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EXCLU - Grenoble: Une association pro-Hamas va participer samedi à une réunion dans une salle municipale - Révélations dans "Morandini Live" - VIDEO

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00:00On va commencer avec cette information qu'on vous révèle ce matin dans Morandini Live, c'est la mairie de Grenoble qui a donné son feu vert pour accueillir dans des locaux municipaux une association Proamas samedi pour une réunion publique.
00:13Cette association s'appelle Samidoun, elle a déjà été dissoute en Allemagne il y a quelques mois pour avoir célébré l'attaque terroriste du 7 octobre contre Israël, mais elle sera accueillie à Grenoble dans la maison des habitants, c'est un local communal.
00:29Cette association a été fondée en 2012 et elle fait office de filiale du Front Populaire de Libération de la Palestine.
00:37On est en direct avec Ivan Lecoze, délégué national de l'Uni qui nous a alerté sur ce sujet. Bonjour Ivan, merci d'être en direct avec nous.
00:44Tout d'abord, c'est quoi cette réunion qui est prévue et qu'est-ce qu'on sait de cette association ?
00:51Alors c'est une réunion qui est organisée par diverses organisations pro-palestiniennes, notamment Urgence Palestine, et cette réunion portera notamment sur l'organisation d'ateliers d'écriture aux prisonniers, ce qu'ils appellent les prisonniers palestiniens.
01:05Donc c'est ceux qui ont été faits prisonniers par Israël, donc pour une bonne partie en fait ce sont tout simplement des militants des terroristes du Hamas.
01:15Et il faut aussi comprendre que c'est le plus gros des problèmes, c'est que c'est organisé avec Samy Doun, qui est une organisation qui a déjà été interdite en Allemagne l'année dernière pour avoir célébré les attentats du 7 octobre,
01:29notamment en distribuant des gâteaux le lendemain des attaques dans Berlin pour célébrer ces attaques.
01:36Et c'est également une organisation qui, il y a quelques années, a organisé devant le Parlement européen une manifestation appelant, et je cite, à prendre les armes, à utiliser les kalashnikovs, les roquettes et les balles, pour vaincre les Etats-Unis, l'Europe et Israël.
01:55Donc on parle réellement d'une organisation qui n'est pas encore classée en France comme terroriste, mais qui finalement est très proche en tout cas d'être une organisation terroriste, ne renie même pas ses liens avec le Hamas, et qui tient des propos qui ne sont pas seulement problématiques, mais qui sont dangereux.
02:10Mais alors ce qui est assez surprenant dans cette affaire, c'est que la participation de cette organisation, elle est officielle. Elle est officielle à cette réunion, c'est-à-dire que ce n'est pas quelque chose qui se fait en douce et qui est découvert en douce,
02:20c'est une participation officielle, il y a des affiches où on explique que cette association sera là, et la mairie a donc autorisé que ça se fasse dans un local municipal.
02:29Exactement, dans un local municipal, communal. Il faut le rappeler, c'est un local public, c'est-à-dire que c'est un local qui appartient à tous normalement.
02:40Et ce local, il est donné à des organisations qui détestent la France, des organisations qui veulent s'en prendre à la France. Et ça finalement, on voit que c'est dans la lignée de ce que fait Éric Piolle depuis plusieurs années.
02:54Éric Piolle, c'est le maire qui a voulu autoriser le burkini. Éric Piolle, c'est le maire qui parle de balles perdues alors qu'il y a des fusillades chaque mois dans sa ville.
03:04Éric Piolle, c'est le maire qui dit qu'il faut apprendre à vivre avec les dealers.
03:07Donc finalement, Éric Piolle, comme une bonne partie d'ailleurs des élus de l'UV ou de la France Insoumise avec les calissièges, ne se place pas du côté du peuple, du côté des Français,
03:18mais se place du côté d'une extrême minorité qui n'aime pas la France, qui n'aime pas les Français et qui ne veut même pas qu'on puisse vivre en sécurité.
03:25Yves, est-ce qu'il y a des procédures qui ont été lancées pour tenter de faire interdire cette réunion qui doit se tenir samedi ?
