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00:00Région, la viticulture, nous sommes en pleine vendance, page spéciale dans ce journal où nous retrouverons en direct dans quelques instants Adrien Gavaddy
00:08de l'économie de notre région, c'est pourquoi aujourd'hui une page spéciale est consacrée aux vendanges, elles ont commencé il y a un mois,
00:16on va retrouver sur place, au milieu des vignes, sur la commune de Tretz, Adrien Gavaddy qui va nous dire si cette récolte s'annonce bonne.
00:24Alors vous savez Nathalie, il y a une règle d'or, c'est qu'on ne tire pas de conclusion avant que les vendanges soient terminés.
00:31Quand même, ce qu'on peut dire à mi-parcours, globalement dans la région, un bilan positif, le rendement est plus faible à cause des pluies en début d'été
00:39mais le raisin, je vais vous le montrer, est de bonne qualité, par exemple ici sur la vigne à Tretz dans les Bouches-du-Rhône,
00:46cette vigne au cœur des terroirs des côtes de Provence avec la splendide Sainte-Victoire qui se dégage à l'horizon,
00:52un décor vraiment de carte postale mais qui ne doit pas faire oublier la situation compliquée que traverse en ce moment la filière de la viticulture,
01:01notamment le changement climatique qui bouleverse tout.
01:04Cette vigne ici il y a cinq mois avait été partiellement anéantie par un gel tardif et ces épisodes, ces aléas météorologiques arrivent de plus en plus fréquemment
01:13ce qui pousse les vignerons et les viticulteurs à s'adapter.
01:16C'est ce qu'on va voir avec mon invité dans un instant à la coopérative Vinicole de Tretz
01:20et c'est ce qu'on va voir aussi dans ce reportage dans les Hautes-Alpes.
01:23Pour s'adapter, pourquoi pas l'ornier du côté de la montagne ?
01:26Et si la montagne était le futur Eldorado du vin français ?
01:29Dans les Bouches-du-Rhône, cette fois je suis devant la coopérative Vinicole, une impressionnante bâtisse qui est sortie de terre en 1918,
01:36c'est ici que les viticulteurs des environs acheminent leurs raisins au fur et à mesure qu'il est récolté pour que le raisin soit pressé et vignifié.
01:45Et vous êtes le maître de chez, l'oenologue Pierre, bonjour, merci d'être avec nous.
01:50Vous aussi, vous vous adaptez au changement climatique, c'est pas seulement dans les Hautes-Alpes,
01:54vous aussi vous réfléchissez ici à de nouveaux cépages, à de nouvelles façons de vignifier.
01:59Oui, tout à fait, donc au niveau des cépages, il faut qu'on travaille sur la résistance aux maladies,
02:03sur la résistance aux gels tardifs et après aussi surtout à la sécheresse à la fin de l'été.
02:11Et comment est-ce qu'on fait pour conserver son terroir tout en changeant, tout en s'adaptant au XXIe siècle, à 2024 ?
02:19Donc effectivement, ce qui est important, c'est nos critères dégustatifs,
02:23il faut pas qu'on les change de trop, donc on va ne changer que partiellement les cépages qui vont être apportés.
02:29Et notre but est vraiment de garder cette fraîcheur et de tenter de maintenir en améliorant la qualité.
02:38Vous avez parlé de gel tardif, j'ai cité moi aussi le terrible épisode d'avril dernier
02:42quand 50% de la récolte des environs avait été anéantie.
02:45Qu'est-ce que ça a pour conséquence, comme conséquence sur la production aujourd'hui ?
02:49Nous, cette année, on va produire la moitié, voire un tiers de la production annuelle.
02:54Et surtout, on a des raisins très hétérogènes puisque les raisins sortent très vite, ils ont été gelés,
03:00donc on est repartis sur des petits grappillons et la qualité, il va falloir qu'on soit très technique
03:04pour tenter de maintenir la qualité prévue cette année.
03:08Vous n'êtes pas les seuls à avoir été concernés dans la région par le gel tardif.
03:11Le Hauvard également a subi cette aléa météo, on l'a vu également dans le Luberon ou encore dans le Ventoux
03:18parce qu'en Provence-Alpes-Côte d'Azur, du vin, on en fait absolument partout.
