépend des clips.
00:41:41Celui à Vilnius, ça coûtait un peu d'argent,
00:41:43parce qu'il fallait se déplacer là-bas.
00:41:45Celui des Chants des signes, etc.
00:41:47Tu l'as aimé, le clip
00:41:49du Chants des signes, Stéphane ?
00:41:51Ah oui, j'ai adoré.
00:41:53Et donc le prochain ?
00:41:55J'en ai beaucoup de préférés,
00:41:57comme des Top Strangers,
00:41:59la Bouddha Affaire...
00:42:01Ah, les entre guillemets anciens.
00:42:03La Bouddha Affaire,
00:42:05qui ouvrait tous nos concerts
00:42:07sur le 7000 dans ce tour.
00:42:09Et les images qui habilleront
00:42:11la tournée ?
00:42:13Non, pas toutes.
00:42:15Parce que là,
00:42:17sur les dix qu'on a faites
00:42:19sur le Babel Show, on a dû en faire
00:42:21neuf.
00:42:23Et après, il reste les autres.
00:42:25Et puis toutes les anciennes,
00:42:27parce qu'à chaque fois qu'on fait l'Aventure 1, on fait une nouvelle version.
00:42:29Il y a encore beaucoup de boulot.
00:42:31Il y a du taf. Merci Stéphane !
00:42:33Merci Emilie !
00:42:35Merci beaucoup ! Au revoir !
00:42:37On parlait tout à l'heure du studio
00:42:39à Londres,
00:42:41ce qui a permis aussi de faire des chansons
00:42:43on dit symphoniques.
00:42:45Comme le Garçon qui Rêve.
00:42:47Avant qu'on l'écoute, vous m'en dites
00:42:49deux mots de l'enregistrement de ces instruments-là.
00:42:51Qu'est-ce que ça faisait ?
00:42:53C'est un titre qui a apporté Boris, le guitariste,
00:42:55qui était déjà une chanson un peu
00:42:57très Britpop,
00:42:59mais il y avait déjà ce côté symphonique,
00:43:01on a commencé avec ces petites clochettes,
00:43:03on a commencé à mettre ce qu'on appelle des nappes de synthé.
00:43:05Et comme on avait
00:43:07décidé de faire Seul au Paradis en symphonique,
00:43:09on s'est dit, on va
00:43:11également faire ce morceau-là en symphonique,
00:43:13mais en gardant quand même un peu de guitare acoustique,
00:43:15de guitare électrique, etc.
00:43:17Il est 20h12. Alors d'habitude, quand vous n'êtes pas là,
00:43:19qu'est-ce qu'on fait à 20h12 ?
00:43:21Une tartine. Alors on pourrait,
00:43:23mais on fait une découverte musicale.
00:43:25Ce qui est parfois bien plus
00:43:27roboratif qu'une tartine.
00:43:29Et là, en l'occurrence,
00:43:31c'est magnifique, puisque c'est
00:43:33Roquin Chagrin,
00:43:35notre découverte du jour.
00:43:37Ils n'ont pas sorti de nouvel album depuis
00:43:39deux ans ?
00:43:41Je sais, mais Roquin Chagrin, il faut quand même,
00:43:43pour celles et ceux qui n'en auraient pas encore entendu parler,
00:43:45rappeler que
00:43:47il y a ce premier album, Semaphore.
00:43:59Est-ce que c'est à cette époque-là
00:44:01que vous l'a rencontré Marion Brunetto ?
00:44:03À l'époque du premier album,
00:44:05qui s'appelait Adélaïde.
00:44:07Avant Semaphore.
00:44:09Et Semaphore, je crois que c'est l'album qu'on a fait ensemble le premier.
00:44:11Donc j'ai signé sur mon label
00:44:13KMS Discs, Kissing My Song.
00:44:15Kissing My Song.
00:44:17Et en vrai, pas beaucoup
00:44:19d'artistes sur ce label.
00:44:21Pour l'instant, il n'y a qu'elle.
00:44:23J'ai quand même sorti une compilation avec plein de groupes
00:44:25américains, anglais,
00:44:27espagnols, mais des groupes de filles qui jouent du rock.
00:44:29Je me souviens, on avait fait une émission là-dessus.
00:44:31C'était très bien. Mais donc, elle,
00:44:33c'est vraiment, comme le nom de la chanson,
00:44:35un énorme crush artistique,
00:44:37musical avec Roquin Chagrin.
00:44:39Oui, avec Roquin Chagrin.
00:44:41Qu'est-ce qui vous plaît ?
00:44:43Qu'est-ce qui vous parle chez elle ?
00:44:45Je ne sais pas. Je trouve qu'elle a une sensibilité
00:44:47sur les mélodies,
00:44:49sur le son,
00:44:51sa voix, qui est troublante,
00:44:53sa jeunesse,
00:44:55quand elle a eu
00:44:57dix ans, elle a appris tous les...
00:44:59Alors ça, c'est un autre truc. Elle m'a dit,
00:45:01il n'y a pas longtemps, qu'elle avait appris...
00:45:03Elle essayait de copier tous les riffs d'Indochine sur le bord de l'album.
00:45:05Mais elle a surtout une connaissance
00:45:07du rock en général.
00:45:09Alors que
00:45:11une jeune fille, aujourd'hui,
00:45:13c'est un peu exceptionnel.
00:45:15Elle joue tout.
00:45:17C'est une batteuse. Elle joue de tous les instruments.
00:45:19C'est elle qui fait tout.
00:45:21Moi, c'est une fille qui m'épate.
00:45:23Donc voilà.
00:45:25Pour en revenir à ça,
00:45:27ils sont en train de préparer leur nouvel album.
00:45:29Elle m'a fait écouter
00:45:31pendant quelques mois
00:45:33les chansons qu'elle allait mettre dessus.
00:45:35Et puis il y avait Girlfriend dessus.
00:45:37Je me suis dit, ça c'est un truc pour nous.
00:45:39J'ai envie de l'avoir.
00:45:41Donc elle nous l'a gentiment prêté.
