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00:00:00Mais c'est plus ce que je voulais dire moi !
00:00:02Et après on porte la parole à Yves Rindy pour rééquilibrer un peu ton parole.
00:00:08Alors Pierre, tu voudrais agir maintenant ou plus tard ?
00:00:11Oui plus tard.
00:00:12D'accord, Yves Rindy.
00:00:13Oui, alors pour résumer ce qu'a dit Xavier et ce qu'on disait précédemment,
00:00:19en fait tout ce qu'a dit Xavier dans la séquence, on va dire qu'il y a deux niveaux.
00:00:23Il y a un nihilisme occidental qu'on peut appeler anomie ou antinomisme,
00:00:29c'est-à-dire la violation systématique de la loi naturelle et donc le déclin de l'Occident,
00:00:34ce que je veux dire chute du religieux dont a parlé Xavier, chute du nomos,
00:00:41de la norme de la loi naturelle et donc chute de la distinction,
00:00:47effondrement de la distinction, c'est le monde de l'indistinction,
00:00:50le transsexualisme c'est le monde de l'indistinction.
00:00:53On va dire que ça c'est le paradigme.
00:00:55Et tout ce qu'a expliqué ensuite Xavier, c'est la ploucrerie des trônieux,
00:01:02des Macron de la République française actuelle conjuguée à cela.
00:01:07Donc en fait on a un fond nihiliste, transsexualiste, etc.
00:01:11et on a la forme qui est la ploucrerie de la province française
00:01:14dans ce monde occidental qui est en train de s'effondrer.
00:01:17Et on a oublié de parler de l'apparition du vaudor,
00:01:19parce que là depuis le début on a oublié le vaudor,
00:01:22parce qu'il y a quand même le vaudor à la fin, tu vois.
00:01:24Oui, c'était quand même la totale.
00:01:27Attention avec le vaudor, parce que ce vaudor c'est le bovidé du Trocadéro,
00:01:30il est là depuis 1937.
00:01:32Oui, tout à fait.
00:01:33Ils l'ont mis en scène, mais ils ne l'ont pas fabriqué ni amené.
00:01:36Moi je donnais des rendez-vous sous le bovidé du Trocadéro,
00:01:38c'était une référence à un film d'audiard en fait.
00:01:40On est quand même devant le musée de l'Homme,
00:01:42n'oubliez pas qu'avant c'était le musée de l'Homme.
00:01:44Le musée de l'Homme c'était le musée de l'ethnologie française,
00:01:47qui était la version positive du colonialisme.
00:01:49Il ne faut pas oublier ce qu'est le Trocadéro,
00:01:51ce qui était un très beau monument, on a oublié tout ça.
00:01:53Et là, il y a cette espèce de taureau effectivement,
00:01:56qui est en fait un lien avec le musée de l'Homme,
00:01:58et donc avec ce qu'on appelle les religions primitives.
00:02:02Et en fait, dans la mise en scène qu'ils en ont fait,
00:02:05ils auraient pu le masquer, en fait ils l'ont mis en avant.
00:02:09Mais c'est une sculpture en bronze qui est là depuis 1937.
00:02:14Vérifiez.
00:02:15Donc attention des fois qu'il y a du bricolage aussi.
00:02:17C'est toujours, c'est jamais du 100%.
00:02:19Il y a énormément de bricolage aussi dans cette cérémonie.
00:02:22Il ne faut pas oublier.
00:02:23Et là, ils ont bricolé avec ce truc qui était déjà là.
00:02:26Il avait l'air doré, le taureau aussi.
00:02:29Mais il est doré, il est doré comme toutes les statues.
00:02:32Ils auraient pu le masquer,
00:02:33alors qu'ils avaient mis un espèce de drap bleu.
00:02:35Ils auraient pu le cacher.
00:02:36Or au contraire, ils s'en sont servis.
00:02:38Il était déjà là, mais il était déjà là.
00:02:40Pierre, j'ai une question au rapport avec la dimension religieuse,
00:02:43parce qu'on a vu beaucoup de gens réagir,
00:02:45des prêtres catholiques sur Twitter et YouTube,
00:02:47mais également un avocat, Divisio,
00:02:49qui, au nom du christianisme,
00:02:51s'était offusqué de la cérémonie
00:02:53en appelant à porter plainte collectivement contre l'État,
00:02:55c'est-à-dire en recourant au système pour combattre le système,
00:02:58le truc qui ne veut strictement rien dire.
00:03:00Mais la question qui est importante, en fait, elle est double.
00:03:03La première, c'est que quand on s'attaque au Christ,
00:03:05effectivement, en théorie, on s'attaque à un symbole commun
00:03:08aux chrétiens de toute obédience et aux musulmans.
00:03:11Et il est certes vrai que la plupart des musulmans,
00:03:14en tout cas sur les réseaux,
00:03:15étaient dégoûtés et ont condamné la cérémonie.
00:03:19Mais là où le système a quand même peut-être réussi sa partie,
00:03:24c'est que ça ne va pas au-delà du dégoût.
00:03:26C'est-à-dire que quand on s'attaque au prophète Mohamed,
00:03:28on a effectivement des millions de gens dans les rues
00:03:30qui sont prêts à tout détruire pour protéger,
00:03:32à juste titre, l'un des symboles centraux de la religion musulmane.
00:03:36Mais quand c'est le Christ,
00:03:38jamais les musulmans ne sortent dans la rue pour dire
00:03:40ne touchez pas à l'un de nos plus grands prophètes,
00:03:42qui demeure le Christ du point de vue du Coran.
00:03:45Donc il n'y a pas cette solidarité organique de lutte.
00:03:48Il y a également uniquement une solidarité de condamnation assez tiède.
00:03:53Le deuxième élément,
00:03:55que doivent faire les chrétiens catholiques,
00:03:57en l'occurrence en Europe, par rapport à cette dégénérescence
00:04:00et par rapport à ce type d'exhibitionnisme
00:04:02affiché devant les enfants à la télé, etc.
00:04:05Est-ce que la bataille pour les chrétiens est définitivement perdue ?
00:04:09Oui, je pense qu'elle est perdue pour une raison très simple d'ailleurs.
00:04:13Je rappelle tous les scandales pédophiles
00:04:15qui ont miné, qui ont détruit l'Église catholique.
00:04:19Et ça ne date pas d'hier,
00:04:21ça date déjà d'à peu près une centaine d'années.
00:04:26Dans mon dernier livre, on en a parlé ensemble déjà.
00:04:32Mais aujourd'hui, l'Église, au sommet même du Vatican,
00:04:36c'est une véritable cage aux folles.
00:04:40Je le rappelle et je l'ai montré.
00:04:43Donc il n'y a rien de surprenant.
00:04:46Je dirais même que le Vatican est en avance
00:04:48par rapport à ce qu'on a vu lors de la cérémonie
00:04:52de dimanche, de samedi soir.
00:04:55Voilà, tout simplement.
00:04:57N'oublions pas que nous sommes en République.
00:05:01Et la République française,
00:05:03c'est la fin de l'Ancien Régime
00:05:05qui était une monarchie théocratique.
00:05:08Ça veut dire que l'Église, aujourd'hui,
00:05:10les gens ne pensent pas.
00:05:11On a appris aux gens en République
00:05:13à ne pas penser au Christ quand on parle de l'Église,
00:05:15mais à penser à l'infâme de Voltaire,
00:05:18c'est-à-dire l'oppression et l'arbitraire
00:05:20de l'Église catholique qui partageait le pouvoir
00:05:23pendant plus de mille ans avec la monarchie,
00:05:25c'est-à-dire un système d'oppression verticale, etc.
00:05:28Et en fait, les gens, les Français,
00:05:30étant en Régime républicain depuis quand même
00:05:32plus de deux siècles,
00:05:33le travail a été fait pour que les gens
00:05:35soient attachés au Christ.
00:05:37D'ailleurs, c'est pour ça qu'on interdit
00:05:39dans les mairies aujourd'hui les crèches à Noël
00:05:41et que de plus en plus, on met des pères Noël.
00:05:43Je ne pense pas qu'il y avait de sapins
00:05:46avec les M.
00:05:48Donc, on a déchristianisé profondément la France
00:05:51de ce point de vue-là,
00:05:52non pas en s'attaquant à la figure du Christ,
00:05:54qui est inattaquable,
00:05:55on l'a bien vu avec le film de Mel Gibson,
00:05:56mais en attaquant l'Église.
00:05:58Et un con moyen de gauche te dira
00:06:00« moi, je respecte beaucoup le Christ,
00:06:01mais l'Église n'a rien à voir,
00:06:03puisque c'est une usurpation de pouvoir,
00:06:05une déviance. »
00:06:06Et pour ça, on a les Borgia aussi
00:06:07qui ont beaucoup aidé,
00:06:08il ne faut pas oublier.
00:06:09C'est pour ça qu'aujourd'hui,
00:06:12quand on est chrétien
00:06:13et qu'on veut défendre la chrétienté,
00:06:14on est gêné par rapport à l'Église de Rome
00:06:17pour des tas de raisons historiques
00:06:18et contemporaines, effectivement.
00:06:20Cage aux folles, usurpation,
00:06:22destruction de l'Église de Byzance.
00:06:24Et c'est pour ça qu'aujourd'hui,
00:06:25des gens comme moi se tournent un peu
00:06:26vers la troisième Rome
00:06:28et vers ce qui se passe plutôt à Moscou,
00:06:30parce qu'on sent que la chrétienté
00:06:31est mieux défendue aujourd'hui
00:06:33dans la Russie de Poutine
00:06:36que dans l'Europe.
00:06:39Et là, ça rejoint bien
00:06:40la destruction du quatrième empire,
00:06:42la destruction de Rome,
00:06:43par les gens qui ont mis ça
00:06:45à leur programme.
00:06:46Ils ont détruit les trois premiers empires
00:06:48et d'ailleurs, leur moteur,
00:06:49c'est la destruction des empires,
00:06:50ce qui est le triomphe de la minorité
00:06:52sur la majorité, toujours.
00:06:53On est quand même toujours
00:06:54dans cette idée fondamentale,
00:06:55c'est que pourquoi aujourd'hui,
00:06:56on ne peut pas se défendre
00:06:57en tant que chrétien ?
00:06:58Parce qu'on est majoritaire.
00:06:59En réalité, quand même, statistiquement,
00:07:00même si on ne pratique plus.
00:07:01Et la majorité n'a aucun droit,
00:07:03puisqu'en fait, le droit est fait,
00:07:04comme l'a bien dit Cohn-Bendit,
00:07:06pour protéger les minorités
00:07:08de la méchanceté intrinsèque
00:07:10de la majorité.
00:07:11Ce qui est aussi la définition
00:07:12totalement inversée de la démocratie,
00:07:14qui est censée avoir été accomplie
00:07:16par la République française.
00:07:17Donc là, on voit bien
00:07:18que s'empile toute une série
00:07:19de contradictions,
00:07:20de manipulations et de déviations
00:07:22qui fait qu'aujourd'hui,
00:07:23que le brave Français de gauche,
00:07:24au mieux, quand il a vu cette cérémonie,
00:07:26il est à moitié perdu.
00:07:28Il sent que ça pue,
00:07:29que c'est un peu malsain,
00:07:30parce que les enfants,
00:07:31il y a un universel,
00:07:32c'est qu'on ne touche pas aux enfants.
00:07:34Et ça, c'est effectivement choquant.
00:07:35Les femmes à barbe, les enfants, etc.
00:07:37Mais pour le reste,
00:07:38il ne s'est pas trop quoi en penser.
00:07:39Je pense qu'au bout du lendemain,
00:07:40il a dû se dire
00:07:41« Ah, t'as vu, Paris c'est beau.
00:07:43Quand même, on a mis le paquet.
00:07:45Ah, il y avait des trucs marrants.
00:07:46Il y a même des mecs
00:07:47qui ont défendu la cérémonie
00:07:48parce qu'il y avait un groupe de métal. »
00:07:50Et qui paraît que ce groupe
00:07:51de métal français,
00:07:52c'est un groupe de rock balèze.
00:07:54Je ne sais pas quoi,
00:07:55je ne sais pas des trucs.
00:07:56Et en fait,
00:07:57les Français sont complètement paumés
00:07:58dans tout ça.
00:07:59Parce qu'en fait,
00:08:00d'ailleurs, on voit bien là
00:08:01qu'à la fois,
00:08:02on s'appuie sur l'ancien régime
00:08:03pour lui cracher dessus.
00:08:04On met en scène la République
00:08:05qui serait censée être universelle,
00:08:06les droits de l'homme.
00:08:07En même temps,
00:08:08on crache sur Jésus
00:08:09qui est quand même l'origine.
00:08:10En fait,
00:08:11les droits de l'homme
00:08:12ne sont jamais du christianisme sécularisé.
00:08:13C'est-à-dire l'amour universel.
00:08:15Et en fait,
00:08:16on est dans une bouillie totale
00:08:17qui est la bouillie française.
00:08:22La France est en bouillie complète
00:08:23à cause de son parcours historique.
00:08:25C'est son histoire.
00:08:27Ancien régime,
00:08:28Montaigne,
00:08:29Voltaire,
00:08:30Rousseau,
00:08:31la Révolution,
00:08:32la colonisation,
00:08:34la décolonisation,
00:08:35l'ethnologie,
00:08:36c'est-à-dire l'ethnologie
00:08:37puis l'ethnomazoche.
00:08:39En fait,
00:08:40la France est victime quelque part
00:08:41de son génie historique.
00:08:42Elle est au bout d'une épopée
00:08:45qui aboutit,
00:08:46je dirais,
00:08:47presque à son suicide.