03:31Tout à fait. Nous, avec l'Union, on a lancé une pétition. On l'a lancée il y a moins de 24 heures. On a déjà récolté plus de 400 signatures.
03:37Donc l'objectif, c'est, comme on a déjà réussi à le faire plusieurs fois, de faire céder le maire de Grenoble pour qu'il recule.
03:42Et finalement, on n'accepte pas cette organisation proche du Hamas et qui tient des propos anti-France au sein de locaux communaux.
03:50On espère y arriver. Pour ça, effectivement, il faut qu'il y ait un maximum de signatures. Il faut qu'on ait des élus.
03:55Pour ceux qui nous entendent, qu'on ait des élus qui reprennent ça et qui relaisent ça, qu'importe l'orientation politique des élus.
04:00Je pense que là, l'idée, c'est pas de se dire qu'on est de gauche, on est de droite. L'idée, c'est de se dire qu'on a des personnes qui détestent la France
04:07qui vont être accueillies dans un local communal. Donc il faut signer cette pétition. Il faut relayer cette pétition.
04:12Et il faut faire en sorte que nos locaux communaux, que des locaux publics, ne soient pas utilisés par une organisation qui veut s'en prendre à notre nation.
04:20Oui. Et puis il faut peut-être aussi se demander pourquoi le gouvernement ne se saisit pas de ça.
04:25Alors c'est vrai qu'on est dans une période un peu compliquée en ce moment.
04:27Mais si un jour, on arrive à avoir un gouvernement, ce serait intéressant que le nouveau ministre de l'Intérieur se saisisse de ça et de cette association
04:33pour savoir si elle a sa place en France ou si, comme en Allemagne, elle doit être interdite ou pas.
04:38Merci beaucoup Yven Lecauze d'avoir été avec nous. Ça vous fait réagir, Gaëtan Chloroquian ?
04:41Mais en fait, ça me fait réagir parce qu'il y a quelques mois, on avait fait une enquête où on avait infiltré Urgence Palestine.
04:47On avait reçu d'ailleurs ici la journaliste qui avait fait cette enquête.
04:49Exactement. Et je voudrais juste rappeler ce que disaient les gens d'Urgence Palestine.
04:54Je vais vous lire les propos que notre journaliste avait réussi à capter en les infiltrant pendant plusieurs mois.
04:59Notre prochain mot d'ordre lors des manifs, bombardement d'Israël.
05:03Il faut y aller. Maintenant, c'est ce qu'on souhaite en vrai.
05:06Détruire Israël. Mot d'ordre, bombardement d'Israël. De quoi avons-nous peur ?
05:09Je suis pour que l'Union Européenne bombarde Israël.
05:12C'est des gens qui considèrent que le 7 octobre était une résistance en action.
05:17Et d'ailleurs, Urgence Palestine, c'est une association qui reçoit des élus de la France insoumise dont Daniel Simonet.
05:23On avait très bien documenté cette histoire.
05:26En même temps, elle n'est toujours pas interdite. On précise quand même, pour dire toutes les choses, c'est toujours pas interdit et c'est toujours autorisé en France.
05:32Suite à notre enquête, il y avait Julien Odoul qui avait fait un article 40, c'est-à-dire qui avait saisi le procureur en disant qu'il fallait dissoudre cette association
05:41qui est une association qui est haineuse d'Israël mais aussi de la France.
05:46Il y avait des propos anti-France, anti-français qui étaient largement relayés dans cette association.
05:51On avait tout documenté un peu.
05:53Mais là, comment vous expliquez qu'à Grenoble, par exemple, le maire mette à disposition un local communal ?
05:58C'est parce que c'est dans sa stratégie.
06:00C'est un maire d'extrême-gauche.
06:02Et comme on l'avait dit, Urgence Palestine a des relations avec les élus d'extrême-gauche qui sont largement documentées grâce à notre enquête.
06:08Catherine Lambert.
06:09Alors effectivement, c'est un élu d'extrême-gauche mais Urgence Palestine, de mémoire, c'est eux aussi qui avaient appelé à faire...