00:45:43Donc on a décidé de faire un duo ensemble.
00:45:45Indochine avec Requin Chagrin, Girlfriend.
00:45:53Elle fait des chœurs.
00:45:55Sur les mélodies voix, sur les chœurs,
00:45:57elle est incroyable.
00:45:59Est-ce que vous avez conscience
00:46:01que quand vous prenez des jeunes artistes
00:46:03pour les prendre en première partie
00:46:05d'une tournée de stade
00:46:07ou d'une tournée d'aréna à venir,
00:46:09quand une jeune artiste comme Requin Chagrin
00:46:11se retrouve sur l'album,
00:46:13c'est un cataclysme
00:46:15archi positif
00:46:17pour leur carrière ?
00:46:19On n'essaie pas d'y penser.
00:46:21On n'essaie pas d'y penser à ça.
00:46:23Mais oui, c'est énorme.
00:46:25Effectivement, même pour
00:46:27Anna de Heinz.
00:46:29On l'a entendu tout à l'heure.
00:46:31Sur Showtime.
00:46:33Cappuccino.
00:46:35Pardon, ça n'a rien à voir.
00:46:37Les premiers duos,
00:46:39c'était avec Mélissa Hofdermans.
00:46:41Et c'est vrai que ça lui a boosté un truc.
00:46:43Elle a décidé de faire sa carrière solo
00:46:45après qu'on ait fait Le Grand Secret avec elle.
00:46:47Oui, c'est fou.
00:46:49C'est anodin.
00:46:51Pour nous, c'est anodin.
00:46:53C'est une collaboration qu'on aime bien avoir
00:46:55avec des gens qu'on aime bien.
00:46:57Comme Brian Molko.
00:46:59Il n'avait pas besoin de ça.
00:47:01Il y avait une dynamique.
00:47:03Et comme Christine Hendoquin.
00:47:05Ou même quand ça permet de toucher un autre public.
00:47:07Didier Vempas, quand il s'est retrouvé
00:47:09sur l'album d'Indochine, il a parlé à des gens
00:47:11à qui il n'avait jamais parlé avant.
00:47:13Il n'aura peut-être pas reparlé après.
00:47:15Oui, il est quand même très correct.
00:47:17On va toujours vers des gens qui nous touchent
00:47:19et pas vers des gens
00:47:21qui ont un potentiel commercial.
00:47:23On vous sollicite beaucoup ou pas ?
00:47:25Comment ça marche ? Il faut que le coup de foudre
00:47:27vienne de votre côté.
00:47:29Oui, c'est plutôt ça.
00:47:31Il n'y a rien d'implicable
00:47:33de proposer ou pas
00:47:35par notre label.
00:47:37Par exemple, Christine Hendoquin, c'est moi qui y ai pensé.
00:47:39C'est la nouvelle version de Troisième Sexe.
00:47:41Oui, c'est ça.
00:47:43Il n'y a pas du tout de
00:47:45marketing dans nos duos.
00:47:47C'est vraiment inné.
00:47:49Comme nos chansons qu'on met sur les albums,
00:47:51c'est celles qu'on aime. Il n'y a pas de tricherie.
00:47:53Des fois, c'est l'inverse. Je me souviens
00:47:55qu'après Paradise, on a reçu
00:47:57beaucoup de morceaux de gens qui vivaient très bien.
00:47:59Comme si on ne savait plus écrire des morceaux.
00:48:01C'est ça. On vous en a proposé beaucoup.
00:48:03Il était vexé.
00:48:05Non, je ne suis pas du tout vexé.
00:48:07Je suis jaloux.
00:48:09J'ai trouvé ça assez drôle.
00:48:11On l'a dit tout à l'heure,
00:48:13ce n'est pas ses temps à rien faire.
00:48:15Mais c'est vrai que c'est très long.
00:48:17Il y avait une petite angoisse de se dire
00:48:19qu'il faut s'y remettre maintenant. Est-ce qu'on va encore savoir faire ?
00:48:21Est-ce qu'on va encore
00:48:23savoir faire ? Oui.
00:48:25On a été pris de court
00:48:27puisque le Central Tour a été reporté d'un an
00:48:29à cause du Covid.
00:48:31On s'est dit qu'on allait composer.
00:48:33Au début, on se dit
00:48:35est-ce qu'on va réussir à composer ? Oui.
00:48:37On n'est pas à l'abri de se dire
00:48:39on n'a plus rien à raconter. Mais visiblement,
00:48:41ça ne s'est pas passé puisqu'on a écrit quasiment
00:48:43entre 50 et 60 projets.
00:48:45Vous les gardez les autres
00:48:47ou ils sont à la poubelle ? Non, pomme D. Poubelle.
00:48:49Pomme D.
00:48:51Ils sont sur un disque dur quand même.
00:48:53Lui, il les garde. Oui, on ne sait jamais.
00:48:55Au cas où je mourrais.
00:48:59Les chutes de studio.
00:49:01Quelle horreur. Mais ça ne va pas. Touche du bois
00:49:03bon sang. C'est du bois ?
00:49:05C'est du plastique.
00:49:07Non, en dessous, il y a du bois un peu.
00:49:09Il y a des miettes. Un chewing-gum.
00:49:11C'est qui qui avait ça ?
00:49:13Sous la table, c'est en bois.
00:49:15C'est la place de Valérie Damido.
00:49:21Accueillons nos auditeurs qui veulent parler
00:49:23un petit peu de l'époque. Le disque en parle.
00:49:25On l'a dit tout à l'heure. En ce moment, le monde
00:49:27c'est la tour de Babel.
00:49:29Une fois que Dieu a mis son projet
00:49:31à exécution de mettre un gros bordel,
00:49:33plus personne parle la même langue, plus personne
00:49:35se comprend et donc on est occupé à détruire
00:49:37tout ce qu'on voulait construire ensemble.
00:49:39Du coup, Peggy a
00:49:41une bonne question. Bonsoir Peggy.
00:49:43Bonsoir. Bonsoir Emilie. Bonsoir Oli.