00:08:48Et ça,
00:08:49c'est très spinglérien.
00:08:51On est en fait en bout de course.
00:08:53Et on est dans des contradictions maximales.
00:08:55Même moi,
00:08:56je ne peux pas m'en sortir
00:08:57parce que je suis obligé
00:08:58un peu de prendre...
00:08:59Ça me rappelle le discours de Valmy
00:09:00que j'avais écrit pour Le Pen.
00:09:01De la France,
00:09:02je prends tout.
00:09:03Le problème,
00:09:04c'est que tout s'oppose à tout
00:09:05dans cette France.
00:09:06Donc,
00:09:07à un moment donné,
00:09:08je me barre à Moscou.
00:09:09Il est temps.
00:09:10Alors,
00:09:11je voudrais ajouter quelque chose
00:09:13parce que cette cérémonie,
00:09:15beaucoup d'étrangers,
00:09:17justement,
00:09:18qui regardaient,
00:09:19en fait,
00:09:20s'attendaient
00:09:21à ce qu'à un moment donné,
00:09:22la figure tutélaire
00:09:24de Napoléon Bonaparte
00:09:26surgisse
00:09:27sur la scène
00:09:29ou sur les quais de la scène.
00:09:30Ou même Louis XIV,
00:09:32dans toute sa splendeur,
00:09:34qui nous a laissé
00:09:35le château de Versailles.
00:09:36En fait,
00:09:37rien du tout.
00:09:38C'est-à-dire qu'en fait,
00:09:39il a été,
00:09:40tout au long de la cérémonie,
00:09:41ils ont fait des références,
00:09:43notamment à des féministes.
00:09:44Bon,
00:09:45pourquoi pas.
00:09:46Mais tout ce qui est
00:09:47un peu guerrier,
00:09:48c'est-à-dire
00:09:50De Gaulle,
00:09:51Louis XIV
00:09:52et surtout Napoléon.
00:09:53Alors ça,
00:09:54c'est fini,
00:09:55ça n'existe plus,
00:09:56c'est terminé.
00:09:57Jeanne d'Arc,
00:09:58bien sûr.
00:09:59Pour la figure féminine
00:10:00pour les féministes.
00:10:01Pardon ?
00:10:02Non,
00:10:03mais là,
00:10:04Jeanne d'Arc aurait pu
00:10:05être un syndrome
00:10:06pour les féministes.
00:10:07Oui,
00:10:08absolument.
00:10:09Mais non,
00:10:10mais non.
00:10:11On te met Simone Véz
00:10:12qui a amené l'avortement.
00:10:13Non,
00:10:14mais c'est tout à fait incroyable.
00:10:15Il faudra aborder
00:10:16le volet antiraciste
00:10:17et le volet féministe.
00:10:18Mais le paradoxe
00:10:19de la France,
00:10:20c'est quand on veut parler
00:10:21de la grande France éternelle,
00:10:22alors qu'on est en République
00:10:23avec toute l'arrogance
00:10:24des droits de l'homme
00:10:25et de l'universalité
00:10:26des droits de l'homme,
00:10:27on a deux grands moments.
00:10:28C'est Louis XIV,
00:10:29la royauté,
00:10:30et puis le moment républicain,
00:10:31c'est l'Empire.
00:10:32C'est Napoléon Ier.
00:10:33C'est pour ça qu'on va chercher
00:10:34la grandeur de la France.
00:10:35Il n'y a jamais la République.
00:10:36La République,
00:10:37c'est le banquier républicain.
00:10:38C'est comment il s'appelle ?
00:10:39C'est le patron.
00:10:40C'est l'archer.
00:10:41Gérant à l'archer.
00:10:49La République,
00:10:50même quand elle se donne
00:10:51en spectacle comme ça,
00:10:52elle est quand même
00:10:53un régime balèze.
00:10:54Je veux dire,
00:10:55la cérémonie,
00:10:56logistiquement,
00:10:57c'est quand même balèze.
00:10:58Il n'y a pas de débordement.
00:10:59Et surtout,
00:11:00c'est un régime qui intimide.
00:11:01C'est-à-dire que quand même,
00:11:02les Français sont sommés
00:11:03de s'extasier devant ça.
00:11:04Et il faut faire quand même
00:11:05passer le message
00:11:06d'un message de résistance
00:11:07qui est
00:11:08de ne plus baisser la tête.
00:11:09C'est-à-dire
00:11:10comme quand il y a un zouave
00:11:11qui fait le mariole
00:11:12dans les transports,
00:11:13tout le monde,
00:11:14il met sa tête
00:11:15dans son téléphone.
00:11:17Au bout d'un moment,
00:11:18il faut relever la tête
00:11:19et le neutraliser.
00:11:20C'est pareil.
00:11:21Quand vous avez
00:11:22une folle de province
00:11:23qui vous chie dessus
00:11:24avec vos impôts,
00:11:25vous êtes en droit
00:11:26de lui botter le cul.
00:11:27Il faut quand même
00:11:28que les Français se réveillent
00:11:29à un moment donné
00:11:30qu'il y ait une sortie d'hypnose.
00:11:31Il y a une sortie d'hypnose
00:11:32mais aussi une sortie
00:11:33de ce carcan mental
00:11:34dans lequel vivent les Français.
00:11:35Moi,
00:11:36je m'en suis rendu compte
00:11:37quand je me suis installé
00:11:38à l'étranger.
00:11:39J'ai mis à peu près
00:11:40deux ans
00:11:41à comprendre
00:11:42l'étendue
00:11:43de cette chape de plomb
00:11:45dans laquelle
00:11:46vivent les Français
00:11:47et ne se rendre plus compte
00:11:48de rien.
00:11:49Et on est dans quelque chose
00:11:50et là,
00:11:51on arrive effectivement
00:11:52à une cérémonie
00:11:53des JO
00:11:54dont on n'ose même pas
00:11:55publier la copie
00:11:56sur YouTube
00:11:57tellement c'est n'importe quoi
00:11:58qui a été coupé
00:11:59dans les pays du Maghreb
00:12:00qui est même coupé
00:12:01aux Etats-Unis.
00:12:02Enfin,
00:12:03je veux dire,
00:12:04il faut quand même
00:12:05se rendre compte
00:12:06du niveau d'isolement.
00:12:07C'est-à-dire que tout
00:12:08ce qu'on raconte
00:12:09sur la Corée du Nord,
00:12:10en fait,
00:12:11c'est chez nous.
00:12:12C'est vrai,
00:12:13je confirme.
00:12:14La cérémonie
00:12:15dans sa version intégrale,
00:12:16elle n'existe pas
00:12:17sur YouTube.
00:12:18Et même les petits extraits
00:12:19ne peuvent pas être téléchargés
00:12:20parce qu'il y a des restrictions
00:12:21liées au pays.
00:12:22J'ai utilisé un VPN.
00:12:23En tout cas,
00:12:24on dirait qu'ils ont
00:12:25envie de cacher
00:12:26la cérémonie
00:12:27et de ne pas permettre
00:12:28aux gens d'y participer.
00:12:29La cérémonie ne respectait pas
00:12:30les règles de la communauté
00:12:31de YouTube.
00:12:32On connaît bien ça, nous.
00:12:33Tu sais ?
00:12:34Ah oui, je sais.
00:12:35Ça, oui.
00:12:36Pour la communauté,
00:12:37on ne sait pas
00:12:38quelles sont les règles.
00:12:39Et je pense qu'elle ne respectait
00:12:40pas tout à fait
00:12:41les règles de la communauté
00:12:42et surtout pas
00:12:43les règles du CIO.
00:12:44Ce qui est incroyable,
00:12:45c'est quand même
00:12:46que la charte du CIO
00:12:47a été bafouée
00:12:48de A à Z
00:12:49pour en faire
00:12:50une cérémonie,
00:12:51on va dire,
00:12:52satanico-mondialiste
00:12:53transgenre
00:12:54et transhumaniste.
00:12:55En gros, c'est ça.
00:12:56Moi, je veux bien
00:12:57qu'on emploie le mot
00:12:58satanisme,
00:12:59mais il faut le prendre
00:13:00pour un masque.
00:13:01Mais attends,
00:13:02Alain, deux secondes,
00:13:03deux secondes.
00:13:04Rappelez-vous
00:13:05les images
00:13:06du mariage
00:13:07des Macron.
00:13:08Et si vous regardez…
00:13:09Il y a des cornes de diable
00:13:10sur le gâteau.
00:13:11Exactement.
00:13:12On retrouve
00:13:13la même ambiance.
00:13:14Je ne sais pas pourquoi
00:13:15ça me fait penser à ça,
00:13:16mais on retrouve
00:13:17à peu près
00:13:18la même ambiance,
00:13:19la même signature.
00:13:20Pour ça,
00:13:21il suffit
00:13:22de lire
00:13:23tous les numéros
00:13:24de faits et documents
00:13:25portés par Xavier Poussard
00:13:26sur le couple Macron
00:13:27et qu'il y a
00:13:28beaucoup plus derrière
00:13:29cette histoire
00:13:30que de savoir
00:13:31qui est vraiment Brigitte
00:13:32et qui est vraiment Macron
00:13:33d'un point de vue trivial.
00:13:34Ils symbolisent,
00:13:35le couple Macron
00:13:36symbolise
00:13:37une dérive
00:13:38à la fois monarchique
00:13:39et anticlassique
00:13:40de la France.
00:13:41Et ils sont
00:13:42au sommet
00:13:43de la hiérarchie
00:13:44du transhumanisme
00:13:45sataniste mondial,
00:13:46d'une certaine manière.
00:13:47Paris est la capitale
00:13:48du monde satanique.
00:13:49Je veux bien qu'on reprenne
00:13:50ce mot satanique.
00:13:51Et après,
00:13:52ce que j'aimerais
00:13:53qu'on aborde,
00:13:54c'est les figures
00:13:55qu'on a choisies
00:13:56pour le féminisme.
00:13:57Parce que moi,
00:13:58je veux bien qu'on mette
00:13:59les femmes en avant
00:14:00puisque effectivement,
00:14:01les femmes ont progressivement
00:14:02accédé aux épreuves sportives
00:14:03alors que Coubertin
00:14:04était contre au départ.
00:14:05Mais regardez
00:14:06les femmes qu'on a choisies.
00:14:07Il n'y a pas Jeanne d'Arc,
00:14:08quand même,
00:14:09qui est à...
00:14:10Il n'y a pas Sainte-Blandine.
00:14:11Enfin, je veux dire,
00:14:12on a choisi...
00:14:13Oui, on est sortis de Michelet.
00:14:14On est sortis de Michelet.
00:14:15On finit sur Simone Veil
00:14:16à la fin.
00:14:17Simone Veil.
00:14:18S'il vous plaît,
00:14:19on va revenir
00:14:20à ce chapitre-là.
00:14:21On conclut d'abord
00:14:22le tour de table.
00:14:23Youssfi Ndi,
00:14:24qui voulait réagir
00:14:25depuis tout à l'heure.
00:14:26Non, je voulais vous réagir.
00:14:27Moi, je voulais vous réagir.
00:14:28Pierre, Pierre.
00:14:29Également,
00:14:30je voulais que
00:14:31tu voulais développer un truc.
00:14:32Si je peux,
00:14:33enfin,
00:14:34si je devais résumer
00:14:35tout ce que j'ai entendu
00:14:36grâce à vous tous
00:14:37cet après-midi,
00:14:38c'est qu'effectivement,
00:14:39cette...
00:14:40Comment dire ?
00:14:41Cette cérémonie
00:14:42a un arrière-goût
00:14:43de...
00:14:44Comment dire ?
00:14:45De fin de règne
00:14:46et de près-révolutionnaire.
00:14:47Je ne sais pas
00:14:48ce que vous en pensez.
00:14:49Alors, Alain et Xavier,
00:14:50tous les deux,
00:14:51par rapport à la question
00:14:52des figures féminines
00:14:53ou féministes
00:14:54qui ont été mises en avant.
00:14:55Alors, premièrement,
00:14:56est-ce que c'est
00:14:57Brigitte Macron
00:14:58qui a directement choisi
00:14:59ce chapitre-là
00:15:00ou est-ce qu'il y a
00:15:01d'autres figures
00:15:02féministes
00:15:03qui ont été mises en avant ?
00:15:04Est-ce que c'est Brigitte Macron
00:15:05qui a directement choisi des noms
00:15:06et puis,
00:15:07qu'est-ce que cela évoque,
00:15:08ces choix-là ?
00:15:09Alors déjà,
00:15:10ils ont commencé par
00:15:11Olympe de Gouges,
00:15:12c'est ça ?
00:15:13Oui.
00:15:14Olympe de Gouges,
00:15:15c'est la féministe
00:15:16de la Révolution française
00:15:17que la Révolution française
00:15:18a fait guillotiner.
00:15:19Donc déjà,
00:15:20d'un point de vue historique,
00:15:21ils ne sont pas très sérieux
00:15:22parce que, pareil,
00:15:23on a des tels...
00:15:24La France est le pays
00:15:25des contradictions maximales
00:15:26puisque à la fois,
00:15:27si vous lisez l'analyse
00:15:28que fait Elisabeth Banninter
00:15:29de la Révolution française,
00:15:30elle vous dit que c'est
00:15:31une période de
00:15:32remasculinisation violente
00:15:33alors qu'elle fait l'apologie
00:15:34de l'Ancien Régime
00:15:35et notamment de la période
00:15:36de Louis XVI
00:15:37en disant que c'était génial
00:15:38parce qu'il y avait des femmes
00:15:39partout au pouvoir.