03:22La viticulture est un domaine extrêmement fort en termes d'importance et ce depuis très longtemps,
03:27c'est ce qu'on va voir avec ces quelques chiffres que nous détaille tout de suite Caroline Dièze.
03:3492 000 hectares, c'est la surface viticole en Provence-Alpes-Côte d'Azur,
03:39soit 16% de la surface agricole utilisée dans la région.
03:43Cela représente un dixième de la surface totale des vignes en France.
03:47Le département du Vaucluse représente à lui seul 54% de la surface exploitée,
03:53suivi du Var 32% et des Bouches-du-Rhône 12%.
03:57C'est en moyenne 4 millions d'hectolitres de vin produit par an.
04:01Côté emploi, le secteur totalise plus de 11 800 vignerons.
04:06Parmi eux, 4 200 sont chefs d'exploitation, 4 500 salariés permanents et 2 800 salariés non permanents.
04:14Un tiers de la production est issue de l'agriculture biologique et plus de deux tiers est sous AOP.
04:20Provence-Alpes-Côte d'Azur est la première région productrice de rosée AOP.
04:25La consommation de vin est en chute libre, elle a baissé de 70% depuis 1960.
04:33Moins 70% de consommation de vin en quelques décennies, comment est-ce que vous réagissez à ce chiffre catastrophique ?
04:40La consommation n'est plus un aliment, le vin est un vin plaisir et de l'instant.
04:46Les gens demandent des vins moins puissants qu'avant et ils recherchent quelque chose de plus facile.
04:53Du rosé par exemple ?
04:55Du rosé et des blancs qui ont ces critères de plaisir, de soleil, d'été et de fraîcheur.
05:03De ce point de vue là vous êtes bien lotis ici puisque ultra majoritairement aux alentours de Trette sont produits du vin rosé.
05:10Ailleurs dans la région c'est un peu plus compliqué, c'est le cas notamment pour les rouges.
05:13On le répète les français boivent de moins en moins de vins puissants.
05:17Par exemple dans les côtes du Rhône, dans le département de Vaucluse comme on va le découvrir dans ce reportage.
05:25On voit Pierre cette jeune fille qui ne veut rien lâcher, il y a quand même de l'avenir pour la viticulture et heureusement.
05:31Écoutez nous on essaie de vraiment y travailler.
05:34Les investissements ont été faits assez imposants parce que pour faire du rosé,
05:38la grosse différence c'est qu'on doit rentrer beaucoup plus vite les vins qu'en rouge et les travailler très vite.
05:45On travaille sur des investissements en matériel, le froid particulièrement et aussi effectivement sur les vignes.
05:53Arriver à avoir des raisins qui correspondent le plus possible, à garder des raisins pas trop élevés en degré
06:00et avec une belle fraîcheur.
06:02En tout cas c'est ce qu'on observe en ce moment, les raisins sont jolis sur les vignes,
06:05les raisins y compris qui sont acheminés ici à la coopérative Vinicole.
06:08Merci Pierre d'avoir répondu à nos questions.
06:10Je vous laisse travailler parce qu'il y a encore pas mal de boulot.
06:13Les vendanches ça se termine quand ?
06:14Ça se termine d'ici une quinzaine voire trois semaines.
06:17On a une forte variabilité du fait de ce gel.
06:20Merci encore une fois.
06:21Et nous on en reparle ce soir pour une page spéciale.
06:23Bonsoir à tous et bienvenue dans cette page spéciale d'ici 19h20 sur France 3 Provence Alpes.
06:33La sainte victoire à l'horizon.
06:35Autour de moi le magnifique viable de Provence.
06:38Nous sommes en direct dans les bouches du rôle pour évoquer les difficultés que traverse en ce moment la fière de la viticulture.
06:45Alors oui les vendanches pour l'instant sont plutôt réussies.
06:48La preuve avec ces raisins qui sont de qualité.
06:51Cette grappe quand même attend encore de mûrir.
06:54Mais ce n'est qu'un vernis qui dissimule beaucoup d'inquiétudes.
06:57Un contexte international très tendu.