00:49:45Bonsoir Nicolas. Bonsoir.
00:49:47Et merci et bravo pour ce
00:49:4914ème très très bon album.
00:49:51Merci beaucoup.
00:49:53Du coup, moi je me demandais, en lien avec
00:49:55le titre En route vers le futur,
00:49:57si vous pouviez monter dans une DeLorean
00:49:59et voyager dans le temps, à quelle époque
00:50:01vous auriez aimé aller ?
00:50:03J'adore cette question.
00:50:05Merci Peggy. Certainement pas au
00:50:07Moyen-Âge. Ah bah non.
00:50:09Quelle horreur, on était mariés à 13 ans,
00:50:11on était morts à 32. Oui, c'est ça.
00:50:13Avec des maladies aftoses. Ah, des boutons.
00:50:15Le Moyen-Âge, c'est dur.
00:50:17Mais même au début,
00:50:19au début,
00:50:21chez les Romains, ils étaient en toge,
00:50:23ils devaient cailler. Mais ils kiffaient.
00:50:25Ah si, les Romains kiffaient.
00:50:27Si t'étais en haut, tu kiffais, en bas
00:50:29tu kiffais pas. C'était Esclaves
00:50:31ou Jules César.
00:50:33Franchement, très honnêtement, j'adore vivre dans mon époque.
00:50:35Parce que
00:50:37je ne me vois pas
00:50:39vivre dans le passé.
00:50:41Alors, à la limite,
00:50:43entre
00:50:45les guerres de 70 et de 14,
00:50:47sur la période
00:50:49néo-romantique avec Egon Schiele,
00:50:51le début des surréalistes,
00:50:53le début des choses comme ça,
00:50:55ou même, oui,
00:50:57avant la guerre de 40, tout ce côté
00:50:59Man Ray, l'évolution
00:51:01de la photographie, de l'art moderne peut-être,
00:51:03le côté dandy,
00:51:05enfin ce genre de choses, Oscar Wilde,
00:51:07peut-être cette époque, mais franchement,
00:51:09si il n'y a pas d'effets
00:51:11ras-le-gant, ça va pas aller.
00:51:13J'aime bien me soigner, donc
00:51:15je ne suis pas du tout aventuré.
00:51:17Donc voilà, là, j'aime beaucoup. Là, s'il y a un problème,
00:51:19c'est assez vite réglé.
00:51:21Tu sais que j'ai des effets ras-le-gant dans mon sac
00:51:23à chaque fois que je fais une émission avec toi.
00:51:25Moi aussi.
00:51:27Maintenant,
00:51:29effectivement, l'époque,
00:51:31elle n'est pas plus chaotique, je trouve,
00:51:33sauf qu'elle est beaucoup plus médiatique.
00:51:35Et de voir ces émissions de télévision
00:51:37où tout le monde s'engueule, ces genres de choses,
00:51:39c'est des gens qui parlent
00:51:41pour ne rien dire, et puis surtout, qui se prennent pour qui ?
00:51:43De quel droit ? Quelle est la légitimité
00:51:45des gens qui parlent, qui jugent ?
00:51:47C'est insupportable. Donc voilà.
00:51:49On est en route vers le futur parce qu'on a
00:51:51plus envie d'aller vers le futur.
00:51:53Il y a énormément de gens
00:51:55qui sont sur Terre aujourd'hui,
00:51:57qui ont un futur derrière eux. Nous, on essaie
00:51:59de l'avoir devant nous.
00:52:01Pas de Doloréane. C'était magnifique.
00:52:05T'as eu tout le temps de réfléchir.
00:52:07Fais pas genre tu découvres la question.
00:52:09Non, je réfléchissais.
00:52:11À la limite, les années 70.
00:52:13Pas mal. Les hippies ?
00:52:15Avec la drogue et tout.
00:52:17Moi, je l'ai connu, les années 70.
00:52:19C'était pas bien ?
00:52:21Il y avait tout à inventer encore au niveau musical, électronique, etc.
00:52:23Et tu pouvais encore, si tu voulais te couper
00:52:25du monde, c'était très facile.
00:52:27Aujourd'hui, c'est quand même plus compliqué. Tout s'impose à toi.
00:52:29Il y avait des sacrés groupes aussi.
00:52:31Les Beatles, ils venaient avec
00:52:33Abbey Road en 72.
00:52:35Après, ils se sont engueulés.
00:52:37Après, c'était Babel, Babel.
00:52:39Les Beatles, Babel, Babel.
00:52:41C'est vrai qu'en niveau musical...
00:52:43Bowie ! Toi qui adores Bowie.
00:52:45En 73, oui. Effectivement.
00:52:47Mais la drogue !
00:52:49C'est pour ça que c'était bien.
00:52:51La drogue ?
00:52:53Quand ils se sont arrêtés de se droguer, les albums étaient beaucoup moins bien.
00:52:55C'est triste à dire.
00:52:57Toute cette époque de trucs.
00:52:59Voilà, ma chère Peggy.
00:53:01On a voyagé dans le temps grâce à ta question.
00:53:03Merci, Peggy.
00:53:05Et justement, sur
00:53:07En route vers le futur, qui est quand même
00:53:09une chanson où on
00:53:11entend, et je vais les citer,
00:53:13Théa Sirkis, Alistom Sirkis,
00:53:15Jules Sirkis, May Gérard,
00:53:17Harry Gérard, Annabelle Héliard,
00:53:19Emma Héliard, Léa Jardel,
00:53:21Sol Dahlberg et Lou Sirkis.
00:53:23Donc les enfants et nièces
00:53:25de cette belle famille
00:53:27indochine, ils sont tous là.
00:53:29Et cette chanson, et la présence
00:53:31de toutes ces jeunes voix, ça a ému.
00:53:33Pierre, bonsoir Pierre.
00:53:35Oui, bonsoir.
00:53:37Bonsoir Pierre.
00:53:39J'avais une question par rapport aux enfants.