00:15:40Ça, c'est la thèse
00:15:41d'Elisabeth Banninter
00:15:42sur le passage
00:15:43de l'Ancien Régime
00:15:44à la République.
00:15:45C'est-à-dire qu'elle-même
00:15:46dit que la République
00:15:47est une réaction viriliste
00:15:48et négative
00:15:49et réactionnaire
00:15:50par rapport
00:15:51à la fin de la monarchie
00:15:52de la période de Louis XVI
00:15:53avec la figure
00:15:54de Marie-Antoinette
00:15:55qui a eu une époque
00:15:56de féminisme avancé.
00:15:57Donc là, aujourd'hui,
00:15:58c'est pareil,
00:15:59chaque fois que tu prends
00:16:00un sujet traité
00:16:01de façon française
00:16:02par des Français,
00:16:03les fils se touchent.
00:16:04A chaque fois,
00:16:05la France est un chaos.
00:16:06La France est un chaos.
00:16:07Et aussi,
00:16:08ce qu'il ne faudra pas oublier,
00:16:09c'est que pour faire
00:16:10cette cérémonie
00:16:11pour montrer Paris
00:16:12au monde entier,
00:16:13on a fait chier
00:16:14le petit peuple de Paris
00:16:15qui d'ailleurs,
00:16:16il n'y a plus vraiment
00:16:17de petit peuple,
00:16:18il est en banlieue,
00:16:19mais on a fait chier
00:16:20les Parisiens
00:16:21comme jamais,
00:16:22il ne faut pas oublier.
00:16:23C'est-à-dire qu'aujourd'hui,
00:16:24exactement comme
00:16:25l'Empire américain
00:16:26vit sur la destruction
00:16:27de l'Amérique intérieure,
00:16:28d'où la réaction
00:16:29Trumpiste en ce moment,
00:16:30on a une France
00:16:31qui pour se vendre
00:16:32à l'étranger
00:16:33se ruine en interne.
00:16:34Parce que je rappelle
00:16:35que cette France
00:16:36qui a fait un numéro
00:16:37qui coûte une fortune
00:16:38et ces Jeux olympiques
00:16:39vont nous coûter une fortune
00:16:40et on a déjà récupéré
00:16:41les Jeux olympiques d'hiver
00:16:42de je ne sais pas trop quand,
00:16:43alors que la France
00:16:44va bientôt passer
00:16:45sous tutelle du FMI
00:16:46pour faillite terminale.
00:16:47Il ne faut pas oublier
00:16:48qu'on a tout ça
00:16:49en même temps.
00:16:50C'est-à-dire qu'on compte,
00:16:51ça me rappelle
00:16:52la fin du règne
00:16:53de Louis XVI.
00:16:55On est surendetté.
00:16:56Il y a des tas
00:16:57de problèmes de corruption
00:16:58liés en plus
00:16:59à des affaires sexuelles
00:17:00avec des rôles de femmes
00:17:01et de personnages étranges
00:17:02comme dans l'histoire
00:17:03du collier de la reine.
00:17:04On a des intervenants,
00:17:05des stabilisateurs
00:17:06qui ne sont pas issus
00:17:07de la France catholique
00:17:08très souvent.
00:17:09Et on est vraiment…
00:17:10Cette image de Marie-Antoinette
00:17:11décapitée,
00:17:12il y a presque
00:17:13une provocation.
00:17:14Brigitte qui dirait derrière
00:17:15osait me faire la même chose.
00:17:16C'est pas ce que je veux dire.
00:17:17C'est pas ce que je veux dire.
00:17:18C'est pas ce que je veux dire.
00:17:19C'est pas ce que je veux dire.
00:17:20C'est pas ce que je veux dire.
00:17:21Il y a de ça, oui.
00:17:22Oui, oui, il y a de ça.
00:17:23Oui, tout à fait.
00:17:24Xavier ?
00:17:25C'est très étrange.
00:17:26C'est une période
00:17:27vraiment étrange, quoi.
00:17:28C'est clair.
00:17:29Xavier Poussin ?
00:17:30Xavier ?
00:17:31J'étais un peu…
00:17:32On était sur quoi ?
00:17:33Oui, sur ces contradictions
00:17:34et sur le rôle des femmes.
00:17:35Alors,
00:17:36je n'ai pas bien suivi
00:17:37le volet féministe
00:17:38parce que je crois
00:17:39que c'est dans un autre projet
00:17:40de cité féministe
00:17:41avec des statuts
00:17:42qui vont rester.
00:17:43Mais effectivement,
00:17:44on voit bien
00:17:45qu'il y a des problèmes
00:17:46de corruption
00:17:47liés en plus
00:17:48à des affaires sexuelles
00:17:49avec des rôles de femmes
00:17:50qui ont été mis en place
00:17:51par l'État.
00:17:52Et effectivement,
00:17:53on voit bien
00:17:54sur la vision d'ailleurs
00:17:55de la révolution française
00:17:56par Elisabeth Badinter
00:17:57qui avait repris Zemmour
00:17:58pour l'inverser,
00:17:59on voit très bien
00:18:00c'était Laurent Fabius
00:18:01qui au début,
00:18:02quand on pouvait encore dire
00:18:03des choses sur Emmanuel Macron,
00:18:04enfin en tout cas
00:18:05avant qu'Emmanuel Macron,
00:18:06le homme à la tête
00:18:07du Conseil constitutionnel,
00:18:08avait dit
00:18:09de toute façon
00:18:10c'est un petit marquis poudré.
00:18:11Et on voit bien
00:18:12qu'on est vraiment
00:18:13dans la fin de l'Ancien Régime,
00:18:14c'est-à-dire un régime
00:18:15de petits marquis poudrés.
00:18:16Et il faut voir
00:18:17les hommes qui émergent
00:18:18quinze ans après
00:18:19avec Bonaparte.
00:18:20Je veux dire,
00:18:21Bonaparte,
00:18:22c'est quand même
00:18:23un bandit corse,
00:18:24tu vois.
00:18:25Et tu vois des mecs
00:18:26arriver,
00:18:27voilà.
00:18:28Et en fait,
00:18:29il y a encore un changement
00:18:30anthropologique,
00:18:31un changement physique
00:18:32un changement physique
00:18:33entre les hommes
00:18:34du règne de Louis XVI
00:18:35et puis ensuite
00:18:36les hommes de Bonaparte.
00:18:37Et voilà,
00:18:38c'est ça
00:18:39qu'il faut espérer,
00:18:40qu'il y ait ce réveil
00:18:41comme toujours
00:18:42dans l'histoire de France
00:18:43puisque dans l'histoire de France,
00:18:44c'est toujours violent,
00:18:45c'est-à-dire qu'au lieu
00:18:46que les autres passent
00:18:47du protestantisme
00:18:48au catholicisme,
00:18:49au catholicisme
00:18:50au protestantisme
00:18:51après un traité,
00:18:52les autres passent
00:18:53de la monarchie
00:18:54à la monarchie parlementaire,
00:18:55les autres passent
00:18:56de l'occupation allemande
00:18:57à l'occupation américaine
00:18:58sans que ça fasse de vagues.
00:18:59Bon,
00:19:00nous,
00:19:01à chaque fois,
00:19:02il faut qu'on ait
00:19:03les trente ans
00:19:04de guerre de religion,
00:19:05trente ans
00:19:06de révolution française,
00:19:07une guerre mondiale,
00:19:08ensuite,
00:19:09sur l'épuration,
00:19:10etc.
00:19:11Et on va aller faire
00:19:12quelque chose
00:19:13d'extrêmement violent
00:19:14et c'est vrai,
00:19:15l'analyse de Pierre,
00:19:16c'est que cette cérémonie,
00:19:17malgré elle,
00:19:18malgré elle,
00:19:19et sans doute inconsciemment,
00:19:20annonce
00:19:21ce basculement violent
00:19:22et c'est,
00:19:23pour revenir
00:19:24à ce que je disais au début,
00:19:25c'est ce qu'annonce
00:19:26en fait Jacques Attali,
00:19:27pour revoir vraiment
00:19:28la capsule d'Attali
00:19:29dans ce qu'il comprend.
00:19:30Il dit,
00:19:31dans dix ans,
00:19:32cette cérémonie
00:19:33peut être vue
00:19:34comme l'apogée
00:19:35de la décadence
00:19:36de l'Occident
00:19:37et être vue
00:19:38comme le point d'apogée
00:19:39d'une époque sombre.
00:19:40Et alors,
00:19:41il fait semblant
00:19:42de le déplorer,
00:19:43mais il dit
00:19:44qu'il n'y a pas
00:19:45de problème
00:19:46pour le déplorer,
00:19:47mais il l'a quand même vue,
00:19:48même s'il fait semblant
00:19:49d'être l'organisateur
00:19:50de ce chaos.
00:19:51Il a dû subir.
00:19:52C'est un monsieur
00:19:53de 80 ans,
00:19:54Jacques Attali.
00:19:55Tout Jacques Attali
00:19:56qu'il est,
00:19:57je ne vois pas
00:19:58comment il peut se réjouir
00:19:59devant ça.
00:20:00Mais il y a aussi
00:20:01le fait que
00:20:02cette image-là,
00:20:03c'est le reste du monde
00:20:04qui l'envoie à la France.
00:20:05Parce que ce que tu disais
00:20:06Xavier,
00:20:07c'est qu'en fait
00:20:08on a des provinciaux
00:20:09qui ont pris
00:20:10le contrôle
00:20:11de l'appareil d'État,
00:20:12enfin des provinciaux
00:20:13mais avec une oligarchie
00:20:15et en fait
00:20:16il en arrive à un stade
00:20:17où il en oublie
00:20:18qu'il organise
00:20:19que c'est la France
00:20:20et que la France
00:20:21il y a des résidus
00:20:22de rayonnement
00:20:23à l'échelle mondiale,
00:20:24que les Jeux Olympiques
00:20:25c'est mondial
00:20:26et que c'est vu
00:20:27par le reste du monde
00:20:28et que le reste du monde
00:20:29ce n'est pas la gay pride
00:20:30à Paris,
00:20:31ce n'est pas le marais.
00:20:32Et on ne met pas
00:20:33Philippe Catherine
00:20:34qui est une private joke
00:20:35de France Inter.
00:20:36Je veux dire,
00:20:37c'est la cérémonie
00:20:38d'ouverture des JO.
00:20:39Déjà ce que je dis
00:20:40sur France Inter,
00:20:41c'est horripilant,
00:20:42alors à la cérémonie
00:20:43de Bobo,
00:20:44Philippe Catherine.
00:20:45Je termine là-dessus.
00:20:46Ce qui est important
00:20:47c'est que le fait
00:20:48que cette cérémonie
00:20:49est dégagée d'internet
00:20:50et même du site,
00:20:51c'est la réaction internationale.
00:20:52S'il n'y avait pas eu
00:20:53cette réaction internationale,
00:20:54ils en auraient été très fiers
00:20:55et ils l'auraient laissée.
00:20:56Donc en fait
00:20:57la décadence française,
00:20:58les Français comprennent
00:20:59cette décadence
00:21:00parce que le reste du monde,
00:21:01même les Américains disent
00:21:02non, non,
00:21:03c'est trop.
00:21:04Parce qu'eux,
00:21:05ils sont perplexes,
00:21:06ils n'ont plus le droit de penser,
00:21:07ils ne savent plus quoi penser.
00:21:08Non, les Français
00:21:10sont sous le matraquage médiatique
00:21:11qui leur explique
00:21:12que c'est la plus grande cérémonie
00:21:13de tous les temps.
00:21:14Ils sont ça,
00:21:15les Français.
00:21:16Si tu écoutes les gens
00:21:17dans la rue,
00:21:18les Français,
00:21:19ils ont été exaspérés par ça.
00:21:20C'est allé trop loin en fait.
00:21:21Petite remarque positive.
00:21:22Tout ça finit quand même
00:21:23par Céline Dion
00:21:24qui est quand même
00:21:25une Québécoise francophone
00:21:26qui chante plutôt bien,
00:21:27plutôt bien
00:21:28et de manière très classique,
00:21:29une très belle chanson
00:21:30qui s'appelle
00:21:31« La vie de la France ».
00:21:32C'est une très belle chanson
00:21:33qui s'appelle
00:21:34« La vie de la France ».
00:21:35C'est une très belle chanson
00:21:36qui s'appelle
00:21:37plutôt classique,
00:21:38une très belle chanson.
00:21:39Bon, c'est l'hymne à l'amour.
00:21:40Vous voyez,
00:21:41toujours le c'est l'amour,
00:21:42Paris, ville de l'amour.
00:21:43Les Jeux olympiques,
00:21:44c'est le sport.
00:21:45Normalement,
00:21:46ce n'est pas le sexe.
00:21:47Mais bon,
00:21:48l'hymne à l'amour
00:21:49chanté par Céline Dion
00:21:50à la face de la tour Eiffel
00:21:51est un petit moment positif,
00:21:52je dirais,
00:21:53dans tout ce merdier.
00:21:54Il faut quand même remarquer
00:21:55qu'il y a eu quelques petits moments
00:21:56où on a gardé,
00:21:57parce que je suis désolé,
00:21:58Edith Piaf,
00:21:59s'il y a quelque chose
00:22:00de magnifique
00:22:01dans la France post-révolutionnaire,
00:22:02post-révolution française,
00:22:03c'est-à-dire
00:22:04dans cette France républicaine,
00:22:05on peut prendre Edith Piaf,
00:22:06une chanteuse populaire
00:22:07d'origine pauvre et immigrée
00:22:08qui fait pleurer
00:22:09le monde entier
00:22:10par des chansons françaises
00:22:11avec des textes magnifiques
00:22:12qu'elle n'a jamais écrits
00:22:13elle-même.