06:16Un de ses membres avait appelé à faire une intifada.
06:18Oui, bien sûr.
06:19Donc effectivement, ce sont des gens qui n'aiment pas la France.
06:21Et il faut juste rappeler à ces élus qui octroient des locaux à des associations extrêmement contestables, le mot est mesuré,
06:28qu'ils le font avec l'argent public, avec notre argent public, l'argent des Français.
06:33Et qu'à tout le moins, on pourrait un peu avoir notre mot à dire.
06:36Et puis, pour ces associations également, la France, vous savez, ce n'est pas un paillasson sur lequel on s'essuie les pieds.
06:41Quand on n'aime pas un pays, la logique veut qu'on ne refuse d'en accepter le cadre, les infrastructures, etc.
06:48Donc là, on a une association qui n'aime pas la France et puis qui est d'accord pour accepter les subsides de la France quand ça l'arrange.
06:56Et c'est aux élus, quel que soit leur parti politique, leur obédience, de mettre un peu d'ordre.
07:01Parce que je rappelle, je rappelle à Éric Piolle, mais à tous les élus, que ça fait partie de l'argent public et que ça se respecte l'argent public.
07:08Mais il y a aussi ce problème de ce que disent ces associations quand même.
07:11Parce qu'elles appellent à...
07:12J'ai entendu.
07:13Certaines appellent à la destruction d'Israël pure et simple, au démantèlement d'Israël.
07:16Maître Mad, est-ce que ça vous choque ?
07:17Alors, on entend depuis tout à l'heure des raccourcis, il me semble, quand on dit que ce sont des associations qui appellent à la destruction de la France.
07:26Non, non, d'Israël, pas de la France.
07:28Non, non, on a clairement dit aussi que ce sont des associations anti-France.
07:32Ah oui, anti-France, d'accord, pas la destruction de la France, c'est pas pareil.
07:35Voilà, il y a des raccourcis qui sont dits.
07:36Alors, pour rappel, les associations, c'est très répandu que les associations, que ce soit des associations de soutien à la Palestine,
07:43mais ça peut aussi être d'autres associations qui utilisent les locaux communaux.
07:46Ça, c'est pas nouveau.
07:47Ça veut pas dire qu'ils prennent de l'argent...
07:48Le problème, c'est pas qu'elles soutiennent la Palestine.
07:50Alors, justement...
07:51On a le droit de soutenir la Palestine, sans aucun souci, et c'est respectable.
07:55Alors, parce que là, on vous dit que ce sont des associations pro Hamas, mais on vous en justifie pas.
07:59En Allemagne, elle a été dissoutue.
08:01Alors, attention, parce que là, vous parlez d'Urgences Palestine ou de Samy Doun ?
08:04C'est Urgences Palestine qui organise.
08:05Voilà, c'est Urgences Palestine qui organise.
08:07Et qui reçoit Samy Doun.
08:08Et moi, je parle de...
08:09Et qui reçoit Samy Doun.
08:10Bah oui, donc Samy Doun qui soutient, excusez-moi.
08:11C'est l'Urgences Palestine qui organise.
08:12Il n'y a pas que Samy Doun, d'ailleurs, qui est invité.
08:14Il y a une autre association aussi qui est invitée dans ce cadre-là.
08:17Donc, à partir du moment où vous avez une association qui existe,
08:21où, en tout cas, Gérald Darmanin n'a pas fait de procédure de dissolution,
08:25alors qu'il sait le faire.
08:26Il l'a fait par le passé.
08:28C'est-à-dire, c'est une association qui est légitime et qui a le droit aussi,
08:32comme les autres associations, à sa liberté d'expression,
08:34à sa liberté aussi d'organiser des événements.
08:37Est-ce que ça vous choque, ces associations, par exemple, qui appellent au démantèlement d'Israël ?
08:41A détruire Israël.
08:42Alors, ça, ce sont ce que dit monsieur.
08:44Moi, je n'ai absolument pas entendu.
08:46Vous les avez enregistrés, mais officiellement, l'Urgences Palestine…
08:49Par exemple, je suis allé ce matin sur le Twitter de cette association Samy Doun
08:56et ils ont retweeté, par exemple, un message du porte-parole du collectif Palestine vaincra.