06:59Des français qui boivent de moins en moins de vin rouge.
07:01Des ventes en recul.
07:02Des charges qui augmentent.
07:04Bref les vignerons et les viticulteurs ont de quoi en ce moment broyer du noir.
07:09Même si évidemment tout n'est pas perdu.
07:11Il y a encore des raisons d'espérer.
07:13Il faut écrire aujourd'hui l'avenir de la viticulture.
07:17On va voir aussi avec mes invités dans un instant à la coopérative Vinicole de Tretz.
07:22Nous sommes ensemble pour une vingtaine de minutes.
07:24Puis je passerai la main à Clairepin pour le reste de l'actualité nationale et internationale.
07:28Et je vous propose tout de suite de partir dans un important département viticole de la région.
07:33On retourne à Tretz dans les bouches du rôle.
07:34À l'intérieur cette fois de la coopérative Vinicole.
07:37Qui rassemble une centaine de vignerons.
07:39Qui ensemble acheminent le raisin à mesure qu'ils le récoltent.
07:42Le raisin qui est ensuite pressé et vinifié dans ces cuves gigantesques qu'on appelle des foudres.
07:47Et pour nous accueillir ici, la personne qui se trouve à la tête de cette coopérative, Fabien Doudon.
07:52Bonsoir.
07:53Merci beaucoup d'être avec nous.
07:55Vous allez nous répondre dans un instant sur la crise viticole.
07:58Mais d'abord je voudrais faire un point sur l'importance de la filière dans la région.
08:01Parce que quand la filière va mal, c'est quasiment toute la région qui trinque.
08:05On fait du vin absolument partout.
08:07La preuve avec les chiffres commentés par Capucine Diez.
08:13Moins 70% de consommation de vin en 60 ans.
08:17Un commentaire sur ce chiffre ahurissant.
08:19Les français n'aiment plus le vin ?
08:21Non, ils n'aiment plus le vin.
08:23Je pense que la génération qui arrive maintenant ne connaissent plus ce que c'était le vin.
08:27Avec une grosse production, les jeunes vont plutôt sur l'alcool fort que sur nos vignobles et nos rosés.
08:32Heureusement quand même, j'ai envie de dire qu'on n'est plus à l'époque où on servait encore du vin dans les cantines.
08:36Parce que le vin, comme n'importe quel alcool, est à consommer bien sûr avec modération.
08:39Mais quand même, on prédit encore moins de 20% de baisse de consommation dans 10 ans.
08:43Est-ce que la filière peut survivre ?
08:45Elle peut survivre, c'est sûr.
08:47Mais il faut se radapter par rapport à la consommation d'aujourd'hui.
08:50On va voir comment vous vous adaptez ici à Tretz et dans le terroir des côtes de Provence.
08:56Un terroir qui a été marqué en avril dernier par un épisode de gel tardif.
09:00La récolte a été anéantie à quoi ? 50% ?
09:02C'était pareil aussi dans le Haut-Var, dans le Luberon, dans le Ventoux.
09:06Le changement climatique, évidemment, est un problème majeur que vous affrontez en ce moment.
09:09Comment est-ce que vous vous adaptez à cette nouvelle donne ?
09:11C'est le 19 avril, on a eu ce gel, on est passé de 30 à moins 4.
09:15Donc j'imaginais, les vignes n'ont pas survécu.
09:17Donc la cave, c'est entre 50 et moins 60%.
09:19Donc on s'adapte à regarder comment on peut faire sur des cépages résistants.
09:23On a une technicienne depuis deux ans qui évolue avec nous dans le vignoble pour essayer de trouver des solutions.
09:28Le nouveau Premier ministre est un ancien ministre de l'Agriculture.
09:32Est-ce que c'est une bonne nouvelle ?
09:33Parce que les agriculteurs, les viticulteurs y compris, ont manifesté, ont bloqué la France en début d'année.
09:38Aujourd'hui, où est-ce qu'ils en sont ? Qu'est-ce que vous réclamez ?
09:41On attend toujours des retours.
09:43Depuis qu'on attend le remaniement ministériel, on sait que le Premier ministre, c'est un ancien ministre de l'Agriculture.