00:22:14C'est une interprète.
00:22:15Et il y a quand même eu,
00:22:16in fine,
00:22:17comme une espèce
00:22:18de petit sursaut,
00:22:19je dirais,
00:22:20de réalisme et de sérieux
00:22:21qu'il fallait terminer
00:22:22sur quelque chose
00:22:23de sauvable.
00:22:24Et le seul truc sauvable,
00:22:25je suis désolé,
00:22:26je ne suis pas un expert
00:22:27sur les chansons françaises,
00:22:28mais elle a très bien chanté
00:22:29une magnifique chanson
00:22:30d'Edith Piaf
00:22:31sur ce monument
00:22:32qui est quand même
00:22:33le génie français aussi.
00:22:34Et ce n'était pas en playback.
00:22:35Le monument Eiffel
00:22:36qui est quand même aussi
00:22:37le génie français
00:22:38au sens d'un ingénieur
00:22:39qui est d'ailleurs
00:22:40d'origine allemande
00:22:41et qui a changé son nom.
00:22:42C'est chaud.
00:22:43Mais voilà,
00:22:44donc il y a quand même
00:22:45eu quelques petits moments,
00:22:46on a vu le beau Paris
00:22:47par la Seine,
00:22:48l'idée de faire défiler
00:22:49les mecs sur des bateaux
00:22:50c'était vraiment
00:22:51une idée
00:22:52qui n'était pas
00:22:53à la hauteur
00:22:54d'une idée
00:22:55qui n'était pas
00:22:56à la hauteur
00:22:57de contre dans nature
00:22:58du projet francais.
00:22:59Et donc,
00:23:00je pense que
00:23:01faire défiler les mecs
00:23:02sur des bateaux
00:23:03en traversant la Seine
00:23:04n'était une très bonne idée.
00:23:05Il aurait fallu
00:23:06en rester là
00:23:07d'une certaine manière
00:23:08et commenter les monuments
00:23:09et en disant
00:23:10voilà ça a été construit
00:23:11à telle époque
00:23:12par tel type
00:23:13mais ça nous aurait
00:23:14obligés
00:23:15à magnifier
00:23:16tout l'ancien régime
00:23:17et de voir
00:23:18que le pré carré
00:23:19la France
00:23:20est due
00:23:21au génie
00:23:22et à la continuité
00:23:23et au patriotisme
00:23:24authentique
00:23:25de la succession
00:23:26de la République ne fait que squatter la grandeur de la France monarchique.
00:23:31C'est-à-dire qu'elle l'injurie et en même temps, elle s'en sert.
00:23:33Il y avait le symbole de la Joconde.
00:23:35La Joconde, c'est quoi ? C'est François 1er.
00:23:37Enfin, il ne faut pas oublier.
00:23:38On ne nous a pas montré les demoiselles d'Avignon.
00:23:40Si, les demoiselles d'Avignon de Picasso,
00:23:42ils étaient sur les costumes dégueulasses que portaient les danseurs dégueulasses.
00:23:45Il faudrait aussi aborder le chapitre
00:23:47de la dimension insupportable de la danse contemporaine.
00:23:52On est d'accord.
00:23:53C'était horrible, ces danses-là, ces chorégraphies.
00:23:56C'est payé entièrement par nos impôts avec des pseudos artistes.
00:23:59Déjà qu'on me dise que ce mec là, Thomas Joly, qui est d'ailleurs l'homonyme
00:24:03du mec qui anime le parti le plus extrême droite de France.
00:24:06On a un Thomas Joly à l'extrême droite, c'est parti de la France, c'est pas le même.
00:24:11Mais je veux dire,
00:24:12cette merde de l'art contemporain, cette merde de la danse contemporaine
00:24:16et cette merde de la soi-disant avant-garde artistique incarnée par la mode.
00:24:20J'ai quand même écrit deux bouquins là-dessus.
00:24:23J'ai été prof à Eastmode.
00:24:24Tout ça ne mérite pas le nom d'art.
00:24:26C'est quand même de la merde.
00:24:28C'est de la merde portée par des arrogants qui sont des ringards de province.
00:24:31Au début, c'était sympa à l'époque de Jean-Paul Gaultier,
00:24:33qui était un de mes copains, parce que c'était sympathique.
00:24:36C'était la bande du Palace.
00:24:38Ça a commencé comme un truc sympathique.
00:24:40C'est devenu de l'art d'État, alors qu'en plus, c'est porté par
00:24:44le successeur du successeur, le copieur du copieur du copieur du copieur.
00:24:48Ça, à un moment donné, il faudrait couper.
00:24:50Si au moins la France tombe en faillite totale, peut être qu'un des bienfaits
00:24:53de la faillite totale dans laquelle tombe la France, c'est de couper les subventions
00:24:56de l'art d'État, qui est de l'art officiel et qui est quand même bien pire
00:25:00que l'art officiel du réalisme socialiste soviétique.
00:25:03Ou au moins, les mecs savaient peindre des chevaux, des tracteurs.
00:25:06Enfin, ils peignaient comme messonniers.
00:25:08Et je rappelle que quand Staline veut
00:25:10utiliser un musicien pour porter sa propagande, il prend Sostakovich.
00:25:16Je veux dire, Staline, il a bon goût en musique et il
00:25:17reproche à Sostakovich d'être trop formaliste.
00:25:19On est quand même, je ne parlerai pas d'Hitler avec l'oreille très fine
00:25:22qu'il avait sur les interprétations de Wagner.
00:25:24Mais je veux dire, quand on prend ces grands personnages de l'histoire,
00:25:27ils ont bien meilleur goût.
00:25:28Il ne faut pas oublier, on est très, très en dessous du réalisme socialiste soviétique.
00:25:33Pierre Jovanovich évoquait tout à l'heure Maître et Marguerite.
00:25:36Je rappelle que Bulgakov n'a jamais été réellement inquiété par Staline,
00:25:39ni tué, ni persécuté, ni emprisonné.
00:25:41Donc, il avait quand même du goût, autant en littérature que en musique.
00:25:45Alors, le deuxième élément, c'est que l'idéologie ne s'arrête pas à la cérémonie,
00:25:49mais elle englobe toute la dimension sportive.
00:25:51Depuis quelques années, on a vu le débat sur la question des transgenres
00:25:54qui peuvent participer à des compétitions féminines.
00:25:56En fait, des mecs barraqués avec deux nichons qui vont remporter toutes les compétitions.
00:26:00Dans la compétition, ça vaut le détour, le transgenre algérien.
00:26:06Je vous le recommande.
00:26:08Oui, j'ai vu.
00:26:09Le slogan des JO, c'est « Rien ne nous saura épargné ».
00:26:16Et maintenant, mesdames et messieurs, le transgenre algérien.
00:26:19J'attends l'être un genre afghan.
00:26:21J'attends l'être un genre afghan, ça va être intéressant.
00:26:24Ensemble, dans le n'importe quoi.
00:26:26Puis ça, il faudra encore rajouter ensemble, pas rajouter dans le n'importe quoi.
00:26:30Non, mais c'est quoi la prochaine étape ?
00:26:31C'est-à-dire, va tomber au nom du politiquement correct,
00:26:34supprimer même les classements ?
00:26:36Il n'y a pas de premier, deuxième, troisième, c'est inégalitaire.
00:26:38Le troisième peut-être qu'il a souffert quand il était enfant
00:26:42et donc voilà, il ne mérite pas d'être troisième en réalité.
00:26:44C'est des contradictions radicales du problème que les gens regardent du sport,
00:26:48parce que c'est soit une équipe qui incarne une ville,
00:26:50si c'est une équipe de foot, Nantes, Bordeaux, Manchester,
00:26:53soit des mecs qui portent le drapeau d'une nation.
00:26:55Et on montre nos espoirs de médailles, c'est des espoirs de médailles nationales.
00:27:00Et en même temps, c'est censé être la fête du mondialisme transgenre.
00:27:04Alors que d'abord,
00:27:06on sait très bien que les filles et les garçons ne peuvent pas concourir dans les mêmes épreuves.
00:27:09Ça aussi, la vraie égalité poussée jusqu'au bout,
00:27:11c'est qu'il n'y a plus de compétition masculine et féminine.
00:27:14Ce qui veut dire que les femmes disparaissent
00:27:16instantanément puisqu'elles sont au 300ème rang des premières.
00:27:20Donc, on est dans des mensonges et des contradictions.
00:27:23Une fois de plus, chaque fois qu'on réfléchit,
00:27:26c'est n'importe quoi systématiquement.
00:27:28C'est le chaos.
00:27:29La fédération française, la fédération américaine de natation,
00:27:34ça lui a pris quand même trois ans pour interdire les travestis
00:27:39de courir dans les épreuves de natation féminine.
00:27:44Je ne sais pas si vous vous imaginez.
00:27:45Parce que les féministes, qui au départ étaient l'origine du transgenre,
00:27:51finalement, ça volait les femmes qui se faisaient voler par des travelots.
00:27:55Ce qui veut dire que le féminisme qui a créé le LGBT,
00:27:58finalement, à la fin, se prend le féminisme dans la gueule.
00:28:01Tout est un contradiction.
00:28:04On a des femellistes qui se font attaquer par des féministes
00:28:07parce qu'elles rappellent qu'il y a quand même un lien entre l'être et le corps.
00:28:11Et ça, ce sont des féministes qui portent ce discours et qui sont persécutées par les LGBT.
00:28:16Donc, on est dans cet Occident collectif qui a produit la loi de la contradiction interne.
00:28:21On est au bout d'un cycle où les contradictions sont totalement exacerbées
00:28:24et pas résolues, ce qui s'appelle le chaos.
00:28:26On est dans une période de chaos.
00:28:28Et cette cérémonie était une cérémonie chaotique.
00:28:31Vraiment, d'ailleurs, dans tous ses aspects.
00:28:34Et on ressent un malaise profond parce qu'on ne sait pas trop quoi en penser.
00:28:40À la fin, on peut même penser tant mieux parce qu'au moins,
00:28:44là, on voit vraiment que ces gens nous ont déclaré la guerre.
00:28:46D'une certaine manière, c'est une déclaration de guerre à la normalité.
00:28:49Moi, je le suis déjà parce qu'en ce moment, je rappelle,
00:28:51je porte un bracelet à la cheville pour 40 jours parce que j'ai pris 40 jours
00:28:55de prison pour incitation à la haine homophobe.
00:29:00Parce que j'ai répondu à des gens d'une minorité qui se relayaient pour me harceler
00:29:05parce qu'ils trouvent que je suis normal et que ça leur est insupportable.
00:29:09On en est quand même là.
00:29:11J'incarne ce truc-là.
00:29:13Juste que je n'irai pas dans ma chair,
00:29:15mais j'ai quand même en ce moment une chaîne au pied, un boulet au pied.
00:29:19Voilà, tout ça fait sens dans l'absurde.
00:29:24Non, mais c'est ce que j'ai dit tout à l'heure.
00:29:26En fait,
00:29:28Saural était en avance sur tout le monde puisque fondamentalement,
00:29:32c'était une très grosse lesbienne qui a interprété, qui était au centre
00:29:36d'ailleurs de cette polémique des Jeux olympiques.
00:29:39Je le rappelle.
00:29:40Sauf que là, c'était une grosse lesbienne juive en plus.
00:29:43Et queer.
00:29:44Ah oui, et queer.
00:29:46C'est quoi la différence queer, lesbienne et lesbienne ?
00:29:48Aucune idée. Honnêtement, aucune idée.
00:29:50Quand tu regardes qui a poussé la E.E.
00:29:52je l'appelle l'innommable à porter plainte contre moi et qui l'a épousée.
00:29:56Derrière, tu retrouves les mêmes qui me persécutent en ce moment,
00:29:58puisque je rentre dans un deuxième cycle de persécution.
00:30:00Et eux, ils s'appellent E.E.E.
00:30:03Et on est derrière.
00:30:04Voilà, la maison mère est derrière.
00:30:07C'est pareil.
00:30:08Comment les LGBT pourraient avoir un pouvoir par eux-mêmes ?
00:30:12C'est strictement impossible.
00:30:13Ce pouvoir, exactement comme à un moment donné,
00:30:16Jospin a décrété la parité que aucun mouvement de masse féministe n'avait réclamé.
00:30:23Il n'y a jamais eu de mouvement de masse féministe.
00:30:25Jamais. Les féministes n'ont jamais pu mettre
00:30:27des centaines de milliers de gens dans la rue pour défendre des causes,
00:30:29puisque les causes sociales sont unisexes par définition.
00:30:33Quand on défend le monde hospitalier, c'est par catégorie professionnelle.
00:30:37Quand on défend les travailleurs,
00:30:39ces travailleurs et travailleuses ensemble, toujours.
00:30:41Louise Michel n'était pas féministe.
00:30:42Ils ont quand même essayé de nous vendre que Louise Michel était féministe
00:30:45dans la cérémonie là, je m'en rappelle du petit moment,
00:30:48alors qu'elle est déportée comme communarde et qu'elle a toujours été
00:30:51une socialiste cohérente et a toujours dit que les féministes,
00:30:56qui étaient de la bourgeoisie, étaient là pour foutre la merde
00:31:00dans le combat social unitaire.
00:31:02Donc voilà, on est toujours...
00:31:04Il faut toujours faire ce travail,
00:31:06essayer de remettre à l'endroit cette espèce de puzzle qui a été éparpillée.