00:53:41Comme ça parle beaucoup du futur, je voulais savoir
00:53:43quel futur vous espériez pour
00:53:45vos enfants et les futures générations à venir.
00:53:47Le plus beau.
00:53:49Le plus tranquille et le plus safe.
00:53:51Ce qui est bien avec nos enfants, c'est qu'autant
00:53:53leurs chambres ne sont pas rangées du tout,
00:53:55autant ils sont très consciencieux
00:53:57sur l'écologie.
00:53:59Moi je me fais engueuler par ma fille parce que des fois
00:54:01je jette à la poubelle et c'est pas trié.
00:54:03Sur le fait qu'ils prennent
00:54:05pas des avions, qu'ils prennent des trains.
00:54:07Ils sont très très consciencieux de ça.
00:54:09Sur le racisme, sur tout ça.
00:54:11Cette génération-là, je trouve qu'elle est
00:54:13très très ouverte et très...
00:54:15Pas tous, mais oui,
00:54:17le plus beau. J'espère qu'on ne va
00:54:19pas leur laisser un monde où on ne pourra pas sortir
00:54:21parce qu'il fera trop chaud, etc.
00:54:23On espère le meilleur bien sûr, mais pour eux,
00:54:25leurs petits-enfants, et que nous
00:54:27on a quand même vécu, on est déjà
00:54:29des miraculés à 65 ans.
00:54:31Enfin pour ma part, d'avoir vécu tout ce que
00:54:33j'ai vécu, de voir plusieurs vies
00:54:35quelque part.
00:54:37Et on leur souhaite
00:54:39ça, de toute façon.
00:54:41Et puis de vivre
00:54:43le monde tel qu'il devrait
00:54:45être, c'est-à-dire dans la bienveillance et l'empathie.
00:54:47C'est ça, c'est des guerriers
00:54:49bienveillants, en fait, cette génération-là.
00:54:51Je trouve, oui, absolument.
00:54:53C'est ce qui ressort de la chanson.
00:54:55Mais non, il y a des petits cons !
00:54:57Va ranger ta chambre !
00:54:59Tu n'écoutes pas la radio, toi !
00:55:01Je ne parle pas des nôtres.
00:55:03Evidemment, c'est partout.
00:55:05Mais la culture, l'éducation, est
00:55:07super important.
00:55:09Heureusement en France, on a quand même l'école
00:55:11par rapport à ça, mais il ne faut pas lâcher l'affaire.
00:55:13C'est ça, c'est sûr.
00:55:15Olivier, tu voulais dire quoi ?
00:55:17Olivier, il a des très bons conseils d'éducation.
00:55:19Ah bon ?
00:55:21Il a des très bons conseils d'éducation !
00:55:23Je demande !
00:55:25Je me tue à leur dire, il faut que tout passe
00:55:27par votre case cerveau.
00:55:29Ça, c'est pas mal !
00:55:31Effectivement, oui, de ne pas avoir de réaction
00:55:33épidermique, qui entraîne
00:55:35des engueulages dantesques qui ne servent à rien.
00:55:37Tout ce qu'ils voient sur Youtube, télé, enfin, la télé qu'ils regardent,
00:55:39c'est Youtube, etc. Il faut que ça passe quand même par la tête
00:55:41à chaque fois.
00:55:43Moi, je laisse faire.
00:55:45Je suis un peu à la cool.
00:55:47Mais bon, pour la chambre,
00:55:49je veux dire,
00:55:51j'ai renoncé.
00:55:53La chambre, on a lâché.
00:55:55Quel tube ? Je la chante depuis...
00:55:57Ah, c'est bon.
00:55:59On est au coin du feu.
00:56:01Un peu hippie.
00:56:03Je trouve que les hippies vont revenir bientôt.
00:56:05Douchez-vous, s'il vous plaît, avant de revenir.
00:56:07Les hippies n'étaient pas sages.
00:56:09Pas de foulie.
00:56:11J'étais dans l'époque.
00:56:13Pas de foulie chez les douches.
00:56:15Indochine avec Théa, Alistom,
00:56:17Jules, May, Harry, Annabelle,
00:56:19Emma, Léa,
00:56:21Sol et Lou.
00:56:23Et tous les parents qui étaient
00:56:25en train de filmer, très émus.
00:56:27C'était vraiment un super moment.
00:56:29Qui a eu cette bonne idée de faire chanter
00:56:31toute la grande colonie de vacances
00:56:33Indochine ? Parce qu'on les voit,
00:56:35quand on va au concert,
00:56:37ils sont toujours tous ensemble,
00:56:39ils applaudissent au concert,
00:56:41ils sont là, ils le vivent à fond.
00:56:43Mais là, de les mettre sur disque, tous ensemble,
00:56:45sur le même morceau, et pas un morceau anodin.
00:56:47Mais ils ont chanté le chant des cygnes aussi.
00:56:49Oui, j'ai eu cette idée-là,
00:56:51encore une fois.
00:56:53Et pourquoi là ?
00:56:55C'est venu comme ça.
00:56:57Franchement, les disques,
00:56:59c'est toujours du hasard,
00:57:01de la spontanéité.
00:57:03Je ne sais pas pourquoi.
00:57:05La petite Pauline, elle est venue, elle était dans le studio,
00:57:07j'ai dit mais tiens, ça serait pas mal que tu chantes.
00:57:09Il n'y a pas eu une sorte d'écriture,
00:57:11on ne dit pas poste,
00:57:13on n'a pas pensé au truc.
00:57:15C'est toujours très spontané, dans l'inconscience.
00:57:17Et ils ont dit oui, ce n'était pas évident.
00:57:19Il y en a qui ne voulaient pas.
00:57:21Il y a certains ados qui ont pensé
00:57:23qu'ils allaient retravailler. Puis en fait, le fait que tout le monde
00:57:25y aille, ils ne voulaient pas qu'on les voie.
00:57:27C'était assez...
00:57:29Ils étaient moins fiers en arrivant au studio.
00:57:31Oui, mais Emilie avait amené
00:57:33plein de bonbons.