09:02Écoutez-en, 12 secondes.
09:04L'antisionisme, c'est revendiquer le démantèlement de l'État sioniste
09:09en tant que colonisation de peuplement illégitime en Palestine
09:12et son remplacement par une Palestine libre et démocratique de la mer au Jourdain.
09:17De la mer au Jourdain.
09:19Donc, ça veut dire plus d'Israël.
09:20Alors, attention, parce que là, vous évoquez plusieurs sujets,
09:25mais j'ai l'impression qu'on veut, en fait, évacuer le sujet principal.
09:28Le sujet principal, c'est que c'est une association de soutien à la Palestine
09:31qui veut juste faire un événement.
09:33Et là, on essaie systématiquement de mettre en avant
09:37de dire que si on soutient la Palestine…
09:40Non, mais qui dit ça ? Personne ne dit ça.
09:42Je vous parle de ces associations particulières.
09:45Je vous parle, par exemple, de ce qu'on vient d'entendre.
09:47Par exemple, le collectif Palestine vaincra.
09:49Vous avez bien compris qu'il ne veut plus d'Israël.
09:51C'est retweeté par l'association Samy Doun, qui est invitée par l'urgence palestine.
09:56Donc, on voit bien qu'il y a des liens entre tous ces gens-là.
09:59Ça veut dire que, de manière générale, on va les empêcher de faire des événements ?
10:04Moi, je pense, honnêtement, que si c'est des gens qui appellent à la destruction d'Israël,
10:07oui, il faut les empêcher.
10:09Je ne parle pas de soutien à la Palestine.
10:11Vous avez émis une hypothèse.
10:13S'ils appellent à la destruction d'Israël,
10:15c'est absolument pas ce que dit l'urgence palestine.
10:17Non, mais ils les soutiennent.
10:19En leur donnant la parole, ils les soutiennent.
10:21Ça n'est absolument pas l'objet de l'événement.
10:23Maître, écoutez-moi.
10:25En leur donnant la parole, ils les soutiennent.
10:27S'ils les reçoivent, c'est qu'ils les soutiennent.
10:29En retweetant ces messages, c'est qu'ils les soutiennent.
10:31Donc, ils sont complices.
10:33Vous essayez de mettre le débat ailleurs ?
10:35Mais non, il est là, le débat.
10:37Donc, d'interdire la liberté d'expression de cette association, de manière générale ?
10:39Une association qui appelle à la détruire d'Israël, oui.
10:41Excusez-moi, oui.
10:43Je vous le dis clairement, comme je le pense.
10:45Et elle n'appelle pas l'urgence palestine.
10:47Non, mais soutien des associations qui appellent à la détruire d'Israël.
10:49Jean-Christophe Galliard.
10:51On ne découvre rien à Grenoble.
10:53C'est de l'action politique.
10:55Il a une catégorie de population
10:57sur laquelle il fait du marketing politique
10:59et de la consolidation éventuellement électorale.
11:01Qui ont voté pour lui, d'ailleurs, entre parenthèses.
11:03Donc, ça, poussé dans ce sens-là,
11:05il le fait dans d'autres secteurs,
11:07mais c'est du clientélisme politique,
11:09très concrètement,
11:11au demeurant, à la face de tout le monde,
11:13puisque c'est la maison des citoyens,
11:15dans un contexte où il sait très bien ce qu'il fait.
11:17Lui, il sait très bien qui l'invite,
11:19qui est invité, qui va dire quoi, qui va s'exprimer.
11:21De l'autre côté, on a une association,
11:23une série d'associations,
11:25qui travaillent comme ça, et ça, c'est assez classique,
11:27si vous voulez, dans le travail associatif
11:29et le développement politique d'autres forces
11:31venues en général, d'ailleurs, il y a une gradation.
11:33Vous avez celle qui est grand public
11:35et celle qui est un peu plus affirmée.
11:37Puis après, il y a celle qui sort de la ligne en général.