00:31:10Et je vous dis, à la fin, on n'arrive pas à un tableau de la Joconde,
00:31:13on arrive aux demoiselles d'Avignon de Picasso.
00:31:15D'ailleurs, je vous rappelle que les demoiselles d'Avignon,
00:31:17ce sont des putes, il ne faut pas oublier.
00:31:19Les demoiselles d'Avignon, c'est les putains d'Avignon.
00:31:21Donc le début, ce qui veut de la modernité française,
00:31:24puisque tous ces gens-là, l'avant-garde, elle est française.
00:31:27On porte ce fardeau, à la fois de ce génie de l'avant-garde culturelle française.
00:31:32Et au départ, on est avec Picasso.
00:31:33C'est plutôt pas mal, parce que c'est quand même un génie de peinture.
00:31:36Il suffit de regarder ce qu'il faisait dès l'âge de 5 ans.
00:31:38Et à la fin, on arrive à ce type là, Thomas Joly.
00:31:41C'est ça le problème, quoi, qui veut bénéficier du prestige de Picasso.
00:31:45Tu peux venir, tu veux bénéficier du prestige de Picasso, tu vois.
00:31:47Vas-y, termine, allons.
00:31:50Voilà, c'est qu'on a des artistes d'État sans talent qui veulent,
00:31:54qui, tout en étant payés par un État corrompu, corrupteur, veulent bénéficier
00:31:59du prestige de la grande France, soit la grande France de l'ancien régime,
00:32:03soit la grande France, on va dire, du génie de la modernité qu'on apportait aussi.
00:32:07Puisque tous ces grands génies étaient
00:32:08souvent à Paris et Paris était la capitale du génie de l'avant-garde pendant très longtemps.
00:32:12Mais Thomas Joly n'est pas l'héritier du génie avant-gardiste français.
00:32:16Il n'est l'héritier de rien, ni du génie de l'ancien régime,
00:32:19c'est-à-dire des classiques, ni du génie des modernes.
00:32:22Voilà, et c'est quand même ça où il faut sortir.
00:32:24Parce qu'en général, on a souvent tendance à choisir l'un contre l'autre.
00:32:27Oui, c'était la France moderne contre la France de l'ancien régime.
00:32:29Non, c'est de la merde qui ne représente ni le génie de la modernité française,
00:32:34parce qu'il y a un génie post-révolutionnaire français,
00:32:37ni le génie de la France, on va dire, classique et traditionnelle de l'ancien régime.
00:32:41Ces gens-là sont hors sol.
00:32:43Et il ne faut surtout pas tomber dans la confusion, je dirais réactionnaire,
00:32:46de dire oui, c'est la modernité française, j'en veux pas.
00:32:49Moi, je veux le retour à l'ancien régime.
00:32:50Non, en réalité, il y a un double génie français, ce qui est compliqué.
00:32:54Un double génie français classique et moderne.
00:32:56Et ces gens-là n'appartiennent ni à l'un ni à l'autre.
00:32:59Là, il faut être précis là-dessus, sinon on se fait avoir.
00:33:01C'est comme sur le masque de Satan,
00:33:04sur le vrai visage du judaïsme réformé.
00:33:10Alors, je vais profiter de cette accalmie.
00:33:12Après, rapidement Youssef, je te cède la parole.
00:33:16Premièrement, alors j'invite juste les gens à s'abonner massivement,
00:33:19parce qu'en raison du shadow ban récurrent,
00:33:20le seul moyen de toucher le maximum de personnes,
00:33:22je ne parle pas de ce live en particulier,
00:33:24mais en général, c'est d'avoir un maximum d'abonnés.
00:33:27Et puis, Youssef,
00:33:28j'espère que tu ne vas pas oublier ce que je voulais dire,
00:33:30mais j'ai juste une question par rapport à l'éveil des gens.
00:33:33Alors, les gens, c'est effectivement dans une bouillie,
00:33:35dans une forme d'anachronisme, de déstructuration temporelle
00:33:38dans le rapport à leur histoire, ce qu'évoquait Alain Soral tout à l'heure.
00:33:41Alors, est-ce que pour atteindre un éveil,
00:33:43faut-il absolument qu'il arrive aux gens ce qui est arrivé à Elon Musk,
00:33:47c'est-à-dire d'être touché dans sa propre chair pour enfin se réveiller,
00:33:51déclarer la guerre à ce hockyisme,
00:33:53mais toujours en restant au niveau du masque pour apprendre Soral,
00:33:55jamais en ne remontant, parce qu'en même temps,
00:33:57il déclarait la guerre en promettant de détruire le hockyisme et l'lgbtisme.
00:34:00En même temps, on le voit copain à copain avec Netanyahou.
00:34:03On n'arrive jamais à s'extraire de la matrice en réalité totalement.
00:34:07On ne le fait que relativement.
00:34:08Alors, je vais d'abord dire ce que je voulais dire avant d'oublier.
00:34:12Je vais revenir sur le symbole de la scène et de celle qui se présente
00:34:20elle-même comme grosse, lesbienne et juive.
00:34:24C'est-à-dire que la scène, c'est quoi ?
00:34:26C'est la représentation du dernier repas du Christ.
00:34:30Le Christ qui est la figure centrale de la principale religion post-Romaine,
00:34:36post-effondrement romain de l'Europe et qui est la religion qui va sauver Rome.
00:34:42Parce qu'en fait,
00:34:44le christianisme sauve Rome et crée les nations européennes.
00:34:50Et donc, en fait, on a cette caricature,
00:34:55la figure qui remplace le Christ, qui est cette figure centrale de la culture
00:35:00européenne, de la continuité, de la romanité, etc.
00:35:04La figure de la grosse, donc une hygiène de vie mauvaise,
00:35:08parce que par définition, c'était obèse, c'était une mauvaise hygiène de vie.
00:35:11Le grosse, lesbienne, c'est-à-dire qu'en termes de sexualité,
00:35:16elle est déviante, elle est perverse et juive réformée.
00:35:23Donc, c'est vraiment, elle symbolise tout,
00:35:25c'est-à-dire qu'elle symbolise la mauvaise hygiène, la perversion sexuelle
00:35:29et les ennemis du Christ qui l'ont combattu et qui l'a combattu, qui prennent sa place.
00:35:35Je veux dire, en fait, quand on y pense,
00:35:36cette scène, elle représente la décanos, parce qu'en plus de cela,
00:35:43le Christ, le christianisme, sauve l'Europe et va créer la France
00:35:48avec le baptême de Clovis.
00:35:50Et elle, la grosse lesbienne juive,
00:35:53d'une certaine façon, elle symbolise la chute de la France
00:35:57et de la civilisation européenne et occidentale.
00:35:59Donc, c'est ce que je voulais dire.
00:36:01Elle a quand même un défaut, c'est d'être blanche,
00:36:03ce qui lui manque, c'est un peu couché.
00:36:06Elle symbolise aussi dans l'Empire romain la période Néron-Caligula,
00:36:10c'est-à-dire la chute de l'Empire romain.
00:36:12C'est-à-dire qu'on est à chaque fois des symboles de fin de cycle.
00:36:15C'est là où c'est quelque part rassurant.
00:36:17C'est ce qui nous a été montré.
00:36:18C'est quelque chose qui est proche de la fin.
00:36:21Alors que les Jeux olympiques chinois,
00:36:22ce qu'il nous avait montré, c'est un empire qui a surmonté
00:36:26les chocs agressifs qu'il avait subis au siècle d'avant et qui fait
00:36:30une démonstration de sa pleine puissance, de sa cohérence interne.
00:36:37Il n'y a rien de chaotique.
00:36:38Je ne sais pas si je vois la synchronisation des tambours là.
00:36:40Et d'ailleurs, le joli a bien dit qu'il voulait faire un défilé anti-chinois,
00:36:45symboliser exactement le contraire.
00:36:47Or, il aurait été bien normal de faire autre chose d'une certaine manière.
00:36:50On l'a bien vu avec les danseuses de French cancan qui étaient sur le bord de la scène.
00:36:54C'était rigolo, mais ce n'était pas du tout en cadence.
00:36:56C'était déjà très chaotique parce qu'on ne sait plus le faire en réalité.
00:37:00On ne sait plus le faire et d'ailleurs,
00:37:01même quand on sait un peu le faire avec la fanfare de la garde républicaine,
00:37:10on oblige les mecs à tortiller du cul autour de Nakamura.
00:37:14On les oblige à se déstructurer d'une certaine manière, à se ridiculiser.
00:37:18Mais en réalité, eux représentent quand même quelque chose.
00:37:20L'ordre, la continuité de quelque chose,
00:37:23parce que la garde républicaine, c'est néo monarchique.
00:37:25La République, chaque fois qu'elle veut
00:37:27mettre en avant quelque chose d'un peu somptueux et somptuaire,
00:37:29elle est obligée de singer la monarchie parce qu'en fait,
00:37:32la République athénienne, ça ne donne pas ça comme visuel.
00:37:36On est quand même dans une République qui singe la monarchie.
00:37:39Et d'ailleurs, le couple républicain des Macron,
00:37:41je rappelle d'ailleurs qu'il y a un couple morganatique.
00:37:43Normalement, on a quand même une première dame qui n'existe pas,
00:37:45qu'on nous a imposé.
00:37:46Et quand on voit ce qui est devenu l'Élysée,
00:37:48on est dans une monarchie proche de la révolution.
00:37:54Alors qu'en même temps, ces gens là sont censés incarner la République.
00:37:57Donc, c'est toujours pareil.
00:37:57On est dans des paradoxes, des contradictions.
00:38:01Les paradoxes, encore, c'est dynamique,
00:38:02ce n'est pas le mot, dans des contradictions chaotiques
00:38:05qui ne peuvent annoncer qu'un effondrement imminent.
00:38:07C'est ça et c'est le côté.
00:38:09Alors, je reviens à ma question par rapport à ce phénomène-là,
00:38:16incarné autant par Elon Musk que par Jordan Peterson que par d'autres
00:38:21qui sont en même temps fondamentalement anti-LGBT et anti-Hawks,
00:38:24mais en même temps fondamentalement pro-sionistes
00:38:27et qui sont vus par la plupart des gens comme étant les grands défenseurs
00:38:30de la tradition, du conservatisme, des valeurs.
00:38:32Et ta première question, c'était, est-ce qu'il peut y avoir
00:38:34un redressement sans que les gens soient touchés ?
00:38:37Oui, malheureusement, on voit bien, pas que les Français,
00:38:40mais je veux dire, c'est un phénomène planétaire.
00:38:42Les gens ne se révoltent que quand ils sont touchés,
00:38:44soit au porte-monnaie, soit dans leur mode de vie et leur petite quotidiennité.
00:38:47Ce qui était intéressant avec ce spectacle infernal,
00:38:52c'est qu'il y a beaucoup de gens, moi, en me baladant et en écoutant
00:38:56les conversations, j'ai vu beaucoup de gens de Français entre 30 et 50 ans
00:39:00de la classe moyenne qui étaient très choqués par ce qu'ils ont vu.
00:39:03Et je pense que le blasphème diffus, la disparition de la religion,
00:39:09c'est des gens d'une catégorie que ça ne choque pas.
00:39:11Mais je pense que là, il y a vraiment eu un choc,
00:39:14comme une sorte de choc psychologique ou de choc anthropologique.
00:39:18Ça allait beaucoup trop loin pour eux.
00:39:20Et comme l'a dit tout à l'heure Alain, il faut bien distinguer
00:39:23l'antichristianisme et l'anticléricalisme.
00:39:26C'est-à-dire qu'en fait, les Français se foutent un peu de l'anticléricalisme,
00:39:29mais la figure du Christ reste quand même une figure positive,
00:39:33une figure sacrée, même pour les gens qui ne sont plus chrétiens.
00:39:38Et le fait d'attaquer cette figure du Christ peut provoquer une réaction.
00:39:44Par rapport au lgbtisme, je pense que c'est compliqué parce que
00:39:49pour que ça atteigne quelqu'un ou un proche dans la famille ou un enfant,
00:39:54c'est que déjà, il y a une déstructuration au niveau familial
00:39:58qui a rendu possible cela.
00:40:00Mais on peut avoir un effet positif dans le sens où on peut avoir un oncle,
00:40:06une tante ou des gens de la famille qui sont touchés par ce phénomène-là,
00:40:10du changement de sexe et que ça horrifie.
00:40:13Une petite anecdote personnelle, je suis parti prendre un café
00:40:15il y a quelques semaines et c'est très évocateur.
00:40:17Je rentre, je prends le café, j'arrive au bar et je vois une jeune femme
00:40:21avec des cheveux bleus.
00:40:22Je me dis bon, c'est une jeune femme avec des cheveux bleus.
00:40:24Elle commence à parler.
00:40:25J'entends une voix d'homme.
00:40:26Et du coup, dans la tête, je me suis dit, est-ce que c'est un homme
00:40:30qui est devenu une femme ou est-ce que c'est une femme qui est en train
00:40:33de devenir un homme ?
00:40:34Je ne savais même plus ce que c'était.
00:40:35Et en fait, je n'ai rien contre cette personne, mais j'étais horrifié.
00:40:40Donc, j'imagine quelqu'un qui est touché par ce phénomène-là dans la famille.
00:40:44Maintenant, pour parler de l'homme.
00:40:46Si vous permettez, après, il y a beaucoup de gens dans les commentaires
00:40:49qui demandent à entendre Pierre Jovanovitch.
00:40:52On va leur donner la parole.
00:40:54On va les interrompre et on va les écouter.
00:40:57Alors, je vais le rajouter.
00:40:59Il vient de revenir, il a quitté.
00:41:00Je passe la parole, je la reprendrai après.
