Au 18 Rue Colbert, en plein milieu du centre-ville, de grandes vitres laissent apparaître une salle: les locaux de l’association Urban Prod. De temps en temps, Pascal et Léo tirent quelques chaises, installent un vidéo-projecteur et le ciné-club Rébetiko prend vie.
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00:00Il y a une relation peut-être plus proche avec le public, parce qu'on peut peut-être
00:27prendre plus le temps de discuter, et puis aussi ça rappelle quand moi j'allais voir
00:33les films dans les ciné-clubs, tout ça, donc ça me touche émotionnellement, ça fait
00:36écho quoi.
00:37Pendant le Covid, le confinement, quand tout était fermé, on a fait un ciné-club clandestin
00:42et on s'est retrouvé en petit comité, d'abord c'était à Saint-Mathant et maintenant
00:46c'est ici, et là c'est la 29ème séance, c'est gratuit.
00:50On a basculé sur des ciné-clubs plus classiques avec des films de patrimoine, à mettre en
00:56place des invitations à tous les réalisateurs marseillais qui font du cinéma guérilla,
01:01donc des films autofinancés, histoire de créer des lieux de rencontres entre tous
01:06les gens qui font ça sur Marseille sans se connaître, et là on a fait une petite entente
01:10sur le règlement guérilla, parce qu'on a eu la possibilité d'avoir Jean-Bernard Marlin
01:16qui a accepté de venir présenter son film gratuitement et d'en discuter avec les habitués
01:21du ciné-club, et sûrement d'autres gens, parce qu'il y a des têtes qu'on ne connaissait
01:25pas.
01:26L'idée c'est de montrer aussi des films qui ont des difficultés à diffuser, des
01:31films qui n'ont pas forcément de distributeurs, etc.
01:33Là on a un lieu où la communauté des films viennent, et c'est super parce que ça fait
01:40connaître d'autres artistes marseillais qui sont un peu dans leur coin.