00:57:35C'est la fameuse Emilie d'Indochine, je vous le disais tout à l'heure,
00:57:37la meilleure de l'hémisphère nord.
00:57:39Pourquoi elle n'est pas à l'hémisphère sud ?
00:57:41Je ne sais pas.
00:57:43Peut-être que c'est Emilia dans l'hémisphère sud.
00:57:45Je ne sais pas.
00:57:47Je cherche.
00:57:49T'as raison, c'est la meilleure du monde, comme ça on est tranquille.
00:57:51En route vers le futur,
00:57:53donc vous l'avez entendu. Et restez bien
00:57:55sur France Bleue parce qu'on va continuer
00:57:57à discuter avec
00:57:59Oli, avec Nicolas.
00:58:01C'est Indochine et c'est chez nous.
00:58:311, 2, 3, 4...
00:58:33Emilie Mazoyer.
00:58:35C'est la suite de Decibel, on est ensemble.
00:58:37Oh là là, mais ça va être bientôt fini
00:58:39cette histoire. On n'a même pas une demi-heure.
00:58:4120 minutes encore.
00:58:4324.
00:58:45Il ne faut jamais faire de maths en direct.
00:58:47Chaque fois je me plante et je me prends la honte.
00:58:49Bref, oui, avec Indochine,
00:58:51pour célébrer ensemble la sortie
00:58:53du nouvel album Babel Babel.
00:58:55Je le disais tout à l'heure,
00:58:57le teasing pour arriver à l'album
00:58:59a été particulièrement réussi.
00:59:01Mais alors il y a un truc, j'ai rien compris.
00:59:03J'ai rien compris.
00:59:05Nous non plus.
00:59:07Hélène non plus, elle a rien compris. On va en parler une bonne fois pour toutes.
00:59:09Bonsoir Hélène, mon petit.
00:59:11Comment ça va ?
00:59:13Bonsoir Oli, bonsoir Nicolas.
00:59:15La petite question que je me posais,
00:59:17c'est qu'en fait vous avez annoncé votre
00:59:19retour par le biais d'une mystérieuse
00:59:21affiche dans le programme télé qui,
00:59:23avec un super slogan, The Salingers reviennent.
00:59:25Alors comme on ne t'entend pas très bien,
00:59:27parce que Hélène, pardon,
00:59:29comme tu as un téléphone un peu vieux, je vais juste
00:59:31réexpliquer.
00:59:33The Salingers, comme la chanson
00:59:35des fleurs pour Salinger,
00:59:37The Salingers reviennent et un dessin.
00:59:39Vas-y Hélène, parce que ce n'était pas très clair.
00:59:41C'est ça. Vous m'entendez là ou pas ? Oui, mieux. Au top.
00:59:43Alors du coup,
00:59:45ce qui s'est passé, c'est que moi,
00:59:47comme j'ai commencé à suivre les réseaux sociaux The Salingers
00:59:49qui ont pullulé juste après cette affiche-là,
00:59:51j'ai vu
00:59:53un petit post qui m'a en plus
00:59:55titillé parce que je suis fan d'Etienne Dao aussi.
00:59:57Il y avait eu la chanson Virus X.
00:59:59Et donc je me suis demandé, deux
01:00:01petites questions. C'était en l'occurrence, pourquoi
01:00:03cette annonce de retour sous un
01:00:05pseudo ? Et du coup,
01:00:07un projet avec Etienne Dao, c'est dans mes rêves les plus
01:00:09fous ou ça pourrait se concrétiser un jour ?
01:00:11Ah ! Quelle est la question ?
01:00:13Il y a deux questions. Déjà, cette annonce
01:00:15The Salingers revient dans le programme télé,
01:00:17c'était vous. Ça c'est nous. En revanche...
01:00:19En fait, il se passait peu de choses.
01:00:21Tout le monde nous demandait quand est-ce que sort l'album,
01:00:23etc. Donc on a fait un petit
01:00:25un clin d'œil. Les Stones avaient fait
01:00:27ça avant leur sortie.
01:00:29Ils avaient fait 18 ans après.
01:00:31C'est ça, dans un journal de chasse.
01:00:33Ils avaient fait une annonce de cordonnerie.
01:00:35Nous, on a fait avec
01:00:37The Salingers. Alors The Salingers,
01:00:39c'est le nom de code d'Indochine, mais c'est fini maintenant.
01:00:41Le nom de code d'Indochine quand on est
01:00:43en studio. On ne dit jamais que c'est Indochine.
01:00:45Pour ne pas avoir
01:00:47trop de gens qui viennent ou
01:00:49des piquages, des piratages
01:00:51de bandes qui peuvent se passer.
01:00:53Donc c'était votre nom d'emprunt.
01:00:55Il faut en trouver un nouveau maintenant.
01:00:57Absolument. Peut-être ici.
01:00:59Trouver ici un mot.
01:01:01Bref.
01:01:03Mais après,
01:01:05ça a été monstrueux.
01:01:07Planche à saucisson.
01:01:09Planche à saucisson.
01:01:11Un truc un peu plus élégant.
01:01:13Non, je ne sais pas.
01:01:15Refermons la parenthèse. Donc, ça c'était vous.
01:01:17Mais ensuite, les réseaux sociaux.
01:01:19Des indices comme Babel Babel,
01:01:21comme Sana sur la Croix.
01:01:23C'était une très belle pub élégante.
01:01:25Ça a été très vite repéré. Je ne pensais pas autant.
01:01:29Et après, plein de fans
01:01:31se sont emparés du truc et ont fait des faussites.
01:01:33Des faux...
01:01:35Contes Instagram.
01:01:37On fait chanter des I.A.
01:01:41Des fausses chansons.
01:01:43Et donc là, le truc est parti en vrille.
01:01:45Et beaucoup de fans y ont cru.
01:01:47Jusqu'au jour
01:01:49où Babel Babel est arrivé.
01:01:51On les a bien eus.
01:01:53Quelque part. Mais nous, jusqu'une fois.
01:01:55Par contre, d'autres personnes...