11:39Et tout ça, ce lien, et chacun a son rôle.
11:41Donc, Soudamidou, il a un rôle particulier.
11:43Et quand on monte jusqu'à l'urgence palestine,
11:45c'est une autre affaire. Dans le débat public, c'est important.
11:47C'est comme ça qu'on se développe. Alors, quelle que soit la force,
11:49c'est des techniques assez classiques.
11:51Effectivement, remonter jusqu'à la première,
11:53c'est compliqué, parce qu'on va vous dire, non mais celle-là,
11:55elle est même financée,
11:57elle a eu des actions auparavant, elle est respectable,
11:59elle n'appelle pas la destruction d'Israël
12:01officiellement, elle n'appelle pas au soutien
12:03du Hamas, ainsi de suite. Et puis après, quand vous remontez
12:05par lien, et c'est comme ça que ça se passe,
12:07vous avez celle qui est la copine du Hamas.
12:09Il y a celle qui, ah mais ce serait pas mal
12:11quand même qu'on soutienne ce qui s'est passé le 7 octobre
12:13parce que c'est un acte de résistance. Puis au milieu, vous avez l'autre.
12:15Et quel que soit le développement politique
12:17que vous organisez, ça se passe comme ça.
12:19Effectivement, un État comme la France,
12:21comme l'Allemagne l'a fait, et aujourd'hui
12:23est en train de le faire, ou d'autres pays, doit être
12:25vigilant sur le lien entre
12:27ces associations, qui fonctionnent comme
12:29des escaliers, ou des échelles, qui montent et qui
12:31descendent selon ce qu'on a besoin de traiter,
12:33selon ce vers où on doit aller. Mais en réalité,
12:35au fond du fond, vous avez
12:37le même corpus politique, vous avez la même
12:39envie, la même motivation,
12:41parce que c'est ça qui est un enjeu, c'est une action politique,
12:43et on utilise différents
12:45masques pour pouvoir s'associer
12:47ou pas à un événement, pouvoir passer tranquillement
12:49et de temps en temps appuyer.
12:51Mais ce qu'il y a à mettre, c'est que vous utilisez une technique qui est assez simple, en fait.
12:53Quand on vous dit que c'est des pro-amas, vous dites
12:55on n'a pas le droit de défendre la Palestine, ça n'a rien à voir.
12:57Être pro-amas et défendre la Palestine...
12:59C'est la technique aussi actuelle, c'est-à-dire que
13:01chaque association qui soutient la Palestine
13:03va être taxée d'association pro-amas.
13:05Excusez-moi, on vous a passé un extrait, là, par exemple.
13:07Vous avez entendu ce monsieur, qui fait partie de l'association...
13:09Mais là, on ne parle pas toujours de Palestine.
13:11Vous avez entendu ce monsieur qui
13:13défend la destruction d'Israël. Est-ce que ça vous choque ?
13:15Bien sûr que ça nous choque.
13:17Est-ce qu'il a la parole ?
13:19Je vous dis encore une fois, ça n'est pas l'objet de l'événement et ça n'est pas l'urgence palestine.
13:21Oui, mais c'est l'urgence palestine
13:23qui organise.
13:25C'est trop facile, en fait.
13:27Ce qui est trop facile, c'est de
13:29tout simplement empêcher
13:31les associations de s'exprimer.
13:33Mais ce n'est pas les empêcher de s'exprimer.
13:35Catherine Lambert ?
13:37Franchement, la France n'est pas un pays
13:39où on empêche les associations de s'exprimer.
13:41On est plutôt extrêmement...
13:43Il y a un mot à la mode en ce moment, c'est laxiste
13:45et permissif sur l'expression des associations.
13:47On peut quand même s'interroger
13:49sur l'octroi de locaux
13:51publics à une association
13:53qui favorise...
13:55L'octroi temporaire, c'est pour un événement.
13:57Oui, bien sûr.
13:59L'argent public est respectable.
14:01Mais toutes les associations
14:03peuvent avoir accusé
14:05de museler les associations.
14:07Là, on est en train de museler les associations.
14:09Il y a des associations qui prônent la destruction d'Israël.