00:41:02Il n'y a pas de. Non, mais ce n'est pas grave.
00:41:04On continue. On va faire ta lancée.
00:41:07Ouais, OK, par rapport à Elon Musk qui dit bon, lui, il a été touché
00:41:10personnellement et donc, il rentre en guerre contre le walkie.
00:41:14Il dit qu'il jure de le détruire.
00:41:16Le walkisme est un avatar d'un mouvement qui est beaucoup plus profond
00:41:21que peut-être ce qu'il imagine, puisque Alain avait parlé du féminisme.
00:41:25Le féminisme, d'une certaine façon, a charrié le lgbtisme,
00:41:29puisque les grandes féministes, depuis un siècle, étaient très souvent
00:41:33de confession juive qui venait justement de ce judaïsme réformé,
00:41:38qui vient à la base d'Europe de l'Est.
00:41:41Ça a à voir en plus avec tout ce mouvement de la Ascala, du franquisme, etc.
00:41:46qui est féministe et en même temps défenseur des droits homosexuels
00:41:50et du transsexualisme.
00:41:54Donc, c'est un mouvement historique qui est assez profond,
00:41:59qui a des ramifications importantes et des sponsors extrêmement puissants.
00:42:03Et Elon Musk, c'est un défi civilisationnel qu'un homme,
00:42:07même milliardaire, ne peut pas résoudre.
00:42:09Non, mais de toute manière, ce n'est même pas la question
00:42:11de est-ce qu'il peut ou pas, c'est la question de la rébellion de confort.
00:42:14C'est à dire que Musk n'est pas bête.
00:42:15Il voit très bien les connexions qu'il y a,
00:42:17mais en même temps, il choisit le combat le plus facile,
00:42:19c'est à dire celui de combattre le hockey, en refaisant de s'attaquer
00:42:22aux commanditaires et aux vrais personnes qui cherchent leur choix.
00:42:25Ce n'est pas la facilité.
00:42:26Le mec, ce n'est pas un youtubeur.
00:42:27Il est intégré quand même dans le capitalisme mondial.
00:42:29Il a des contrats avec la NASA.
00:42:31On peut dire qu'il fait.
00:42:32C'est déjà pas mal qu'il ose,
00:42:34tu sais, faire des critiques pendant le repas.
00:42:38Tu sais, dans ce grand repas des maîtres du monde,
00:42:40à un moment donné, il dit un truc qui gêne un peu tout le monde.
00:42:43Genre là, ça va. Voilà.
00:42:44Mais il ne peut pas tellement faire plus.
00:42:45Il y a des gens qui ont essayé de faire plus.
00:42:47Kennedy, les deux frères, il ne faut pas oublier.
00:42:51Oui, oui, Trump en ce moment,
00:42:55le dernier qui a été dans une radicalité totale politique.
00:42:58D'ailleurs, Xavier disait quelque chose de très intelligent,
00:43:00que c'était le dernier qui réellement avait allié politique et pouvoir.
00:43:03C'est Adolf Hitler.
00:43:04Il a réellement, par la politique, accédé au pouvoir.
00:43:07Il a essayé de mener un projet qui est le sien.
00:43:09Je vois, eh bien, ça finit mort, mort, suicide dans le bunker.
00:43:14Et je veux dire, il ne faut pas oublier que tous les gens qui sont très haut
00:43:16placés dans la hiérarchie mondiale, c'est comme un peu dans la mafia.
00:43:20Il y a des avantages et il y a des obligations.
00:43:22Et tu ne peux pas à la fois être Elon Musk et porter Tesla
00:43:27et ces trucs avec des contrats qui sont des contrats d'État avec la NASA.
00:43:32Et puis, en même temps, dire ton compte à soi sur tous les sujets.
00:43:34Donc, déjà, on dit,
00:43:36c'est déjà pas mal que Trump et Musk arrivent à dire ce qu'ils disent.
00:43:39Mais pour dire beaucoup plus, il faudrait qu'il soit clochard.
00:43:42Il faudrait que ce soit Diogène dans son tonneau.
00:43:44Il y a quelqu'un qui déménage à Moscou ou à Pékin.
00:43:46Je crois que la Chine se traite à la Chine.
00:43:49Il y a beaucoup plus que moi, tu vois ce que je veux dire ?
00:43:51Il y a une réflexion à mener,
00:43:56parce que peut-être qu'on peut aussi commencer sur une tournée de conclusions
00:44:01à propos de cette réflexion sur Musk, sur Trump, etc.
00:44:04C'est-à-dire des types qui sont effectivement intégrés quand même à un système.
00:44:08Comment Trump a-t-il fait fortune, etc.
00:44:11Comment Musk a-t-il fait fortune ?
00:44:13On pourrait aussi parler de Vincent Bolloré.
00:44:14On pourrait aussi parler de Berlusconi, puisque c'est ça, en fait.
00:44:17C'est l'oligarque qui porte avec lui une partie d'une oligarchie d'un pays
00:44:23pour se rebeller effectivement contre l'oligarchie transnationale.
00:44:27En fait, c'est ça que ça dit.
00:44:29Et la question en France, par exemple,
00:44:31est-ce que Vincent Bolloré va franchir le pas ?
00:44:33Et moi, ce que je dis, c'est qu'en vérité,
00:44:36comme Berlusconi et comme quelque part Trump,
00:44:39il y sera obligé par le harcèlement qu'il subit de la gauche piloté par l'hyperclasse,
00:44:47symbolisé par le journal Le Monde, pour faire très simple.
00:44:51Et Vincent Bolloré, rien que pour avoir mis des émissions catholiques
00:44:55sur CNews le dimanche, se voit sucré par l'Arkhom l'émission d'Hanouna.
00:45:00Bon, il s'en fout, il va mettre Hanouna sur le canal et il va virer Mouloud Hachour.
00:45:04Il y a toujours un arabe qui paye les pots cassés.
00:45:07Et là, on voit que les poursuites sur l'affaire du port de Lomé sont réactivées.
00:45:13Je pense que lui, dans sa foi catholique,
00:45:15moi, je ne doute pas de sa foi catholique,
00:45:19comment il a perçu cette cérémonie des gigots ?
00:45:21Comment la Macronie va le martyriser malgré les deals passés ?
00:45:25Puisqu'il y a eu des deals passés avec la Macronie,
00:45:27notamment autour de la couverture de Brigitte Macron par Paris Match,
00:45:31qui était un enjeu central pour eux.
00:45:33Et au bout d'un moment, est-ce que ça va se poursuivre ou non ?
00:45:36Il y a même eu une réunion secrète à l'Élysée en septembre 2023
00:45:40qui a débouché effectivement sur « on maintient la couverture de Brigitte Macron ».
00:45:45Est-ce que Bolloré va se rebeller ?
00:45:47Et moi, je pense que ce n'est même pas que Bolloré va se rebeller,
00:45:50c'est-à-dire que Bolloré va être contraint par les attaques
00:45:54qu'il va subir de plus en plus et par les trahisons des Macrons
00:45:57à devenir peut-être un Trump ou un Berlusconi français.
00:46:03Moi, je pense qu'il y a quand même le parcours de Vincent Bolloré à suivre,
00:46:07comme est à suivre aux États-Unis effectivement ce que fait Elon Musk,
00:46:11ce que font Donald Trump ou ce qu'a fait Silvio Berlusconi hier en Italie.
00:46:15Et ça, c'est des parcours intéressants.
00:46:17C'est pour ça qu'il ne faut pas être dans des choses binaires
00:46:20ou de pureté, de radicalité.
00:46:23Il faut suivre les individus pour ce qu'ils sont,
00:46:25dans leur intégration dans un système oligarchique,
00:46:28un capitalisme d'État et de connivence.
00:46:31D'où viennent les commandes de Bolloré, etc.
00:46:35Et effectivement, peut-être que cette cérémonie peut peut-être à terme
00:46:40susciter des vocations, peut-être un réveil des catholiques français
00:46:44qui jusque-là ont été très, très endormis par le récit Brigitte,
00:46:47qui était quelque chose de très balèze.
00:46:49C'est très balèze le récit Brigitte, parce que ce qu'est-ce qu'on a raconté ?
00:46:52On a raconté aux catholiques qu'elle avait été au Sacré-Cœur à Amiens
00:46:56dans l'enseignement catholique, Franklin, etc.
00:46:59Donc, on nous l'a vendu comme une bonne mère de famille catholique.
00:47:01Et aux Français de base, on lui a vendu Laurence Auzière,
00:47:04qui était dans la même classe que Macron et qui est plutôt une femme pas mal.
00:47:07Donc, en fait, le Français hétéro, lui, il regarde et inconsciemment,
00:47:11sans même le verbaliser, il se dit quand même la Laurence Auzière,
00:47:14elle est pas mal.
00:47:15Et le Macron, il a levé ça à 17 ans.
00:47:16Bon, tu vois, il y a quand même un truc, quoi.
00:47:19Et ce récit qui a été vraiment calibré sur, enfin vraiment,
00:47:26c'est très ciselé.
00:47:28Nous, on fait péter ce récit-là, justement, aux yeux du monde le plus possible,
00:47:33précisément pour créer les conditions, déjà d'une fuite en avant.
00:47:36On voit bien que leur réaction en face, c'est une fuite en avant.
00:47:39Est-ce que cette cérémonie aurait été celle-là s'il n'y avait pas eu l'affaire Brigitte ?
00:47:44On voit bien Drag Race France, la cérémonie, donc la fuite en avant.
00:47:47En se disant comme ça, on fait accepter, on accélère l'évolution sociétale.
00:47:51Et en même temps, il joue le temps sur le narratif,
00:47:54oui, des persécutions,
00:47:59comment on appelle ça, des élèves persécutés.
00:48:02Le narratif de Thomas Joly, quand il se présente,
00:48:04c'est « j'étais un jeune homosexuel à Rouen et j'étais la victime dans la cour de récréation ».
00:48:11Et là, quand j'ai vu les réactions sur les réseaux sociaux,
00:48:13c'est exactement ce qu'on me disait dans la cour de récréation.
00:48:15Et c'est le narratif de Brigitte sur son affaire.
00:48:18Je veux dire, ce n'est quand même pas le sujet.
00:48:19Là, on est sur un mensonge d'État, une affaire d'État.
00:48:22Il faudrait peut-être s'expliquer.
00:48:24Et en tout cas, on est face à une accélération de l'histoire.
00:48:27Est-ce que cette cérémonie peut contribuer à ce que les Trumpistes
00:48:32appellent effectivement le grand réveil,
00:48:34« the great awoking » qui répond au wokisme ?
00:48:38Et donc, c'est cette piste-là qu'on pourrait ouvrir en conclusion.
00:48:43Alors, juste pour conclure avec la question d'Elon Musk.
00:48:47Alors, la problématique de la stratégie, de la tactique en politique
00:48:50et du fait qu'il faille composer avec les impératifs du réel
00:48:53et les rapports de force mériterait un débat à part.
00:48:56D'ailleurs, des fois, il arrive même que l'histoire oblige des gens
00:49:00au cœur du système de clarifier davantage leur position
00:49:03et de se radicaliser malgré eux.
00:49:04C'est l'exemple d'ailleurs de Poutine, de Poutine de 2000-2001,
00:49:07qui regardait du côté de l'Occident,
00:49:09qui voulait à toutes les plaires vraiment occidentales
00:49:11et faire de la Russie une puissance occidentale,
00:49:13a été obligé par l'histoire de devenir ce qu'il est aujourd'hui
00:49:16et celui que l'on défend globalement.
00:49:18Et d'ailleurs, le reproche que lui font les patriotes en Russie,
00:49:21dont Alexandre Dugin et d'autres,
00:49:23c'est qu'à chaque fois, ils tardent trop avant de faire ce qu'il faut,
00:49:27parce qu'à chaque fois, ils cherchent à composer
00:49:28avec les différents rapports de force.
00:49:30Là, c'est un autre débat.
00:49:31Je cède la parole à Pierre Jovanovitch pour un dernier tour de table.
00:49:35Et tu as le droit à un tour de table extrêmement long, Pierre,
00:49:39pour dire tout ce que tu veux sans interruption.
00:49:41C'est très gentil.
00:49:43Moi, je vais mettre en rapport cette cérémonie
00:49:50avec l'endettement de la France.
00:49:52C'est-à-dire qu'aujourd'hui, on a 3,4 milliards de dettes.
00:49:57L'Europe veut nous mettre en faillite
00:50:00et nous mettre sous la gestion éventuellement,
00:50:02exactement comme la Grèce en 2008-2009.
00:50:06Et je pense que cette cérémonie de Thomas Joly, en fait,
00:50:10annonce quelque part cette destruction,
00:50:14cette dilution du pays.
00:50:18D'ailleurs, tout à l'heure, je disais que ça me faisait penser à Louis XV.
00:50:24Mais grâce à vous tous, en fait, il y a quelque chose.
00:50:27Je me suis dit qu'il y a un dénominateur commun entre Macron et Louis XV.
00:50:31Puisque Louis XV, lui, était tout le temps poudré.
00:50:34Et Macron, on l'appelle le poudré.
00:50:38Donc, voilà, il y a véritablement un dénominateur commun.
00:50:42Et ce dénominateur commun, c'est la déchéance du pays.
00:50:48En termes financiers.
00:50:50Parce que je rappelle que c'est Louis XV, notamment,
00:50:52qui a littéralement vidé les caisses du pays.
00:50:57Louis XVI a hérité de ça.
00:51:00Et je raccroche Louis XVI au wagon précédent,
00:51:03celui dont a parlé Alain, à propos des figures du Télère.