01:01:57On a essayé de freiner le truc en disant
01:01:59que ça allait trop loin.
01:02:01Mais c'est compliqué.
01:02:03Donc, en fait, cette photo
01:02:05The Salingers avec la chanson d'Étienne Dao,
01:02:07c'est quelqu'un qui l'a fait. Mais ce n'est pas vous.
01:02:09Non, c'est ça.
01:02:11Il y a eu d'autres gens.
01:02:13C'était un peu...
01:02:15C'est affolant, ce truc.
01:02:17On peut faire dire tout et n'importe quoi.
01:02:19Voilà, Hélène. On n'y est pas.
01:02:21Bon, tant pis. C'est pas grave.
01:02:23Je vous en prie. Merci.
01:02:25C'est génial.
01:02:27J'avais eu un peu de mal sur certaines chansons
01:02:29à rentrée directe.
01:02:31Babel Babel, de A à Z, c'est une pépite auditive.
01:02:33Bravo à vous.
01:02:35On est avec des auditrices et auditeurs
01:02:37et on va parler ensemble de la tournée.
01:02:39Ah là là, cette tournée.
01:02:41Une tournée d'aréna.
01:02:43C'est un lieu de tournée 2025.
01:02:45Ça commence le 31 janvier
01:02:47à Aix-en-Provence et en gros,
01:02:49vous faites le tour des arénas de France.
01:02:51Il faut préciser que le prix des places
01:02:53qui a été balancé il y a quelques heures
01:02:55sur les réseaux sociaux n'est pas le bon.
01:02:57Nous sommes en train d'y travailler encore.
01:02:59D'accord. Ça tombe bien parce qu'on va en parler.
01:03:01Je ne sais pas.
01:03:03Accueillons Meïani.
01:03:05Bonsoir Meïani.
01:03:07On va lui demander bonsoir Meïani.
01:03:09Bonsoir.
01:03:11Bonsoir.
01:03:13C'est un prénom belge, Meïani ?
01:03:15En fait, je m'appelle Meïani
01:03:17mais je possède une particularité
01:03:19à Yaïang qui s'appelle Yandasis
01:03:21mais je ne sais pas dire Yaïtre.
01:03:23Ah, c'est ça.
01:03:25Et donc t'écris ton nom Meïani.
01:03:27J'adore.
01:03:29Pour savoir dire mon prénom.
01:03:31C'est merveilleux.
01:03:33Je te préviens, ma chérie,
01:03:35j'ai essayé de leur gratter des infos, c'est très dur
01:03:37mais peut-être que venant de toi, ça va marcher.
01:03:39On va retourner.
01:03:41Alors, ma question c'est, à chaque live,
01:03:43vous arrivez à trouver l'étape au-dessus.
01:03:45Il y a 5 écrans géants,
01:03:47l'écran qui se referme, l'écran au plafond,
01:03:49l'écran 360°, bref, beaucoup d'écrans.
01:03:51Deux questions en une,
01:03:53comment arrivez-vous à vous renouveller
01:03:55et est-ce que vous avez trouvé l'étape d'après ?
01:03:57Alors, on a eu du mal
01:03:59à trouver l'étape d'après
01:04:01parce qu'effectivement, en sortant de tout ça,
01:04:03c'était... et on ne veut pas
01:04:05pousser toujours au gigantisme.
01:04:07Tu ne veux pas faire YouTube à Las Vegas
01:04:09avec la salle tout en...
01:04:11Tout en écrans.
01:04:13Oui, c'est trop cher.
01:04:15C'est loin.
01:04:17On a trouvé, je pense, un système,
01:04:19on est en plein dessus, qui fait que
01:04:21l'intérêt du Central Tour,
01:04:23c'est que pour un stade, pour une fois,
01:04:25tout le monde pouvait voir et n'était pas lésé par rapport à la distance
01:04:27de la scène.
01:04:29Et par rapport à l'immersion aussi
01:04:31et au sentiment de participer
01:04:33à quelque chose en communauté,
01:04:35on a trouvé quelque chose qui,
01:04:37apparemment, pourrait s'apparenter à quelque chose de nouveau et de fort.
01:04:39Voilà, je ne vais pas en dire plus.
01:04:41Le seul truc,
01:04:43c'est ce qu'on a dit à ces derniers jours,
01:04:45c'est que comme il y a deux concerts par ville,
01:04:47ça va nous permettre, effectivement,
01:04:49de jouer, sans doute, une partie de l'intégralité
01:04:51de l'album, mais pas tous les jours.
01:04:53Alors, ce n'est pas pour faire revenir les gens, mais c'est aussi
01:04:55pour ne pas que...
01:04:57que ça se passe aussi d'une façon
01:04:59un peu nouvelle par rapport à ça.
01:05:01Donc, tourner des arenas...
01:05:03Effectivement, on a choisi des salles.
01:05:05Alors, effectivement, on a beaucoup de questions,
01:05:07pas de questions, mais de gens comme pourquoi on ne passe pas à Lille,
01:05:09pourquoi on ne passe pas à Brest, etc.
01:05:11On a encore choisi des salles qui étaient adaptées
01:05:13à ce qu'on voulait faire. Malheureusement,
01:05:15le zénith de Lille n'est pas adapté
01:05:17à ce qu'on veut faire.
01:05:19Ils iront à Bruxelles.
01:05:21Oui, mais il y a Douai.
01:05:23Et même chose pour des
01:05:25arenas ou des salles comme ça ou autre chose.
01:05:27D'accord. Donc, en tout cas, le choix des salles
01:05:29est lié
01:05:31au projet pour cette tournée.
01:05:33Voilà, mais Yannick, tu sais tout.
01:05:35Un grand merci, en tout cas.
01:05:37Je me réjouis de venir vous voir en concert, en tout cas.
01:05:39Merci, nous aussi.
01:05:41Kevin, toujours sur les concerts, a la question
01:05:43qui tue, Kevin.
01:05:45Bonsoir.
01:05:47Bonsoir.
01:05:49Donc,
01:05:51la question, c'est en fait,
01:05:53est-ce que les prix vont rester raisonnables ?
