Le père d'Arnaud Garcia, tué sur le péage d'Incarville, était invité sur le Live Switek sur BFMTV ce vendredi 13 septembre.
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00:00— Justement, vous vous rappelez l'ultra-violence de ceux qui ont tué Arnaud, votre fils, et Fabrice, son collègue. Il y a eu d'autres faits depuis de violences.
00:13On se souvient par exemple des mots de la veuve d'Éric Comines, le gendarme qui a été tué après un refus d'obtempérer à Mougins, qui avait dit
00:19« La France a tué mon mari ». J'imagine que cette phrase, elle est arrivée jusqu'à vous. Comment vous l'avez reçue ? Comment vous avez réagi ?
00:28— Disons que je suis solidaire de ce qu'elle a dit. J'ai envoyé un soutien à cette personne. Et je le regrette. Et tous mes condoléances encore pour elle.
00:36Mais c'est vrai, elle a exprimé un mot. Bon, j'aurais pas dit « France », moi, parce que, bon, la France, c'est toute une hiérarchie.
00:43Et pour moi, c'est pas la France. Moi, dans le cas de mon gamin, c'est pas du tout la France. On est revenu par rapport au rapport.
00:49Mais je comprends très bien cette dame qui... Son époux se fait tuer par un multirécidiviste, qui aurait peut-être dû être en prison,
00:56mais ça, je peux pas encore le dire. Je comprends son désarroi et puis sa violence envers l'État, quoi. Je la comprends.