00:51:08Je dirais qu'autant Louis XIV que Louis XV,
00:51:11effectivement, ils étaient y couchés avec toutes les femmes qu'ils pouvaient.
00:51:18Autant Louis XVI, lui, le sexe, ça ne l'a jamais intéressé.
00:51:23Et donc, en fait, c'est très curieux parce que c'est une période,
00:51:27effectivement, où le fait, aujourd'hui, le fait d'être hétéro,
00:51:32on a l'impression qu'on est en minorité totale.
00:51:35C'est-à-dire que tu allumes la télévision,
00:51:37tu as des émissions spéciales travlo,
00:51:40tu as l'impression que tout le monde est travesti chez lui.
00:51:42Enfin, c'est vraiment très étrange.
00:51:44Et donc, je vois bien, c'est une période qui se termine,
00:51:52et qui se termine mal, en fait, voilà,
00:51:55et qui était symbolisée par cette scène où,
00:52:01dans toutes les fenêtres de la conciergerie,
00:52:03vous aviez des acteurs qui tenaient la tête de Marie-Antoinette ensanglantée,
00:52:08alors que cette pauvre femme n'y était pour rien et que c'était Louis XVI.
00:52:12Mais comme nous avons un gouvernement qui est fait déféminé,
00:52:17effectivement, ils ont préféré couper la tête,
00:52:21comment dire, la tête d'une femme coupée
00:52:24plutôt que celle d'un homme aussi peu viril futile.
00:52:28Je parle de Louis XVI.
00:52:30Donc là, on a un ensemble.
00:52:32Et je dirais que Thomas Joly, en fait, est un génie à sa façon.
00:52:36Un génie, accidentellement.
00:52:39Alors, pour conclure, un dernier tour d'étape,
00:52:42donc Alain Faural, Youssef Indiq, Xavier Poussard.
00:52:45Moi, je voudrais aborder un sujet qu'on n'a pas abordé par rapport au défilé
00:52:49d'ouverture des Jeux olympiques, c'est le volet immigré.
00:52:54On nous a beaucoup montré comme espoir de la France de demain pour valider
00:52:58cette France soi-disant d'ouverture totale, de transgression,
00:53:02de sa propre époque classique considérée comme coloniale, etc.
00:53:06On nous a mis en avant Zidane, Jamel Debbouze, des immigrés.
00:53:10Et ça, ça rejoint totalement la question d'égalité et réconciliation.
00:53:13Ces immigrés, par ailleurs, ils sont anti-transgenres.
00:53:16En réalité, quand ils sont africains, ils sont anti-transgenres.
00:53:19Quand ils sont maghrébins, ils sont musulmans.
00:53:22Donc, ils sont attachés à des valeurs, on va dire naturelles et traditionnelles.
00:53:26On va dire la loi naturelle dans ces deux acceptions possibles,
00:53:28qui fait qu'en fait, le système les prend pour des collabos.
00:53:31Et c'est vrai que pour l'instant, on voit bien Jamel Debbouze.
00:53:33C'est le collabo.
00:53:34Dieudonné, qui était le résistant, il n'est pas dans la cérémonie.
00:53:37Il aurait pu y être s'il avait pris une autre phrase.
00:53:40Mais là, une des questions fondamentales qu'il faut se poser,
00:53:43ces immigrés qui sont soi-disant les chances pour la France de demain.
00:53:47Il faut se poser la question.
00:53:48Pour l'instant, il y a une petite minorité qui est intégrée comme collabo
00:53:51du système, on va dire macronien.
00:53:53Mais fondamentalement, en tant que masse africaine et masse maghrébine musulmane,
00:53:58ils ont vocation à devenir des résistants à cette injonction à la décadence terminale.
00:54:03C'est pour ça que là, on est sur le sujet égalité réconciliation.
00:54:06C'est pour ça que les gens mentent en disant qu'on a blasphémé la scène du Christ.
00:54:11Qu'est-ce qu'auraient dit les musulmans si on avait fait ça avec l'islam?
00:54:15La question, c'est qui l'a fait?
00:54:17Les musulmans sont choqués.
00:54:18Donc, on n'ose jamais montrer qui est derrière le masque de Satan.
00:54:22Et on retombe sur SOS Racisme.
00:54:25Aujourd'hui, les gens qui traitent tous les immigrés de futurs terroristes
00:54:29du Hamas sont ceux qui les ont fait venir contre les lupénistes que je suis
00:54:34censé incarner au-delà de ma volonté, simplement pour des raisons raciales.
00:54:38Parce que nous, on est tous dans l'antiracisme d'une certaine manière
00:54:40où on s'y efforce, mais les autres en face sont dans le racialisme intégral.
00:54:43Il ne faut pas oublier qu'ils sont le peuple élu par le sang.
00:54:47Et après, quand on veut revenir à savoir si tout ça est du satanisme ou pas,
00:54:51je rappelle que dans l'eschatologie, on attend soit l'antéchrist,
00:54:57soit le vrai Messie, et que le Messie des uns est l'antéchrist des autres.
00:55:02Et l'antéchrist, eh bien, si on veut simplifier, la figure du diable.
00:55:06Donc, quand on prend l'idée du satanisme,
00:55:08à la fin, on retombe encore sur ces gens qui sont derrière ce masque
00:55:12et qui ont les moyens de mettre tout ça en scène.
00:55:14Je le dis, il n'y a pas d'autonomie des travelots.
00:55:18Les travelots, qui sont une centaine
00:55:19de dépressifs qui travaillent au bois de Boulogne,
00:55:21n'ont pas les moyens de faire changer les lois de la République.
00:55:24Donc, il a fallu les agir.
00:55:25De même, d'ailleurs, qu'il y a une minorité en France qui agit toutes les autres.
00:55:31Les musulmans français n'ont pas choisi Charles Goumy comme leur représentant.
00:55:36Les Noirs de France n'avaient pas créé le cran.
00:55:38Donc, il y a quand même une minorité qui manipule d'autres minorités
00:55:42contre la majorité, mais ces minorités aujourd'hui qui sont manipulées,
00:55:46il y a effectivement ceux qui collaborent, qui sont des individus.
00:55:51Mais la masse de ces manipulés ont vocation,
00:55:54à un moment donné, à arrêter de collaborer parce qu'en fait,
00:56:00leurs valeurs sont totalement contraires aux valeurs satanistes,
00:56:04que ce soit les musulmans ou les africains.
00:56:06Et ça, c'est un sujet très important qu'on n'a pas assez abordé parce que
00:56:09dans cette mise en scène de ce grand défilé, il y avait la dimension.
00:56:13L'avenir de la France, c'est les immigrés.
00:56:15La chanteuse qui a bien chanté de façon classique
00:56:19la marseillaise était au mieux une antillaise.
00:56:23Ça ne nous a pas échappé, tout ça.
00:56:24Il n'y avait pas beaucoup de blancs, en fait, dans cette histoire.
00:56:27Et les blancs étaient réduits aux travestis, d'une certaine manière.
00:56:31Les blancs, c'est-à-dire qu'il faut avoir le droit de se montrer comme blanc.
00:56:33Aujourd'hui, il faut être un travelo.
00:56:35En gros, c'est ce qu'on a fait comprendre, même par la justice suisse.
00:56:39Et ça, c'est une composante.
00:56:40Quel va être le rôle joué demain par nos minorités qui sont parties
00:56:45totalement prenantes de la France de demain, qui sont les Français d'origine
00:56:49africaine, les Français de confession musulmane.
00:56:51Donc, africains, africains et subsahariennes.
00:56:53C'est une question très importante.
00:56:56Comment ils sont manipulés hier?
00:56:58Comment ils sont encore manipulés aujourd'hui?
00:57:00Ceux qui continuent à accepter ces manipulations, ceux qui s'y opposent.
00:57:03Et comment tout ça va avoir des conséquences politiques assez importantes
00:57:07dans, je dirais, le règlement de compte final qui s'approche.
00:57:12Et ça, c'est une question très centrale et qui était au cœur de la question
00:57:16de ce défilé. J'estime que ces Français d'origine
00:57:18immigrée ont été pris en otage par les LGBT dans ce défilé.
00:57:21Ils ont été pris en otage.
00:57:22Tout à fait.
00:57:23La fille qui chantait la marseillaise était une chanteuse classique de formation
00:57:26classique, une chanteuse d'opéra, habillée très, très correctement.
00:57:30Et ils n'ont pas osé lui mettre une barbe.
00:57:32Ils n'ont pas osé.
00:57:34Et quand on prend Zidane, Zidane est un héros du football français
00:57:37qui incarne le plus beau football qu'on puisse imaginer.
00:57:39En plus, c'est un beau mec.
00:57:40Il était habillé correctement et il incarnait quand même quelque chose.
00:57:44Un homme en costume père de famille qui se tient correctement.
00:57:47On n'a pas osé non plus lui le travestir de cette manière et travestir
00:57:52ce qu'il est réellement.
00:57:53Et ça, c'est une question très importante.
00:57:55Il y a ces deux questions.
00:57:57Comment vont jouer les immigrés français,
00:58:00les Français d'origine immigrée demain par rapport à toutes ces manipulations ?
00:58:03Et on a déjà des éléments de réponses structurelles.
00:58:06Un Africain et un musulman ne veulent rien avoir avec le lgbtisme.
00:58:10On ne veut pas collaborer à ça.
00:58:12Et la deuxième question, si on veut parler du satanisme, d'accord.
00:58:15Mais quand Satan revient sur Terre, à quoi ça se raccroche ?
00:58:19D'eschatologie sérieuse.
00:58:20Si on veut sortir du folklore satanisme du type Alistair Crowley,
00:58:27qui excite deux, trois crétins qui reprochent à des gens proches de nous
00:58:32de s'être intéressés à des figures comme Alistair Crowley.
00:58:35C'est ridicule.
00:58:36Antoine Lavert, Alistair Crowley, c'est Hollywood Babylon.
00:58:40C'est de la perversion à l'intérieur du show business de l'après-guerre.
00:58:45C'est-à-dire du Hollywood de l'après-guerre.
00:58:47Tout ça n'est pas moteur, n'est pas moteur.
00:58:49Voilà donc.
00:58:50Là, j'ai essayé de remettre les morceaux qui manquaient.
00:58:54D'ailleurs, on n'a pas eu le temps de parler des Louvavitchs, petit clin d'oeil.
00:58:57Vous avez vu ça ?
00:58:59Même délire.
00:59:02Alors, Xavier Poussard et Yousfindy pour conclure.
00:59:07Moi, pour conclure, simplement, je dis que quand même,
00:59:10la petite capsule d'Atalie qu'il faut revoir est un message d'espoir,
00:59:14puisqu'il dit bien que dans dix ans, on verrait ça comme l'apogée de la décadence.
00:59:18Donc, quelque part, on est allé le plus loin possible.
00:59:21On ne peut pas…
00:59:22Là, on touche le fond, donc un coup de talon, on remonte.
00:59:25Et je dis aux Français de ne pas baisser les yeux, de voir ce qu'ils voient,
00:59:31de ne pas penser contre eux-mêmes, comme leur a appris Bernard-Henri Lévy.
00:59:34Ne pensez pas contre vous-mêmes.
00:59:36Quand vous voyez quelque chose, vous voyez quelque chose.
00:59:39Et voyez-le en face et ne baissez pas les yeux.
00:59:41Et cette prise de conscience massive peut permettre un basculement
00:59:49plus rapide qu'on l'imagine.
00:59:52Merci Xavier. Youssef ?
00:59:54Je terminerai en disant qu'il ne faut pas oublier une chose,
00:59:58c'est que toute cette dégénérescence qu'on a vue pendant le spectacle,
01:00:02notamment le transsexualisme, ça vient du monde judéo-protestant,
01:00:07plus judéo que protestant d'ailleurs, mais c'est judéo-protestant.
01:00:10C'est le monde protestant, c'est le monde juif, notamment des Etats-Unis.
01:00:15Et d'une certaine façon, si ça s'est implanté en France,
01:00:21ce n'est pas parce qu'il y a en France une base anthropologique
01:00:25qui permet l'épanouissement du transsexualisme, de la quepraise, etc.
01:00:29C'est parce que la France fait partie de la périphérie de l'hégémon américain
01:00:34et que ces idéologies anglo-américaines, judéo-protestantes,
01:00:39s'y sont déversées.
01:00:41Et d'une certaine façon, il y a effectivement une guerre interne
01:00:45aux Etats-Unis entre les wokeistes et les anti-wokeistes,
01:00:49mais c'est comme Trump, comme Elon Musk, mais fondamentalement,
01:00:53ils sont dans le monde judéo-protestant qui a accouché de ces saloperies-là,
01:00:57y compris le sionisme, mais plus dans le monde judéo que protestant,
01:01:02mais soutenu par le monde protestant.
01:01:05Et pour rebondir sur ce qu'a dit Xavier,
01:01:07effectivement, si la France peut être sauvée,
01:01:12elle pourra aussi être sauvée par elle-même.
01:01:15Et si on regarde l'histoire de France depuis la Révolution française,
01:01:18on a Révolution française, terreur, donc en fait, chaos, tyrannie,
01:01:23et l'ordre qui revient avec Bonaparte.
01:01:26Après la chute de Bonaparte,
01:01:28il y a la monarchie de juillet, la Révolution de 1848, le Second Empire.
01:01:33Puis ensuite, il y a la Troisième République,
01:01:34il y a la guerre qui s'effondre, puis il y a Pétain.
01:01:36Puis après, il y a la guerre.