01:05:55Vous en avez parlé un tout petit peu avant.
01:05:57C'est encore en cours de travail.
01:05:59Mais je sais que votre
01:06:01credo, c'est de garder des prix raisonnables
01:06:03pour nos places de concert.
01:06:05Et d'ailleurs, on vous en remercie.
01:06:07Est-ce que c'est prévu de continuer
01:06:09à proposer des prix raisonnables ?
01:06:11On a vu la semaine dernière les frères Gallagher,
01:06:13Oasis, qui se reforment et qui adoptent la tarification
01:06:15dynamique. Une jolie expression pour dire
01:06:17qu'en fait, plus on en demande, plus c'est
01:06:19cher. Et donc, un mec qui s'est dit, allez, je vais
01:06:21payer 100 euros pour ma place d'Oasis,
01:06:23quand arrive son tour dans la file d'attente,
01:06:25la place coûte 450 euros.
01:06:27C'est horrible.
01:06:29J'espère, nous, en
01:06:31contrôlant ça, qu'on n'aura pas ça.
01:06:33Parce que nous, c'est des prix uniques et
01:06:35fermes, et on a des
01:06:37producteurs qui nous suivent
01:06:39là-dessus. Après,
01:06:41on n'est pas
01:06:43responsables du deuxième marché.
01:06:45C'est-à-dire des gens qui revendent,
01:06:47etc. Il ne faut surtout pas acheter
01:06:49des billets plus chers. Parce que si
01:06:51c'est complet très vite, on va
01:06:53rouvrir des dates, certainement.
01:06:55Mais oui, c'est un combat permanent. Ce qui est
01:06:57horrible, c'est qu'on combat...
01:06:59C'est un vrai chemin de croix
01:07:01pour pouvoir proposer des prix décents
01:07:03avec des productions, parce que ça coûte
01:07:05cher, ce qu'on fait.
01:07:07Et de voir que les billets
01:07:09qui se font vendus à 700, 1800,
01:07:11900 euros... Voilà.
01:07:13Mais voilà, on est dans un capitalisme
01:07:15féroce.
01:07:17En tout cas, vous, des billets à 700 euros, ça ne sortira pas de chez vous.
01:07:19C'est pas vous qui allez vendre ça.
01:07:21Nous, ça sera, je pense,
01:07:2375 euros au maximum
01:07:25pour le premier prix. Pourquoi on est obligés
01:07:27de faire plusieurs prix aujourd'hui ?
01:07:29De toute façon, c'est parce que
01:07:31c'est beaucoup de gens et on ne peut pas faire rentrer
01:07:33au même tarif. Parce que là, il y a toujours
01:07:35bousculade à l'entrée, etc.
01:07:37Mais par contre,
01:07:39il n'y aura aucune catégorie. Et ça, on y tient toujours.
01:07:41Catégorie or, catégorie
01:07:43on ne veut pas de VIP,
01:07:45etc. Tous ces trucs-là
01:07:47que je trouve insupportables.
01:07:49Insupportables. C'est-à-dire
01:07:51les plus riches devant, ceux qui ont payé.
01:07:53Ce n'est pas la musique pour moi, ça.
01:07:55C'est beau. Merci beaucoup.
01:07:57Je ne sais plus qui était là. C'était Kévin.
01:07:59Merci Kévin pour cette question.
01:08:01Merci beaucoup. Rendez-vous le 21.
01:08:03On monte sur Paris avec ma mère.
01:08:05On est de Lille.
01:08:07On sera sur Paris le 21.
01:08:09Merci beaucoup.
01:08:11Au 21, alors.
01:08:13Patricia est avec nous aussi. Elle a une idée de concert
01:08:15en plus de l'aréna.
01:08:17Pourquoi pas. Bonsoir Patricia.
01:08:19Bonsoir Émilie. Bonsoir Nicolas.
01:08:21Bonsoir Olly. Bonsoir.
01:08:23Bonsoir. Alors moi déjà, je voudrais
01:08:25vous remercier pour le concert que vous nous avez
01:08:27offert pour le Babel Show
01:08:29mardi la semaine dernière.
01:08:31C'était vraiment indagré, comme dirait
01:08:33Émilie. J'ai eu la chance d'y assister.
01:08:35Donc vraiment encore merci
01:08:37pour ce concert. Et donc
01:08:39moi, ma question concerne
01:08:41un projet que vous aviez évoqué
01:08:43il y a quelque temps. C'était celui
01:08:45de jouer l'intégralité de
01:08:47chaque album. Est-ce que ce projet
01:08:49est-il encore d'actualité ou
01:08:51est-ce qu'il est passé aux oubliettes ?
01:08:53J'adore cette question Patricia. Est-ce que ça fait partie des grands
01:08:55projets ? C'est comme le documentaire.
01:08:57Ça fait partie des projets qui sont toujours
01:08:59là-dessus. J'espère un jour pouvoir le faire.
01:09:01Ça serait génial. Mais là,
01:09:03il faut rester une semaine. C'est beaucoup de travail.
01:09:05La complexité de ce projet, c'est qu'on peut
01:09:07pas jouer l'intégralité. Il y a plus de
01:09:09combien d'heures de musique ?
01:09:11Il y a plus de 200 morceaux.
01:09:13L'idée c'est de faire un soir par album.
01:09:15On avait pensé trois soirs par
01:09:17album.
01:09:19Après c'était la complexité,
01:09:21les abonnements, les machins. On n'avait pas encore
01:09:23trouvé le truc un peu démocratique là-dessus.
01:09:25Mais si on peut le faire,
01:09:27on le fera.
01:09:29Mais on a d'autres projets qui viennent
01:09:31avant ça.
01:09:33Je tente un truc.
01:09:35Ah bon ? Quoi donc ? Mais plein d'autres projets.
01:09:37Après la fin de la tournée
01:09:392025, il y a d'autres projets
01:09:41en chantier.
01:09:43Elle est pour terminer, c'est la dernière
01:09:45à poser sa question. C'est Maëlla.
