• il y a 3 mois

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Transcription
00:00Moi je pense que les changements qui ont été les plus impactants et les plus importants qu'on a pris avec le staff quand on a repris les commandes de l'équipe, c'est avec les anciens.
00:15C'est avec les anciens comme Max Gadel, des anciens comme Serge Hourier, des anciens comme Jean-Michael Serry.
00:21C'est d'abord avec eux que le travail a commencé parce que ça a été eux qui ont été nos relais, avec les joueurs, avec les jeunes joueurs, pour faire passer nos messages plus facilement et plus rapidement.
00:36Et surtout, quand vous jouez une canne, quand vous jouez une première canne, c'est déjà difficile, c'est déjà beaucoup de pression.
00:44Mais quand vous jouez une première canne à la maison, c'est encore beaucoup plus de pression et on avait beaucoup de jeunes joueurs qui jouaient leur première canne.
00:56Et je pense que le fait d'avoir relancé des anciens qui avaient l'expérience, qui avaient l'habitude de jouer ce genre de compétition dans ce genre de contexte, a fait qu'ils ont pu prendre ces jeunes-là sous leurs ailes et faciliter leur intégration.
01:11Donc on est beaucoup plus exigeant avec eux mais on essaie aussi de les accompagner parce qu'ils découvrent et qu'on sait que quand on découvre la sélection au début, on est un peu intimidé, on a un peu peur de tenter les choses.
01:24Mais nous, on essaie de les mettre à l'aise et de les laisser s'exprimer pour qu'ils nous apportent le meilleur et le maximum.
01:35La chance qu'on a aussi, c'est qu'on a pas mal de jeunes qui se connaissent et qui ont déjà évolué ensemble.
01:42Quand ils arrivent à trois, quatre, cinq dans le groupe, ils sont ensemble et c'est plus facile pour eux de s'intégrer au groupe et d'être performants chez les seniors.
01:54Comme je l'ai dit tout à l'heure, quand on est arrivé, le plus important pour nous, c'était ces deux aspects-là.
01:58L'aspect de confiance qu'il fallait absolument redonner aux joueurs et l'aspect de solidarité qu'il fallait qu'on retrouve parce que c'est ce qui nous avait manqué.
02:09On a vraiment accentué les premiers entraînements sur la confiance.
02:12Ça veut dire qu'on faisait des jeux, c'était ludique, c'était beaucoup de compliments aux joueurs.
02:22Quand ils réussissaient, on ne revenait ou on ne retenait jamais le négatif.
02:28Et le fait de faire des choix forts, je pense que ça nous a permis de recréer la solidarité.
02:37Certains joueurs n'étaient pas trop utilisés au premier tour.
02:42Par exemple, le fait de rabattre les cartes, de remettre les cartes pour tout le monde et de repartir à zéro a redonné beaucoup de confiance.
02:50Je pense notamment à Odilon Kosonou qui n'avait pas eu de temps de jeu sur les trois premiers matchs.
02:56Dès le premier entraînement, ça a été l'un des seuls que j'ai vu libéré.
03:03Le jeudi, quand on sait qu'on est qualifiés et qu'on va jouer contre le Sénégal, il a fait un entraînement où avec Guy,
03:08on était quasiment obligés de le stopper, de le freiner un peu parce qu'il avait beaucoup d'énergie, beaucoup de confiance.
03:16Il dégageait quelque chose de différent.
03:19Je pense que pour la confiance et pour la solidarité, le fait d'avoir redistribué les cartes et d'avoir mis tout le monde sur le même niveau d'égalité,
03:31ça a permis de recréer des liens, de récupérer aussi les joueurs qui, mentalement, avaient lâché parce qu'ils ne se sentaient pas concernés.
03:43On a essayé de concerner tout le monde.
03:45A partir du moment où tout le monde a compris que nous, on était là quand même pour un objectif qui était d'aller gagner la Cannes
03:53et que pour ça, on était prêts à prendre toutes les décisions possibles,
03:57à partir du moment où ils ont compris ça, je pense que les joueurs se sont tous mis avec nous et à partir de là, la machine a été lancée.

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