01:01:38Après, il y a le général de Gaulle qui revient et qui dit lui-même,
01:01:40j'ai exercé une dictature, mais au sens romain, pas au sens négatif,
01:01:44au sens romain, la dictature, c'est-à-dire restaurer le droit,
01:01:48restaurer le droit et l'ordre.
01:01:50Et d'une certaine façon, aujourd'hui,
01:01:52on est avec Macron dans une sorte de révolution
01:01:57avec une prise de contrôle de l'appareil d'État, d'un pouvoir qui est,
01:02:01comme on l'a dit, antinomiste, transsexualiste.
01:02:05Donc, en fait, on est dans une tyrannie chaotique.
01:02:09Et donc, nécessairement, si on regarde l'histoire de longue durée de la France,
01:02:12après cette période de tyrannie chaotique,
01:02:14on aura peut-être une période bonapartiste,
01:02:17en tout cas dictatoriale au sens romain, de rétablissement du droit.
01:02:22Toute utilisation de planches à billets
01:02:25intense accouche d'une dictature.
01:02:29On en a déjà parlé ensemble à plusieurs reprises.
01:02:33Et juste pour aller dans le sens d'Alain et aussi bien de Youssef,
01:02:37moi, je pense à l'exemple de la Californie,
01:02:41parce que tu parlais du monde protestant.
01:02:44Est-ce que vous réalisez le crime commis par ces Américains
01:02:51de donner à leurs enfants des bloqueurs de puberté ?
01:02:56Voilà, c'est quand même, ça participe.
01:02:58Et Soral, on en avait parlé il y a longtemps déjà,
01:03:02qu'en fait, c'est le programme de stérilisation,
01:03:06parce que le blocage de puberté...
01:03:08Irréversible.
01:03:09Exactement.
01:03:10Et c'est le programme de dépopulation.
01:03:12Et on revient à Epstein.
01:03:13Voilà, je finirai là-dessus.
01:03:17Messieurs, merci infiniment.
01:03:18Alors malheureusement, on n'a pas pu tout aborder effectivement,
01:03:20mais déjà, on est entré en profondeur dans beaucoup d'aspects.
01:03:24J'espère qu'on se reverra très prochainement pour un autre volet.
01:03:27Et je remercie d'ailleurs les personnes qui étaient plus de 6 000
01:03:30à nous suivre depuis le début.
01:03:31Ouais, bravo.
01:03:32Alors qu'on est...
01:03:36Camarade Rachid,
01:03:37vous savez que moi, je suis boycotté de YouTube,
01:03:40mais que quand je vais sur le YouTube des autres,
01:03:42d'un seul coup, je fais un peu des scores.
01:03:43Tu as vu le score que fait notre entretien ?
01:03:46C'était un entretien d'une grande profondeur sur le...
01:03:49Tout à fait, philosophique.
01:03:50Ce n'était pas de l'algorithme.
01:03:51On est à 500 000.
01:03:53On est à 500 000.
01:03:55Imaginez ce que feraient nos prestations là
01:03:58si on avait des algorithmes.
01:04:00Tout à fait.
01:04:01Cette émission ferait 3 millions de vues dans la semaine.
01:04:05D'ailleurs, la dernière fois que j'en ai fait une avec Diodo
01:04:07sur un autre canal,
01:04:08on était à 600 000 en 3 jours.
01:04:11Et effectivement, elle a été supprimée
01:04:13pour atteinte aux règles de la communauté.
01:04:15On ne sait ni quelles sont les règles,
01:04:17ni quelle est la communauté.
01:04:18Qu'est-ce qui risque d'arriver à cette vidéo là ?
01:04:21En réalité, ça veut dire qu'on a un énorme potentiel, en réalité,
01:04:26et qu'on est simplement étouffé de manière artificielle,
01:04:30de manière...
01:04:31Je ne sais pas comment on dit, par le virtuel.
01:04:34Mais autre potentiel est énorme.
01:04:35C'est là qu'il ne faut pas du tout désespérer.
01:04:38Tout à fait.
01:04:39Et puis, les gens doivent également faire l'effort de nous suivre
01:04:41quand on quitte la plateforme YouTube.
01:04:42Quand on va sur Rumble, malheureusement,
01:04:44il n'y a qu'une infime minorité qui nous suit pour nous voir là-bas.
01:04:47Rumble est en train de sortir en France.
01:04:49Enfin, c'est eux-mêmes.
01:04:50Rumble refuse d'accéder aux demandes de censure
01:04:54du gouvernement français.
01:04:55Donc, ils ont carrément supprimé l'accès aux Français.
01:04:58En tout cas, l'entretien avec Alain Soral marche très bien.
01:05:01Je creuse les doigts parce que la vidéo n'a toujours pas été strikée.
01:05:03C'est une vidéo extrêmement pédagogique pour les gens qui veulent comprendre.
01:05:06En tout cas, une porte d'entrée vers le livre d'Alain Soral
01:05:08« Comprendre l'époque ».
01:05:09500 000...
01:05:11Ah, mais...
01:05:12Attends.
01:05:13Justement, Alain et moi, on a publié nos livres il y a quoi ?
01:05:18Il y a 10, 15 ans maintenant.
01:05:20Et je rappelle que dans « Comprendre l'Empire »,
01:05:23si je dois résumer vraiment son essence substantifiquement,
01:05:27c'est deux mondes qui s'affrontent.
01:05:28Et d'ailleurs, on l'a vu dans cette cérémonie.
01:05:31C'est-à-dire, d'un côté, le monde judéo-protestant
01:05:35qui ne reconnaît pas ni les anges, ni Marie, ni les saints, etc.
01:05:39Et de l'autre, le monde chrétien
01:05:41qui, lui, reconnaît les saints, les anges et la Vierge.
01:05:45Voilà.
01:05:46Ces deux mondes s'affrontent.
01:05:47Et on l'a vu très nettement dans cette cérémonie.
01:05:50C'est même incroyable.
01:05:52Donc, bravo Alain pour « Comprendre l'Empire »,
01:05:56parce que cette cérémonie d'ouverture
01:05:59est une illustration techniquement de son livre.
01:06:02Alors, le côté un petit peu « déprimant »,
01:06:06c'est que quand j'ai écrit ce livre en 2011,
01:06:07je m'attendais à ce que ça bouge en 2012.
01:06:10Et en fait, ça commence à bouger en 2024.
01:06:12C'est-à-dire que le temps historique et le temps politique sérieux
01:06:17est un temps long.
01:06:18Malheureusement, la vie d'homme est assez courte.
01:06:23Et le problème, en plus, c'est qu'avec notre jeunisme profond,
01:06:25on est encore plus pressé qu'on ne l'a jamais été,
01:06:28puisqu'on est dans un monde de la vitesse.
01:06:30Et le paradoxe, une fois de plus, est là.
01:06:32On est dans un monde où on exige que tout aille très vite,
01:06:35alors que la réalité profonde du monde n'a absolument pas changé.
01:06:39Et que si, aujourd'hui, Poutine arrive à faire bouger un peu la Russie,
01:06:42c'est parce qu'il se maintient au pouvoir depuis plus de 20 ans.
01:06:44Il ne faut pas oublier.
01:06:45Et qu'en 20 ans, on peut commencer à faire quelque chose en politique.
01:06:48Ce n'est pas pour rien qu'on a réduit le septennat au quinquennat,
01:06:52qu'on peut multiplier seulement par deux,
01:06:55et qu'aux États-Unis, les types arrivent au pouvoir.
01:06:58Et deux ans après, ils sont déjà en train d'être en pré-campagne.
01:07:02C'est-à-dire que là, c'est un truc à comprendre.
01:07:05Tout est fait pour que la politique puisse pas être exercée
01:07:08par autre chose que par le système profond,
01:07:10qui, lui, n'a pas de carcan temporel,
01:07:13c'est-à-dire la banque, entre guillemets.
01:07:14Et quand on réfléchit au sujet sérieux,
01:07:18moi, j'ai écrit mon premier livre en 84,
01:07:20il y a des gens qui me disent que je radote,
01:07:22mais en réalité, il faut répéter les choses pendant 30 ans
01:07:24pour que les gens commencent à l'intégrer pratiquement et donc politiquement.
01:07:29Donc, il faut bien comprendre ce paradoxe
01:07:31et le problème du jeunisme et des gens pressés.
01:07:35L'homme pressé, c'est un roman d'ailleurs de Paul Morand,
01:07:37un roman sur la modernité.
01:07:39C'est que tout nous pousse à être très pressés, très impatients,
01:07:43alors qu'en réalité, fondamentalement,
01:07:44les fondamentaux, eux, sont toujours de longue durée.
01:07:48En réalité, moi, ça fait 30 ans que je travaille pratiquement.
01:07:52Et d'ailleurs, mes premières condamnations, c'est 2003.
01:07:55Ça fait 21 ans que je combats un système qui me persécute.
01:07:59J'ai déjà tenu 21 ans.
01:08:00Bon, là, j'ai une chaîne au pied,
01:08:01ça va peut-être être encore pire à partir du mois prochain,
01:08:04mais je compte bien encore continuer 10 ans
01:08:06et peut-être qu'au bout de 30 ans,
01:08:08il va réellement se passer quelque chose.
01:08:11Rappelez-vous Mandela qui arrive chef d'État de la République.
01:08:15C'est un symbole.
01:08:16Après, je crois, 28 ans de prison.
01:08:19Les durées sérieuses, c'est ça, c'est ça.
01:08:21On ne te le souhaite pas, les 28 ans de prison.
01:08:24Yousfindi ?
01:08:26Ah oui, ça a eu cette cérémonie satanique.
01:08:30Elle a justement eu le mérite de faire sauter le tabou.
01:08:34C'est-à-dire qu'aujourd'hui, les gens parlent de satanisme,
01:08:37même les gens qui ne sont pas croyants, etc.
01:08:39Les gens ont vu cette cérémonie comme une cérémonie satanique
01:08:43et ils le disent.
01:08:44Alors qu'avant, jusqu'à quelques jours,
01:08:46tu parlais de satanisme, t'étais un délirant, un fou.
01:08:51Les femmes à bite, c'est pas Poussard qui exagère.
01:08:54Visiblement, il y a un projet femmes à bite.
01:08:57Je ne sais pas si tu t'es amusé,
01:08:59mais c'est un projet femmes à bite.
01:09:01Ça, c'est avéré, tamponné, c'est revendiqué, c'est bon.
01:09:04On n'est pas fait de la bite à femme, femmes à bite.
01:09:07N'oubliez pas la figure du Baphomet.
01:09:10C'est une poitrine de femme, une tête de bouc,
01:09:15et le petit rappeur qu'on a invité à porter la flamme,
01:09:18ou je ne sais pas quoi, ce qui est quand même complètement délirant,
01:09:19la manière dont on a choisi des travaux, etc.
01:09:22Comme il s'appelle Snoopy Dog, là, ou je ne sais pas quoi.
01:09:25Là, c'est un mannequin qui porte un bateau.
01:09:30Je ne sais pas, je ne sais pas si le diable s'habille en Prada,
01:09:35mais le Baphomet s'habille en Louis Vuitton, visiblement.
01:09:38C'est très clair.
01:09:40Juste pour préciser, pour ceux qui veulent approfondir ce sujet-là,
01:09:44j'ai publié sur Egalité Réconciliation en 2022,
01:09:47un dossier en deux parties sur l'histoire du transsexualisme,
01:09:51c'est-à-dire son idéologie, ce qu'il apporte, etc.
01:09:55Je les ai republiés sur Twitter.
01:09:57Donc, si vous voulez vraiment connaître les tenants et les aboutissants,
01:10:00et puis les noms, les gens, toute l'histoire, les qui,
01:10:04vous lisez ce dossier en deux parties,
01:10:07et vous serez très surpris de ce que vous allez découvrir.
01:10:11Enfin, surpris, pas vraiment.
01:10:13Je vais l'ajouter en descriptif dans la vidéo,
01:10:16ainsi que les livres d'Alain Faurel.
01:10:18Je crois qu'on n'est plus à la période du qui,
01:10:22maintenant, on est à la période du quand.
01:10:25Pour ceux qui veulent se laver l'esprit,
01:10:29il y a un très beau film en noir et blanc qui est un film documentaire
01:10:33qui s'appelle « Les dieux du stade » de Léonie Riefenstahl,
01:10:35qui est quand même un assez beau film sur les Jeux olympiques.
01:10:38Vous pouvez regarder et comparer.
01:10:41Justement, je veux juste conclure.
01:10:45La conclusion qui fait la durée de l'émission.
01:10:49Voilà, tout à fait.
01:10:52Je ne peux que recommander à nos spectateurs de regarder un vieux film
01:10:56qui est fondamentalement très contemporain,
01:10:59qui s'appelle « La beauté du diable ».
01:11:02C'est une histoire qui montre...
01:11:06C'est un fausse.
01:11:08Oui, mais c'est aussi la planche à billets.
01:11:11C'est de voir la conséquence de la planche à billets.
01:11:14Avec Michel Simon et Gérard Philippe.
01:11:17C'est exactement un film magnifique,
01:11:21et qui est un film financier avant toute chose.
01:11:23Précisons-le.
01:11:26C'est bon, vous êtes sûr ?
01:11:30C'est le moment du confort.
01:11:33Tout à fait, voilà.
01:11:36Merci infiniment pour votre courage.
01:11:39Merci Rachid pour l'invitation.
01:11:43Merci, c'était une très bonne idée.
01:11:46On le refera à d'autres occasions.
01:11:49Peut-être à la clôture des JO.
01:11:52On verra ce qu'ils vont nous préparer.
01:11:55D'ailleurs, beaucoup de gens ont posé la question.