01:09:47Bonsoir Maëlla.
01:09:49Bonsoir Nicolas.
01:09:51Bonsoir.
01:09:53Elle a une question très terre-à-terre, mais j'aime bien aussi
01:09:55parce qu'on n'y pense jamais à ça.
01:09:57Tu as vu les questions avant ? Oui, j'ai tout sélectionné.
01:09:59Sinon il y avait beaucoup trop de demandes en mariage et on n'avait pas le temps.
01:10:01Ah bon ?
01:10:03Vous avez toujours la coque, tous les deux.
01:10:05Je les ai mises de côté
01:10:07au cas où, pour vos archives.
01:10:09Oui, beaucoup.
01:10:11Vas-y Maëlla, pardon.
01:10:13Oui, je voulais savoir si,
01:10:15par exemple, le soir d'un concert,
01:10:17si l'un des membres du groupe est malade,
01:10:19qu'est-ce qui se passe ?
01:10:21Est-ce que c'est déjà arrivé dans votre
01:10:23histoire de groupe ? Et est-ce que,
01:10:25par exemple, imaginons que c'est Boris qui est malade,
01:10:27est-ce que Olly connaît les partitions de Boris ?
01:10:29J'adore cette question,
01:10:31on n'y pense jamais.
01:10:33Non mais nous on y pense.
01:10:35Moi je veux les faire vacciner contre la grippe, il y en a certains qui ne veulent pas.
01:10:37Alors moi,
01:10:39je suis déjà à la guitare au clavier,
01:10:41si en plus je me tape les parties de Boris,
01:10:43ça va être compliqué. Oui, c'est dur.
01:10:45Oui, c'est déjà arrivé, l'ancien batteur
01:10:47Shoes a été malade à Lyon,
01:10:49il avait chopé la grippe et on a été
01:10:51obligés de changer de batteur.
01:10:53De reporter deux concerts. En cours de route.
01:10:55Mais alors comment on fait ? On a un sperre,
01:10:57on a un batteur, on sait qu'il connaît toutes les chansons d'Indochine.
01:10:59On a annulé deux concerts
01:11:01et on a répété avec lui pour la suite de la tournée.
01:11:03Il y a eu Mathieu, là par contre le concert a été annulé.
01:11:05C'était à Liège.
01:11:07Lui alors, il était dans un état,
01:11:09je ne sais pas, qu'est-ce qu'il avait, une infection ?
01:11:11Il avait une infection, c'était impossible de jouer.
01:11:13Donc annulation du concert.
01:11:15Oui, mais on est quand même monté parce que les gens
01:11:17étaient dans la salle et on a fait trois titres.
01:11:19Et après on l'a reporté un mois après.
01:11:21Mais ça, ça peut arriver.
01:11:23Il y a plein de gens, ça peut arriver, surtout les tournées d'hiver.
01:11:25Où il faut faire attention
01:11:27à soi. Faire du sport,
01:11:29ne pas boire, manger, enfin voilà.
01:11:31Les compotes !
01:11:33Absolument !
01:11:35Mais oui, ça peut arriver à n'importe qui.
01:11:39Eh bien voilà, vous savez vraiment tout.
01:11:41Mais là, tout le monde
01:11:43était remplaçable sur cette tournée.
01:11:45On ne pourra pas jouer s'il y en a un qui tombe.
01:11:47Ah bah non, puis même vis-à-vis du public,
01:11:49ça serait un peu bizarre quand même.
01:11:51On viendra, si ça se vient,
01:11:53il s'est cassé la gueule dans l'escalier, dans les loges,
01:11:55on viendra quand même le prévenir, on viendra faire 3-4 titres.
01:11:57Un petit coucou.
01:11:59Après il va reporter le concert.
01:12:01Et moi mon chewing-gum là, sous la table, c'est dégueulasse.
01:12:03Il faut toucher du bois sinon je vais avoir porté l'œil.
01:12:05Mais touche quand même dessous.
01:12:07Je sais que c'est sale, mais touche, voilà.
01:12:09Non bah non, toi t'as de la chance.
01:12:11C'est côté invité, c'est côté propre.
01:12:13Et c'est sur cette note d'élégance que se termine
01:12:15notre émission.
01:12:17Vous dire que la tournée d'Indochine
01:12:19commence le 31 janvier 2025
01:12:21et que tiens justement, on va se quitter
01:12:23en écoutant un live. Alors le dernier en date,
01:12:25c'était sur le Central Tour, c'est le baiser.
01:12:27Comme ça on se fait des bisous pour se dire au revoir.
01:12:29Aix-en-Provence, Lyon, Orléans,
01:12:31Amnéville, Strasbourg, Bordeaux, Toulouse,
01:12:33Montpellier, Bruxelles, Nantes, Clermont,
01:12:35Rouen, Lausanne, Reims,
01:12:37Douai, Dijon
01:12:39et Paris à chaque fois.
01:12:41Deux dates pour chaque ville.
01:12:43Et comme le disent les fans d'Indochine
01:12:45cette semaine sur les réseaux,
01:12:47joyeux Hunger Games à tous
01:12:49puisque donc c'est le 14 septembre,
01:12:51la mise en vente.
01:12:53Vous savez que ça va être la guerre le 14.
01:12:55Je vais me mettre tranquille.
01:12:57On va chercher l'exploit, on va gérer ça.
01:12:59Bien sûr qu'il y aura des sites qui vont péter
01:13:01mais tranquille, il y aura de la place pour tout le monde.
01:13:03Merci Nicolas.
01:13:05Merci à vous, merci de votre accueil.
01:13:07On est très content d'être ici.
01:13:09Ici, l'application
01:13:11qu'il faut télécharger immédiatement.
01:13:13On est très content d'être ici.
01:13:15Merci pour le mug.
01:13:17La réécoute, les photos
01:13:19qui sont sur le Twitter de France Bleue
01:13:21et puis dès demain sur notre Youtube
01:13:23vous allez pouvoir regarder
01:13:25nos petites têtes pendant l'interview.

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