14:11Il y a des associations qui soutiennent le Hamas.
14:13Mais quelle est l'objet de l'événement ?
14:15Mais ce n'est pas grave.
14:17On ne donne pas la parole à des associations qui soutiennent le Hamas.
14:19On ne parle même pas de l'objet de l'événement.
14:21Je suis désolée, mais dans ce cas-là, c'est-à-dire qu'on n'a plus
14:23le droit d'avoir une association qui soutient
14:25la Palestine, qui organise un événement sans être
14:27accusé de poids. On n'a pas le droit d'avoir une association qui soutient le Hamas.
14:29Pas la Palestine. C'est là où vous mélangez tout.
14:31C'est là où vous jouez avec les mots.
14:33C'est vous qui jouez avec les associations.
14:39On a une responsabilité dans ce qu'on fait.
14:41En attendant, l'association Samidoune
14:43n'a pas eu de procédure de dissolution.
14:45Pas en France.
14:49Vous essayez de nous dire qu'Urgence Palestine,
14:51c'est elle qui l'organise, donc c'est la moins grave.
14:53Je vous dis qu'on a infiltré Urgence Palestine pendant des mois
14:55et qu'ils appellent à la destruction d'Israël,
14:57qui considère que le 7 octobre
14:59fut une résistance en action.
15:01On a des messages,
15:03on a des audios, on a enregistré
15:05Urgence Palestine est une association pro-Hamas
15:07qui est pour la destruction d'Israël.
15:09On a toutes les preuves. On en a fait un magazine.
15:11Il y a 12 pages dessus.
15:13Mais on a des audios.
15:15Le seul élément
15:17où je peux rejoindre Maître Mad,
15:19c'est dans le fait que pourquoi est-ce qu'elles ne sont pas encore
15:21dissoutes ?
15:23Là, je vous rejoins.
15:25Et ça, c'est vrai que c'est un vrai souci.
15:27C'est un vrai problème. Pourquoi ces associations
15:29ne sont pas dissoutes ?
15:31C'est pour un État démocratique face à ce système de poupées russes, je vous le dis.
15:33Il y a une apparence.
15:35C'est la poupée Urgence Palestine.
15:37Elle fonctionne dans l'espace public. Elle est maligne.
15:39Elle sait travailler. Elle sait envoyer des messages.
15:41Elle sait parfois aussi faire du militantisme.
15:43C'est un schéma classique
15:45de développement politique et d'action politique.
15:47C'est dur pour un État comme la France
15:49où, effectivement, il est très facile
15:51de faire de l'attaque même à la France.
15:53C'est un pays où tout est ouvert.
15:55On parle de la Grande-Bretagne en général.
15:57Ici, c'est beaucoup plus simple, beaucoup plus ouvert d'attaquer la France
15:59depuis son sol, de faire du militantisme politique
16:01même exogène pour faire d'autres pays.
16:03On fait ce qu'on veut.
16:05C'est le cas.
16:07C'est le cas normalement.
16:09Mais ce n'est pas le cas aujourd'hui.
16:11C'est très facile aujourd'hui.
16:13On arrive à dissoudre des associations d'extrême droite
16:15et on n'arrive pas à dissoudre des associations pro Hamas.
16:17On a des choix politiques.
16:19On sait le faire.
16:21C'est quand même le pays le plus simple aujourd'hui en Europe
16:23qui peut faire ce travail de développement politique.
16:25Réellement, c'est celui qui est le plus ouvert pour se balader un peu partout.
16:27C'est aujourd'hui le plus simple de le faire en France.
16:29Après, ce n'est pas seulement de l'argent public.
16:31C'est le lieu public.
16:33C'est l'agora public.
16:35Ce n'est pas l'argent que ça va coûter.
16:37C'est le lieu public.
16:39Quand Eric Piolle fait ça,
16:41je vous le redis, c'est le premier axe.
16:43Il fait du développement politique clientéliste
16:45par rapport à des gens dont il sait qu'il veut
16:47en 2026 son élection municipale.
16:49Il sait que ça peut marcher de ce côté-là.

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