09:49Donc c'est un point fort pour nous.
09:51Mais on attend toujours des choses concrètes.
09:55Parce que moi, je suis allé manifester à Salon, on a fait Aix et tout ça.
09:58Et à l'heure d'aujourd'hui, on n'a aucun retour.
10:00Et j'ai parlé avant-hier à un viticulteur dans les côtes du Rhône,
10:04qui me disait qu'il était prêt, lui, à reprendre les blocages s'il le fallait à partir de l'automne.
10:08On verra bien quand le gouvernement sera formé.
10:10On parlait du changement climatique il y a un instant.
10:12Compte tenu de cette donnée, de nombreux viticulteurs lorgnent sur des territoires
10:16qui auparavant n'étaient pas des grands territoires de viticulture.
10:19Par exemple, on plante des vignes en Angleterre, plus proche de nous.
10:21On s'intéresse à la montagne, aux Hautes-Alpes notamment,
10:24où un cépage est plus résistant contre le gel.
10:27Regardez ce reportage de Fabien Madigou et Lucie Romain.
10:29Est-ce que vous aussi, vous vous intéressez à des cépages plus résistants contre le gel ?
10:32Est-ce que vous changez les cépages pour élaborer le rosé ?
10:35Parce qu'ici, on est surtout sur du rosé.
10:37Alors nous, on est précurseurs sur les cépages résistants, mais sur la maladie.
10:41Donc nous, à la CAV, ça fait déjà 4 ans qu'on y est dessus, sur certains cépages.
10:44On fait des recherches de centres rosés.
10:46Nous, par exemple, on a le floréal, qui est un raisin blanc,
10:50qui est résistant au midiot, à l'odium.
10:52Et on s'intéresse maintenant sur la sécheresse,
10:54et la recherche s'intéresse maintenant sur le gel.
10:56Voilà, donc c'est le bouleversement climatique
10:58qui vous pousse à vous adapter, à résister, pour survivre, apparemment.
11:02Ça fonctionne, vous venez de citer le centre du rosé de Vidoban, dans le Var.
11:06Il est unique au monde, il a vu le jour il y a 25 ans,
11:09et c'est ce qu'on va voir tout de suite avec Flore Fenouillet, qui est sur place.
11:13...des expérimentations que mon nouvel invité connaît bien, Jean-Jacques Balikian.
11:16Bonsoir !
11:17Vous êtes le directeur de l'Association des Vignerons de la Sainte-Victoire,
11:20une terre de rosé par excellence.
11:22Alors, comment expliquer que le rosé, autrefois décrié,
11:25ait pu trouver sa place dans le cœur des consommateurs,
11:27et qu'il résiste mieux que le rouge, à la crise viticole ?
11:31Je pense que la qualité de nos rosés s'est vraiment améliorée,
11:36et aujourd'hui, on a misé sur les rosés de terroir, haut de gamme,
11:44et je suis convaincu qu'il n'y a que les vins qu'on appelle premium,
11:48qui continueront à se vendre à un prix valorisé.
11:51Pour faire de la qualité, il faut un savoir-faire, et c'est votre rôle.
11:54Vous accompagnez les viticulteurs et les vignerons à produire un bon vin.
11:57Comment est-ce que vous les accompagnez, d'autant plus dans ce contexte compliqué ?
12:00Alors, on les accompagne à changer leurs pratiques culturales,
12:05pour mieux répondre à trois défis majeurs, à mon sens.
12:09Le premier, c'est l'amélioration de la qualité, comme je l'ai dit.
12:12Le second, c'est le respect de l'environnement.
12:16Et enfin, le changement, l'adaptation plutôt au changement climatique.
12:20Et comment on s'adapte ? Alors, on l'a vu, on peut planter d'autres cépages.
12:23C'est ça, principalement, s'adapter au changement climatique ?
12:25Pour moi, il y a un changement de pratique à court terme,
12:31c'est-à-dire les pratiques culturales, la taille, tailler plus tardivement,
12:36bien anticiper la date des vendanges pour éviter d'avoir des vins trop alcooleux, etc.
12:41C'est le changement à court terme des pratiques culturales.
12:44Après, il y a des changements plus à long terme, qui sont sur l'ensépagement.
12:48Parce que quand on plante, on plante pour 30 ans minimum, donc il ne faut pas se tromper.
12:52Et là, il faut expérimenter des cépages soit autochtones,
12:57comme le rousseli du Var par exemple, qui est plus rustique et qui résiste mieux à la sécheresse,
13:04ou bien des cépages étrangers, grecs, siciliens...
13:07Ou le molard dans les Hautes-Alpes, on l'a vu tout à l'heure.
13:09Et j'imagine que tout cela, on l'apprend dans les formations au métier de la viticulture,
13:15parce que c'est un métier passion qui attire encore beaucoup les jeunes.
13:18La preuve, avec ce brevet professionnel au lycée agricole de Gardanne.
13:23C'est un reportage de Mariette Lacoste et Mickaël Flores.
13:26Ça fait plaisir quand même de voir ces jeunes qui s'intéressent à la viticulture.
13:30Je crois savoir d'ailleurs que votre fille vient de s'installer.
13:33Elle s'installe le 2 janvier 2025, sur une partie de mon exploitation, 8 hectares d'armes d'ignoble.
13:38Donc l'avenir est assuré pour la filière ?
13:40Oui.
13:41C'est ce que vous constatez tous les jours, des jeunes qui ne perdent pas espoir.
13:44J'ai entendu d'ailleurs dans le reportage, en début d'émission,
13:47cette jeune vigneronne de 30 ans dans les côtes du Rhône qui disait
13:50« Moi si je ne me lève plus le matin à mon âge, je ne peux pas désespérer, je n'ai pas le droit. »
13:53Parce que la viticulture c'est cyclique, ça va revenir.
13:56Vous le croyez ?
13:57Incomplètement, oui.
13:59Les vendanges continuent, en attendant.
14:01Est-ce qu'elles se passent bien pour l'instant ?
14:03Alors, il n'y a pas de bruit derrière nous, parce qu'ici tout se passe la nuit.
14:06C'est ça.
14:07Pourquoi d'ailleurs ?
14:08Par rapport à la qualité, à la fraîcheur du rosé.
14:10Donc nous on commence à 3h du matin et on finit à 10h.
14:12Combien de semaines il vous reste de vendanges ?
14:14On va dire encore 15 jours.
14:16Et c'est les vendanges que vous surveillez de près, vous aussi j'imagine, pour contrôler la qualité.
14:21Ça aussi c'est une phase de l'accompagnement des viticulteurs, les vendanges ?
14:24C'est une phase qui est très importante, parce qu'il faut vendanger à maturité optimale,
14:29un raisin de qualité, vendanger au bon moment.
14:33C'est pour moi la recette d'un bon rosé de Provence.
14:37Les vendanges se sont déroulées plus tard que d'habitude cette année,
14:41par rapport à l'an dernier, du fait des pluies en début d'été.
14:43Ça a été un problème ou pas ça ?
14:45Ça a été un problème, parce qu'il y a une différence de maturité.
14:47Comme disait Jean-Jacques, on est en train de surveiller les maturités au bon moment,
14:51pour bien vendanger, pour faire un rosé et un bon millésime.
14:53Bon, 2024 sera donc un bon millésime ?
14:55Ce sera bon, mais pas beaucoup en quantité.
14:57Mais l'important c'est de le vendre ?
14:59C'est ça.
15:00On en revient à ce qu'on disait, c'est compliqué sur la vente, le rosé ça va,
15:02vous commencez quand même à sentir la crise sur les rosés ?
15:04En fin d'année on a commencé à le sentir.
15:07Et comment vous expliquez alors qu'elle soit arrivée là en fin d'année ?
15:09Vous savez, comme je vous disais au début, on a plus de production que de consommation.
15:14Merci à tous les deux d'avoir répondu à nos questions.
15:16Merci à vous.
15:17Merci de nous avoir accueillis ici.
15:19Excellente soirée à tous. Place au reste de l'actualité avec Clairepin.
15:22Merci Adrien. Dans le reste de l'actualité, c'était une journée d'action nationale pour la défense de la cirirurgie.